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1 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
héoriciens et bons logiciens, nous l’appellerons tout naturellement l’ école dogmatique. Une petite famille de douteurs (ceux
, surtout en littérature), une petite famille de douteurs tourmente l’ école dogmatique. — Nous vous mettons au défi, lui dise
oivent être de petite dimension. C’est ainsi que les adversaires de l’ école dogmatique justifient ou croient justifier leur a
que de ce qu’ils ne croient pas, nous l’appellerons sans difficulté l’ école critique proprement dite. L’école critique n’a pa
ous l’appellerons sans difficulté l’école critique proprement dite. L’ école critique n’a pas le dernier mot. Une école bien c
ritique proprement dite. L’école critique n’a pas le dernier mot. Une école bien connue reprend et termine son œuvre qu’elle
es, dit-elle à sa devancière, fort habile à détruire. Grâce à vous, l’ école dogmatique est morte et bien morte. N’en parlons
qui lui a imprimé son cachet particulier. Ainsi parle cette troisième école qui, ai-je dit, est bien connue. Tout le monde lu
en connue. Tout le monde lui a déjà donné son vrai nom et l’appelle l’ école historique. Mettre en présence ces trois écoles,
rai nom et l’appelle l’école historique. Mettre en présence ces trois écoles , mettre aux prises des représentants de chacune d
par lui-même, pour lui-même : tel est l’objet de ce livre.. Nos trois écoles sont les grandes divisions de la critique littéra
ur citer seulement ici deux noms bien originaux, M. Taine, sorti de l’ école historique, prétend réduire toutes les facultés d
dées de la morale et même de la religion les principes absolu ? que l’ école dogmatique sent lui échapper. Entre ses mains la
ur appartenir exclusivement à l’une ou à l’autre de nos trois grandes écoles . Dans quelle catégorie les incorrigibles amateurs
essions. Se figure-t-on que M. Taine soit un représentant fidèle de l’ école historique ? L’école historique le renie comme le
on que M. Taine soit un représentant fidèle de l’école historique ? L’ école historique le renie comme le plus passionné et le
op superflus dans l’histoire littéraire. Il faut l’avouer : nos trois écoles sont un peu artificielles. Ce sont moins des écol
vouer : nos trois écoles sont un peu artificielles. Ce sont moins des écoles que trois différents esprits de la critique, et,
ître les acteurs de ma petite comédie. Je vais, suivant la règle de l’ école dogmatique française, disparaître moi-même derriè
2 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
Notice historique et littéraire sur L’ École des femmes L’École des femmes fut jouée, pou
Notice historique et littéraire sur L’École des femmes L’ École des femmes fut jouée, pour la première fois, le 2
qu’il avait formés, devait offrir la perfection de l’art théâtral. L’ École des femmes eut un de ces succès que la contradict
r dans cette longue possession, se fût uni à la cabale qui décriait L’ École des femmes ? Repoussons une imputation qui a peu
 ; nous devons prononcer en faveur du génie. Molière, pour composer L’ École des femmes, n’a eu recours à aucun poète dramatiq
rs la dupe de quelque nouveau stratagème. Voilà toute l’intrigue de L’ École des femmes ; voilà cette confidence perpétuelle
ges d’Arnolphe et d’Agnès ; voilà, pour dire vrai, tout le sujet de L’ École des femmes, considérée comme leçon de mœurs. Moli
st une espèce de phénomène que Voltaire a décrit en peu de mots : « L’ École des femmes, a-t-il dit, est une pièce d’un genre
rs sortes d’invraisemblances résultaient nécessairement du sujet de L’ École des femmes. Il fallait que le lieu de la scène fû
, de l’affection d’un galant homme. J’ai promis, dans la Notice sur L’ École des maris, de faire remarquer la ressemblance qui
e faire remarquer la ressemblance qui existe entre cette comédie et L’ École des femmes. Le but dramatique, ai-je dit, est abs
faire connaître aucun. J’ai contesté la parfaite justesse du titre d’ École des maris. L’oserai-je dire ? celui d’École des f
faite justesse du titre d’École des maris. L’oserai-je dire ? celui d’ École des femmes me paraît convenir bien moins encore.
orace qui leur donnera les leçons dont elles pourront avoir besoin. L’ École des femmes emprunterait-elle son titre de ces Max
it des vers consolants à Molière importuné par les détracteurs de son École des femmes, comme il en adressa dans la suite à R
a Muse, avec utilité, Dit plaisamment la vérité, Chacun profite à ton École  ; Tout en est beau, tout en est bon ; Et ta plus
is pas tant. Notice historique et littéraire sur La Critique de l’ École des femmes La Critique de l’École des femmes
ittéraire sur La Critique de l’École des femmes La Critique de l’ École des femmes fut jouée, pour la première fois, le 1
olière raconte au sujet de cette petite comédie, dans sa préface de L’ École des femmes : « L’idée de ce dialogue me vint aprè
nsi lui servir de second dans sa querelle contre les détracteurs de L’ École des femmes ? De Visé, dans ses Nouvelles nouvelle
 Cet illustre abbé, dit-il, ayant fait une pièce pour la défense de L’ École des femmes, et l’ayant portée à l’auteur, celui-c
à son projet, et ce ne fut que cinq mois après la représentation de L’ École des femmes, qu’il fit jouer La Critique, tableau
naler son courroux. Il composa Zélinde, ou la Véritable Critique de l’ École des femmes, et La Critique de la Critique, comédi
es critiques justes, exagérées et fausses qui avaient été faites de L’ École des femmes, et une lourde réfutation de tout ce q
-dire à mettre l’ignorance et la sottise du côté des admirateurs de L’ École des femmes, le jugement, l’esprit et le goût du c
que demeure tout l’avantage de la contestation. Le Panégyrique de l’ École des femmes, ou Conversation comique sur les œuvre
un ni l’autre, parce que c’est l’un et l’autre à la fois, parce que L’ École des femmes n’y est pas moins vivement défendue qu
un sieur de la Croix, auteur de La Guerre comique, ou la Défense de l’ École des femmes. Cet ouvrage, où la prose et les vers,
itablement une apologie ; il a bien aussi la forme d’une dispute où L’ École des femmes est alternativement louée et critiquée
arrêt en faveur de la pièce. Il est à remarquer que, depuis Le Cid, L’ École des femmes était la première pièce de théâtre qui
ière à tant de dissertations et de critiques littéraires. C’est que L’ École des femmes fit époque comme Le Cid ; c’est que ch
Portrait du peintre, il annonça une clef imprimée de La Critique de l’ École des femmes. Un duc, qu’on ne nomme point, passait
reprises, et dans les termes les moins équivoques. La Critique de l’ École des femmes n’est point une comédie ; c’est propre
te la pièce considérée sous le rapport dramatique. Comme défense de L’ École des femmes, elle est tout ce qu’elle pouvait être
conséquent et rempli d’absurdes préventions ; ils ont voulu chasser L’ École des femmes du théâtre, il les y traduit eux-mêmes
talent méconnu est d’en donner une nouvelle preuve. La Critique de l’ École des femmes pourrait être comparée à ces feuilles
tulerait presque aussi bien Les Auteurs ridicules ? La Critique de l’ École des femmes est la première pièce de ce genre qui
rtie, par Montfleury ; on lira toujours avec plaisir La Critique de l’ École des femmes, monument ingénieux d’une juste vengea
irecteur. Mademoiselle de Brie joua d’original le rôle d’Agnès dans L’ École des femmes, et son succès y fut si grand qu’elle
de quarante-deux ans que Molière aurait confié le rôle d’Agnès dans L’ École des femmes, jouée en 1662. Il y a là quelque peti
L’Impromptu de Versailles La sottise et l’envie avaient décrié L’ École des femmes. Molière, dans La Critique, les couvri
du peintre, petite comédie, servilement calquée sur La Critique de l’ École des femmes, dont elle différait en ces deux point
t le désigner n’avait été omis dans Le Portrait ; on y parlait de son École des femmes, de sa Critique ; et des passages de c
e contre ses ennemis de la cour et de la ville, dans La Critique de l’ École des femmes, ne fut peut-être pas moins embarrassé
es acteurs, des auteurs et des courtisans qui se sont ligués contre L’ École des femmes ; le sujet apparent est la répétition
in, pour faire sa cour au commandeur de Souvré qui n’approuvait pas L’ École des femmes, sortit un jour au second acte, en dis
grand philosophe, assistant, sur le théâtre, à la représentation de L’ École des femmes, haussait les épaules à chaque éclat d
tails de sa jolie comédie de La Gageure imprévue. 3. Critique de l’ École des femmes, scène vii. 4. Vers de L’École des fe
révue. 3. Critique de l’École des femmes, scène vii. 4. Vers de L’ École des femmes, acte IV, scène vii. 5. Qui diable
us aviser À quarante-deux ans de vous débaptiser ?                    École des femmes, acte I, scène i. 6. Les frères Parf
elque sorte, l’atelier où se forgeaient toutes les critiques contre L’ École des femmes, et que Montfleury, pour faire sa cour
3 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
Molière et L’ École des femmes Mesdames et Messieurs, Nous allons
communs avec lui. Enfin nous allons examiner une pièce de théâtre, L’ École des femmes n’est pas autre chose, L’École des fem
ner une pièce de théâtre, L’École des femmes n’est pas autre chose, L’ École des femmes n’est pas davantage, mais une pièce de
st mort. Je sais, mesdames et messieurs, que je dois vous parler de L’ École des femmes ; mais justement il s’est passé avec c
e sais quelle vue d’avenir. Pour un rien, et si l’on veut voir dans L’ École des femmes le contraire de ce qui s’y trouve, on
à Molière la création de nos lycées de jeunes filles. Ouvrons donc L’ École des femmes, ouvrons-la simplement, franchement, s
et de la ramener. Je ne vais pas, vous le comprenez, vous raconter L’ École des femmes. Vous connaissez la pièce aussi bien q
uer, mesdames et messieurs, une manière d’analyser et de comprendre L’ École des femmes. C’est, à mon avis, la bonne, c’est la
ns. Admettons pourtant qu’entre ces deux interprétations à donner à L’ École des femmes il soit permis d’hésiter. Est-ce que n
omposé, vous le savez, une seconde comédie intitulée La Critique de l’ École des femmes. Est-il acceptable, je vous le demande
. Voulez-vous que je vous dise quel est l’accueil que l’on a fait à L’ École des femmes ; comment Molière et sa comédie ont ét
d’ingénuité et d’abandon. Tout compte fait, il a été décidé que cette École des femmes était d’une insupportable grossièreté.
on l’a tenté. Les dévots s’étaient scandalisés de quelques vers de L’ École des femmes ; les hommes de lettres s’allièrent av
encore à elles ; leur tour n’est pas venu. Nous avons aujourd’hui une école historique qui charge volontiers la Convention de
elle, que les esprits avancés en prennent leur parti. Molière, dans L’ École des femmes, n’a pas mis des idées sur l’éducation
pour le faire durer plus longtemps. A-t-on épilogué, notamment, sur L’ École des femmes ? Entre M. Becque, qui avait donné le
ans obscurcir un seul moment ce petit jet de lumière, qui s’appelle L’ École des femmes. Que de commentaires, bons dieux, que
si Molière a bien eu l’idée de mettre, et a bien mis en effet dans L’ École des femmes tout ce qu’il nous plaît d’y trouver a
orté au texte, et j’ai relu, avec un plaisir extrême, non seulement L’ École des femmes, mais L’École des maris, qui sont deux
lu, avec un plaisir extrême, non seulement L’École des femmes, mais L’ École des maris, qui sont deux fois la même pièce, ou m
ille un peu, et qu’il en est cinq ou six comme celles-là, soit dans L’ École des maris, soit dans L’École des femmes, qui expo
cinq ou six comme celles-là, soit dans L’École des maris, soit dans L’ École des femmes, qui exposent notre esprit à des confu
sions d’ailleurs instructives et sans danger. Pour en revenir à cette École des femmes que je viens d’étudier, à mon tour, da
ur l’éducation des filles. Encore ne faut-il pas perdre de vue ce mot école qui brille en tête de deux pièces et qui signifie
xprimée par lui-même avec une énergie progressive, ces deux pièces, L’ École des maris et L’École des femmes, qui sont la suit
avec une énergie progressive, ces deux pièces, L’École des maris et L’ École des femmes, qui sont la suite l’une de l’autre ou
4 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
nua la guerre à la préciosité dans les Fâcheux, dans la Critique de l’ École des Femmes, et dans l’Impromptu de Versailles. Q
jaloux288 ! Et cette autre Climène, qui se trouve mal pour avoir vu l’ École des Femmes, et qui pousse la pudeur jusqu’à l’obs
de tout temps, Fort propres à former l’esprit des jeunes gens ; Et l’ école du monde, en l’air dont il faut vivre, Instruit m
esprit étouffer la clarté335 ? En somme, la juste appréciation de l’ École des Femmes est celle qu’exprimait Boileau dans le
Ta muse avec utilité Dit plaisamment la vérité ; Chacun profite à ton École  ; Tout en est beau, tout en est bon ; Et ta plus
arole Est souvent un docte sermon337. Ce sont, dans l’une et l’autre École  ; d’honnêtes amants qui enlèvent et épousent Isab
. 288. Les Fâcheux (1661), act. II, sc. IV. 289. La Critique de l’ École des Femmes (1663) sc. I, II, III, VII. 290. La
’École des Femmes (1663) sc. I, II, III, VII. 290. La Critique de l’ École des Femmes, sc. II. 291. L’lmpromptu de Versail
des Maris, act. I, sc. II. 322. Le Mariage forcé, sc. IV. 323. L’ École des Maris, act. II, sc. IX 324. La question du l
324. La question du luxe des femmes est traitée implicitement dans l’ École des Femmes et la Critique de l’École des Femmes,
est traitée implicitement dans l’École des Femmes et la Critique de l’ École des Femmes, l’Impromptu de Versailles, le Misanth
a sentinelle. » Goldsmilh, Le Vicaire de Wakefield, chap. V. 326. L’ École des Maris (1661), act. I, sc. II. 327. Id., act
(1661), act. I, sc. II. 327. Id., act. I, sc. II, Ariste. 328. L’ École des Maris, act. I, sc. II. 329. L’École des Mar
, sc. II, Ariste. 328. L’École des Maris, act. I, sc. II. 329. L’ École des Maris, act. II et III. — Sur l’École des Mari
is, act. I, sc. II. 329. L’École des Maris, act. II et III. — Sur l’ École des Maris, voir Laharpe, Cours de Littérature, pa
stoire de la Littérature française, liv. III, chap. IX, § 3. 330. L’ École des Femmes (1662), act. I, sc. I. 331. Id., act
des Femmes (1662), act. I, sc. I. 331. Id., act. I, sc. I. 332. L’ École des Femmes, act. I, sc. I. 333. Id., act. I, sc
s Femmes, act. I, sc. I. 333. Id., act. I, sc. I ; la Critique de l’ École des Femmes, sc. VII. 334. Id., act. II, sc. VI 
e des Femmes, sc. VII. 334. Id., act. II, sc. VI ; la Critique de l’ École des Femmes, sc. III. — Voir le Portrait du Peintr
in, Notes historiques sur la vie de Molière, 2e partie, etc. 335. L’ École des Femmes, act. III, sc. IV. 336. 26 décembre 1
Boileau, Stances à M. Molière, 1er janvier 1663. — Voir encore sur l’ École des Femmes : Laharpe, Cours de Littérature, parti
5 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
parait à enfanter les siens. Notice historique et littéraire sur L’ École des maris L’École des maris fut représentée
iens. Notice historique et littéraire sur L’École des maris L’ École des maris fut représentée le 24 juin 1661, sur le
oureux, et de Dom Garcie de Navarre, et il les avait embellis. Dans L’ École des maris, il se montra imitateur plus judicieux
à Térence, et quels avantages il conserva sur lui. « On a dit que L’ École des maris était une copie des Adelphes de Térence
érobé sa pièce. Mais les Adelphes ont fourni tout au plus l’idée de L’ École des maris. Il y a, dans les Adelphes, deux vieill
cation différente aux enfants qu’ils élèvent ; il y a de même, dans L’ École des maris, deux tuteurs, dont l’un est sévère et
nce. Il n’y a presque point d’intrigue dans les Adelphes ; celle de L’ École des maris est fine, intéressante et comique. Une
devienne tout à coup gai, complaisant et libéral. Le dénouement de L’ École des maris est le meilleur de toutes les pièces de
combattre l’opinion de Voltaire en ce qui regarde le dénouement de L’ École des maris, lorsque je serai arrivé à l’examen de
je serai arrivé à l’examen de cette partie de la pièce. Le sujet de L’ École des maris est la différence que deux systèmes con
vant de la ressentir elle-même. Au commencement de l’année où parut L’ École des maris, Dorimond, auteur et acteur de la troup
er une seule des idées de son devancier. Les deux premiers actes de L’ École des maris sont généralement admirés, l’un comme r
tivement, vante avec aussi peu de raison peut-être le dénouement de L’ École des maris. Les autorités les plus imposantes ont
pinion, si elles ne l’ont établie. Selon Voltaire, le dénouement de L’ École des maris « est le meilleur de toutes, les pièces
imaginaire, entre le dénouement du sujet et celui de l’action. Dans L’ École des maris, le dénouement du sujet est bon, puisqu
uelles. Molière est le premier qui ait donné à une comédie le titre d’ École , tant prodigué depuis lui, et souvent donné avec
l imposé ce titre d’une manière tout à fait exacte, lorsqu’il a nommé École des maris, une pièce où nul mari ne figure, et qu
èce où nul mari ne figure, et qui serait presque aussi bien appelée l’ École des parents, ou des instituteurs, puisque la prin
is, et que c’est à eux surtout qu’il importe d’en savoir profiter. L’ École des Maris a engendré une foule d’imitations, au n
foule d’imitations, au nombre desquelles je ne crains pas de mettre L’ École des Femmes, qui la suivit immédiatement. Dans l’e
ingt autres comédies sont faites, pour ainsi dire, sur le patron de L’ École des maris. Dans toutes, c’est un tuteur aux prise
e son génie, dans le faux genre de la tragi-comédie. Il rentre, par L’ École des maris, dans la bonne route, dans la route qu’
uverte, et que désormais il doit suivre sans interruption. C’est de L’ École des maris que date véritablement ce qu’on pourrai
sien. Voltaire dit avec raison : « Quand Molière n’aurait fait que L’ École des maris, il passerait encore pour un excellent
dans l’erreur. Le privilège obtenu par Molière pour l’impression de L’ École des maris, porte ces mots : « Mais parce qu’il se
6 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
le il ne peut absolument être heureux. Si la nature y manque, c’est l’ École des Maris ou l’École des Femmes 522 ; — si la rai
ent être heureux. Si la nature y manque, c’est l’École des Maris ou l’ École des Femmes 522 ; — si la raison, c’est « le beau
p. 133. 513. Célie dans L’Etourdi ; Isabelle et Agnès dans les deux Écoles . 514. Voir sur Tartuffe, plus haut, chap. II, p
ui faut renoncer à Clitandre (act. IV, sc. VIII). 522. Sur les deux Écoles , voir plus haut, chap. V, p. 96. 523. Le Mariag
savantes, Le Malade imaginaire. 530. Le cocu imaginaire, les deux Écoles , le Mariage forcé. 531. Voir plus haut, chap. VI
t, chap. VII, p. 122, note 2. 532. Le Cocu imaginaire, sc. XVII ; l’ École des Femmes, act. I, sc. I act. IV, sc. VIII, 53
stoire de la littérature française, liv. III, chap. IX, § 2. 535. L’ École des Maris, act. I, sc. II. 536. L’lmpromptu de
L’Avare, act. I, sc. VII. 546. L’Avare, act. IV, sc. III. 547. L’ École des Maris, act.III, sc. VI. 548. L’Avare, act.
jaloux, act. I, sc. I. 561. Le Cocu imaginaire, sc. XXII. 562. L’ École des Femmes, act. III, sc. II. 563. Les Femmes s
mmes savantes, act. V, sc. III. 564. Id., act. II, sc. IX. 565. L’ École des Maris, act. I, sc. III. 566. Id., act. I, s
567. Id., act. I, sc. III. 568. L’Amour peintre, sc. VII. 569. L’ École des Maris, act. I, sc. II. 570. L’Amour peintre
e des Maris, act. I, sc. II. 570. L’Amour peintre, sc. XX. 571. L’ École des Maris, act. I, sc. II. 572. Le Tartuffe, ac
Maris, act. I, sc. II. 572. Le Tartuffe, act. II, sc. II. 573. L’ École des Femmes, act. III, sc. II. 574. L’École des
ct. II, sc. II. 573. L’École des Femmes, act. III, sc. II. 574. L’ École des Maris, act. I, sc. II. 575. L’École des Fem
act. III, sc. II. 574. L’École des Maris, act. I, sc. II. 575. L’ École des Femmes, act. III, sc. II 576. Les Femmes sa
s, act. V, sc. III. 577. La Jalousie du Barbouillé, sc. I. 578. L’ École des Femmes, act. III, sc. II. 579. La Jalousie
uillé, sc. XI. 580. Les Femmes savantes, act. II, sc. VII. 581. L’ École des Femmes, act. III, sc. II. 582. Id., act. II
7 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
Deuxième partie. — L’ école critique L’école dogmatique a parlé. Voici mai
Deuxième partie. — L’école critique L’ école dogmatique a parlé. Voici maintenant l’école crit
— L’école critique L’école dogmatique a parlé. Voici maintenant l’ école critique et l’école historique. Nous n’avons trou
L’école dogmatique a parlé. Voici maintenant l’école critique et l’ école historique. Nous n’avons trouvé ni en France, ni
ues : le Chevalier Dorante et Monsieur Lysidas. Dans La Critique de l’ École des femmes, Dorante est un homme du monde, et Lys
ujourd’hui et applique dans la critique littéraire les doctrines de l’ école historique. N. B. Dans l’Étude qu’on va lire, Do
s de renvoyer notre lecteur purement et simplement à La Critique de l’ École des femmes, s’il a oublié qui sont trois personna
sans le congé de messieurs les experts.             La Critique de l’ École des femmes, scène vii. En quoi le dogmatisme
eux efforts de dialectique, au prix desquels son escarmouche contre L’ École des femmes n’était qu’une parade. Au dix-septième
me je me croyais engagé d’honneur à soutenir contre M. Lysidas, que L’ École des femmes ne péchait contre aucune des règles tr
je me souciais assez peu des règles accréditées et consacrées par son école . Mais je n’avais garde de leur rompre en visière,
par les anciens. Il ne prouve plus, par Aristote et par Horace, que L’ École des femmes pèche contre ces règles éternelles. Il
remettent en mémoire celles d’un autre maître, et les comédies d’une école celles de son chef. Nous pouvons établir une hiér
une remarque bien fine et bien juste que faisait Uranie, le jour où L’ École des femmes était si habilement attaquée, et si vi
ts pour nous empêcher d’avoir du plaisir.            La Critique de l’ École des femmes, scène vii. La critique littéraire
et la spirituelle Uranie, assistant en 1862 à une représentation de L’ École des femmes, juste deux siècles après la première.
ois que le parterre rit ; il se donne la peine d’écouter. Il écoute L’ École des Femmes, mais il bâille ; car il n’y trouve to
e au nez, ces bonnes plaisanteries lui épanouiraient la rate ; mais L’ École des femmes n’en offre pas de pareilles. Il rit, à
eau, et sa définition ne lui interdit-elle pas absolument d’admirer L’ École des femmes ? Voilà la fin du spectacle. On sort.
