(1801) Moliérana « [Anecdotes] — [15, p. 45-46] »
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(1801) Moliérana « [Anecdotes] — [15, p. 45-46] »

[15, p. 45-46]

1705, Grimarest, p. 168-169

Molière avait commencé à traduire Lucrèce dans sa jeunesse, et il aurait achevé cet ouvrage sans un malheur qui lui arriva. Un de ses domestiques prit un cahier de cette traduction pour faire des papillotes : Molière qui était facile à irriter, fut si fâché de ce contre-temps, que dans sa colère il jeta le reste au feu. Pour mettre plus d’agrément dans cette traduction, il avait rendu en prose tous les raisonnements philosophiques, et avait mis en vers les belles descriptions qui se trouvent dans le poème de Lucrèce.