[16, p. 46-47]
1724, Carpenteriana, p. 223-224
Molière▶ lisait ses comédies à une vieille servante nommée Laforest ; et lorsque les endroits plaisants ne l’avaient point frappée, il les corrigeait, parce qu’il avait éprouvé plusieurs fois que ces endroits ne réussissaient point. Un jour ◀Molière, pour éprouver le goût de cette servante, lui lut quelques scènes d’une comédie de Brécour*, comédie qu’il disait être de lui : la servante ne prit point le change ; et après avoir entendu quelques pages, elle soutint que son maître n’avait pas fait cette pièce.158