anie s’abandonne, au contraire, et se fie à tous les sentiments que L’ École des femmes excite en elle. Aucun préjugé ne la ro
Agnès ou Horace. À cette critique spécieuse, Uranie répond que dans L’ École des femmes les récits sont des actions, suivant l
ions voir, si la chose se passait sur le théâtre ? J’avoue que dans L’ École des femmes tout est récit ; mais avouez que tout
comme des traits de caractère. Du reste, elle ne professe pas pour L’ École des femmes une admiration sans mesure, et systéma
r entre l’impression profonde qui lui fait trouver comique ou belle L’ École des femmes, et les remarques pleines de sens et d
d’être émue et d’admirer. Pourquoi ce bon Marquis ne goûte-t-il pas L’ École des femmes, et pourquoi M. Lysidas, avec infinime
sent toujours si fort au Marquis, la charmaient mille fois plus que L’ École des femmes. Elle a voyagé en pays étranger, et el
ère, parce que ses comédies la touchent ; elle croit à la beauté de L’ École des femmes, parce qu’elle la sent, et ce sentimen
Il explique pourquoi le Marquis et M. Lysidas lui-même n’aiment pas L’ École des femmes, à supposer que M. Lysidas, bon logici
i l’âme ne fût devenue belle, jamais elle n’eût vu la beauté. » L’ école dogmatique et Molière Soyez de bonne foi, mons
autre toutes ses métaphores ; Hegel, sans le savoir, s’instruit à son école . 275. Voyez l’Introduction, p. 14 et 16. 276
4 et 16. 276. Date de la première représentation de La Critique de l’ École des femmes. 277. Boileau s’étonne que l’on ose
ui n’en a point. » (Préface de Don Sanche.) 278. La Critique de l’ École des femmes, scène vii. 279. La Critique de l’Éc
La Critique de l’École des femmes, scène vii. 279. La Critique de l’ École des femmes, scène vii. 280. Corneille appelle la
Chœur des Français dans la première partie. 290. La Critique de l’ École des femmes, scène vii. 291. À propos de la criti
. — Douzième leçon. 303. Notre philosophe est ici le précurseur de l’ école historique. Voyez toute la fin du c. ier de la I
nneuil est un village à trois lieues de Paris. Voyez La Critique de l’ École des femmes, scène ire . 306. Voyez p. 158, note 
tre la personnification de la critique telle que l’entend la présente école . Au lieu de lire Uranie, lisez donc, si cela vous
8 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
e ; La Toison d’or, de Pierre Corneille, sur le théâtre du Marais ; L’ École des maris et Les Fâcheux, de Molière, sur celui d
véritable succès, on peut citer Sertorius, de Pierre Corneille, et L’ École des femmes, de Molière. Ce fut dans cette même an
qu’il jugea dignes d’être insérés dans d’autres piècesa ». 1661. L’ École des maris Comédie en vers, en trois actes, de
es éditions des Œuvres de M. Molière, la première représentation de L’ École des maris est marquée le 24 juin. Cependant il es
pas ; Outre concerts, et mélodie, Il leur donna la comédie, Savoir l’ École des Maris, Charme, (à présent) de tout Paris, Pi
Pour reines, et roi contenter. L’allât encore représenter. « [*] L’ École des maris effaça l’impression désavantageuse que
n des plus beaux dénouements qu’on ait vu sur le théâtre. » « [*] L’ École des maris affermit pour jamais la réputation de M
ge, il eût pu passer pour un excellent auteur comique. On a dit que L’ École des maris était une copie des Adelphes de Térence
érobé sa pièce. Mais les Adelphes ont fourni tout au plus l’idée de L’ École des maris. Il y a dans les Adelphes deux vieillar
ucation différente aux enfants qu’ils élèvent ; il y a de même dans L’ École des maris deux tuteurs, dont l’un est sévère, et
ce. Il n’y a presque point d’intrigue dans les Adelphes et celle de L’ École des maris est fine, intéressante et comique. Une
devienne tout à coup gai, complaisant et libéral. Le dénouement de L’ École des maris est le meilleur de toutes les pièces de
sance du théâtre, et beaucoup de goût, les beautés de la comédie de L’ École des maris ; ensuite il joint au juste éloge de ce
de Boccace a non seulement fourni à Molière l’idée de sa comédie de L’ École des maris, mais encore elle a servi à Lope de Veg
ec tant de finesse et tant d’art que l’on peut tirer de la pièce de L’ École des maris une poétique toute entière. « Comme il
à Molière, il veut que ce grand auteur comique ait puisé le fond de L’ École des maris chez les auteurs de sa nation, et ne di
. » M. de Visé, constant ennemi des talents de Molière, a parlé de L’ École des maris : voici le jugement qu’il en porte. « 
rlé de L’École des maris : voici le jugement qu’il en porte. « [*] L’ École des maris parut après Le Cocu imaginaire ; c’est
De Monsieur le duc d’Orléans, Qui les a colloqués céans. 1662. L’ École des femmes Comédie en vers, en cinq actes, de
que l’art qui règne dans cette pièce, on sera forcé de convenir que L’ École des femmes est une les plus excellentes productio
t de coups de maître. Ce qui distingue encore plus particulièrement L’ École des femmes, et dont l’Antiquité ni les théâtres m
êt à le lui cacher. La ressemblance que l’on pourrait trouver entre L’ École des maris et L’École des femmes, sur ce qu’Arnolp
a ressemblance que l’on pourrait trouver entre L’École des maris et L’ École des femmes, sur ce qu’Arnolphe et Sganarelle sont
ur. » Avant de passer aux critiques qui parurent sur la comédie de L’ École des femmes, nous croyons devoir rapporter ce que
une salle ou beau salon, Pour divertir seigneurs et dames, On joua l’ École des femmes, Qui fit rire Leurs Majestés, Jusqu’à
oisième partie de ses Nouvelles nouvelles, y inséra une critique de L’ École des femmes, où l’on voit que l’envie la plus enve
retienne, parce que c’est elle qui fait le plus de bruit, s’appelle L’ École des femmes. Cette pièce a cinq actes : tous ceux
sont demeurés d’accord qu’elle est mal nommée, et que c’est plutôt L’ École des maris que L’École des femmes : mais comme il
d qu’elle est mal nommée, et que c’est plutôt L’École des maris que L’ École des femmes : mais comme il y en a déjà une sous c
dernière, qui joue, aussi bien que lui, le même personnage, et dans L’ École des maris, et dans L’École des femmes : et toute
ien que lui, le même personnage, et dans L’École des maris, et dans L’ École des femmes : et toute la différence que l’on y tr
obtient de sa maîtresse, ce qui fait tout le sujet et la beauté de L’ École des femmes. « Cette pièce a produit des effets to
tes ses œillades sont comptées. » La seconde critique imprimée sur L’ École des femmes est d’un auteur anonyme ; elle est int
emmes est d’un auteur anonyme ; elle est intitulée : Panégyrique de l’ École des femmes, ou Conversation comique sur les œuvre
s qui, peut-être, leur auraient été ruineuses. » Le Panégyrique de l’ École des femmes est divisé en six dialogues. Une parti
est divisé en six dialogues. Une partie des interlocuteurs critique L’ École des femmes, et l’autre la défend. On ne trouve ri
fut suivie d’une autre intitulée : La Guerre comique, ou Défense de l’ École des femmes du sieur de Molière, et de sa Critique
e précédent, en forme de dialogues. On blâme et on loue la pièce de L’ École des femmes. Enfin survient Apollon qui rend l’arr
eau démenti, À qui sera si téméraire, D’oser avancer le contraire. L’ École des Femmes, enfin Doit passer pour ouvrage fin. P
scité, Commandons à tous les poètes, D’être fidèles interprètes De l’ École , et de sa beauté : D’en dire bien la vérité, Et d
que, reproche à M. Corneille l’aîné sa jalousie contre le succès de L’ École des femmes. Voici ses termes. « De quoi vous êtes
re votre nom, et de vous faire nommer M. de Corneille ? L’auteur de L’ École des femmes : je demande pardon, si je parle de ce
chagrin quand un seul poème occupe Paris durant plusieurs mois, et L’ École des maris, et celle des femmes, sont les trophées
e Molière, nous en ont assez appris. » Ces vers de M. Despréaux sur L’ École des femmes, se trouvent à la fin des Œuvres de Mo
re, mais sans nom d’auteur. Nous allons les placer ici. Stances sur l’ École des femmes, à M. Molière, par M. Despréaux.     
 Ta Muse avec utilité Dit plaisamment la vérité, Chacun profite à ton école , Tout en est beau, tout en est bon, Et ta plus bu
ns plaire, Tu ne leur déplairais pas tant. 1663. La Critique de l’ École des femmes Comédie en un acte, en prose, de M.
bonne main, Je la verrai, (je crois) demain. « [*]La Critique de l’ École des femmes et le premier ouvrage de ce genre qu’o
la satire de ses censeurs, qu’il ne défend les endroits faibles de L’ École des femmes. On convient qu’il avait tort de voulo
osa pendant longtemps que les représentations, toujours suivies, de L’ École des femmes aux critiques que l’on en faisait, et
juin 1663 qu’il donna au public sa comédie intitulée La Critique de l’ École des femmes. Le fond en devait être une dissertati
le tableau de ce qui se passa dans les cercles de Paris, tandis que L’ École des femmes en faisait l’entretien, tracer une ima
ardiesse d’un farceur qui fait plaisanterie de la religion, qui tient école du libertinage, et qui rend la majesté de Dieu le
nua Clorante, une pièce de lui (Molière) intitulée : La Critique de l’ École des femmes, où il dit toutes les fautes que l’on
9 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
e ses débuts, tant est large la carrière courue par lui à partir de l’ Ecole des Femmes. Je ne crois pas que la précocité soit
un impromptu et une pièce de circonstance, l’idée lui vint d’écrire l’ Ecole des Femmes. Je ne connais pas au monde de titre p
cœur de son mari, cabrioler de joie autour d’une pareille aubaine. L’ Ecole des Femmes ! Depuis le paradis terrestre, où le s
vous voulez, et que mon dada est de questionner un peu, à propos de l’ Ecole des Femmes, la comédie moderne qui se nourrit exc
es ménages, c’est une question d’activité. — Et c’est là la nouvelle Ecole des Femmes ? — C’est une des facettes de la Thèse
facettes de la Thèse..... Molière n’en savait pas si long que cela. L’ Ecole des Femmes ne lui suggérait aucune idée sanguinai
maison de la tragédie ! Du reste, il faut bien le dire, ce titre de l’ École des Femmes n’avait pas, dans la pensée de Molière
ttribueraient nos mœurs modernes. C’était tout uniment un pendant à l’ École des Maris : et même, sous peiné de refaire ce der
aire ce dernier chef-d’œuvre, Molière ne pouvait placer l’action de l’ École des Femmes dans le mariage. Autant de gagné pour
partout du côté de la femme de Sganarelle. Pauvre grand homme! Dans l’ Ecole des femmes, il n’y a qu’une femme, et encore c’es
n’est pas ainsi, oh ! certes non! que, de nos jours, on aurait fait l’ Ecole des Femmes. Cette idée morale de l’ignorance; emp
est la note la plus haute, à mon sens, la parole la plus sombre d’une école dramatique qui joue témérairement avec une plaie
tes les déniaisées du monde dans leur esprit. Voilà le quadrille de l’ Ecole des femmes. Molière accorde son violon. Sa musiqu
ière. Molière, après tout, était de son temps, et il a fait une autre Ecole des Femmes, intitulée : les Femmes savantes. Je v
Vous avez écrasé sous votre dédain ces bons petits vol-au-vent que l’ école de M. Bouilly réchauffait pour vous au bain-marie
ésoler. J’appartiens à une opinion qui laisse volontiers la leçon à l’ école , le sermon à la chaire, le plaisir au théâtre. D’
aient de son temps, je le sais bien — mais des mots... surtout dans l’ Ecole de Femmes! Il faudra bien pourtant que nous en ar
olière en revenant de chez la Thèse! La Thèse est la chose, et dans l’ Ecole des Femmes, il n’y a rien, absolument rien que le
! ce mot, ce malheureux mot qui revient en vérité bien souvent dans l’ Ecole des Femmes. Molière a ciselé un joyau exquis, la
’Ecole des Femmes. Molière a ciselé un joyau exquis, la Critique de l’ Ecole des Femmes, tout exprès pour mériter les circonst
10 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370
vous en tenir à la matérielle et grossière doctrine de cette brutale école historique. On en est las. Une réaction commence,
e assez basse, l’esprit assez court pour en rester à la doctrine de l’ école historique. Expliquez donc votre pensée, car nous
mais, si vous voulez bien, n’entreprenons pas d’en faire davantage. L’ école historique, cela est évident, annule la critique
l’arbre indique la profondeur des racines466. » Quoi qu’il en soit, l’ école historique, je dis l’école historique idéale, à l
ur des racines466. » Quoi qu’il en soit, l’école historique, je dis l’ école historique idéale, à la considérer dans l’unité e
e la vie, l’intensité de l’intérêt ! C’est une erreur de croire que l’ école historique ait accompli tout le bien qu’elle avai
e la petitesse des jugements qu’on entend prononcer tous les jours. L’ école historique a découvert deux vérités, qui, bien qu
relever, et l’on enviera la plume d’un Sainte-Beuve ou d’un Vitet. L’ école historique ayant fait de la critique une science,
travail un bon livre, intéressant et utile, dans le système de cette école . Elle a conquis et gardera toujours dans la criti
ittéraire la part du lion. Seulement, je souhaiterai à cette terrible école un peu moins de férocité. Sa froide insensibilité
mieux finir, et nous ferons bien d’en demeurer là. La Critique de l’ École des femmes, scène dernière.
11 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
ur entretenir Pallante, dit-il en s’adressant à moi, de l’Auteur de L’ École des maris, dont Clorante s’est malicieusement déf
ent presque dans toute l’Europe, et qui fait si souvent retourner à l’ École tout ce qu’il y a de gens d’esprit à Paris. Ce fa
ole tout ce qu’il y a de gens d’esprit à Paris. Ce fameux auteur de L’ École des maris, ayant eu dès sa jeunesse une inclinati
non pas leur bonté toute seule, comme quelques-uns se persuadent. L’ École des maris fut celle qui sortit de sa plume après
etienne, parce que c’est celle qui fait le plus de bruit, s’appelle L’ École des femmes. Cette pièce a cinq Actes. Tous ceux q
e sont demeurés d’accord qu’elle est mal nommée et que c’est plutôt L’ École des maris que L’École des femmes. Mais comme il e
rd qu’elle est mal nommée et que c’est plutôt L’École des maris que L’ École des femmes. Mais comme il en a déjà fait une sous
dernière, qui joue, aussi bien que lui, le même personnage et dans L’ École des maris et dans L’École des femmes ; et toute l
bien que lui, le même personnage et dans L’École des maris et dans L’ École des femmes ; et toute la différence que l’on y tr
obtient de sa Maîtresse, ce qui fait tout le sujet et la beauté de L’ École des femmes. Cette Pièce a produit des effets tout
ns peu, continua le même, une pièce de lui intitulée La Critique de L’ École des femmes, où il dit toutes les fautes que l’on
méchant qu’en attaquant ce qui est beau. C’est pourquoi l’auteur de L’ École des femmes pourra, en défendant sa pièce, donner
représentations d’une Pièce en fait la bonté, comme nous avons vu à L’ École des femmes, l’on peut dire que ceux qui ne vont v
12 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
663 (continuation de la septième période). — Molière met au théâtre L’ École des femmes. — Observations sur cette pièce.   En
— Observations sur cette pièce.   En 1663, Molière mit au théâtre L’ École des femmes. Il n’entre pas dans mon sujet d’exami
r sa mère et son espouse. Pour divertir seigneurs et dames, On joua L’ École des femmes, Qui fit rire leurs majestés Jusqu’à s
ut. Molière, soutenu de ces autorités, donna bientôt La Critique de l’ École des femmes, c’est-à-dire mit en scène et livra au
autres et avait au plus haut degré leur confiance. La Critique de l’ École des femmes, qui avait été plus justement intitulé
cole des femmes, qui avait été plus justement intitulée Apologie de l’ École des femmes contre la critique, porte sur une étra
s sont punissables, les indécences sont blâmables. Dans le temps de L’ École des femmes, la bonne compagnie n’avait d’autre to
il prenait avec le public. Le 1er juin 1663, jour où La Critique de l’ École des femmes fut jouée à Paris, n’était pas loin du
lui était né quelque temps auparavant. 59. Uranie, La Critique de l’ École des Femmes, scène iii.
13 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
osophie ancienne, nous la voyons se résumer pour nous dans un mot : l’ École , et se personnifier dans un nom : Aristote. Or,
s un mot : l’École, et se personnifier dans un nom : Aristote. Or, l’ école avait d’abord un principe, celui des formalités,
ts dans l’estomac ? — en vertu d’une qualité concoctrice, répondait l’ école . Gomment l’aimant attire-t-il le fer ?—en vertu d
vivat, Novus doctor, qui tana bene parlat !3 . À ce beau principe, l’ école joignait une méthode non moins belle : la méthode
cupe ? On ne m’en croirait peut-être pas sur parole. Entrons donc à l’ école de médecine (6). Les professeurs, fidèles à leur
ranger, prenez Molière, il est aussi profond, plus profond même que l’ école de médecine, et non moins au courant qu’elle des
un principe et une méthode ne suffisent pas pour faire vivre même une école . Il y avait aussi quelque chose de plus chez elle
t du ciel, c’était de ne pas partager ce qui faisait la vie même de l’ école , son amour, sa passion pour les anciens. Cette pa
aussi intolérable que celui dont je veux parler (21). » Voilà pour l’ école . Mais, on le sait, l’amour n’aime pas trop les gé
présentation, personnification, incarnation de la philosophie et de l’ école au dix-septième siècle. Et même (je ferai au lect
lant, jusqu’à sa dernière, le Malade imaginaire, sinon par haine de l’ école , de cette école qui semblait avoir caché tout son
dernière, le Malade imaginaire, sinon par haine de l’école, de cette école qui semblait avoir caché tout son amour de l’auto
se-t-il presque le but dans les Femmes savantes, sinon par haine de l’ école transformée en coteries dont l’autorité et la sub
in et tous les sots de .cette espèce, sinon par haine toujours pour l’ école , dont leur pédante ignorance était devenue le der
res, les renverse et se partage en deux courants bien distincts. Deux écoles opposées se fondent, dont l’une a pour chef Desca
ord qu’il se sert de ce principe. On lui a appris à ne jurer ni par l’ école , ni par Aristote ; il refuse maintenant de jurer
vait du moins plus de méthode et plus de vraisemblance que celle de l’ école , et n’en avait pas la barbarie (47). » C’était en
es armes légères de l’ironie plutôt qu’avec celles plus pesantes de l’ école , — prêt du reste à les déposer toutes, et même sa
us l’avons déjà remarqué) dans la guerre acharnée que Molière fit à l’ école , à son esprit de conservatisme absolu et de routi
52. Préface du Tartuffe. 53. Tartuffe, acte IV, sc. iii. 54. L’ École des maris, acte I, sc. II. 55. Syntagma, t. II,
14 (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262
excellens Ecrivains de notre siécle ? On a reproché à Moliere que son Ecole des Maris n’étoit que la copie des Adelphes de Te
ducation differente aux Enfans qu’ils élevent ; il y a de même dans l’ Ecole des Maris deux Tuteurs, dont l’un est severe, &am
nce. Il n’y a presque point d’intrigue dans les Adelphes ; celle de l’ Ecole des Maris est fine, interessante & comique. U
le caractere, & dans la plaisanterie. Il n’est pas étonnant que l’ Ecole des Femmes ait été très-suivie & très-critiqu
Vers, intitulé : Les Délices de la Poësie galante, des Stances sur l’ Ecole des Femmes, qui attestent ces applaudissemens &am
r ici, d’autant mieux que ce Recueil n’est pas commun. STANCES Sur l’ Ecole des Femmes. Envain mille jaloux esprits, Molier
 Ta Muse avec utilité Dit plaisamment la verité, Chacun profite à ton Ecole , Tout en est beau, tout en est bon Et ta plus bur
15 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
permettre d’insinuer que le théâtre de Molière n’est pas toujours une école de délicatesse, de mœurs et de vertu. — Boileau,
ouverait un autre exemple d’une éducation puisée plus directement à l’ école de la vie réelle. Qui mores hominum multorum vid
vent quelle est l’inépuisable fécondité d’un seul sujet. Exemple  : l’ Ecole des Femmes  : un homme âgé veut épouser une jeune
français. Et Molière permet ainsi le contrôle de ses observations. L’ École des Femmes, Tartufe, l’Avare, aventures de notre
celui de Pierre, dans Héracliuspar exemple ; — c’est le procédé de l’ Ecole Romantique, et par exemple de Victor Hugo dans Ru
ie. Quelle ressemblance y a-t-il entre la marche de l’intrigue dans l’ Ecole des Femmes, et la succession des événements dans
ncère. « Lorsque vous peignez des héros, dit-il dans la Critique de l’ École des Femmes, vous faites ce que vous voulez. Ce so
thèse. C’est la question de l’éducation des femmes qu’il pose dans l’ Ecole des Femmes ; c’est la question de leur instructio
manque de profondeur, elle est superficielle et banale, comme dans l’ École des Femmes, le Misanthrope, le Bourgeois gentilho
l’Etourdi, le Dépit Amoureux, les Précieuses ridicules, Sganarelle, l’ Ecole des Maris. Non pas déjà qu’en y regardant bien, o
arabesques de sa fantaisie, déjà les Précieuses Ridicules, et déjà l’ Ecole des Maris sont une vive attaque, une attaque en r
oût de Molière. Arrivons donc promptement à Arnolphe, et parlons de l’ Ecole des Femmes. C’est aussi bien la première en date
nt y voir encore aujourd’hui son chef-d’œuvre. Quelle est donc  : 1’«  École des femmes », d’après Molière, et la leçon qui re
la leçon qui ressort de sa comédie ? Rien ne parait plus évident. « L’ Ecole des Femmes », c’est l’amour, ou mieux encore, c’e
tenter ? Comment en effet, sans cela, expliquer l’effet produit par l’ Ecole des Femmes, et le déchaînement qui s’ensuivit ? L
’une bien autre ambition, et que, pour commencer, elle venait, dans l’ Ecole des Femmes, de toucher obliquement à la grande qu
rande question qui divisait alors les esprits. Ils reconnurent dans l’ Ecole des Femmes une intention qui la passait elle-même
faire taire. Molière leur répondit coup sur coup par la Critique de l’ Ecole des Femmes, l’Impromptu de Versailles, et Tartufe
troisième, à ceux qui l’accusaient d’indécence et d’impiété dans son Ecole des Femmes. Arrêtons-nous à Tartufe. La chronolog
gie prouve bien en effet qu’elle est une réponse aux détracteurs de l’ Ecole des Femmes. S’il n’a pris possession de la scène
a vu le jour au mois de mai 1664 ; il n’est donc vraiment séparé de l’ Ecole des Femmes, représentée pour la première fois l’h
Molière interprétait dans sa pièce, comme il faisait Arnolphe dans l’ Ecole des Femmes, Alceste dans le Misanthrope, et Harpa
aginaire, avec tout son génie, c’est aussi la pensée de l’auteur de l’ Ecole des Femmes que l’on retrouve. Considérez seulemen
