[52, p. 86]
La difficulté qu’on fit de donner la sépulture à Molière, et les injustices qu’il avait essuyées pendant sa vie, engagèrent le père Bouhours229 à composer l’épitaphe suivante :
Tu réformas et la ville et la cour ;Mais quelle en fût la récompense ?Les français rougiront un jourDe leur peu de reconnaissance ;Il leur fallut un comédienQui mit à les polir sa gloire et son étude ;Mais Molière à ta gloire il ne manquerait rien,Si parmi les défauts que tu peignis si bien,Tu les avais repris de leur ingratitude.