[96290, p. 140-141]
Parmi les épitaphes qu’on fit pour Molière, il y en a de plaisantes, et quelques-unes de sérieuses. Nous rapportons ici les deux suivantes qui font allusion à l’accident mortel qui lui arriva à la représentation de son Cocu imaginaire 291 :
Ci gît, sans nulle pompe vaine,Le singe de la vie humaine,Qui jamais n’aura son égal.De la mort comme de la vie,Voulant être le singe en une comédie,Pour trop bien réussir, il y réussit mal :Car la mort en étant ravie,Trouva si belle la copie,Qu’elle en fit un original.