douces libertés que l’âge me permet ». C’est toujours le langage de l’ École des femmes. Ni l’expérience de la vie, ni les tri
ectateurs… La galanterie n’est pas la seule science qu’on apprend à l’ école de Molière, on y apprend aussi les maximes les pl
l y en a d’autres, et de plus graves, comme dans ces quatre vers de l’ Ecole des Femmes où Horace dépeint Agnès à Arnolphe  :
femme doit être Pour son mari, son chef, son seigneur et son maître ( École des Femmes. III, II.) Voilà vraiment du Molière,
t vos efforts, Que l’argent est la clef de tous les grands ressorts. ( Ecole des Femmes. I, VI.) ou encore  : C’est être bie
voir en user  : Et enfin tout le mal, quoique le monde en glose. (L’ École des Femmes, VI, VIII.) et encore  : Et je ne vo
e commune, plus aussi il devient « prosaïque ». Si, dans ce vers de l’ École des Femmes  : Vos chemises de nuit et vos coiffes
orte de la comédie italienne ; les Précieuses : comédie satirique ; l’ Écoles des Femmes : sa philosophie. Molière au théâtre,
tème dramatique ; les types. La morale de Molière : d’où il procède ( École des Maris, École des Femmes) ; où il tend (Tartuf
les types. La morale de Molière : d’où il procède (École des Maris, École des Femmes) ; où il tend (Tartufe, Don Juan) ; à
16 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
puis dans d’autres comédies, & sur tout dans le misantrope.13 L’ école des maris L’école des maris, comédie en trois ac
comédies, & sur tout dans le misantrope.13 L’école des maris L’ école des maris, comédie en trois actes en vers, représ
héatre françois. Les Adelphes de Térence n’ont fourni que l’idée de l’ école des maris : dans les Adelphes, deux vieillards d’
cation très-différente, l’un à son fils, l’autre à son neveu ; dans l’ école des maris, ce sont deux tuteurs chargés d’élever
retentissoit encore des justes applaudissemens qu’on avoit donnés à l’ école des maris, lorsque les fâcheux Les fâcheux, comé
n 1662, n’y revint qu’au19 mois de novembre de la même année, & l’ école des femmes L’école des femmes, comédie en cinq a
u’au19 mois de novembre de la même année, & l’école des femmes L’ école des femmes, comédie en cinq actes en vers, représ
que l’art qui régne dans cette piéce, on sera forcé de convenir que l’ école des femmes est une des plus excellentes productio
t de coups de maître. Ce qui distingue encore plus particuliérement l’ école des femmes, & dont l’antiquité ni les théatre
êt à le lui cacher. La ressemblance que l’on pourroit trouver entre l’ école des maris & l’école des femmes, sur ce qu’Arn
essemblance que l’on pourroit trouver entre l’école des maris & l’ école des femmes, sur ce qu’Arnolphe & Sganarelle s
uin 1663, qu’il donna au public sa comédie intitulée la critique de l’ école des femmes. La critique de l’école des femmes, co
comédie intitulée la critique de l’école des femmes. La critique de l’ école des femmes, comédie en un acte en prose, représen
le tableau de ce qui se passa dans les cercles de Paris, tandis que l’ école des femmes en faisoit l’entretien, tracer une ima
a critique, mais il alla trop loin, en supposant une clef connuë de l’ école des femmes, qui indiquoit les originaux copiés d’
d’intrigue, dont le dénouement a quelque ressemblance avec celui de l’ école des maris, du moins par rapport au voile qui trom
trompe Dom Pédre dans le sicilien, comme il trompe Sganarelle dans l’ école des maris. La finesse du dialogue, & la peint
elle & Dom Pédre soient sur la scéne :64 dans l’étourdi,65 dans l’ école des maris,66 dans le malade imaginaire, des amans
endant celles dont il attendoit l’immortalité, & qui, ainsi que l’ école des femmes & Tartuffe, la lui assûrent. L’art
. de Dom Garcie ; & la scéne III. de l’acte IV. du misantrope. L’ école des maris, comédie en trois actes en vers, représ
ttre 21 du 10 juin 1662. 19. ibid. lettre 45 du 18 novembre 1662. L’ école des femmes, comédie en cinq actes en vers, représ
20. ibid. lettre 2. du 30 janvier 1663, où il dit, en parlant de l’ école des femmes, Piéce qu’en plusieurs lieux on fron
jet important, Pour le voir, n’en attira tant. La critique de l’ école des femmes, comédie en un acte en prose, représen
17 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
ue. — L’Étourdi. — § III. 2° La comédie de caractère et de mœurs. — L’ École des Maris. — L’École des Femmes. — § IV. 3° De la
III. 2° La comédie de caractère et de mœurs. — L’École des Maris. — L’ École des Femmes. — § IV. 3° De la haute comédie. — Le
te. Le Menteur nous met bien loin de Mélite, et nous fait toucher à l’ École des Maris. Le Menteur. C’est encore le théâ
inceau du peintre. C’est là ce que fit Molière. Sa cinquième pièce, L’ École des Maris, donnait à la France la comédie. II
die durable10. III. 2° La comédie de caractère et de mœurs. — L’ École des Maris. — L’École des Femmes. Le second pas
. 2° La comédie de caractère et de mœurs. — L’École des Maris. — L’ École des Femmes. Le second pas de ce géant le mène à
ttaché aux travers n’est jamais assez dur pour nous en corriger. L’ École des Maris. L’École des Maris, représentée en
t jamais assez dur pour nous en corriger. L’École des Maris. L’ École des Maris, représentée en 1661, marque ce grand c
Sganarelle est le vrai père d’Isabelle ; de même qu’Arnolphe, dans L’ École des Femmes, en voulant faire d’Agnès une sotte, e
ur qu’elles savent y garder, et par le mariage qui est au bout. L’ École des Femmes. Arnolphe, c’est le Sganarelle de b
r une fille d’esprit, rendra-t-il Arnolphe dupe d’une ingénue. Dans l’ École des Femmes, comme dans l’École des Maris, chaque
il Arnolphe dupe d’une ingénue. Dans l’École des Femmes, comme dans l’ École des Maris, chaque situation est l’effet du caract
ne impertinence. La Dorine du Tartufe en est le type. Lisette, dans l’ École des Maris, et cet honnête couple auquel Arnolphe
ces deux chefs-d’œuvre de la comédie de caractère. Le dénouement de L’ École des Femmes est sans lien avec les caractères. C’e
dans l’action, y sont trop nombreux. On en compte jusqu’à huit dans L’ École des Femmes ; et quoique chacun soit un pas vers l
opulaire. Molière, en créant la chose, a donné l’idée du mot. Après L’ École des Maris, après L’École des Femmes, que restait-
ant la chose, a donné l’idée du mot. Après L’École des Maris, après L’ École des Femmes, que restait-il à faire à la comédie d
rme plaisante. Plus d’un homme de goût, tout en battant des mains à L’ École des Maris, demandait à Molière le Misanthrope et
ir qu’aux ouvrages légers ? S’il se résigna enfin à faire mieux que l’ École des Maris, nous en devons une bonne part à Boilea
eilles, n’eut plus que Boileau le secret. Moins de quatre ans après L’ École des Femmes, Molière avait écrit le Tartufe et le
de la peinture certaines têtes de Raphaël, qui, selon les termes de l’ école , sont faites de rien. Quand le plus habile copist
e, son chef-d’œuvre en prose ; dans Amphitryon, qui est écrit comme L’ École des Maris ; dans ces impromptus d’un homme qui, l
indulgent jusqu’à la faiblesse. Le contraste est plus piquant dans l’ École des Maris. Déméa, qui est fort en colère, mais qu
18 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
sc. V. 156. Les Précieuses ridicules, les Fâcheux, la Critique de l’ École des Femmes, l’Impromptu de Versailles, le Misanth
 ; act. III, sc. XIV. 170. Voir plus haut, chap. II, p. 34. 171. L’ École des Femmes (1662), act. I, sc. I. — On doit dire,
et M. D. Nisard l’a fort bien dit, la même chose de Sganarelle dans l’ École des Maris (1661) : « Sganarelle n’est qu’un fort
etc. » Histoire de la Littérature française, liv. III, ch. IX, § 2, l’ École des Maris. 172. Voir plus haut, chap. II, p. 22
t, p. 52, note 6. 176. Les Fâcheux, act. I, sc. I ; la Critique de l’ École des Femmes, sc. VI, VII le Misanthrope, act. III,
 ; l’Impromptu de Versailles, sc. II, IV, VI, VII, VIII, IX. 178. L’ École des Maris, act. I, sc. I. 179. Le Bourgeois ge
t. I, sc. V, Lysandre; act. III, sc. II, Caritidès ; la Critique de l’ École des Femmes, sc. VII, Lysidas; l’Impromptu de Vers
. Le Festin de Pierre, don Juan ; le Misanthrope, Alceste. 213. L’ École des Maris, Ariste ; l’École des Femmes, Chrysalde
Juan ; le Misanthrope, Alceste. 213. L’École des Maris, Ariste ; l’ École des Femmes, Chrysalde. 214. Le Tartuffe, Cléan
maginaire, Béralde. 215. Les Femmes savantes, Clitandre. 216. L’ École des maris, Ariste et Sganarelle ; l’École des Fem
antes, Clitandre. 216. L’École des maris, Ariste et Sganarelle ; l’ École des Femmes, Chrysalde et Arnolphe ; les Femmes sa
s ; tous les Aristes, Clitandre des Femmes savantes, etc. 218.   L’ École des maris, act. I, sc. I :   Toujours au plus g
19 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
a légitimité de mon opinion, je choisis quatre comédies de Molière, l’ École des femmes, le Misanthrope, Tartuffe et les Femme
 ; mais pourtant, si j’arrive à le prouver, si je démontre que dans l’ École des femmes, dans le Misanthrope, dans Tartuffe, d
re, qu’il désavouerait avec dépit. Les comédiens ne comprennent pas l’ École des femmes. Rien n’est plus facile à établir. Je
ré à la représentation. Molière avait quarante ans quand il écrivit l’ École des femmes, et chacun sait qu’il venait d’épouser
ire qu’ils n’ont jamais cherché à pénétrer le sens philosophique de l’ École des femmes. Arnolphe, dans la pensée de Molière,
pénétration, semble se moquer d’Arnolphe lorsqu’il joue son rôle de l’ École des femmes ; il ne veut pas endosser la responsab
que les comédiens du Théâtre-Français n’interprètent pas fidèlement l’ École des femmes. Faire d’un rôle mélancolique, d’un rô
le veut ainsi. Je veux bien croire que c’est l’opinion adoptée dans l’ école de la rue Bergère et au théâtre de la rue Richeli
la pensée de Molière s’évanouit. J’en ai dit assez pour prouver que l’ École des femmes, le Misanthrope Tartuffe et les Femmes
péter à peu près les observations que j’ai présentées en parlant de l’ École des femmes et du Misanthrope, de Tartuffe et des
personnages, comme on ferait d’une fable aux enfants réunis dans une école primaire. Lettrés ou illettrés, les spectateurs a
és ou illettrés, les spectateurs assemblés pour écouter Tartuffe ou l’ École des femmes comprennent la pensée de Molière sans
aient facilement prendre le change sur le sens du Misanthrope ou de l’ École des femmes. La liberté absolue dont ils jouissent
20 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
es sentiments vrais et naturels qui animent Isabelle et Valère dans l’ École des Maris, et qui, dans l’École des Femmes, produ
qui animent Isabelle et Valère dans l’École des Maris, et qui, dans l’ École des Femmes, produisent le délicieux épanouissemen
Qui peut repenser sans charme à tous ces amoureux du Dépit, des deux Écoles , de la Princesse d’Elide, de l’Amour médecin, du
nès 450. Dans F Etourdi, le Dépit amoureux, l’Amour médecin, les deux Écoles , le Médecin malgré lui, l’Avare, les Fourberies d
pour leur âge que pour leurs travers ; et l’exemple d’Ariste, dans l’ École des Maris, montre qu’à tout âge une âme douce et
IV ; Phèdre. 448. L’Etourdi. 449. Le Dépit amoureux. 450. L’ École des Femmes. 451. M. de Pourceaugnac. 452. L
s. 457. L’Amour médecin, l’Amour peintre, le Médecin malgré lui, l’ École des Femmes, l’École des Maris, etc. 458. Les deu
édecin, l’Amour peintre, le Médecin malgré lui, l’École des Femmes, l’ École des Maris, etc. 458. Les deux Écoles, Psyché.
algré lui, l’École des Femmes, l’École des Maris, etc. 458. Les deux Écoles , Psyché. 459. Les deux Écoles, le Misanthrope.
École des Maris, etc. 458. Les deux Écoles, Psyché. 459. Les deux Écoles , le Misanthrope. 460. Les Femmes savantes. 4
II ; act. II, sc. V, VI ; act. IV, sc. VIII ; act. V, sc. III, VI ; l’ École des Maris, act. II, sc. XIV ; les Fâcheux, act. I
, XXII. 487. Les Femmes savantes, act. IV, sc. VIII. 488. Les deux Écoles , le Mariage forcé, le Misanthrope, l’Avare, le Bo
21 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
édies qui ont suivi L’Avare, Les Femmes savantes, Le Misanthrope et L’ École des femmes, le relief des soupers de de la petite
e remarque ingénieuse et vraie à coup sûr, d’un très habile élève des écoles d’Athènes, qui s’appelle saint Augustin. Quant au
» Les païens eux-mêmes, ces grands hommes, insultés naguère dans nos écoles de morale étroite et de rhétorique mesquine, ils
erait un ouvrage exquis et délicieux. » Le Jour du feuilleton. — L’ École des femmes. — L’Épreuve nouvelle. — Mademoiselle
vont très loin. — Je parlerai, lui dis-je, et tout naturellement de L’ École des femmes. Vous avez beau crier, une comédie don
Ceci fait, j’aurais suivi l’enfant dans sa seconde entreprise ; de L’ École des femmes, je passais à L’Épreuve nouvelle, de M
l’art de la comédie, j’aurais terminé mon histoire par ces vers de L’ École des femmes : Il faut qu’on vous ait mise à quelq
de L’École des femmes : Il faut qu’on vous ait mise à quelque bonne école . Qui, diantre, tout d’un coup vous en a tant appr
n convenant avec vous de l’esprit et de la gaieté de cette comédie, L’ École des femmes, convenez avec moi que le fond en est
dire à la même heure, et sans transition, vous la faites passer de L’ École des femmes à L’Épreuve nouvelle, de l’Agnès qui s
fin de compte, à la critique et à l’histoire ! Dans La Critique de l’ École des femmes, un chef-d’œuvre de sarcasme et d’espr
cher d’avoir du plaisir. » Pendant tout cet acte de La Critique de l’ École des femmes, Molière se raille à plaisir de ces ra
éâtre, se pourrait contenter d’étudier et de méditer La Critique de l’ École des femmes ; il y trouverait les meilleurs et les
t profiteras. En profitant délecteras. Pour quitter La Critique de l’ École des femmes, et pour revenir à cette comédie heure
22 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
euf, Les Femmes savantes six, Tartufe et Amphitryon cinq ; pourquoi L’ École des femmes, produite sept fois l’année dernière,
anvier 1884, — sans regarder plus en arrière, — pour se souvenir de l’ École des maris, de Sganarelle et de George Dandin. Adm
omptu de Versailles : nous réclamerons au moins pour La Critique de L’ École des femmes. Admettons que les seringues de M. de
Surprise de l’amour et La Seconde Surprise, La Double Inconstance, L’ École des mères, L’Heureux stratagème, Les Sincères et
itryon et des Précieuses, nous apercevons Monsieur de Pourceaugnac, L’ École des maris et Sganarelle : ne pouvait-on nous mont
ce qui refleurit : une oasis ! On assure pourtant que l’Odéon est une école d’application de l’art dramatique : avec celle de
prévaut ici sur La Vraie Farce de Me Pathelin ; jusqu’à Dallainval (L’ École des bourgeois) ; jusqu’à Andrieux (Les Étourdis) 
nte-deux, pour laisser une petite place au Legs ou à La Critique de l’ Ecole des femmes. Est-ce le méchant goût du public, enf
rent à l’Odéon comme dans un lieu de divertissement et aussi dans une école littéraire qui serait aux écoles d’enfans ce qu’e
u de divertissement et aussi dans une école littéraire qui serait aux écoles d’enfans ce qu’est le catéchisme de persévérance
23 (1739) Vie de Molière
vait au moins plus de méthode et plus de vraisemblance que celle de l’ école , et n’en avait pas la barbarie. Poquelin continu
province le Docteur amoureux, les Trois Docteurs rivaux, le Maître d’ école  : ouvrages dont il ne reste que le titre. Quelque
eçus ; voilà pourquoi l’Avare, le Misanthrope, les Femmes savantes, l’ École des Femmes n’eurent d’abord aucun succès. Louis X
e temps. Don Garcie ne fut imprimé qu’après la mort de l’auteur. L’ École des maris, Comédie en vers et en trois actes,
ces déjà préparés, puisqu’elles se succédèrent en si peu de temps. L’ École des maris affermit pour jamais la réputation de M
ge, il eût pu passer pour un excellent auteur comique. On a dit que l’ École des maris était une copie des Adelphes de Térence
érobé sa pièce. Mais les Adelphes ont fourni tout au plus l’idée de l’ École des maris. Il y a dans les Adelphes deux vieillar
ucation différente aux enfants qu’ils élèvent ; il y a de même dans l’ École des maris deux tuteurs, dont l’un est sévère, et
nce. Il n’y a presque point d’intrigue dans les Adelphes ; celle de l’ École des maris est fine, intéressante et comique. Une
devienne tout à coup gai, complaisant et libéral. Le dénouement de l’ École des maris est le meilleur de toutes les pièces de
t lui-même, de lui indiquer les termes dont il devait se servir. L’ École des femmes, Comédie en vers et en cinq actes,
ans réserve à ces farces monstrueuses, se rendirent difficiles pour l’ École des femmes, pièce d’un genre tout nouveau, laquel
e voir n’en attira tant. Elle passe pour être inférieure en tout à l’ École des maris, et surtout dans le dénouement, qui est
s maris, et surtout dans le dénouement, qui est aussi postiche dans l’ École des femmes, qu’il est bien amené dans l’École des
t aussi postiche dans l’École des femmes, qu’il est bien amené dans l’ École des maris. On se révolta généralement contre quel
le grand art des tragédies de l’admirable Racine. La Critique de l’ École des femmes, Petite pièce en un acte et en pros
la satire de ses censeurs, qu’il ne défend les endroits faibles de l’ École des femmes. On convient qu’il avait tort de voulo
’hôtel de Bourgogne une petite pièce dans le goût de la Critique de l’ École des femmes, intitulée : Le Portrait du peintre, o
24 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
comme celle des Précieuses ou celle de Tartufe, ou celle- enfin de l’ École des femmes. Ah ! c’est celle-ci que j’aurais vou
l’affiche, rouge et noire ; voyez ; elle annonce pour deux heures, l’ École des Femmes ; point de noms d’acteurs, mais on sai
ec elle en Sganarelle, mais en Ariste… Je pense que vous connaissez l’ École des Maris ? — On me l’a fait lire. — On assure qu
ne connaissez pas Dorimon, l’auteur de cette pièce de, l’an passé, l’ École des Cocus ? c’est un de nos bons esprits.. — Il l
de trouver des esprits ?… Il faut qu’on vous ait mise à quelque bonne école  ! Et éclatant en injures grotesques : Ah ! Coqu
dredi prochain, vingt-neuvième jour de décembre, nous aurons encore l’ École des Femmes. Et là-dessus il se retire : derrière
ostérité…… Voilà à peu près comme on peut se figurer la première de l’ École des Femmes. Les suivantes, on le sait, ne furent
ui et préparait le livre curieux où il devait, à l’occasion même de l’ École des Femmes, le vouer aux vengeances célestes. Tou
mique. Il se sentit encouragé et lança, le 1er juin, sa Critique de l’ École des Femmes. Sa femme parut ; c’était la première
trait du Peintre, et presque en même temps, parut le Panégyrique de l’ École des Femmes, un acte en prose, qui est, paraît-il,
marquable qu’une théorie d’un de ses personnages, qui bat en brèche l’ École des Femmes, en soutenant que c’est une pièce trag
Guerre, comique, on donne une autre raison du caractère tragique de l’ École des Femmes, c’est la mort du petit chat, qui ensa
e chef-d’œuvre que je viens de nommer. Aujourd’hui, nous causons de l’ École des Femmes, restée, après deux cent vingt ans, la
grand problème : leur éducation ; et aux deux bouts de sa carrière, l’ École des Femmes et les Femmes savantes se font la répl
antes ; mais il n’y a pas moins de profondeur dans la générosité de l’ École des Femmes. — Arnolphe, Horace, Agnès, sont des
soutiens au contraire que dans toute cette guerre, dans la verve de l’ École des Femmes, dans les vives attaques de la Critiqu
, celle-ci est celle que préconise le sage et excellent Ariste dans l’ École des Maris, c’est-à-dire qu’elle est le contre-pie
olière dans un des plus sots pamphlets dialogues qu’ait fait éclore l’ École des Femmes, cette idée a été reprise plus tard pa
ais inégale et vite lassée. Et alors serait possible cette suite de l’ École des Femmes, la Revanche d’Arnolphe, qu’on assure
ir et de le garder. Concluons. La thèse que Molière a soutenue dans l’ École des Femmes, est la même déjà présentée dans l’Éco
a soutenue dans l’École des Femmes, est la même déjà présentée dans l’ École des Maris. Il n’a fait que l’élargir, et d’une si
d’éducation : c’est-à-dire qu’aux livres il faut ajouter cette grande école , le monde : Et l’école du monde, en l’air dont i
re qu’aux livres il faut ajouter cette grande école, le monde : Et l’ école du monde, en l’air dont il faut vivre, Instruit m
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502
qu’il n’ait pas la force de prononcer une parole. Je la trouve dans l’ Ecole des Femmes de Moliere. Horace apprend que son pe
’ont déterminé à la citer, pour qu’on puisse la comparer à celle de l’ Ecole des Femmes, qui est excellente en tout point. Ell
ques ont là-dessus poussé l’art jusqu’à un point inconcevable. Dans l’ Ecole des Maris, Isabelle sait que Sganarelle veut l’ép
ter que le maître paroîtra au lieu du valet. Mais en voici une dans l’ Ecole des Maris, qui surprend également & le public
p; donne pour exemple de la derniere la scene XIV du second acte de l’ Ecole des Maris. Voici ce qu’il dit : Exemple de la
de la surprise d’action. « La scene dixieme du second acte de l’ Ecole des Maris doit être appellée un coup de théâtre o
26 (1871) Molière
Poquelin, pour leur plaire, inventa Le Docteur amoureux, Le Maître d’ école et Les Trois Docteurs. Le vent qui passe emportai
t le roi se bâtait d’utiliser son génie au profit de ses plaisirs. L’ École des maris fut, tout d’abord, la revanche éclatant
et le roi, cette fois, s’amusa d’un bout à l’autre de la comédie. L’ École des maris est une de ces œuvres aimables où sont
ui les voulait prendre, et le premier venu s’arrogeait ce droit-là. L’ École des maris, dédiée au duc d’Orléans, est la premiè
eux peut-être, il la mil en comédie, expliquant dans la Critique de l’ École des femmes, et dans L’Impromptu de Versailles, sa
nt où les historiens l’entourent d’une excessive pitié, il écrivait L’ École des femmes (dédiée à Madame). Il nous montrait Ch
le voilà rentré, armé de toutes pièces, dans les démonstrations de L’ École des maris. C’est dans L’École des femmes que nous
es pièces, dans les démonstrations de L’École des maris. C’est dans L’ École des femmes que nous apparaît, innocente et bien c
coup de l’ignorance où tu l’as plongée ? Ainsi, toute la comédie de L’ École des femmes appartient à la cruelle naïveté d’Agnè
un murmure, ou rencontre un doute, on vous donnera cette merveille L’ École des femmes, voisine de Tartuffe par sa haine pour
