(1801) Moliérana « [Anecdotes] — [42, p. 72-73] »
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(1801) Moliérana « [Anecdotes] — [42, p. 72-73] »

[42, p. 72-73]

1705, Grimarest, p. 166

Molière est au-dessus de tous ceux qui l’ont précédé ou suivi. Voici le parallèle qu’en a fait avec Térence l’auteur du siècle de Louis XIV, le plus digne d’en juger, La Bruyère :

« Il n’a manqué à Térence que d’être moins froid : quelle pureté ! quelle exactitude ! quelle politesse ! quelle élégance ! quels caractères ! Il n’a manqué à Molière que d’éviter le jargon, et d’écrire purement : quel feu ! quelle naïveté ! quelle source de la bonne plaisanterie ! quelle imitation des mœurs ! et quel fléau du ridicule ! mais quel homme on aurait pu faire de ces deux comiques ! »211