et Les Femmes savantes, Le Bourgeois gentilhomme et La Critique de l’ École des femmes, voilà certes le beau moment de la vie
manqué de prudence ; il ne s’était pas assez souvenu de la leçon de L’ École des femmes, et de l’enseignement du Mariage forcé
27 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [40, p. 69-70 ] »
rest, p. 27-29 1775, Anecdotes dramatiques, tome I, p. 282-283 L’ École des femmes éprouva, dans sa naissance, de grandes
tout le monde. Molière fit jouer quelque temps après la Critique de l’ École des femmes : la tarte à la crème n’y fut pas oubl
première fois dans la comédie Zélinde, ou la véritable critique de l’ école des femmes et dans La Critique de la critique de
28 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
a perte du Docteur amoureux. Les Trois docteurs rivaux et le Maître d’ école n’existent plus que par leur titre ; la Jalousie
intes jalouses que font naître de fâcheuses confidences. Plus tard, l’ Ecole des femmes peindra la passion désordonnée d’un vi
trompeuses ne sont point blâmables. Lorsque l’aimable Isabelle, de l’ Ecole des Maris, comme nous le verrons tout à l’heure,
ux, on n’a pas le courage de la condamner. Quand la jeune Agnès, de l’ Ecole des Femmes, préfère le vif et spirituel Horace ai
Notre auteur avait une revanche à prendre; il se la fit éclatante. L’ Ecole des Maris obtint un grand succès, le 24 juin 1661
une si encourageante apostrophe ! « Quand Molière n’aurait fait que l’ Ecole des Maris, dit Voltaire, il passerait encore pour
asserait encore pour un excellent comique. » Et Voltaire a raison. L’ Ecole des Maris, dont le titre n’est pas tout à fait ex
encontres multipliées dans le même lieu, nous entendrons Horace, de l’ Ecole des Femmes, dire à Arnolphe : La place n’est heu
donne à Molière à cause de la naïveté qu’il y met. Le dénouement de l’ Ecole des Maris, vanté par beaucoup de critiques, n’est
leur nom. S’ils daignaient s’instruire du passé, ils sauraient que l’ Ecole des Maris est la première pièce que Molière ait c
par de tels principes littéraires, hésitait à livrer à l’impression l’ Ecole des Maris, ce chef-d’œuvre, et Molière avait alor
ris que l’idée d’Horace : tous les portraits sont de lui, Molière. L’ Ecole des Femmes et l’Ecole des Maris ressemblent à deu
e : tous les portraits sont de lui, Molière. L’Ecole des Femmes et l’ Ecole des Maris ressemblent à deux fruits nés sur une l
s pour lui l’approbation de Boileau, qui lui écrit à propos même de l’ Ecole des Femmes : Que sa plus burlesque parole Vaut s
eur. Le conte du Maître en Droit a fourni le sujet de la comédie de Y Ecole des Femmes. Le docteur pousse à des intrigues amo
sédait l’art suprême de fondre ensemble ses emprunts. La comédie de l’ Ecole des Femmes fut jouée pour la première fois le 26
sortir vainqueur, prit occasion de cette levée de boucliers contre l’ Ecole des Femmes, pour mettre en scène ses adversaires
s adversaires et les traduire au tribunal du public. La Critique de l’ Ecole des Femmes, manifeste qu’il lança aussitôt contre
d’œuvre de malice. L’auteur nous apprend lui-même que sa comédie de l’ Ecole des Femmes faisait l’entretien de toutes les mais
e à lui donner effectivement quand on a lu sa prétendue Critique de l’ Ecole des Femmes. Voulez-vous juger de la subtilité de
c’était toute la réponse qu’ils auraient de lui, car la Critique de l’ Ecole des Femmes et l’Impromptu de Versailles formaient
e ; on loue quelques comédies de l’hôtel de Bourgogne ; on critique l’ Ecole des Femmes, et surtout le jeu de Molière. Voici l
é plus à découvert : dans la préface d’une de ses pièces, intitulée l’ Ecole des Jaloux, et dédiée avec impudeur à cette class
rire les honnêtes gens, » comme le dit Molière dans la Critique de l’ Ecole des Femmes, et l’on doit pardonner beaucoup à la
saisir, celle qui avait déjà fourni au poète le marquis ridicule de l’ Ecole des Femmes. Molière voulait peindre enfin largeme
l’arrêt qui le condamne ? Pensez-vous qu’il établira à l’instant une école primaire ; ou même que, d’accord avec le bailli,
antes, ce passage dût paraître aussi scandaleux que le fameux le de l’ Ecole des Femmes. Je voudrais bien savoir comment notre
vantage), elle ne touche pas autant que le Misanthrope, le Tartufe, l’ Ecole des Femmes, parce qu’elle n’est point prise dans
Turcaret et le Chevalier à la mode sont les deux ouvrages qui, avec l’ Ecole des Bourgeois, approchent le plus de Molière. Lor
dépeinte sous les traits de Lycidas dans sa délicieuse critique de l’ Ecole des femmes. Le poète de Dancourt ne veut pas qu’
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
ces de Thalie, le dernier est sans contredit le plus repréhensible. L’ école des mœurs doit être non seulement assez décente p
in de voir les tettons des nourrices. Oh ! la bonne leçon ! la bonne école  ! & quel chagrin pour une mere vertueuse qui
la suite de son Extrait. « Cette piece n’est pas, si vous voulez, l’ école des bonnes mœurs, mais c’est l’école de l’esprit
ece n’est pas, si vous voulez, l’école des bonnes mœurs, mais c’est l’ école de l’esprit & du bon comique ». A la bonne h
de l’Isle. Voici ce qu’il lui dit par la bouche de Chrisalde, dans l’ Ecole des Femmes. ACTE I. Scene I. Chrisalde. Quel abu
rsault, & ne pas déshonorer sa plume en l’imitant. La scene est l’ école des mœurs & non une école d’injures. M. de Vo
r sa plume en l’imitant. La scene est l’école des mœurs & non une école d’injures. M. de Voltaire dit encore, à l’occasio
saire. 45. M. de Voltaire dit que M. Wicherley a tiré sa piece de l’ Ecole des Femmes de Moliere ; c’est sans doute à cause
30 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
mais convenables, qui effarouchaient les spectatrices précieuses de l’ École des Femmes 611 ; autant on approuvera même la gai
mphitryon, act. I, sc. IV. 592.   Id., act. II, sc. II. Comparez l’ École des Femmes, act. II, sc. VI :   Ô fâcheux exame
ouffre seul tout le mal !   avec cette différence que la scène de l’ École des Femmes est toute morale, puisqu’Arnolphe n’a
ime mieux un vice commode   Qu’une fatigante vertu.   Voir aussi l’ École des Femmes, act. IV, sc. VIII ; et p. 172, note 3
e Bossuet, plus loin, chap. XII. Voir aussi p. 172, note 3. 611. L’ École des Femmes, act. I, sc. I ; act. II, sc. VI ; la
’École des Femmes, act. I, sc. I ; act. II, sc. VI ; la Critique de l’ École des Femmes, sc. III, VII. Voir plus haut, chap. V
Comédie, chap. V. Voir plus loin, chap. XII. 615. La Critique de l’ École des Femmes, sc. III. 616. Voir H. Taine, Voyage
nté comme une faiblesse rachetable… La Nouvelle Héloïse a fondé celte école de l’adultère sentimental, qui de nos jours a env
31 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
le du Misantrope, des Femmes sçavantes, du Tartuffe, de l’Avare, de l’ Ecole des Maris, &c. Quand il a voulu imiter les an
elles Stances que ce même Poëte adresse à Moliere sur sa Comédie de l’ Ecole des Femmes.a Il est vrai que Despréaux après la
Garcie, ou le Prince jaloux, Comédie en Vers, cinq Actes, 1661. VI. L’ Ecole des Maris, Comédie en Vers, trois Actes, 1661. VI
trois Actes, précedez d’un Prologue à la gloire du Roi, 1661. VIII. L’ Ecole des Femmes, Comédie en Vers, cinq Actes, 1662. IX
e des Femmes, Comédie en Vers, cinq Actes, 1662. IX. La Critique de l’ Ecole des Femmes, Comédie en Prose, un Acte, 1663. X. L
amuser ce Prince, comme les trois Docteurs rivaux, & le Maître d’ école . Il laissa aussi quelques Comédies commencées, qu
32 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
u de délassement, ainsi que Molière l’a indiqué dans la Critique de l’ École des Femmes. Le théâtre est donc obligé d’offrir a
s conceptions imaginaires et si souvent contradictoires, des diverses écoles philosophiques. Avec son esprit observateur, d’un
meilleures pour la forcer à se découvrir que s’il eût appartenu à une école quelconque, aux idées de laquelle il eût peut-êtr
ît à vos yeux, le jaloux aime plus, et l’autre aime bien mieux. » L’ ÉCOLE DES MARIS ET L’ÉCOLE DES FEMMES. Dans l’École des
oux aime plus, et l’autre aime bien mieux. » L’ÉCOLE DES MARIS ET L’ ÉCOLE DES FEMMES. Dans l’École des Maris, Molière a exp
aime bien mieux. » L’ÉCOLE DES MARIS ET L’ÉCOLE DES FEMMES. Dans l’ École des Maris, Molière a exposé un effet très curieux
oles à l’occasion d’une joie vive qui remplit le cœur d’Horace dans l’ École des Femmes. Voici l’admirable sentence qu’il plac
ssortir cet effet des passions dans le dialogue suivant, emprunte à l’ École des Maris : SGANARELLE. « Je vous dirai pourtant
on empire et l’homme redevient lui-même. La scène IV de l’acte V de l’ École des Femmes serait toute à citer comme leçon de ps
ire aimer il n’a point eu de peine. » C’est par ce moyen que, dans l’ École des Maris, Ariste, quoique plus âgé que Sganarell
par M. V. de Laprade, dans le Correspondant, n° du 25 août 1876. « L’ École des Maris et l’École des Femmes sont d’admirables
, dans le Correspondant, n° du 25 août 1876. « L’École des Maris et l’ École des Femmes sont d’admirables tableaux de mœurs, d
n le droit de demander : utiles à quoi ? instructives à quoi ? Dans l’ École des Maris et dans l’École des Femmes, l’enseignem
tiles à quoi ? instructives à quoi ? Dans l’École des Maris et dans l’ École des Femmes, l’enseignement est exactement le même
timer, mais je sais bien qu’au moins je ne puis le blâmer.» Les deux Écoles ne veulent point démontrer qu’il n’existe aucun m
re dépravant est au contraire salutaire et moral. LA CRITIQUE DE L’ ÉCOLE DES FEMMES Cette pièce renferme deux enseignem
un des personnages qui vient de soutenir une opinion différente sur l’ École des Femmes est tellement persuadé que sa manière
imée dans une pièce de vers qu’il adressa à Molière à l’occasion de l’ École des Femmes: « et tes plus burlesques paroles son
oulez-vous être aimé? soyez aimable, a démontré Molière dans ses deux Écoles . Voulez-vous être respecté et honoré par vos enfa
ère a nettement exprimé ce fait lorsqu’il a dit dans la Critique de l’ École des Femmes : « Il n’est pas incompatible qu’une
te de la psychologie ait si peu attiré l’attention des philosophes? L’ École écossaise, il est vrai, s’est beaucoup occupée de
s touché aux effets naturels des passions, parce que, de même que les écoles qui l’ont précédée et celles qui l’ont suivie, el
mais encore celles qui sont nécessaires à son exercice. Une nouvelle école psychologique, d’origine anglaise, cherche actuel
glaise, cherche actuellement à se substituer aux précédentes. C’est l’ école dite : associationniste, parce qu’elle fait dériv
es idées entre elles d’après certaines tendances naturelles. Si cette école ne s’est guère occupée des effets, des sentiments
a attribué ces effets au libre arbitre, car les philosophes de cette école considèrent ce pouvoir comme n’existant à aucun d
ortante et la plus pratique de la psychologie, alors que les diverses écoles philosophiques, par des raisons différentes, s’en
r l’amélioration de la jeunesse et le bonheur du peuple en créant des écoles au profit de l’intelligence et de l’instruction,
de Molière, qui n’a pas manqué, à rencontre de ce qu’ont enseigné les écoles philosophiques, de dire et de répéter que l’intel
33
de marrons » de L’Avare, jusqu’à la fameuse « tarte à la crème » de L’ École des femmes, tous les mets fassent moliéresques, c
nte fantaisie. L’Odéon a donné, en soirée populaire à prix réduits, L’ École des maris (MM. François, Amaury, Bremont, Cresson
i, puisqu’il tomba, ni du Baron d’Albikrac, une comédie de l’ancienne école , un de ces grands succès de Thomas Corneille qui
tôt dix ans qui séparent la préface des Plaideurs et La Critique de l’ École des femmes, entendez-vous cette réponse directe à
auteurs comiques attire les Hollandais d’aujourd’hui ; les élèves des écoles secondaires commencent de bonne heure à apprendre
es commencent de bonne heure à apprendre et à réciter des scènes de L’ École des femmes, des Femmes savantes ou du Misanthrope
saveur de la galanterie française. M. Alberdingk Thym, professeur à l’ école des Beaux-Arts d’Amsterdam, littérateur savant et
Garcie est joué au simple, et produit 600 livres (au Palais-Royal). L’ École des maris est jouée au simple, et produit 410 liv
M. Foote, en 1742. M. Arthur Murphy, dans The School for Guardians (L’ École des tuteurs), jouée en 1767, s’est inspiré princi
’École des tuteurs), jouée en 1767, s’est inspiré principalement de L’ École des femmes, et a emprunté quelques scènes de L’Éc
ncipalement de L’École des femmes, et a emprunté quelques scènes de L’ École des maris. Il a aussi imité la troisième scène du
imitation des Précieuses, avec des scènes prises de Sganarelle, de L’ École des femmes et de L’École des maris, qu’il a intit
, avec des scènes prises de Sganarelle, de L’École des femmes et de L’ École des maris, qu’il a intitulée Les Damoiselles (sic
), qui est, en partie, une imitation des Précieuses ridicules et de L’ École des maris, avec deux caractères pris des Femmes s
s en 1681, a pris la neuvième scène de Sganarelle, quatre scènes de L’ École des maris, une plaisanterie de L’École des femmes
Sganarelle, quatre scènes de L’École des maris, une plaisanterie de L’ École des femmes, et une autre des Précieuses ridicules
en nous deux, sous mêmes soins nourris, « Ces deux frères que peint L’ École des maris. » La comtesse d’Escarbagnas, vantant
le encore de lui-même, bien qu’à mots couverts, dans La Critique de l’ École des femmes, lorsqu’Élise raconte la déconvenue de
e notre Dauphin prépare la naissance ? Ainsi s’exprime Valère dans L’ École des maris, quand il s’efforce d’amadouer Sganarel
ux Fêtes de Versailles ; la rentrée eut lieu le dimanche 25 mai par L’ École des maris et la farce de La Casaque. Recette : 14
tième, neuvième et dixième scènes du quatrième acte de Dom Garcie. L’ École des maris. — Nous avons déjà mentionné les différ
atorzième du second acte et les dernières scènes du dernier acte de L’ École des maris. En outre, pour donner bonne mesure, il
pagnol Calderon, la seconde et la cinquième scène du second acte de L’ École des maris. Dans sa comédie fort licencieuse The C
héros est un prétendu impotent, Wycherley s’est inspiré surtout de L’ École des femmes, mais il a imité de L’École des maris
ley s’est inspiré surtout de L’École des femmes, mais il a imité de L’ École des maris la lettre d’Isabelle à Valère, et la se
troisième, cinquième, huitième et neuvième scènes du second acte de L’ École des maris. Sir Charles Sedley, un des plus brilla
imitation de la première et de la seconde scène du premier acte de L’ École des maris. Dans ma notice sur L’Étourdi, j’ai aus
sez librement la première et la quatorzième scène du second acte de L’ École des maris. Les Fâcheux. — Thomas Shadwell, que j
es Fâcheux, et une autre, par MM. Miller et Baker, a paru en 1732. L’ École des femmes. — John Caryl, qui était secrétaire de
é de Wycherley et de sa comédie The Country Wife. Il y a emprunté à L’ École des femmes toutes les scènes où se trouvent Arnol
ns de la Cité. M. Ozell a aussi imprimé une traduction littérale de L’ École des femmes, en 1714, et une autre, faite par M. M
péra anglais me semble basée sur la sixième scène du second acte de L’ École des femmes. Plus tard on en a élagué quelques rôl
thur Murphy, comme nous l’avons déjà dit plus haut, a surtout imité L’ École des femmes dans sa comédie The School for Guardia
erley, changea la femme mariée en demoiselle, prit le dénouement de L’ École des maris, en ôta toutes les obscénités et quelqu
partie principale est prise de Sir Solomon, de Caryl, imitation de L’ École des femmes, à laquelle elle a ajouté un caractère
e, que cette antique Comédie-Française était l’honneur des lettres, l’ école du goût, le conservatoire du beau langage et des
he 2 novembre ; mais, le 26 octobre et le 2 novembre, il représenta L’ École des femmes ; puis il ferma de nouveau jusqu’au di
34 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
es Précieuses ridicules, le Cocu imaginaire, Dom-Garcie de Navarre, l’ École des maris, l’École des femmes, les Fâcheux, la Cr
ules, le Cocu imaginaire, Dom-Garcie de Navarre, l’École des maris, l’ École des femmes, les Fâcheux, la Critique de l’École d
l’École des maris, l’École des femmes, les Fâcheux, la Critique de l’ École des femmes, l’Impromptu de Versailles, la Princes
etites Farces pareilles, comme Les Trois Docteurs Rivaux, Le Maître d’ école , etc. On a cru que, dans ces sortes de Pièces, ch
 106-108 Tome I, p. 282 L’idée principale de cette Comédie [L’ École des femmes] est tirée d’un Livre intitulé : Les N
e sa Maîtresse. Tome I, p. 282-283 1705, Grimarest, p. 27-29 L’ École des Femmes éprouva dans sa naissance de grandes c
tout le monde. Molière fit jouer peu de temps après la Critique de l’ École des Femmes. La Tarte à la crème n’y fut pas oubli
frère. On croit que c’est de lui que Molière a voulu parler dans son École des femmes, lorsqu’il fait dire à Chrysalde : Qu
eut-être en vue cette idée, quand, à la fin de la première Scène de L’ École des femmes, il faisait dire d’Arnolphe par Chrysa
Tome I, p. 285 Stances de Despréaux à Molière, sur la Comédie de L’ École des femmes, que plusieurs gens frondaient. En va
Muse, avec utilité, Dit plaisamment la vérité ; Chacun profite à ton école  : Tout en est beau, tout en est bon ; Et ta plus
95-96 Tome I, p. 285-286 Cette petite Pièce [La Critique de l’ École des femmes] est le premier ouvrage de ce genre qu
Molière y fait autant la satire de ses Censeurs, que l’apologie de L’ École des femmes. Visé* avance un fait, au sujet de la
’École des femmes. Visé* avance un fait, au sujet de la Critique de L’ École des femmes, qu’il faut rapporter ici tout faux qu
continua Clorante, une Pièce de Molière intitulée : La Critique de l’ École des Femmes, où il dit toutes les fautes que l’on
de se donner des louanges ». Tome I, p. 286-287 Cette Pièce [l’ École des maris] est la première de cet Auteur, représe
’Auteur de la Comédie, lequel a gardé l’Anonyme, et a fait imprimer L’ École du monde, sous le titre de Dialogues en vers. Duc
de Village 94. Cet Acteur jouant d’original le rôle d’Alain95, dans L’ École des femmes, fit dire à Louis XIV, charmé de son j
es Précieuses ridicules, le Cocu imaginaire, Dom-Garcie de Navarre, l’ École des maris, l’École des femmes, les Fâcheux, la Cr
ules, le Cocu imaginaire, Dom-Garcie de Navarre, l’École des maris, l’ École des femmes, les Fâcheux, la Critique de l’École d
l’École des maris, l’École des femmes, les Fâcheux, la Critique de l’ École des femmes, l’Impromptu de Versailles, la Princes
uits facétieuses : ouvrage composé de 75 nouvelles. 43. ??? 44. L’ École des femmes, Agnès : Jeune fille innocente élevée
007). 48. Boccace (1349-1253) Le Décaméron. 49. Voisenon (1739) L’ École du Monde : comédie en 1 acte et en vers libre. 5
r Guillaume Marcoureau dit, 1666, La Noce de village. 95. Alain ( L’ École des femmes) : paysan et servant d’Arnolphe. 96.
e, avant de prendre sa retraite en 1786. Il est un des créateurs de l’ École royale de déclamation, et le maître de la plupart
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102
ée que mal intitulée. Titres qui promettent des Moralités. L’ Ecole des Maris, l’Ecole des Amis, l’Ecole des Meres, l
e. Titres qui promettent des Moralités. L’Ecole des Maris, l’ Ecole des Amis, l’Ecole des Meres, l’Ecole des Cocus. L
promettent des Moralités. L’Ecole des Maris, l’Ecole des Amis, l’ Ecole des Meres, l’Ecole des Cocus. Les trois premiers
lités. L’Ecole des Maris, l’Ecole des Amis, l’Ecole des Meres, l’ Ecole des Cocus. Les trois premiers titres sont bons, e
36 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
et Le Dépit amoureux. Le second en comprend 4. savoir Les Fâcheux ; L’ École des maris ; La Critique de l’École des femmes ; L
comprend 4. savoir Les Fâcheux ; L’École des maris ; La Critique de l’ École des femmes ; La Princesse d’Élide, ou Les Plaisir
s enfants. La galanterie n’est pas la seule science qu’on apprend à l’ école de Molière, on apprend aussi les maximes les plus
À dire le vrai, ces pièces sont fort inférieures au Misanthrope, à L’ École des femmes, au Tartuffe, et à ces grands coups de
37 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
Épicure, il a combattu et tourné en ridicule les péripatéticiens de l’ école , il a défendu la liberté philosophique, il a atta
en homme qui la connaît. Il n’épargne pas davantage Descartes et son école . Le doute méthodique, l’autorité du témoignage de
ien Cordemoy2. Molière raille la physique et non plus la logique de l’ école , lorsqu’il fait répondre au malade imaginaire que
Descartes contre ces fameuses formes substantielles, pour lesquelle l’ école tout entière combattait avec une si malheureuse o
olastique, voyons maintenant ceux qu’il lance contre Descartes et son école . Après Pancrace, dans le Mariage forcé, parait Ma
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124
CHAPITRE VI. L’ Ecole des Maris, Comédie en trois actes & en vers,
magie blanche, des revenants, &c. qu’il s’est bien corrigé dans l’ Ecole des Maris ! Les matériaux qu’il a pris chez les L
ipse ses modeles. Le Lecteur en sera bientôt convaincu. Extrait de l’ Ecole des Maris. Le pere d’Isabelle & de Léonor a
i ne le trouve pas mauvais, & disparoît. Comparaison rapide de l’ Ecole des Maris avec ces différents ouvrages. Dans la
oute opposée à celle de Térence, a bien prouvé sa supériorité. Dans l’ Ecole des Maris, Isabelle se fait servir dans ses amour
en à leur caractere qu’à celui des personnages latins ? au sujet de l’ Ecole des Maris, qu’à celui des Adelphes ? enfin, Sgana
39 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
it monté devait être élevée et épurée, et qu’elle pouvait devenir une école pour réformer les travers de l’esprit et les vice
e réformateur déjà sensible dans Les Précieuses ridicules, qui sont l’ École des salons, se montre plus clairement encore dans
titre même des deux pièces qu’il composa ensuite et coup sur coup : L’ École des maris et L’École des femmes. Sganarelle même,
ièces qu’il composa ensuite et coup sur coup : L’École des maris et L’ École des femmes. Sganarelle même, qui les précéda, n’e
ole des femmes. Sganarelle même, qui les précéda, n’est au fond que l’ école des jaloux. Toutes les fois qu’il n’est pas oblig
nécessité, il moralise pour le siècle, il donne des leçons, il tient école . Le Misanthrope, Le Tartuffe, Le Bourgeois genti
s’ils l’ignorent. Ils amoindrissent la France. 1. Critique de L’ École des femmes. 2. Préface du Tartuffe.
40 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
distingués par la science et l’esprit. J’irais très volontiers à leur école  ; je ne sais ce qu’ils espèrent apprendre à la mi
portrait qu’il voulait achever plus tard. C’est d’abord Léonor, de L’ École des Maris, personne si sage, si réservée, et qui
los in septis secretus nascitur liortis. (Catulle). 2. Critique de L’ École des Femmes, sc. 3. 3. Emile Augier. 4. Molière
ritique de L’École des Femmes, sc. 3. 3. Emile Augier. 4. Molière, École des Femmes, I, 1. 5. Id., Ibid. 6. L’École de
Augier. 4. Molière, École des Femmes, I, 1. 5. Id., Ibid. 6. L’ École des Femmes, III, 2. 7. Ibid., III, 6. 8. Boil
es, III, 2. 7. Ibid., III, 6. 8. Boileau, Art poétique, III. 9. École des Femmes, III, 2. 10. École des Femmes, II, 6
8. Boileau, Art poétique, III. 9. École des Femmes, III, 2. 10. École des Femmes, II, 6. 11. A. de Musset, À quoi rêve
es, II, 6. 11. A. de Musset, À quoi rêvent les jeunes filles. 12. École des Femmes, V, 4. 13. Ibid., III, 2. 14. Le l
Gérando, Mémoires de l’Académie impériale de Metz, année 1864. 31. École des Maris, III, 10. 32. École des Femmes, V, 5.
impériale de Metz, année 1864. 31. École des Maris, III, 10. 32. École des Femmes, V, 5. 33. Médecin malgré lui, II, 6
cin malgré lui, II, 6. 34. Démocrite. — Épître à M. du Vaux. 35. École des Maris, III, 9. 36. Misanthrope, I, 1. 37.
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
CHAPITRE VIII. L’ Ecole des Femmes, Comédie en vers & en cinq actes,
Précaution inutile, Nouvelle de Scarron ; la Précaution inutile, ou l’ Ecole des Cocus, Comédie de Dorimon. Cette piece parut
traits du drame avec lesquels ils ont quelque rapport. Extrait de l’ Ecole des Femmes. Arnolphe, connu depuis peu sous le
e féal, vous voilà de relais ; Car vous avez la mine, étant hors de l’ école ,    De ne lire jamais     Bartole. Que ne vous po
ources. Voyons le parti qu’il en a tiré. La Précaution inutile, ou l’ Ecole des Cocus, en vers & en un acte, par Dorimon.
amp; nous serons de l’avis d’Apollon. Arrêt d’Apollon en faveur de l’ Ecole des Femmes 18. Apollon, graces au Destin, Du Par
n beau démenti A qui sera si téméraire D’oser avancer le contraire. L’ Ecole des Femmes enfin Doit passer pour ouvrage fin. Pe
suscité. Commandons à tous les Poëtes D’être fideles interpretes De l’ Ecole & de sa beauté, D’en dire bien la vérité, Et
t est tiré d’un ouvrage intitulé : La Guerre comique, ou Défense de l’ Ecole des Femmes, du sieur de Moliere, & de sa Crit
42 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
e des scènes de jalousie : voilà les seules beautés de la pièce. L’ ÉCOLE DES MARIS. Chef-d’œuvre de conduite comique, d
ra la France en ports de mer : voilà les beautés de cet ouvrage. L’ ÉCOLE DES FEMMES. Chef-d’œuvre de comique. Les trois
ment et quelques expressions basses, est sublime. LA CRITIQUE DE L’ ÉCOLE DES FEMMES. Petite pièce qui n’est intéressant
tième, où le poète, le marquis et la prude font leurs remarques sur l’ École des femmes, est pleine de vérité et de comique.
es pièces de Dancourt me semblent à peine lisibles. PIRON. L’ ÉCOLE DES PÈRES. Pièce morale et point comique. La s
43 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
isie de langage (dans les Précieuses), hypocrisie d’éducation (dans l’ École des Femmes), hypocrisie d’amour (dans Don Juan),
as longtemps : en juin, quatre mois après Don Garcie, il représente l’ École des Maris. Il se décida enfin à faire paraître la
rence lui-même avait tiré son théâtre, tout en s’aidant des grecs. L’ École des Maris est la première pièce imprimée du conse
t, à la veille de sa disgrâce, au mois d’août 1661, deux mois après l’ École des Maris. Ici les ridicules arrivent en foule 
e d’un autre; Oui, je souffrirai tout. VIII. Huit mois après l’ École des Maris, nous arrivons enfin au temps de son ma
ées de sa vie, et nous ne retrouverons plus jamais ce beau calme de l’ École des Maris. Établi sur le premier théâtre de Fran
e retour à Paris, s’il en partit, la première pièce qu’il donna fut l’ École des Femmes : elle parut en décembre 1662, après d
les doit tenir dans le devoir. Voilà ce qu’il avait enseigné dans l’ École des Maris; malgré sa disgrâce, il y revint avec p
is; malgré sa disgrâce, il y revint avec plus d’énergie encore dans l’ École des Femmes. Le malheur n’ébranla point son bon se
re ! Dans cette situation d’esprit, il écrivit le rôle d’Arnolphe. L’ École des Maris avait été l’œuvre d’un homme heureux, c
l’œuvre d’un homme heureux, content tout au moins. Mais, en lisant l’ École des Femmes, on sent au fond je ne sais quelle dou
Il ne voulut point, chose bien remarquable, lui donner de rôle dans l’ École des Femmes. Elle assista donc à cette pièce en si
il n’avait point donné d’exemples encore. Il n’avait cessé, jusqu’à l’ École des Maris, d’étudier assidûment les anciens ; mai
iser : Homo sum,>et nihil humani a me alienum puto. X. L’ École des Femmes fit scandale ; les dévots se plaignire
rades, indignés, voulaient qu’il imprimât, en tête de sa comédie de l’ École des Femmes, quelque longue préface en réponse aux
ageait son âme, qu’il déposait ses tristesses. Outre la Critique de l’ École des Femmes, au mois de mai 1663, il avait donné,
sous Louis XIV, il s’éleva dans cette pièce au-dessus des règles de l’ école . D’abord c’était une chose inouïe qu’une grande c
ces marquis déjà châtiés peu après son mariage (dans la Critique de l’ École des Femmes, et dans l’Impromptu de Versailles) ?
yal et autres, bien plus vrai. Ainsi Debrie faisait le notaire dans l’ École des Femmes, où, le voyant paraître, Molière se sa
le. En quoi, par exemple, le Misanthrope ressemble-t-il à Tartuffe, l’ École des Maris à Amphitryon, l’École des Femmes aux Fe
anthrope ressemble-t-il à Tartuffe, l’École des Maris à Amphitryon, l’ École des Femmes aux Femmes Savantes ? Et, parmi ses pi
iles de quelques-unes, leurs prétentions à la science, aux arguties d’ école , d’où le raisonnement a banni la raison ! Eh ! Q
44 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [58, p. 95-96] »
96] 1775, Anecdotes dramatiques, tome I, p. 285 La comédie de l’ École des femmes attira à Molière une nuée de critiques
Ta muse avec utilité Dit plaisamment la vérité ? Chacun profite à ton école  : Tout en est beau, tout en est bon ; Et la plus
45 (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722
plus à parler que de la deuxième entrée du Carnaval, de le Maître d’ école ou Barbacola ; nous l’avons, avec intention, lais
lus de réputation. C’étaient les Trois docteurs rivaux et le Maître d’ école . Louis XIV autorisa la représentation de la premi
urbon, alternativement avec les Italiens. Or, cette farce du Maître d’ école , aujourd’hui disparue, composée à peu près à la m
. Quelle était cette pièce ? Ne serait-ce pas un fragment du Maître d’ école que nous avons trouvé dans le Carnaval, et que no
lure que, parmi les premières œuvres de Molière, la farce du Maître d’ école eut assez de réputation pour que Lully s’en souvi
Nous ne voyons, dans l’œuvre de Molière, que cette pièce du Maître d’ école , à laquelle puisse se rattacher l’intermède de Ba
acontés plus haut, la relation de Grimarest, la tradition du Maître d’ école perdue, et la coïncidence du Barbacola trouvé dan
46 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
ère contre la tragédie, telle qu’elle se marque dans la Critique de l’ École des femmes, est un ressentiment de Molière contre
t erat quod tollere velles, et tant s’en faut qu’il ait eu tort. L’ École des maris L’École des maris est la première
les, et tant s’en faut qu’il ait eu tort. L’École des maris L’ École des maris est la première pièce de Molière qui pr
pièce, de la thèse, si l’on veut se servir de ce mot. Molière, dans l’ École des maris, ne soulève rien de moins que la questi
ette louange. Je ne puis que répéter après lui que le dénouement de l’ École des maris, vraisemblable, naturel, tiré du fond d
ses entretiens Ne sont que de chevaux, d’équipage et de chiens… L’ École des femmes Dans l’École des femmes, Molière
chevaux, d’équipage et de chiens… L’École des femmes Dans l’ École des femmes, Molière a repris la question et la th
olière a repris la question et la thèse dont il s’était occupé dans l’ École des maris, mais à un point de vue nouveau et asse
des maris, mais à un point de vue nouveau et assez différent, Dans l’ École des maris, il était question surtout de l’éducati
s maris, il était question surtout de l’éducation des filles ; dans l’ École des femmes, il est question surtout de l’instruct
de l’état de nature, convaincu qu’il ne faut rien leur apprendre. L’ École des femmes, ouvrage très hardi, fut extrêmement d
uveauté et depuis, comme on le voit suffisamment par la Critique de l’ École des femmes, de Molière lui-même et par quelques f
viendrons sur ce point. On voit Voltaire hésiter singulièrement sur l’ École des femmes que tantôt, dans la même page, il décl
ieillard et par de simples récits », tantôt, « inférieure en tout â l’ École des maris et surtout dans le dénouement qui est a
des maris et surtout dans le dénouement qui est aussi postiche dans l’ École des femmes : qu’il est bien amené dans l’École de
aussi postiche dans l’École des femmes : qu’il est bien amené dans l’ École des maris » ; Pour nous, l’École des femmes est l
femmes : qu’il est bien amené dans l’École des maris » ; Pour nous, l’ École des femmes est la première des grandes comédies d
u sujet que par l’extrême habileté de l’intrigue. La Critique de L’ École des femmes et L’Impromptu de Versailles La Cr
L’École des femmes et L’Impromptu de Versailles La Critique de l’ École des femmes et l’Impromptu de Versailles sont de p
s « dissertations », comme Molière les appelle lui-même (Préface de L’ École des femmes), sont bien de petites pièces de théât
ièce de théâtre que l’Impromptu de Versailles et que la Critique de L’ École des femmes. Pour ce qui est de cette dernière piè
manière « à la rendre idiote autant qu’il se pourrait ». C’est dans l’ École des maris qu’il a soutenu cette première thèse et
dans l’École des maris qu’il a soutenu cette première thèse et dans l’ École des femmes qu’il a soutenu cette seconde et voilà
2 à 1672, une progression, une marche du moins assez curieuse. Dans l’ École des maris, Molière soutient et qu’il faut donner
t très raisonnablement et avec plaisir épouser un sexagénaire. Dans L’ École des femmes, Molière soutient encore qu’il faut do
serait peut-être comme l’Ariste de l’École des maris et que, donc, l’ École des femmes ne contredit pas la thèse de L’École d
maris et que, donc, l’École des femmes ne contredit pas la thèse de L’ École des maris, mais la confirme. — Il est vrai, mais
e qu’il semble avoir évité. Je crois donc pouvoir maintenir que, de L’ École des maris à L’École des femmes, il y a une modifi
évité. Je crois donc pouvoir maintenir que, de L’École des maris à L’ École des femmes, il y a une modification de la pensée
un premier ralliement à l’ornière, si l’on me permet le mot. Et de l’ École des femmes aux Femmes savantes il y a revirement
el il travaille et dont il s’inspire. Il est toujours (excepté dans l’ École des maris) pour le mariage d’amour, pour le maria
rs amants dédaignés. Il n’y a là aucune revanche de la nature. Dans l’ École des maris ? La crainte d’être cocu n’est pas un p
nie, cette phobie qui est naturelle et que Molière ridiculise. Dans l’ École des femmes ? L’égoïsme féroce n’est pas un préjug
e naturel, c’est même la nature en soi. Or c’est l’égoïsme qui dans l’ École des femmes est vaincu. On me dira que d’autre par
le est victorieuse. Sans doute ; mais concluez qu’il n’y a pas dans l’ École des femmes de préjugé du tout, mais deux forces d
Dumas fils et cela n’est guère arrivé à Molière qu’avec, peut-être, l’ École des maris et avec le Misanthrope. Cela n’empêche
a manie, jusqu’à la phobie ; et la fameuse tirade de Chrysalde dans l’ École des femmes, le célèbre éloge de l’état de cocu, n
s. Bossuet fait évidemment allusion à la scène viii de l’acte IV de l’ École des femmes, au discours de Chrysalde que je suis
). Et la pièce où l’on fait aimer le fils insolent n’est-elle pas une école de mauvaises mœurs ? » — « Les honnêtes gens de M
t, non plus dans l’Impromptu de Versailles mais dans la Critique de l’ École des femmes, dix ans d’avance, de la comédie des F
issante et amplifiante, mais au fond un réaliste ; bref il a été de l’ école de 1660 et même, à mon avis, il a été le chef et
e de 1660 et même, à mon avis, il a été le chef et le maître de cette école . Il a été l’auteur de cette révolution qui a remp
omaque) Molière joue ou fait connaître ses premiers chefs d’œuvre : l’ École des maris, les Fâcheux, l’École des femmes, Don J
naître ses premiers chefs d’œuvre : l’École des maris, les Fâcheux, l’ École des femmes, Don Juan, le Misanthrope, Tartuffe, d
ne idée toute nouvelle. Les plaintes de Lysidas dans la Critique de l’ École des femmes, trouvant « honteux pour la France que
l’entend bien ainsi, très nettement. Dès 1603, dans la Critique de l’ École des femmes, il dit son fait à la tragédie et sans
ontré tout leur ridicule et les Turlupins le leur, la toile tombe. L’ École des femmes manque d’action ; Lysidas n’oublie pas
on ; Lysidas n’oublie pas de le faire remarquer dans la Critique de l’ École des femmes. L’École des maris, pièce à thèse pre
pas de le faire remarquer dans la Critique de l’École des femmes. L’ École des maris, pièce à thèse presque sans sujet. Dans
e, était à prévoir. Car il fait dire à Lysidas, dans la Critique de l’ École des femmes : « Et ce Monsieur de la Souche, enfin
décider de leur valeur. C’est, dans le même ouvrage (La Critique de l’ École des femmes), les auteurs du temps, en général, av
précisément contre ce burlesque-là que Molière, comme tous ceux de l’ école de 1660, réagit de tout son courage. Mais par un
n’étant pas du domaine de la comédie. Si Lysidas, de la Critique de l’ École des femmes, écho évident de certains détracteurs
qui font rire tout le monde » ; L’auteur inconnu du Panégyrique de l’ École des femmes dit : « La pièce tient au tragique le
dère toujours l’homme comme né à trente ans et mourant célibataire. L’ école classique, trop souvent, le considère un peu de m
47 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
jeunesse qui retrouvent leurs parents à la fin du cinquième acte de L’ École des femmes, de L’Avare, des Fourberies de Scapin,
le service le plus important que les Italiens rendirent au chef de l’ école française. Ils lui apprirent surtout à donner un
qui le trompent. C’est exactement la ruse qu’imagine Isabelle, dans L’ École des maris, pour faire parvenir un billet à Valère
48 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
a profit un passage de Scarron ; que l’idée principale du sujet de L’ Ecole des Femmes est tirée aussi d’une Nouvelle du même
et dont il ne reste que les titres, le Docteur amoureux, le Maître d’ école , les Docteurs rivaux. L’École des Maris fut le pr
itres, le Docteur amoureux, le Maître d’école, les Docteurs rivaux. L’ École des Maris fut le premier pas qu’il fit dans la sc
onfiée à ses soins, et qu’il voulait épouser. De tels ouvrages sont l’ école du monde, et leur utilité se perpétue avec eux ;
ut se glorifier de ce beau titre, c’est à Molière qu’elle le doit. L’ École des Femmes n’est pas moins instructive : la condu
monde; mais aurait-il l’effet de la scène de Molière ? Le sujet de l’ Ecole des Femmes contient une autre instruction non moi
e autre instruction non moins utile. L’auteur avait fait voir, dans L’ École des Maris, l’imprudence et le danger d’élever les
rait fort sotte, qu’une fort belle qui aurait de l’esprit. Et, dans l’ École des Femmes, Crysale dit : Une femme stupide est
xclamations! Quant au comique de situation, « la beauté du sujet de l’ École des Femmes consiste surtout dans les confidences
insi mot à mot par la bouche d’un des personnages de la Critique de l’ École des Femmes, petite pièce fort jolie, qu’il compos
d’un mal de cœur affreux, pour avoir vu cette méchante rapsodie de l’ Ecole des Femmes. Elle est soutenue d’un de ces marquis
t les singes de leurs maîtres. Plusieurs s’étaient déchaînés contre l’ École des Femmes, prétendant que toutes les règles y ét
e qui était une louange devint une censure. Mais le grand succès de l’ École des Femmes, celui des deux pièces qui la suiviren
jours flatteuses, par exemple, lorsqu’en disant beaucoup de bien de l’ École des Maris, il la place après les Visionnaires de
s, Molière se moque ici du verbiage scientifique que les pédants de l’ école avaient conservé, quoiqu’il fût passé de mode par
ir par un roman postiche, tout semblable à celui qui termine si mal l’ Ecole des Femmes ; et il est reconnu que les dénouement
49 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
ilosophe, le même qui, prenant en pitié l’admiration du public pour L’ École des femmes, s’écriait dans son grotesque dédain :
le avec la dignité de l’art 36  » Comme on l’a très bien remarqué, L’ École des maris marque l’avènement de la personnalité d
rendant ainsi les confidents des premiers tourments de son cœur. De L’ École des maris au Misanthrope, quel pas douloureux ! Q
. 2. Cette plaisante boutade a été immortalisée par La Critique de l’ Ecole des femmes. – Consulter Bret, Œuvres de Molière,
29. Impromptu, de Versailles, scène III ; et dans, La Critique de l’ École des femmes, qui renferme également de si précieus
re Molière, toujours plein de pardons, s’écrier comme Arnolphe dans L’ École des femmes : « Je te pardonne et te rends ma ten
50 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
ni dans ceux de femmes qui ont été fort dégagées des préceptes de son école  : telle a été madame de Caylus, sa nièce et son é
des sociétés dissolues de la capitale. C’étaient les restes de cette école de mœurs italiennes fondées par la famille du car
en prose y mettre tous les vers. — À quoi bon m’étaler cette bizarre école Du mauvais sens, dis-tu, prêché par une folle ? e
sprits, où se tiennent les bureaux du faux bel esprit, où s’étale une école de mauvais sens prêché par une folle ; aucun de c
madame Deshoulières, qui n’était point une folle, qui ne tenait point école , qui n’avait point de maison, point de cercle, qu
51 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
Les érudits citent respectueusement Les Docteurs rivaux, Le Maître d’ école , Le Médecin volant, Le Docteur amoureux, La Jalou
piquante. Les Adelphes de Térence ont fourni l’idée principale de L’ École des Maris ; mais les ruses qu’Isabelle met en usa
énieux. Quoi de plus neuf, de plus intéressant, de plus délicat que L’ École des Femmes ! Quelle gaîté dans les confidences pe
chapeau : on ne pouvait mieux tourner en ridicule les subtilités de l’ école . La scène du docteur Pancrace et celle du philoso
du Tartuffe qui se fait par un ordre du roi, ceux de L’Étourdi, de L’ École des femmes, de L’Avare, qui se font par une renco
e les autres. Hé bien ! quoi de plus spirituel que le dénouement de L’ École des maris ? Quoi de plus simple que celui des Fem
le tour ingénieux qu’il savait donner à l’épigramme. La Critique de l’ École des femmes, L’Impromptu de Versailles, petites pi
. L’Andrienne, comédie en cinq actes et en vers. Les Adelphes, ou l’ École des pères, comédie en cinq actes et en vers, imit
sur sa vie. Il paraît qu’il joua d’original le rôle d’Ariste, dans L’ École des maris, car Guéret, dans sa Promenade de Saint
oilà comme vous disiez lorsqu’on vous donna celui de La Critique de l’ École des femmes ; cependant vous vous.cn êtes acquitté
t elle se serait engagée avec Molière à trente-huit ans (en 1658) : L’ École des femmes a été jouée en 1662, ce serait donc à
52 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
française ? L’essai informe et grossier d’un art que Ménandre et son école ont élevé à la perfection. Si l’on entend par là
e est bien contrariée de ne pas savoir pourquoi, dans la comédie de L’ École des femmes, Horace et Arnolphe se rencontrent tro
ssurément fort injuste de juger Plaute, Térence, Molière, en un mot l’ école de Ménandre, en prenant pour mesure et pour terme
qui était celui de Ménandre, sont aussi les franches comédies de son école , l’Aulularia de Plaute, par exemple, et L’École d
nches comédies de son école, l’Aulularia de Plaute, par exemple, et L’ École des femmes de Molière. Que si enfin, animé par un
de caractère. Mais, comme il est extrêmement inégal, on trouve dans L’ École des femmes, et, çà et là, dans deux ou trois scèn
laisanteries proprement dites. Il est vrai que, dans La Critique de l’ École des femmes, Molière s’est défendu comme d’un crim
s eux-mêmes m’abandonnent le dénouement du Dépit amoureux, celui de L’ École des femmes, celui du Tartuffe, celui de L’Avare,
s s’instruire, et qu’il n’eût la fleur sans le fruit93. Ainsi, dans L’ École des femmes, la meilleure et la plus gaie des gran
ace m’est heureuse à vous y rencontrer.                             L’ École des femmes, acte IV, scène vi. 23. Les person
4. La Princesse d’Élide, acte I, scène iii. 75. La Critique de l’ École des femmes, scène vii. 76. Le Mariage forcé, s
e le spectateur. — Douzième leçon. 94. Schlegel est indulgent pour L’ École des femmes. Il ne sort de sa bienveillance qu’un
53 (1910) Rousseau contre Molière
omme l’a dit très profondément Molière lui-même dans la Critique de l’ École des femmes, « il n’est pas incompatible qu’une pe
l’on fait aimer le fils insolent qui l’a faite en est-elle moins une école de mauvaises mœurs ? » Je comprends bien l’indign
défauts, elle rend impitoyable pour les peccadilles. Elle n’est pas «  école de mauvaises mœurs », comme dit Rousseau ; mais e
uvaises mœurs », comme dit Rousseau ; mais elle n’est pas précisément école de charité. Dans l’Avare, Molière a eu pour but —
qu’une femme… » et presque dans un seul vers. Il n’y en a que dans l’ Ecole des maris, l’Ecole des femmes, le Tartuffe et le
presque dans un seul vers. Il n’y en a que dans l’Ecole des maris, l’ Ecole des femmes, le Tartuffe et le Malade imaginaire o
qui agit et un autre qui est, au moins, mêlé à l’action. Ariste, de l’ Ecole des maris, est précisément le raisonneur que dési
s faire aimer la vertu, il fait aimer le vice ; « son théâtre est une école de vices et de mauvaises mœurs plus dangereuse qu
raillée, un peu lourdement, par Molière (même passage, Critique de l’ Ecole des femmes) — et la comédie qui ne doit que faire
e à peu près son grief hyperbolique : « la comédie de Molière est une école de mauvaises mœurs », il dit : « ou sa morale por
empêché de s’en moquer. Observez les petits hommes du peuple dans une école primaire ou les petits bourgeois dans un lycée. I
ent qu’à prendre des laquais pour des gentilshommes. Sganarelle, de l’ Ecole des Maris, est ridicule sans doute par sa terreur
quoi nous n’en viendrons aux Femmes savantes qu’après avoir examiné l’ École des Maris et l’École des Femmes. Dans l’École des
ons aux Femmes savantes qu’après avoir examiné l’École des Maris et l’ École des Femmes. Dans l’École des Maris et dans l’Ecol
u’après avoir examiné l’École des Maris et l’École des Femmes. Dans l’ École des Maris et dans l’Ecole des Femmes, Molière est
ole des Maris et l’École des Femmes. Dans l’École des Maris et dans l’ Ecole des Femmes, Molière est très sensiblement ce que
tion et d’une instruction libérales données aux jeunes filles. Dans l’ École des Maris, on entend ces propos dits par le perso
s de tout temps Fort propres à former l’esprit des jeunes gens ; Et l’ école du monde, en l’air dont il faut vivre, Instruit m
ut vivre, Instruit mieux, à mon gré, que ne fait aucun livre. Dans l’ École des Femmes, on entend ces discours dits par le pe
sans penser le faire. Voilà la doctrine des hommes raisonnables de l’ École des Maris et de l’École des Femmes. Inversement,
oilà la doctrine des hommes raisonnables de l’École des Maris et de l’ École des Femmes. Inversement, la doctrine des hommes d
ement, la doctrine des hommes donnés évidemment pour imbéciles dans l’ École des Maris et dans l’École des Femmes est celle-ci
mes donnés évidemment pour imbéciles dans l’École des Maris et dans l’ École des Femmes est celle-ci : Sganarelle :  . . . . 
u’il ne le paraît à une simple. Tant y a que voilà quelle est, dans l’ Ecole des Maris et dans l’Ecole des Femmes, la doctrine
mple. Tant y a que voilà quelle est, dans l’Ecole des Maris et dans l’ Ecole des Femmes, la doctrine des personnages qui y son
symétriquement la contrepartie et le contraire, comme doctrine, de l’ Ecole des Maris et de l’Ecole des Femmes. Chrysale, pe
epartie et le contraire, comme doctrine, de l’Ecole des Maris et de l’ Ecole des Femmes. Chrysale, personnage sympathique — e
’a pas toujours soutenu cette banalité et plaidé ce lieu commun. Si l’ École des Maris est en contradiction flagrante avec les
as retombé. Il a été si loin d’y retomber que, de même qu’il réfute l’ École des Maris et l’Ecole des Femmes dans les Femmes s
si loin d’y retomber que, de même qu’il réfute l’École des Maris et l’ Ecole des Femmes dans les Femmes savantes, de même il r
t qui instruites pourraient la mépriser, — et il était bien loin de l’ École des Maris et de l’École des Femmes. Notez qu’il
ent la mépriser, — et il était bien loin de l’École des Maris et de l’ École des Femmes. Notez qu’il est possible, je ne dis
de plus, et déjà c’est me hasarder, mais enfin il est possible que l’ École des Femmes ait été reçue, partiellement du moins,
re, non pas tout à fait. Avez-vous remarqué que dans la Critique de l’ École des Femmes, que l’on ne saurait étudier d’assez p
rquis » ni une « Climène ». Il est l’homme qui, dans la Critique de l’ Ecole des Femmes, fait les observations sérieuses, les
ce qui est mal connaître les hommes. » Adversaires et défenseurs de l’ École des Femmes sont donc d’accord à reconnaître Arnol
belles compagnies, Les divertissements, les bals, les comédies… Et l’ école du monde, en l’air dont il faut vivre, Instruit m
age que nous venons de transcrire : « Les couvents sont de véritables écoles de coquetterie, non de cette coquetterie honnête
par une farce jouée aux précieuses par leurs amants dédaignés. Dans l’ École des Maris ? La crainte d’être cocu n’est nullemen
ntion, c’est un travers, c’est une obsession, c’est une manie. Dans l’ École des Femmes ? L’égoïsme féroce n’est pas un préjug
si naturel, qu’il est la nature, elle-même. Or c’est lui qui, dans l’ École des Femmes, est le vaincu. On ne peut donc guère
t elle aussi est la nature elle-même. Certes ! Dites alors que dans l’ École des Femmes il y a, non la nature se battant contr
’est guère arrivé à Molière qu’avec le Misanthrope, peut-être avec l’ École des Maris. Il n’était pas sensiblement, comme int
54 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
tions surtout, le zèle le plus vif pour le poète français. Toutes les écoles dramatiques de Leipzig et de Hambourg mirent touj
t proclama le premier la nécessité de mettre la comédie espagnole à l’ école de la comédie française. Il imita d’abord Molière
héâtre de Stockholm, ce qu’on représentait au dix-huitième, c’était L’ École des Maris, Le Mariage forcée, Le Médecin malgré l
lui 4 fois, Le Malade imaginaire 2 fois, Le Dépit amoureux 2 fois, L’ École des maris 1 fois. Voilà pour quelle part Molière
olume sur Shakespeare (1864), qui est comme le dernier manifeste de l’ école romantique, Victor Hugo, tout en reconnaissant qu
s les Nouvelles nouvelles, lorsqu’il disait : « Le fameux auteur de L’ École des Maris ayant eu, dès sa jeunesse, une inclinat
lpe, comme on disait au moyen âge, et se déclara contre l’auteur de L’ École des femmes et de Don Juan ; mais Molière était al
nt indiqués, de 1659 à 1564 :  Les Trois docteurs rivaux, Le Maître d’ école , Le Docteur amoureux (dont Boileau regrettait la
de Scapin. Les Trois Docteurs rivaux, Le Docteur pédant, Le Maître d’ école , ont laissé certainement quelques traces dans Le
qui ne promettait rien que de très médiocre, parut inimitable dans L’ École des maris, et Béjart le boiteux nous a donné Desf
e, continuèrent à lire les romans des La Calprenède et des Scudéry, l’ école littéraire qu’ils représentaient tomba en discréd
l arrivé, par exemple, s’il eût produit tout de suite la comédie de L’ École des femmes ? Sa carrière aurait été probablement
la protestation la plus directe contre la fadeur et la pruderie de l’ école  romanesque ; elle ramenait la raillerie française
a, il n’eut qu’à revenir à la veine franchement comique. Il composa L’ École des maris ; il reprit son personnage de Sganarell
ouvelle série d’œuvres et, en quelque sorte, d’un nouveau théâtre. L’ École des maris marque, dans la manière du poète, un pr
exerçait sur elles. De bonne heure elles apprenaient à se défendre. L’ École des maris offrait donc un tableau d’une réalité m
t trompé, par conséquent, lorsqu’on a prétendu qu’il n’y avait dans L’ École des maris ni but moral ni leçon. « L’École des ma
ndu qu’il n’y avait dans L’École des maris ni but moral ni leçon. « L’ École des maris, dit un critique, n’est ni un sermon, n
e. » Sans doute, mais c’est la vie avec ses féconds enseignements. L’ École des Maris, représentée pour la première fois sur
iette. Outre concerts et mélodie, On leur donna la comédie, Savoir L’ École des maris, Charme à présent de tout Paris. dit L
pour un mot et tel pour une pensée… Après avoir fait Sganarelle et L’ École des maris, il reçut des mémoires en telle confusi
éjà des dispositions brillantes. On a dit que le rôle de Léonor, de L’ École des maris, fut écrit pour elle. Le fait n’est pas
s de tout temps Fort propres à former l’esprit des jeunes gens ; Et l’ école du monde en l’air dont il faut vivre Instruit mie
février 1662, il indique comme pièces jouées : « Les Visionnaires, L’ École des maris, visite chez Me d’Écquevilly »et, en re
donné leur représentation publique au Palais-Royal, allèrent jouer L’ École des Maris chez Me d’Équevilly ; puis, leur rouge
oire ; on n’avait fait que prendre tout simplement le dénouement de L’ École des maris, et l’appliquer à son auteur. La signat
suivit son mariage, il composa une nouvelle comédie qu’il intitula L’ École des femmes. Dans L’École des Maris, Molière ensei
omposa une nouvelle comédie qu’il intitula L’École des femmes. Dans L’ École des Maris, Molière enseignait que […] Les verrou
chez les femmes n’est pas un meilleur moyen d’obtenir ce résultat. L’ École des femmes n’est pas une contre-partie de L’École
enir ce résultat. L’École des femmes n’est pas une contre-partie de L’ École des maris, et ce titre ne serait exact que s’il p
ries de Gorgibus et de Chrysale la méprise d’Arnolphe. En regard de L’ École des Maris, la nouvelle pièce est une continuation
e la même cause, qui n’est autre que l’émancipation de la famille. L’ École des femmes, moins bien construite que L’École des
ation de la famille. L’École des femmes, moins bien construite que L’ École des maris, lui est supérieure par la puissance de
rnolphe en germe dans tout célibataire vieillissant. C’est pourquoi L’ École des femmes demeure toujours aussi actuelle, pour
la folie qu’il avait faite. Dans cette pièce, en effet, comme dans L’ École des maris, il est des vers que Molière ne pouvait
découragé. Les plaisanteries très impertinentes de Chrysalde, dans L’ École des femmes, témoignent, au contraire, de la sécur
a première fois le 26 décembre 1662 sur le théâtre du Palais-Royal, L’ École des Femmes, accueillie d’un côté par des applaudi
nce, les autres à l’impiété. C’est aux premières représentations de L’ École des femmes qu’on peut surtout appliquer les vers 
selon la tradition de l’Église, et qui parut après sa mort (1667), L’ École des femmes est citée comme une œuvre licencieuse
car il n’est nullement certain qu’une comédie aussi audacieuse que L’ École des femmes pourrait être représentée de nos jours
muse, avec utilité, Dit plaisamment la vérité ; Chacun profite à ton École  : Tout en est beau, tout en est bon ; Et ta plus
Si tu savais un peu moins plaire, Tu ne leur déplairais pas tant. L’ École des Femmes fut représentée au Louvre, le 6 janvie
era. » Il se résolut bientôt à prendre l’offensive. La Critique de l’ École des femmes parut sur la scène du Palais-Royal le
: DORANTE. Et qui donc la fera? Il s’agit de faire la critique de L’ École des Femmes. AMARANTE. Un garçon que je sais, qu
autre, et cette aventure fait voir que ce prince, qui blâma d’abord L’ École des femmes, avait plus de lumières que les autres
eux ouvrages avaient répondu ou essayé de répondre à La Critique de l’ École des femmes, deux pièces également s’efforcèrent d
Colombet. Nous n’avons pas fini de citer les pièces que fit naître L’ École des femmes. Il faut mentionner encore : Le Panégy
e L’École des femmes. Il faut mentionner encore : Le Panégyrique de l’ École des femmes ou Conversation comique sur les œuvres
là avec une intention ironique, et les interlocuteurs qui attaquent L’ École des femmes ont, dans le dialogue, la part plus be
les interlocuteurs qui, dans le Panégyrique, prennent parti contre L’ École des femmes, usent d’un moyen souvent employé pour
cule et même à un personnage odieux. Ainsi vous vous rappelez, dans L’ École des maris, les tirades du burlesque Sganarelle co
de ses moqueries. Robinet ne le cède à aucun autre sur ce point : « L’ École des femmes. fait-il dire à Lidamon, mériterait ta
le mot panégyrique au sérieux. La Guerre comique ou la Défense de l’ École des femmes, par le sieur de La Croix (février 166
Le Cid, n’avait soulevé de telles controverses ; c’est qu’en effet L’ École des Femmes fut dans la comédie une œuvre aussi dé
s, jouissait, surtout parmi les jansénistes, d’une grande autorité. L’ École des femmes souleva des récriminations bien autrem
éfutées par Sganarelle, « Y a-t-il, s’écriait le prince de Conti, une école d’athéisme plus ouverte que Le Festin de Pierre o
ptitude, elle souleva un orage plus violent encore que n’avait fait L’ École des femmes. Les deux principales attaques dont L
on lui veut faire estimer. » Boileau, bon chrétien, mais d’une autre école , répliqua avec vigueur aux Rochemont et aux Roull
à cette manière d’être habituelle dans ce passage de la Critique de L’ École des Femmes : « Vous connaissez l’homme et sa natu
et non sans courage, comme nous l’avons dit, à l’époque orageuse de L’ École des Femmes. À partir de ce moment, il fit cause c
de la comédie que j’aie vu depuis longtemps, » à Molière qui a ait L’ École  des femmes, Le Misanthrope et Le Tartuffe ? Vous
cès de Molière, et que le grand homme avait monté une cabale contre L’ École des femmes. « Il se ronge de chagrin quand un seu
chagrin quand un seul poème occupe Paris durant plusieurs mois, et L’ École des maris et celle des femmes sont les trophées d
avec un haut-de-chausses de velours ras ciselé. Un autre habit pour L’ École des Maris, consistant en haut-de-chausses, pourpo
à une autre peinture, tantôt un personnage à un autre personnage : L’ École des femmes aux Femmes savantes, Don Juan au Tartu
ues, rigoureuses et exclusives n’y trouvent point leur compte, et les écoles extrêmes, dans leurs représentants sincères, lui
Il n’en est pas ainsi dans Les Précieuses ridicules, La Critique de l’ École des Femmes ou L’Impromptu, ni dans Le Bourgeois g
èces, tantôt deux parts, tantôt une part d’auteur : deux parts pour L’ École  des femmes et pour Le Tartuffe, par exemple ; une
une part pour Monsieur de Pourceaugnac. Ainsi, lorsque l’on jouait L’ École des Femmes, la recette de chaque soir était parta
à comme vous disiez lorsque l’on vous donna celui de La Critique de l’ École  des Femmes; cependant vous vous en êtes acquittée
autres, bien plus vrai. Ainsi encore Debrie faisait le notaire dans L’ École des Femmes, où, le voyant paraître, Molière se sa
ue. Il obtint également beaucoup de succès dans le rôle d’Alain, de L’ École des Femmes, et dans le rôle d’Antiochus, de la Bé
et M. Béjart. 46. Zélinde, comédie, ou la Véritable Critique de l’ école des femmes et la Critique de la critique, 1663.
55 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
nent qu’il a surpassé Plaute dans l’un et dans l’autre. Au sortir des Écoles de Droit il choisit la profession de Comédien, pa
iers amis on remarqué bien des fois. En 1661 il donna la Comédie de L’ École des Maris et celle des Fâcheux ; en 1662 celle de
omédie de L’École des Maris et celle des Fâcheux ; en 1662 celle de L’ École des Femmes et la Critique, et ensuite plusieurs p
56 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
Troisième partie. — L’ école historique Réponse de Lysidas au Chevalier. C
int par où l’on pourrait finir la dispute.           La Critique de l’ École des femmes, scène vii. La critique littéraire
de Voltaire et de Lessing sur la valeur dramatique des récits dans L’ École des femmes, est le seul morceau de l’Étude du Che
ns de poussière sur l’aile des grands poètes, les petits maîtres de l’ école du goût ressemblent à des enfants ou à des dames
st, depuis plus d’un demi-siècle, ma conviction profonde ; mais que l’ école célébrée par le Chevalier ait jamais eu ces quali
me proportion les éloges et les blâmes outrés368. Précurseurs de l’ école historique Le Chevalier sait maintenant pourqu
Réponse de Lysidas au Chevalier (suite). Chapitre II. — Doctrine de l’ école historique Ce n’est pas ma coutume de rien bl
Ce n’est pas ma coutume de rien blâmer.           La Critique de l’ École des femmes, scène vii. Quelques exemples
’avoir un protecteur aussi chaud que vous.           La Critique de l’ École des femmes, scène vii. La France Molière a
style et de l’esprit français. Ouvrez le Tartuffe, Le Misanthrope, L’ École des femmes, ou même quelqu’une de ces farces grot
ité idéale. La même situation cinq ou six fois renouvelée est toute L’ École des femmes ; une douzaine de conversations compos
pour la tragédie ou pour la philosophie ; mais il n’aurait fait ni L’ École des femmes, ni Tartuffe, ni Don Juan, et ses enne
’autorité des anciens, le règne de la raison pure et la doctrine de l’ école historique. 324. Hegel. 325. William Schlegel e
dès ma jeunesse, et durant tout le cours de ma vie j’ai appris à son école . Je ne néglige jamais de lire tous les ans quelqu
57 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
n reconnaissant que « nombre de passages obscurs du Panégyrique de l’ École des Femmes donneraient lieu à des explications pi
nfans. « La galanterie n’est pas la seule science qu’on apprend à l’ école de Moliere, on apprend aussi les maximes les plus
08, 1661 ; L’Inconstance punie, id. ; L’Amant de sa femme, id. ; L’ École des cœurs 109 ou la Précaution inutile, id. ; L
’après la mort de l’auteur144. Le sujet est tiré de l’espagnol145. L’ École des Maris. Dans cette pièce de caractère et d’int
lle et poète, mari de Marote Ozillon. Ses pièces de théâtre sont : L’ Ecole des cocus, ou la Précaution inutile, comédie en v
masser sur l’état de nos théâtres depuis environ soixante-dix ans. L’ École des femmes, comédie en vers et en cinq actes. Bea
née dans sa nouveauté, au mois de décembre 1662202. La Critique de L’ Ecole des femmes, petite comedie en prose ou plûtôt dia
3 août qu’on l’interrompit. On la joua toûjours après la comédie de l’ École des femmes, et elle raporta 29,963 livres en 3220
s Fâcheux, corrigerait l’Avare et le Cocu, et rejetterait seulement l’ Ecole des maris, l’Ecole des femmes et George Dandin.
ait l’Avare et le Cocu, et rejetterait seulement l’Ecole des maris, l’ Ecole des femmes et George Dandin. 51. Molière a pris
58 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
imitée de l’Espagnol, n’eut aucun succès. Le fond en est vicieux. L’ école des Maris , comédie en 3 actes et en vers, représ
érité des portraits, et par l’élégance toujours soutenue du style. L’ École des Femmes , comédie en cinq actes et en vers, re
nnages subalternes sont autant de coups de maître. La Critique de l’ École des Femmes , comédie en un acte et en prose, repr
59 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
er dans des farces grotesques. Mais que la Comédie dût être un jour l’ école des mœurs, le tableau le plus fidèle de la nature
haut degré, et présente au spectateur un vaste lointain, comme dans L’ École des femmes ; comment il se contente quelquefois d
init toujours par être le vice. Le Théâtre devint donc en général une école de bienséance plutôt que de vertu, et Molière bor
du Théâtre. Eh ! que résulte-t-il de ses Pièces les plus libres, de L’ École des maris et de L’École des femmes ? Que le sexe
ulte-t-il de ses Pièces les plus libres, de L’École des maris et de L’ École des femmes ? Que le sexe n’est point fait pour un
60 (1900) Molière pp. -283
nait assister à un tournoi oratoire. Deux hommes, anciens élèves de l’ École normale, dont l’un fut un éminent professeur, s’é
jugement il ne retombe pas une bonne part sur la célèbre ingénue de L’ École des femmes, sur celle Agnès, dont l’ingénuité cac
s l’histoire, comme le font trop la critique allemande et la nouvelle école de critique française. Cette manière de procéder
ctement connu par son nom. Un an après, il est vrai, il peut dédier L’ École des maris au duc d’Orléans, et Les Fâcheux au roi
mbre 1662 qu’il donne sa première œuvre vraiment faite à sa taille, L’ École des femmes ; c’est seulement en décembre 1662 qu’
ir à cinquante et un ans, dix ans après, après avoir composé, entre L’ École des femmes et le moment de sa mort, vingt comédie
sse, toute la pièce tourne là-dessus, la voilà tout entière. Prenez L’ École des maris : le stratagème par lequel l’œuvre se d
’intrigue et le dénouement du Dépit ? Est-ce vraisemblable ? Prenez L’ École des femmes : c’est admirable ; et cependant, malg
au fond pour L’Étourdi, pour Le Dépit amoureux, pour L’Avare, pour L’ École des femmes, pour Les Fourberies de Scapin. C’est
Chrysale ; mais je me rappelle très bien vers 1847, quand on jouait L’ École des femmes au Théâtre-Français, ou à l’Odéon, le
ices de la situation de mari trompé, telle qu’elle est exposée dans L’ École des femmes. Il la trouvait très difficile à accep
is, je glisserai ; j’y ai déjà touché par avance en vous parlant de L’ École des femmes ; mais, à côté du mauvais mariage de M
uan. Ainsi, ce que Molière a mis de lui-même dans son théâtre, dans L’ École des femmes, dans Le Malade imaginaire et toutes l
nt, « son seigneur et son maître », pour prendre les expressions de L’ École des femmes, poussée dans les bras de cet homme pa
emière œuvre où il déploie vraiment une grande partie de son génie, L’ École des femmes, l’œuvre où il brise tout à fait sa co
Oui, c’est Armande, c’est évidemment Armande qui lui inspire, dans L’ École des femmes, cette peinture de l’amour absolument
rent un bien autre sujet de mécontentement en 1662, quand fut jouée L’ École des femmes, dans une scène de laquelle Arnolphe,
pper tout à l’heure. Tartuffe fut joué moins d’un an et demi après L’ École des femmes, du moins les trois premiers actes. Je
; mais on applaudit moins vivement Tartuffe qu’on n’aurait applaudi L’ École des maris ou Sganarelle. Personne ne vit au-delà,
ment il s’exprime au sujet de Dom Juan dans ce traité : Y a-t-il une école d’athéisme plus ouverte que le « Festin de pierre
e ne juge pas, mais que je constate simplement, que l’emploie toute l’ école de la philosophie allemande. Ce mot peut signifie
fera une révérence très respectueuse, moyennant quoi le bal sera une école de morale, où l’on ne verra jamais d’intrigue, où
e Séville, Acte III, sc. iv. 28. L’Avare, Acte IV, sc. vii. 29. L’ École des femmes, Acte V, sc. iv. 30. L’École des fem
, Acte IV, sc. vii. 29. L’École des femmes, Acte V, sc. iv. 30. L’ École des femmes, Acte V, sc. iv. 31. L’École des fem
es, Acte V, sc. iv. 30. L’École des femmes, Acte V, sc. iv. 31. L’ École des femmes, Acte V, sc. iv. 32. Amphitryon, Act
imaginaire, Acte III, sc. iv. 34. Tartuffe, Acte I, sc. v. 35. L’ École des femmes, Acte III, sc. ii. 36. Lettre aux de
. iv. 44. Acte I, sc. i. 45. Ibid. 46. Acte III, sc. ii. 47. L’ École des maris, Acte I, sc. i. 48. L’Angélique du Mal
61 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8
se morte fait une chose impérissable. On ne saurait aller à meilleure école ni recevoir de plus hautes leçons. Qui peut dire
dédaigner les leçons de ces excellents praticiens : il apprit à leur école à traduire pour la perspective de la scène telle
62 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304
tels d’Albret et de Richelieu. Elle était un des premiers sujets de l’ école de Julie d’Angennes ; il y avait de la différence
e dame d’honneur de la reine, et madame de Richelieu était aussi de l’ école de l’hôtel de Rambouillet. Ce fut madame de Monte
63 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
allemande a été forcée de soutenir contre l’influence écrasante de l’ école française, Racine, Corneille et toute la littérat
présentation extraordinaire, composée de L’Impromptu de Versailles, L’ Ecole des maris, Le Bourgeois gentilhomme avec la Cérém
cènes détachées de comédies inachevées ou de farces comme Le Maître d’ école , Les Docteurs rivaux, etc., que l’auteur de l’à-p
au, et lorsqu’enfin il l’imprime, au bout de trois ans, à propos de L’ École des femmes, il l’écrit Molier, pendant que Somaiz
pas écrit Le Docteur amoureux, Les Trois Docteurs rivaux, Le Maître d’ école , Le Médecin volant, La Jalousie du Barbouillé, sa
? Qu’est devenue la comédie du Docteur amoureux, et celle du Maître d’ école , et celle des Trois Docteurs rivaux que Molière j
on Dom Garcie de Navarre et ce n’était que le 24 juin suivant, avec L’ École des maris, qu’il retrouvait sa veine et ses appla
i et des Beauchâteau. « Mais, comme dit Molière dans sa Critique de l’ École des femmes, il est bien plus aisé de se guinder s
Sganarelle. Dom Garcie dans Dom Garcie de Navarre. Sganarelle dans L’ École des maris. Éraste dans Les Fâcheux. Arnolphe dans
elle dans L’École des maris. Éraste dans Les Fâcheux. Arnolphe dans L’ École des femmes. Molière dans L’Impromptu de Versaille
d’ailleurs le fond ordinaire des pièces dirigées contre l’auteur de L’ École des maris. Un ennemi violent, Baudeau de Somaize,
tout. Voici un pamphlet encore, La Guerre comique, ou la Défense de l’ École des femmes, par le sieur de la Croix (Paris, 1664
i se sauve de ses mains. Il prend dans Boccace, dans Douville, et son École des femmes n’est qu’un pot-pourri de La Précautio
à une représentation du Portrait du peintre, où Boursault raillait L’ École des femmes, et soutenait avec plus ou moins d’esp
nne le secret de l’acharnement de certaines gens contre l’auteur de L’ École des femmes. Pure affaire de boutique, pour parler
on m’a dit à moi qu’il fit à quelques dames La réponse qu’il fait à l’ École des femmes, Lorsqu’il n’en riait pas assez à leur
a tracé de Molière l’auteur de Zélinde, ou la Véritable Critique de l’ Ecole des femmes. L’auteur de cette comédie est peut-êt
mie personnelle. Le portrait de Molière debout, dans son costume de L’ École des femmes, nous rend, par exemple encore, le com
personnages dans les comédies de Molière, entre autres Valère dans L’ École des maris, Don Juan dans Dom Juan, Valère dans Ta
nt Molière. Jouait Marinette dans Le Dépit amoureux, Georgette dans L’ École des femmes, Donne dans Tartuffe, Nérine dans Mons
32. Il faudrait peut-être ajouter une quatrième pièce à celles-ci, L’ École des femmes, une incomparable, cruelle et charmant
le monde connaît le vers de Molière qui termine la fameuse scène de L’ École des femmes, entre la jeune Agnès et Arnolphe, qui
elle vers de remplissage, et la coïncidence des dates (Sertorius et L’ École des femmes parurent la même année) ne paraissent
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516
ilement ce que la narration de Mascarille nous a très bien appris. L’ Ecole des Femmes est dénouée par une reconnoissance ; m
. L’exemple le plus frappant que nous puissions en donner, est dans l’ Ecole des Maris de Moliere. Quelle imagination n’a-t-il
ce sexe trompeur, Et je le donne tout au diable, de bon cœur. Dans l’ Ecole des Femmes, Arnolphe désespéré s’écrie seulement,
65 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
aire un sermon sur les planches. L’idée que le théâtre doive être une école de mœurs n’a jamais été que le rêve irréalisé de
qui a attrapé son but n’a pas suivi un bon chemin. » La Critique de l’ École des Femmes, sc. VII. — En fait, la sculpture, la
guère que le théâtre soit une succursale du temple ou une annexe de l’ école , et, sans lui donner une mission si haute, je me
lles, sc. III. Comparez à celte déclaration celle de la Critique de l’ École des Femmes, sc. VII, déjà citée p. 4, note 1. On
66 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
re (1661), il se produisit avec autant de vérité que de gaieté dans L’ École des maris (1661)17, L’École des femmes (1662), La
vec autant de vérité que de gaieté dans L’École des maris (1661)17, L’ École des femmes (1662), La Critique de l’École des fem
École des maris (1661)17, L’École des femmes (1662), La Critique de l’ École des femmes 18, Le Festin de Pierre ou Don Juan (1
’utopie à la colère, et de l’incrédulité à l’enthousiasme. Formée à l’ école de Voltaire et de Rousseau, ironique comme l’un,
oé, ses sœurs. De la pruderie ; ses variétés Dans La Critique de l’ École des femmes, Molière disait de la marquise Aramint
ault sur notre scène. Car La Mère coquette (1665) est postérieure à L’ École des femmes et à L’Impromptu de Versailles, où ils
el que Louis XIV pouvait le souhaiter à cette date précise. Formé à l’ école du monde, humain, traitable, tolérant, ennemi né
d’un vieillard ; mais jamais il n’y a mis autant de sincérité. Dans L’ École des maris, Ariste n’a pour Léonor qu’une affectio
l’on fait aimer le fils insolent qui l’a faite, en est-elle moins une école de mauvaises mœurs ? » Avant de réfuter cette thè
rue, trop brusque : soit ! mais pour l’homme fait, son théâtre vaut l’ école de la vie ; et c’est sa gloire. Les Femmes
. Les travers se remplacent, se répercutent Dans La Critique de l’ École des femmes, en 1663, Molière faisait ainsi parler
nt esquissés, non pas dans Les Précieuses, mais dans La Critique de l’ École des femmes, où ils se nomment Élise et Dorante. L
ecin malgré lui et de George Dandin, Les Docteurs rivaux, Le Maître d’ école , Le Docteur amoureux. À Bordeaux, il fit jouer un
ntés dans cette fête de Vaux, où Fouquet faillit être arrêté. 18. L’ École des femmes suivit de près le mariage de Molière,
Saint-Germain Mélicerte et La Pastorale comique. 23. Critique de l’ École des femmes, scène VII. 24. En 1661, quelques mo
dition Aimé Martin. 72. Les Femmes savantes. 73. La Critique de l’ École des femmes. 74. Dont les menées servent à l’acti
t jouer son rôle. (Sat. III, v. 25.) 96. Molière lui avait dédié L’ École des femmes. Elle donnait le ton à la jeune Cour.
Église, par le prince de Conti, dénonce Le Festin de Pierre comme une école d’athéisme. 103. « Votre Majesté, dit-il, avait
nisme. Ce ne sont plus que des mouvements involontaires. 155. Dans L’ École des maris, le travers de Sganarelle n’est pas son
, ne fait-il pas assez bonne figure, lorsqu’il épouse Léonor ? Dans L’ École des femmes, Arnolphe prête à rire, parce qu’il es
ours d’Ariste. Ici, le rôle de Ce sage est moins important que dans L’ École des maris, ou Tartuffe. Car il faut moins de logi
67 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
x grandes fêtes de Vaux, et fort occupé par la polémique à laquelle L’ École des femmes donna lieu. Cette polémique apprit à M
celle des Satires de Boileau ; d’autres, telles que La Critique de l’ École des femmes et L’Impromptu de Versailles, renferme
si ne nous hâtons pas de nous récrier, lorsque, dans La Critique de l’ École des femmes, Molière affirme que la grande épreuve
ce de leur fournir des armes par la liberté de quelques scènes de son École des femmes. De là une polémique qui obligea Moliè
nous a valu deux pièces d’un genre tout particulier, La Critique de l’ École des femmes et L’Impromptu de Versailles. Dans la
and mot: la nature, toujours la nature. La première, la Critique de l’ École des femmes, est une pièce charmante, pleine de sa
ie. Après une discussion des plus piquantes sur les indécences dont L’ École des femmes était accusée, arrive un poète nommé L
l qu’il pense de l’œuvre de son rival. Lysidas offre de prouver que L’ École des femmes est contraire à toutes les règles, et
Misanthrope, soit pour le fond, soit pour la forme. La Critique de l’ École des femmes n’est qu’une conversation. Un littérat
École des femmes n’est qu’une conversation. Un littérateur, formé à l’ école de Schlegel, choqué de cette longue suite de paro
une question de littérature, Molière a réussi, dans La Critique de l’ École des femmes, à esquisser les traits de quelques fi
ul fait que cette ingénieuse conversation, intitulée La Critique de l’ École des femmes, dessine et accuse des caractères, ell
i-même préparé Le Misanthrope dans quelques rôles de La Critique de l’ École des femmes, et surtout dans Don Garcie. L’amour m
d’un critique, elle a paru doublée de prose. À cet égard au moins, l’ école romantique moderne a fait une bonne œuvre. Il se
e il convenait à la comédie et à un poète tel que Molière. L’Avare, L’ École des femmes et plusieurs autres pièces, sont trava
re ouvrir la porte aux innovations que devait réclamer de nos jours l’ école romantique. Le Festin de Pierre est un chef-d’œuv
s de nos jours à Shakespeare eussent eu plus de succès. La chute de l’ école romantique et la maladresse de ses imitations mon
a parlé de l’éducation des femmes dans plusieurs de ses comédies. L’ École des maris met en scène deux frères, tuteurs de de
ce sexe trompeur, Et je le donne tout au diable de bon cœur. Dans L’ École des femmes s’agite une question du même genre. Il
. Molière vit ces deux travers et les attaqua l’un et l’autre. Dans L’ École des maris et dans L’École des femmes, il joua les
vers et les attaqua l’un et l’autre. Dans L’École des maris et dans L’ École des femmes, il joua les Arnolphe et les Agnès. Ma
e fausse interprétation de sa pensée ? On n’a fait ce reproche ni à L’ École des maris, ni à L’École des femmes, ni même aux P
de sa pensée ? On n’a fait ce reproche ni à L’École des maris, ni à L’ École des femmes, ni même aux Précieuses ridicules; mai
les autres ne découlent d’un principe assez élevé. En abordant dans L’ École des maris et dans L’École des Femmes la question
un principe assez élevé. En abordant dans L’École des maris et dans L’ École des Femmes la question de la liberté qu’il convie
de la société du temps, celui que réalisent diversement Ariste dans L’ École des maris, Henriette et Clitandre dans Les Femmes
bourgeois. Au XVIIe siècle, l’honnête homme devait avoir passé par l’ école de la bonne société: tous les travers qui font so
oué pour la première fois, il avait écrit Les Précieuses ridicules, L’ École des femmes, qui, par quelques scènes trop libres,
68 (1802) Études sur Molière pp. -355
ué. Année 1661. Dom Garcie de Navarre, ou le Prince jaloux ; L’ École des maris ; Les Fâcheux. Molière, riche des mat
e courant de celle-ci, Dom Garcie de Navarre, ou le Prince jaloux ; L’ École des maris ; Les Fâcheux. Dom Garcie de Navarre
e la jalousie sous toutes les formes, et toujours avec succès. L’ École des maris. Les Devisé et les auteurs famélique
ois après la première représentation de l’infortuné Dom Garcie, que L’ École des maris parut, fit taire l’envie et captiva tou
mèdes, et avec le costume du temps où elle parut. Année 1662. L’ École des femmes. Dans le courant de cette année, pl
t prièrent Molière de donner bien vite une nouveauté. La comédie de L’ École des femmes parut à Paris le 26 décembre. Elle mit
ivains envieux, inséra dans ses Nouvelles nouvelles une critique de L’ École des Femmes, et y prouva.… à quel point la gloire
ême ouvrage une critique en six dialogues, intitulée Panégyrique de l’ École des femmes, ou Conversation comique sur les Œuvre
in, P. de la Croix fit paraître La Guerre comique, ou la Défense de l’ École des femmes. Voyons le précis des ouvrages qui fur
n. Un mot, rien qu’un mot en passant, à Chrisalde. Le Raisonneur de L’ École des maris et celui de L’École des femmes, ne se r
assant, à Chrisalde. Le Raisonneur de L’École des maris et celui de L’ École des femmes, ne se ressemblent pas du tout : le pr
peut-être des uns et des autres. Année 1663. La Critique de l’ école des femmes ; Remerciement au roi ; L’Impromptu de
chefs de la cabale, affecta de sortir avec fracas au second acte de L’ École des femmes, en s’écriant : « qu’il ne concevait p
ers coups aux plus acharnés de ses détracteurs, dans La Critique de l’ École des femmes. Il ne les épargna pas davantage dans
it bien ou mal de se venger. Commençons par analyser La Critique de l’ École des femmes, jouée sur le théâtre du Palais-Royal,
sur le théâtre du Palais-Royal, le premier juin. La Critique de l’ École des femmes. Devisé assure que l’abbé Dubuiss
on vive et soutenue entre plusieurs interlocuteurs. La Critique de l’ École des femmes, disent les personnes difficiles, ou c
e la grimace. » L’Impromptu de Versailles. La Critique de l’ École des femmes, loin d’imposer silence aux ennemis de
r mettre les femmes de son parti, il affecta de rappeler ce vers de L’ École des femmes : Et femme qui compose, en sait plus
rsault avance, dans sa pièce, que Molière fait circuler une clef de l’ École des femmes : celui-ci, outré qu’on osât lui prête
s, plus rapides, plus étincelants d’esprit, que dans La Critique de l’ Ecole des femmes ; un comique de mots, toujours propre
e déclarer le protecteur de Molière, fut indigné qu’à l’occasion de L’ École des femmes, dont ce monarque, ami des arts, senta
trop piqués des railleries répandues contre eux dans La Critique de l’ École des femmes et dans L’Impromptu de Versailles. Aus
ausse philosophie, et sur le jargon vide de sens qui régnait dans nos écoles . Le dénouement. — Qu’on se peigne, avant de pron
Molière. Des imitations. Molière, après nous avoir dit, dans L’ École des maris, en parlant des mauvais procédés de ces
raconte à Granger que son fils, en traversant la rivière au quai de l’ École , a été enlevé par une galère turque ; et chez Mol
Philosophie de l’esprit, font regarder le théâtre de Molière comme l’ école , comme le modèle de toutes les nations policées e
lablement Jean-Jacques à soutenir que le théâtre de Molière était une école de vices et de mauvaises mœurs. Enfin, des beauté
! sans elle point de comédien. J’entends continuellement parler d’une école dramatique ; essayons de réaliser le projet : je
piliers du café Procope ; laissez-moi présider à l’ouverture de votre école . Je pourrai me permettre, dans mes leçons, moins
puisse-t-il vous bénir ! 32. Voltaire « trouve le dénouement de L’ École des femmes aussi postiche que celui de L’École de
uve le dénouement de L’École des femmes aussi postiche que celui de L’ École des maris est naturel et bien amené » ; ce sont s
s ses observations sur les comédies de Molière. (Voyez l’article de L’ École des maris.) 33. Question à tous les Arnolphe pré
69 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
maginations, une Histoire véridique et définitive. C’est dans la même école qu’il faut ranger également, comme pourront aider
rt, qui étaient alors au Marais ; — à la première représentation de L’ École des maris, Armande Béjart, qui ne monta sur le th
fut devenue la femme de Molière ; — à la première représentation de L’ École des femmes, en 1662, mademoiselle Beauval, qui n’
lition du Petit-Bourbon. — 1661. Insuccès de Dom Garcie de Navarre. L’ École des maris. Les Fâcheux, joués chez le surintendan
conseils et reçoit des preuves de sa générosité. Représentation de L’ École des femmes ; cabale contre cette pièce et son aut
e à Molière ; Remerciement au Roi. Représentation de La Critique de l’ École des femmes. De Visé l’attaque dans Zélinde. Bruta
vait du moins plus de méthode et plus de vraisemblance que celle de l’ école , et n’en avait pas la barbarie ». Ces deux dernie
ne Poquelin s’y est livré. Il paraît même qu’il suivit les cours de l’ école d’Orléans, et qu’il revint à Paris se faire recev
lles compositions. C’étaient Les Trois Docteurs rivaux et Le Maître d’ école , dont il ne nous reste que les titres. Mais deux
façon. Molière, toutefois, ne s’en contenta pas, et le privilège de L’ École des maris nous apprend qu’il intenta une action c
ut le 24 juin que Molière se vengea de ses ennemis par le succès de L’ École des maris 43. Cette pièce, qui, malgré les effort
l’apprend, « M. le marquis de Richelieu arrêta la troupe pour jouer L’ École des maris devant les filles de la Reine, entre le
ouant à peu près dans cette occasion le rôle que joue Arnolphe dans L’ École des femmes lorsqu’il prête cent pistoles à Horace
aidé de sa propre épargne ! Le 26 décembre, Molière fit représenter L’ École des femmes. Les applaudissements prodigués à cett
muse, avec utilité, Dit plaisamment la vérité ; Chacun profite à ton École  : Tout en est beau, tout en est bon ; Et la plus
xemple, de plus scandaleux que la cinquième scène du second acte de L’ École des femmes, qui est une des plus nouvelles comédi
t de la persistance des attaques48, tenait à ne rejouer en public son École des femmes qu’avec La Critique, et qui avait beso
r que le 1er juin avec la première représentation de La Critique de l’ École des femmes. Le calcul avait été bien entendu : du
t, le spectacle se composa constamment, à chaque représentation, de L’ École et de La Critique, qui furent ainsi jouées ensemb
ère voulut mettre encore les rieurs de son côté. Dans sa Préface de L’ École des femmes, il avait menacé ses ennemis de faire
rneille dont il admirait les ouvrages. Molière, dans sa Critique de l’ École des femmes, traça avec autant d’exactitude que de
tableau de ce qui se passait dans les cercles de Paris, tandis que L’ École des femmes en faisait l’entretien. C’était là le
avait la conscience d’avoir été peu bienveillant pour Molière et son École , crut ou feignit de croire à la clef, à sa mise e
uvre, malgré les menées d’une cabale puissante. Dans La Critique de l’ École des femmes, Molière n’avait consacré qu’une phras
rase aux comédiens rivaux assistant à la première représentation de L’ École des femmes, et qui, ajoute-t-il, « en ont dit tou
te comédie : l’un où un auteur dit, en feignant de vouloir défendre L’ École des femmes : Est-il rien qui ne plaise Dans ce q
tres personnages se récriant sur l’épithète de tragique appliquée à L’ École des femmes, Dorante répond : Mais je sais le thé
ses personnages le bruit calomnieux que l’auteur de La Critique de l’ École des femmes avait fait imprimer une clef des noms
èce ; puis, dans sa scène vii, l’accuser d’avoir voulu faire dans son École la satire de la prédication religieuse, ajoutant 
êlés avec un égal empressement aux détracteurs les plus acharnés de L’ École des femmes. Enfin ils avaient annoncé et affiché
pis, Ce n’est que pour avoir notre demi-louis. Le Panégyrique de l’ École des femmes, ou Conversation comique sur les Œuvre
M. de Molière, par Robinet, et La Guerre comique, ou la Défense de l’ École des femmes, par de La Croix, dissertations dialog
ez le comte Du Broussin, bien revenu alors de son opposition contre L’ École des femmes, avec le duc de Vitry et Molière, notr
s par un bienfait. Déjà nous l’avons vu répondre aux détracteurs de L’ École des femmes par le brevet d’une pension, confondre
ut à Thomas Corneille que Molière voulut faire allusion quand, dans L’ École des femmes, il se railla de ………… ce paysan qu’on
is par l’intérêt de sa gloire, qui ne s’était que soutenue depuis son École des femmes, et par celui de sa troupe, qui devait
ardiesse d’un farceur qui fait plaisanterie de la religion, qui tient école de libertinage, et qui rend la majesté de Dieu le
ettes et de donner aux filles des instructions dangereuses, après des écoles fameuses d’impureté, en a tenu d’autres pour le l
l’on fait aimer le fils insolent qui l’a faite en est-elle moins une école de mauvaises mœurs ? » Comme il nous est pénible
été dirigés, dans Les Femmes savantes, contre les pédants, et, dans L’ École des femmes et L’École des maris, contre les infor
Femmes savantes, contre les pédants, et, dans L’École des femmes et L’ École des maris, contre les infortunes conjugales, touj
ur la société ; et, pour la conserver, il fallait ouvrir une nouvelle école . À la manie des lettres succéda la fureur des sci
icules, Albert du Dépit amoureux, Sganarelle du Cocu imaginaire, de L’ École des maris, du Mariage forcé, du Festin de Pierre,
Il avait presque constamment, depuis la première représentation de L’ École des femmes, quatre parts de sociétaire dans les b
notre divertissement une pièce de théâtre en trois actes intitulée L’ École des maris, qu’il désirerait faire imprimer, mais
privilège dont nous avons donné un extrait au bas de la page 57, et L’ École des maris, achevée d’imprimer le 20 août, parut,
0 livres. » 48. De Visé, dans Zélinde, ou la Véritable Critique de l’ École des femmes et la Critique de la Critique, comédie
La Pratique du théâtre, par l’abbé D’Aubignac. 55. Hémistiche de L’ École des femmes, act. Il, sc. vi. 56. Act. II, sc. vi
a passion pour la musique l’emporta chez lui ; il entra à Rome dans l’ école de Carissimi, et étudia pendant plusieurs années
70 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
ions acquises par la génération qui la précède, se précipite dans les écoles , flattée de franchir l’espace qui la sépare de ce
issements de leur nullité. Cependant leurs élèves se multiplient, des écoles sortent des essaims innombrables de maîtres nouve
71 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
e l’un et l’autre. Ses premières années ayant été partagées entre les écoles que fréquentaient les enfants du pauvre et un col
nuisibles et perverses, et on l’a accusé d’avoir fait du théâtre une école de mauvaises mœurs. La raison répond sans peine à
e de Philaminte ; madame Jourdain et Dorante, celle de M. Jourdain. L’ École des Maris, l’École des Femmes et le Misanthrope s
adame Jourdain et Dorante, celle de M. Jourdain. L’École des Maris, l’ École des Femmes et le Misanthrope sont composes à peu
mieux que ne pourrait faire celle qui saurait tout. Sganarelle, de l’ École des Maris, est convaincu que les grilles et les v
les ridicules innombrables qui infestent la société. L’intrigue de l’ École des Femmes est la plus singulière dont le théâtre
n ne connût pas. La France attend qu’elle produise les originaux de l’ École des Femmes et de Tartuffe, du Misanthrope et des
ibut d’estime au Grondeur et à l’Avocat patelin, ouvrages de la bonne école , et avoir rendu un éclatant hommage à Turcaret, d
aturelles de la bonne conscience et du bon esprit, et ont fondé cette école nouvelle16, dont les talents trouveront toujours
gnages dignes de confiance, il paraît qu’il alla étudier en droit aux écoles d’Orléans, et qu’il se fit recevoir avocat. Cette
usa Corneille de jalousie envers Molière, à l’occasion du succès de l’ Ecole des Femmes 81. Cette accusation de l’auteur de Zé
oix parmi les témoignages de leur enthousiasme. De Visé, parlant de l’ École des Femmes, dit : « Jamais comédie ne fut si bien
Préface fort ingénieuse. 13. Il les a attaqués dansla Critique de l’ École des Femmes, dansl’Impromptu de Versailles, et dan
ans les grands rôles à manteau, et dans le noble et haut comique de l’ École des Femmes, des Femmes savantes, du Tartuffe, de
asion des critiques violentes que lui avait attirées le succès de son École des Femmes(voir les notes et la Notice de l’Impro
M. de Lisle ; ridicule dont on prétend que Molière s’est moqué dans l’ École des Femmes. « Je vous demande pardon, ajoute-t-il
chagrin quand un seul poème occupe Paris durant plusieurs mois ; et l’ École des Mariset celle des Femmessont les trophées de
ules ;Albert, du Dépit amoureux ;Sganarelle, du Cocu imaginaire, de l’ École des Maris, du Mariage forcé, du Festin de Pierre,
Médecin malgré lui ;don Garcie ; Éraste, des Fâcheux ;Arnolphe, de l’ École des Femmes ; Molière, de l’Impromptu de Versaille
fendu de fairedes sermons sur le théâtre ? 99. Voir la Critique de l’ École des Femmes, t. III, p. 188 de cette édition. 100
uelques-uns ont faussement attribuée à de Visé. Voir la Critique de l’ École des Femmes, t. III, p. 188 et 189 de cette éditio
72 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
e marquis chasseur729, le marquis obligeant730. Dans la Critique de l’ École des Femmes, l’Impromptu de Versailles, le Festin
l’on fait aimer le fils insolent qui l’a faite en est-elle moins une école de mauvaises mœurs ? » (Lettre à d’Alembert sur l
6. « On trouve dans les fragments de Ménandre et des comiques de son école beaucoup de sentences qui expriment la tendresse,
. 716. Le Festin de Pierre, act. III, sc. II : le Pauvre. 717. L’ École des Femmes, act. I, sc. I. 718. Le Mari confond
73 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
portraits des éditions courantes, estampes populaires, bons points d’ écoles , etc., c’est toujours la répétition plus ou moins
ceux dont il a trompé le petit calcul ; ainsi, dans la Critique de l’ École des femmes, par la bouche de la rieuse Élise. Ce
st impossible de lui en découvrir envers aucun. Dans la Critique de l’ Ecole des femmes, il avait légèrement traité la tragédi
t il fit preuve à son égard. Plusieurs fois, dans ses pièces, comme l’ École des maris et l’Avare, Tartuffe et les Femmes sava
fussent alors de règle : une seule, adressée à Monsieur, en tête de l’ École des maris, est vraiment à regretter, car il y a f
la flatterie ; en revanche, il y en a une, celle de la Critique de l’ École des femmes, à la reine mère, qui est un chef-d’œu
buser plus tard, celle de l’amant à l’égard du mari. Ailleurs, dans l’ École des femmes, c’est la jalousie désespérée du vieil
a seconde s’y montre déjà et elle devient prépondérante à partir de l’ École des maris. A mesure, en effet, qu’il constate de
Renard et les Raisins sont une vérité. Lorsque, dans la Critique de l’ École des femmes, il instituait son fameux parallèle en
74 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
lé récemment à desservir une chaire de littérature française dans une école , à la fois industrielle, savante et littéraire, f
es entrailles, dit-il par la bouche de Dorante, dans La Critique de l’ Ecole des femmes, et ne cherchez pas de raisonnements p
tres ne découlent d’un principe assez élevé. « En abordant, dans L’ Ecole des maris et dans L ’Ecole des femmes , la questi
ral et plus bourgeois. Alors l’honnête homme devait avoir passé par l’ école de la bonne société. Tous les travers qui font fa
oué pour la première fois, il avait écrit Les Précieuses ridicules, L’ Ecole des femmes, qui, par quelques scènes trop libres,
75 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
e, en revanche, que son influence est profondément marquée dans cette École des maris, dont la première représentation ne pré
sible que, sur le point de tenter l’expérience qui fait le sujet de l’ École des maris, il n’ait rien mis de lui-même et de sa
consentement Molière eût souhaité chez celle qu’il allait épouser. L’ École des maris est du 24 juin 1661. Dès le mois d’avri
son mariage à ses camarades assemblés. Rencontre piquante : c’était l’ École des maris que la troupe donnait ce jour-là. Les e
ses talens. » Elle parut pour la première fois dans la Critique de l’ École des femmes, représentée le 1er juin 1663, c’est-à
urait vraiment trop peu duré : le mariage est du 20 février 1662 et l’ École des femmes du 26 décembre suivant. En outre, peut
e de celle d’Armande, telle qu’on la connaît ou qu’on la devine par l’ École des maris ! Tout ce qu’il est possible d’admettre
t dessus certain chapitre… Un autre répondait par ces deux vers de l’ École des femmes : Hé, mon Dieu ! notre ami, ne te tou
76 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
340. Le Misanthrope. 341. Le Tartuffe. 342. La Critique de l’ École des Femmes. 343. La Critique de l’École des Fe
. 342. La Critique de l’École des Femmes. 343. La Critique de l’ École des Femmes, sc. III. 344. Voir surtout le Misant
plus loin, chap. VII, p. 134. 398. Le Dépit amoureux, Frosine ; l’ École des Femmes, act. II, sc. VI, la Vieille ; l’Avare
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
squ’elles sont bien établies. Ecoutons Sganarelle & Ariste dans l’ Ecole des Maris. ACTE I. Scene I. Sganarelle. Il est v
its de ce genre dans une piece qui ne fût pas un chef-d’œuvre comme l’ Ecole des maris, suffiroient pour déterminer les Comédi
rôle, & de leur faire souvent avouer qu’il n’est pas beau. Dans l’ Ecole des Maris, Isabelle joue mille tours à Sganarelle
n’est pas le moyen de se rendre aimables ; Ariste leur apprend dans l’ Ecole des Maris comment ils doivent se comporter pour y
en a du moins diminué le nombre. On ne se borne plus à dire dans les Ecoles de Médecine que l’opium fait dormir, quia est in
liere a, dit-on, composé cette scene & celle de Chrisalde, dans l’ Ecole des Femmes, pour s’étourdir sur le ridicule dont
78 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
ne, à ce parterre dont les applaudissements soutenaient l’auteur de L’ École des femmes contre les dédains des petits marquis.
ra d’entendre un instant ce ridicule et presque odieux Arnolphe, de L’ École des femmes, auquel Molière fera si durement expie
le de plaire, qu’il n’a cure des écrits d’Aristote et d’Horace, que L’ École des femmes, de Molière, est une bonne comédie par
n soutenant cette thèse, à des préjugés tout-puissants, l’auteur de L’ École des femmes dut, pour en mieux triompher, employer
’instinct contre la vertu semblent oublier cette scène touchante de L’ École des maris où la jeune fille exprime sa tendresse
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
HAPITRE XI.M. SAURIN. La Piece des Mœurs du Temps mise à côté de l’ Ecole des Bourgeois, & Béverley à côté du Joueur An
igue, ressemble beaucoup au fond, à la morale & à l’intrigue de l’ Ecole des Bourgeois, comédie en trois actes & en pr
, comédie en trois actes & en prose, de d’Allainval. Précis de l’ Ecole des Bourgeois. Moncade, homme de Cour, & Mar
80 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99
emarquer leur mauvais goût, sans remarquer aussi qu’elles étaient une école de bonnes mœurs dans un temps de dépravation invé
une candeur digne des premiers temps. Tous y accouraient comme à une école de vertu. » C’est ainsi que s’exprimait Petit dan
81 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
enonçant à la badinerie, l’auteur accuse ouvertement Molière de tenir école de libertinage et de faire de la majesté divine l
crits les plus licencieux, et plus de femmes se sont débauchées à son école qu’à celle du philosophe d’Athènes8 ». Déjà, dans
chées à son école qu’à celle du philosophe d’Athènes8 ». Déjà, dans L’ École des femmes, Molière raillait les mystères et se m
en camarade dont il avait encouragé les premiers essais, y a-t-il une école d’athéisme plus ouverte que Le Festin de Pierre,
pas la plume à la main pour se défendre comme il l’avait fait pour L’ École des femmes et pour Tartuffe lui-même : il laissa
it de mettre un athée sur la scène, mais si en faisant cela il tenait école d’athéisme. En peignant don Juan, Molière a-t-il
te seule par la force de la fable et la vérité des caractères. Dans L’ École des femmes, personne n’est chargé de dire à Arnol
anarelle dans Don Juan 13. Molière n’a donc pas appris l’athéisme à l’ école de Gassendi. Tout porte à supposer que, tout enti
82 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « epigraph »
sonne se rende.                                      La Critique de l’ École des femmes, scène viii.
83 (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13
1. Il n’y a pas longtemps que Georges Dandin a été sifflé, L’Avare, l’ École des Maris, l’École des femmes, etc., sont joués d
gtemps que Georges Dandin a été sifflé, L’Avare, l’École des Maris, l’ École des femmes, etc., sont joués dans le désert ; le
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421
amp; ils me citeroient d’abord, avec raison, les reconnoissances de l’ Ecole des Meres comme deux très beaux morceaux. Je pren
e larmoyant ? introduisez, comme il a fait dans sa Mélanide, dans son Ecole des Meres, dans sa Gouvernante, un personnage sou
ble en tout, excepté dans ses reconnoissances. Il y en a une dans son Ecole des Femmes qui n’est rien moins qu’un exemple à s
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
voir toute l’utilité du plus respectable des établissements, de cette Ecole d’honneur, de bravoure, dans laquelle est admis q
depuis les plus abstraites jusqu’aux plus faciles, ont chez nous des Ecoles gratuites & des récompenses ; les arts de pur
gique ou comique, & non celui du Comédien. On parle d’établir une Ecole dramatique, dans laquelle les jeunes Acteurs s’ex
86 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [11, p. 42] »
iques, tome I, p. 284 Lorsque Molière fait dire à Chrisalde, dans L’ École des femmes, acte premier, scène première : Je su
87 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « epigraph »
des lettres, où les tentatives nouvelles du talent, les disputes des écoles , les prétentions du paradoxe et les démentis de l
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252
t ; le Grondeur, de Palaprat ; l’Etourdi ou les Contre-temps, & l’ Ecole des Maris, de Moliere, vont nous servir d’exemple
à l’Auteur du Grondeur. L’exemple me rendra plus intelligible. Dans l’ Ecole des Maris, Sganarelle veut épouser Isabelle : Isa
89 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [81, p. 127] »
. Pendant la Révolution, il écrit peu pour la scène mais organise une école de théâtre. Son œuvre majeure est l’Art de la com
90 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [89, p. 133] »
, et succède à] Loret, de 1665 à 1678 ( ?). [Lors de la querelle de l’ École des femmes il écrit un Panégyrique contre Molière
91 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
tard, si magnifique lui-même en ameublement, fut, de bonne heure, à l’ école du goût et des belles choses. Le père Poquelin, d
ce que sa propre mère aurait fait de lui. De son temps, il allait à l’ école . Sous la belle-mère, on l’en retira, quoiqu’il n’
us deux. Un an après, cependant, en 1662, au moment où il achevait L’ École des femmes, expression encore plus complète de se
e ou du moins la plus habile. Le petit Poquelin, tout frais sorti des écoles , vrai Des Grieux de Sorbonne, vit jouer ces amate
ons d’imbroglios scéniques des Fourberies de Scapin, de l’Avare, de L’ École des Femmes, etc. ? On n’a pu le découvrir encore 
es ces aventures, et il en avait fait son profit pour ses comédies. L’ École des Femmes est composée tout entière avec les déb
emprunts flattaient dans sa vanité de Castillane. Les hardiesses de l’ École des Femmes l’avaient un peu éloigné des bonnes gr
plus ardent de tous, le sieur Rochemont, déjà, dans la Critique de l’ École des Femmes, il avait, sous prétexte de s’amender,
de. La scène du marquis de la tarte à la crème, dans la Critique de l’ École des femmes, où tout le monde l’avait reconnu, et
ie, avait trouvées à chaque pas, dans le temps de ses courses. Pour L’ École des femmes, il se fût encore retrouvé tout lui-mê
n de Navarre et doyen de la Faculté de Paris. De sa fréquentation aux Écoles sorbonniques, qu’était-il resté à J.-B. Poquelin 
lla pour la troupe de L’Illustre théâtre, était certainement de cette école d’Encyclopédie anticipée. Le grand poème de deux
omédie, il ne fallait qu’une occasion pour éclater contre Molière ; l’ École des femmes la leur offrit. C’est même de là que d
ans la cabale des petits marquis, si bien moqués par la Critique de l’ École des Femmes, mais dans une autre, que Molière n’os
xemple, de plus scandaleux que la cinquième scène du second acte de L’ École des Femmes, qui est une des plus nouvelles comédi
onde à la cour. Le roi l’aimait beaucoup. L’année qui avait précédé l’ École des Femmes, il lui avait permis de le suivre en L
e et périlleuse. Les dévots, en 1663, l’avaient attaqué à propos de L’ École des Femmes. C’était son tour ; et il ne se faisai
vé à la cour. Toute la cabale des dévots était en émoi ; comme pour l’ École des Femmes, mais avec bien plus de violence et d’
public tout entier, il joua le Malade imaginaire, de même qu’après l’ École des femmes était venu le Mariage forcé, et George
ienne ne pouvait s’accommoder des prétentions pédantes de la nouvelle école classique ; il ne fallait, ni pastorales à l’ital
mière pièce qu’il donna alors, n’est guère espagnole que de nom, et 1 École des Maris, dont il prit l’idée à la Discreta Inam
on homme. Ccst ce que fit Molière, s’attaquant à Lope de Vega dans L’ École des Maris, où il le fit disparaître, tout en l’im
r, et arriva à midi au Palais-Royal, pour jouer Huon de Bordeaux et l’ École des Maris, qu’on avait affichés. » Notez bien qu
paire de bas à botter en toile jaune. Prisés 50 livres. » IV - L’ École des femmes (1662) I. L’École des Femmes
Prisés 50 livres. » IV - L’École des femmes (1662) I. L’ École des Femmes est la première comédie vraiment humai
et si gaiement son entrain dans les Précieuses et dans Sganarelle. L’ École des Maris lui avait été un premier essai. Il y av
ce qu’il tenta pour la première fois, comme nous l’avons dit, dans l’ École des Maris, et cela, on le sait, avec le succès le
andrin, et dès lors il put remployer, sans danger de critique, dans 1 École des Maris, en trois actes. Cette coupe était une
ut ce qu’il tentait, tout ce qu’il créait. Quand bientôt après vint L’ École des Femmes, sa première grande bataille, il fallu
ntage. Il tint parole. Tartuffe fut sa réplique. Les cris poussés à L’ École des Femmes, qui n’était sur ce point qu’une affai
Pont de Vesle ;et aussi, lorsqu’il donna au théâtre la Critique de l’ École des Femmes, Ce dernier ouvrage, si merveilleux p
n qu’il a lui-même expliquées en la préface dont il a fait précéder L’ École des Femmes. Las d’entendre clabauder les sots et
du marquis Turlupin, ce sera qui vous voudrez. V - Critique de l’ École des femmes (1663) L’École des Femmes est une
ui vous voudrez. V - Critique de l’École des femmes (1663) L’ École des Femmes est une des étoiles de l’œuvre de Moli
omptaient que comme imbroglio, comédies d’aventures et d’intrigues. L’ École des Femmes commença pour Molière la comédie, la v
bouffon, à sa raison, qu’on ne croyait que souriante. Au moment de L’ École des Femmes, il était encore en plein bonheur, dan
nspiration des mauvaises langues. Tout éclata d’un seul coup, après L’ École des Femmes, et jaillit de son succès même. Molièr
e chagrin : il parla.’ Six mois après la première représentation de l’ École des Femmes, Molière, auquel rien n’avait échappé
uis lors son impatience avait cuvée et mûrie. Ce fut la Critique de l’ École des Femmes, c’est-à-dire, sous ce titre à double
et avait voulu y combattre pour son compte. A peine la Critique de l’ École des Femmes avait-elle été jouée, qu’il avait fait
m’a dit à moy, qu’il fît à quelques dames La réponse, qu’il fait à l’ École des Femmes. Lorsqu’il n’en rioit pas assez, à leu
ue je puis. » On voit, par tout ce qui précède, que la Critique de l’ École des Femmes n’a pas seulement un grand intérêt de
billement m’a frappé de nouveau ces jours-ci, lors de la reprise de L’ École des Maris. J’ai vu jouer cent fois cette comédie
n jouée. Si la Comédie a cru qu’en la reprenant ainsi, elle ouvrirait école pour tous les théâtres qui brûlent de se tartuffi
’ai donc pas manqué d’aller vendredi à l’Odéon, où l’on avait monté L’ École des Femmes, pour le premier essai de Noël Martin
la pièce.   5 mai 1873.      Nous vous avons trop souvent parlé de l’ École des Femmes, pour avoir rien à vous dire aujourd’h
s de Molière, aujourd’hui perdues, il en était plusieurs, le Maître d’ école , le Docteur amoureux, etc., où le pédant jouait l
92 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
n même temps leurs spectateurs. Qui ne connaît les Femmes Savantes, l’ École des Maris, l’École des Femmes, Turcaret, l’École
spectateurs. Qui ne connaît les Femmes Savantes, l’École des Maris, l’ École des Femmes, Turcaret, l’École des Bourgeois,  le
s Femmes Savantes, l’École des Maris, l’École des Femmes, Turcaret, l’ École des Bourgeois,  le Chevalier à la Mode ? Ainsi, l
93 (1884) Tartuffe pp. 2-78
it pareille confession quand je me suis occupé du Misanthrope et de l’ Ecole des femmes. Il m’en fût revenu, m’assurera-t-on,
iers mois de 1664, il était dans toute la chaleur de sa victoire de l’ École des femmes ; il avait, avec la Critique, avec l’l
ner pleine carrière à sa verve, encore dans sa fleur rabelaisienne (l’ École des femmes le montre bien) et plantureuse comme D
lui demandait pour l’amour de Dieu. Mais ce sont là des balivernes. L’ école du document humain, c’est-à-dire du fait divers,
’il ne s’attaque pas à Tartuffe, pas encore joué, il prend à partie l’ Ecole des femmes et surtout le Festin de Pierre, école
il prend à partie l’Ecole des femmes et surtout le Festin de Pierre, école d’athéisme, « où après avoir fait dire au maître,
94 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [46, p. 78-80] »
ehors et à rentrer chez elle.218 Le moyen qu’emploie Isabelle dans L’ École des maris, pour empêcher Sganarelle d’ouvrir sa l
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397
guere, ou je me trompe fort. . . . . . . . . . Je ne parle pas de l’ Ecole des Femmes & de l’Ecole des Maris, parceque l
. . . . . . . . . . Je ne parle pas de l’Ecole des Femmes & de l’ Ecole des Maris, parceque les héros de ces pieces n’ont
96 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
fond de sa pensée, dans l’Impromptu de Versailles et la Critique de l’ École des Femmes, il affirma sa volonté d’être parfaite
t cinquante ans de distance, avec la même légèreté, par un critique d’ école nouvelle : « Molière, trop pressé, forcé de se pl
I, p. 8. 828. L’lmpromptu de Versailles, sc. III ; la Critique de l’ École des Femmes, sc. III, VI, VII. Voir plus haut, cha
97 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
las ! elle appartenait non seulement à Molière, à Marivaux, à toute l’ école des maîtres, elle appartenait aussi à cette brill
à toute l’école des maîtres, elle appartenait aussi à cette brillante école de la Restauration et de la révolution de Juillet
é Denis le Tyran ; plus loin monsieur Bret a fait jouer, huit fois, L’ École amoureuse ; je vois sur cette liste incroyable (e
t bas, il était de ces hommes qui croient encore que le théâtre est l’ école des mœurs : belle école vraiment ! et que les mœu
ommes qui croient encore que le théâtre est l’école des mœurs : belle école vraiment ! et que les mœurs d’une nation seraient
aitions les grands seigneurs qui nous font vivre, ou que nous tenions école de ces difficiles et rudes emplois dont vous nous
x, cette élégante idylle de l’amour naïf et coquet ; La Critique de l’ École des femmes, ce plaidoyer de Molière pour Molière,
are eût tenté les honneurs de la comédie, il eût été un comédien de l’ école de M. Odry. Certainement une écaille de poisson l
léger, hardi, railleur ; figurez-vous Mascarille élevé et dressé à l’ école de Figaro. Il était une des fêtes de la Comédie,
e dis-je ? Il a donné la douche à des rhétoriques ; il a condamné des écoles à la diète ; il a mis la camisole de force à des
de ses comédies ; rappelez-vous d’abord les vers de Sganarelle dans L’ École des maris, quand Sganarelle dit à son frère : Vo
 ; les citoyens oisifs sur la place publique, les rhéteurs dans leurs écoles , l’orateur à la tribune, le juge à son tribunal,
ces. Alors l’idée vient au vieillard d’aller frapper à la porte d’une école voisine, afin qu’on lui enseigne quelque bon argu
gne communiquer à ce barbon Strepsiade quelques-uns des mystères de l’ école  ; mais Strepsiade a la tête dure, et il envoie à
res de l’école ; mais Strepsiade a la tête dure, et il envoie à cette école monsieur son fils, l’amateur de chevaux. Quand il
bien, dans son indignation, il prend une torche et il met le feu à l’ école de Socrate ! Voilà toute cette comédie des Nuées.
se donne ce poète en pleine comédie ! — Figurez-vous La Critique de l’ École des femmes au quatrième acte de L’École des femme
Figurez-vous La Critique de l’École des femmes au quatrième acte de L’ École des femmes ! Ceci s’appelait la parabase ; aujour
ussé à bout par son père, le jeune Phidippide consent à entrer dans l’ école du philosophe, tout comme la servante du Bourgeoi
rien à l’action des Nuées. Le débat du Juste et de l’Injuste, dans l’ école du rhéteur, est parfaitement à sa place ; il fall
me autant d’écoliers qui ont peur, une fois le maître absent… adieu l’ école  ! On ne voulut plus que des jours de congé. Le Mi
Concevoir une tête ! Il est vrai que l’on dit : piquer une tête, à l’ École de Natation. En même temps revient la douairière,
jours, j’y vais ! » Il y va ! Soutenez ensuite que la comédie est l’ école des mœurs ! — Qu’il n’y a de moral que le vieux r
te de cet admirable feuilleton de Molière intitulé : La Critique de l’ École des femmes. Dans sa Critique de l’Homme à bonnes
à la tête. Ceci n’est pas tout à fait l’atticisme de La Critique de l’ École des femmes ; mais en fait d’atticisme, il ne faut
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
. Moliere a mis deux scenes épisodiques dans le quatrieme acte de son Ecole des Femmes ; celle du notaire, & celle de Chr
les trois défauts contraires. Je les prendrai toutes les deux dans l’ Ecole des Maris. ACTE I. Scene VI. VALERE, ERGASTE.
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217
connoître les lettres ; pour connoître les lettres, il faut aller à l’ école  ; pour aller à l’école, il faut marcher ; pour ma
pour connoître les lettres, il faut aller à l’école ; pour aller à l’ école , il faut marcher ; pour marcher, il faut des jamb
100 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
rs chantants qu’il étudia le code de la gaieté ; c’est à leur joyeuse école qu’il apprit à soumettre la folie même aux précep
die ; des philosophes du siècle dernier l’ont regardée comme la seule école de la sagesse ; des critiques de nos jours, au co
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