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2. (1909) Articles du Mercure de France, année 1909

C’est beau. […] Ce fut une très belle figure. […] La Baptistine, plus belle que jamais, est grosse. […] Elle est lyrique et belle. […] Herman Bang sur Eleonora Duse, avec un beau portrait.

3. (1910) Articles du Mercure de France, année 1910

La conception de l’univers du monde finnique est très belle. […] « Sais-tu ce que je regrette de cette belle Rome ? […] N’avais-je pas dans ces armoires mes robes les plus belles ?  […] On s’en défiait comme d’un beau poncif. […] … » s’écrie, d’un bel élan, Antonia de Moldère.

4. (1905) Articles du Mercure de France, année 1905

Giovanni Vannicola dans son beau livre Sonata Patetica nous révèle ses plus belles et ses plus vives qualités d’esthète-musicien. […] Ils veulent la belle proie. […] la flamme est belle ! […] C’est une si belle chose, dépenser ! […] Son œuvre énorme est peu connue, mais en lui les Italiens pourront toujours puiser de belles forces pour de belles victoires.

5. (1911) Articles du Mercure de France, année 1911

Il y a cependant de beaux vers, de belles tirades, avec aussi un peu trop de grandiloquence. […] La belle assurance de ce garçon nous amusait. […] Elle est si belle. […] Jamais la ville ne fut si belle. […] Ils affirment que la vie est belle, simple.

6. (1906) Articles du Mercure de France, année 1906

Les hommes surgissaient beaux sur l’ondoiement implacable des Chœurs. […] Cette pensée est belle et vaine. […] Il y a eu de belles et fortes œuvres, mais cette affirmation a manqué. […] Gaetano Imbert en font une œuvre passionnante sur les beaux temps défunts. […] Glavé, soient beaux comme de beaux portraits anciens — si quelques lettres du peintre alsacien relatives aux vieux maîtres n’y étaient citées.

7. (1891) Articles du Mercure de France, année 1891

Da l’Egeo Sorridevan le sparse isole belle. […] Sur l’Égée Souriaient les belles îles épandues. […] Lavini : incapacité de la science à définir le beau (22 août) ; Giorgio Eliot, la sua vita e i suoi romanzi, par G.  […] Cronaca d’Arte (Milan). — Une belle gravure d’après une tête d’étude du peintre Andrea Gastaldi, mort à Turin il y a deux ans (30 août). […] Cronaca d’Arte (Milan). — De beaux vers de M. 

8. (1902) Articles du Mercure de France, année 1902

De belles pages : je ne croyais pas Mme Jolanda capable d’arriver si haut. […] Un beau type d’aventurière, que les circonstances plus que les hommes finissent par démasquer. […] Il avait trouvé là-bas un beau désarroi. […] Le bel effort pour régénérer l’art du livre commence enfin à porter ses fruits ! […] C’est une très belle, très décorative et très rare chose.

9. (1912) Articles du Mercure de France, année 1912

Il a fait alterner de même façon, dans la galerie Mollien, les sarcophages, les bronzes et les belles colonnes de marbre polychrome. […] À propos de peinture, il sera plus séant de signaler la belle étude de M.  […] Ils obtiennent pourtant un fort beau bronze. […] Boldini moins vibrant, moins tortillé, très vif pourtant, plus séduisant qu’à l’habitude, […] À la sculpture, […] Bartholomé Libero Andréotti, avec un grand haut-relief d’un bel effet, une frise nuptiale ardente et hiératique de belle impression esthétique ; […] de Bugatti, entre autres belles œuvres, une statuette de fillette d’une grâce très hardie, d’une observation aiguë et très moderne ; […]. […] Et il s’est trouvé que, par sa puissance lyrique digne des plus belles époques de la poésie, son chant était celui de toute sa nation.

10. (1913) Articles du Mercure de France, année 1913

En somme, je faisais un beau mariage. […] Cela était trop beau. […] Qu’elle était belle ! […] Mais le présent n’était pas moins beau. […] Pourtant le récit est d’un bel enthousiasme.

11. (1908) Articles du Mercure de France, année 1908

Il écrit sur Lannes : « Brave des braves, jeune, jolie tournure, bien fait, figure pas très revenante, criblé de blessures, élégant, de beaux chevaux, de belles voitures, la plus belle d’Italie, marié. […] Cette belle figure de soldat n’en est pas diminuée, bien que M.  […] La vie lui semble à la fois dure et belle. […] Robert Ardigò est très belle. […] Sa poésie n’est pas belle.

12. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »

C’était à Paris ; Casanova se trouvait dans une boutique d’orfèvre en compagnie de sa maîtresse en exercice, la belle Baret, à qui il achetait mille colifichets. […] La physionomie douce et ouverte avait l’expression de la candeur et semblait annoncer cette délicatesse de sentiment et cette sensibilité exquise qui sont toujours des armes irrésistibles dans le beau sexe. […] Cinq ou six jours après la scène du bain, alors qu’il réussissait à éviter la belle capricieuse et commençait peut-être à l’oublier, il la rencontre par hasard au Vaux-Hall. […] Dans cette position, j’eus beau prier, pester, gronder ; elle me laissa dire sans proférer une parole. […] Mais, au matin, la belle étant encore endormie, Casanova constate la ruse et s’empare d’elle par surprise.

13. (1903) Articles du Mercure de France, année 1903

Planquette et Varney sont bel et bien vivants, je pense, et M.  […] Dans le coin d’une des fenêtres est pendu un beau portrait gravé de Casanova. […] Un objet véritablement beau doit paraître beau à tous ceux dont les yeux tomberont dessus. […] La voix est puissante et belle. […] Encore une fois, c’est d’un dessin impeccable, mais ce n’est pas beau.

14. (1904) Articles du Mercure de France, année 1904

L’Italie est un pays de belle civilisation. […] J’ai suivi ces entrevues et j’ai remarqué que les auteurs de mon pays sont modestes : on chercherait en vain des grandes paroles et de ces gestes qu’on appelle beaux. […] Le lecteur ne les lira guère, tenté d’abord par ces histoires d’amour, quelquefois tragiques, quelquefois comiques, toujours belles comme la vie. […] Un Poète héroïque : Carducci résumait à lui seul toutes les qualités les plus fières et les plus belles de sou pays. […] Les œuvres de M. d’Annunzio, entre autres, font une belle tâche décorative sur nos piles de livres jaunes, et le dernier volume de M. de Bosis, arrivé richement habillé, est un plaisir pour nos yeux dès avant que notre âme ait palpité à la sonorité belle, à la mélancolie forte de ses rythmes.

15. (1914) Articles du Mercure de France, année 1914

Il est bel homme, il a une belle voix, de beaux yeux… — Il est bien gras, objectai-je. […] Son esquisse est fort belle. […] belle défense que ta haine ! Belles armes que ton mépris ! […] Quant à vous, vous êtes plus belle encore qu’autrefois.

16. (1901) Articles du Mercure de France, année 1901

De cette manière caractéristiquement italienne, par un brave référendum populaire, la belle œuvre de M.  […] Cette publication est tronquée et il faut absolument que l’un des plus beaux monuments de la passion humaine soit connu dans son intégralité. […] M. de Bouchaud parle bien de ce poète qui fit, après Dante, quelques-uns des plus beaux vers d’amour de son temps. […] Luigi La Rosa a donné à la Rivista politica e letteraria, de Rome, une fort belle étude sur Barbey d’Aurevilly. […] Les épisodes suivants n’ajoutent rien, et l’abdication gâte l’effet sobre et poignant de cette scène très belle et d’une puissance dramatique rare.

17. (1900) Articles du Mercure de France, année 1900

C’est après avoir écrit sa belle Vie de Saint François d’Assise que M.  […] — Si Eurydice est plus belle, va la rejoindre. […] — Vois-tu quel beau collier ? […] Il en est un qui fait une petite copie de ce beau morceau d’André Sacchi, de Saint-Romualdi. […] Ce sont là les principales réflexions que suggère le beau livre de M. 

18. (1896) Articles du Mercure de France, année 1896

Mais aujourd’hui cette notion du Beau parait presque absente des esprits, si bien que le sens critique en est même disparu. […] Medardo tient de cette bonne race et s’annonce par de belles promesses physiques d’attaque et de résistance sur le terrain de lutte ou il s’est placé. […] Tant que dure cette nouvelle exposition, le Piémontais va, chaque soir, coucher à la belle étoile parmi les ruines suggestives du Colisée. […] Est-ce donc un crime si turpide que d’avoir vulgarisé en Italie quelques belles phrases ? […] L’imprimeur peut être fier ; c’est très bien repéré, mais que cela fait aimer le beau, le pur, le divin papier blanc.

19. (1899) Articles du Mercure de France, année 1899

C’est de l’histoire agréablement écrite avec un bel amour de l’art dont parle l’auteur. […] Cena dans cette voie, où Ada Negri, qui l’a déjà suivie, s’est arrêtée dans un beau silence très proche de l’épuisement. […] Il y a maintenant des figures, — et, à côté d’elles, quelques exemplaires de médailles, malheureusement d’une qualité relative, mais beaux encore. […] Mais c’est un sujet qu’il faut laisser aux beaux vers de Shelley. […] La part de l’Amérique anglaise sera encore très belle et immense.

20. (1898) Articles du Mercure de France, année 1898

Sans doute, il s’en trouvera peu qui ignorent le désir physique, la sensation d’amour-propre flatté que procure la possession d’une belle maîtresse… mais l’amour, tel que le décrit M.  […] Ça finira, mon Dieu, j’en réponds ; on fera place à tous, on classera les œuvres et les auteurs à leurs rangs ; on saura distinguer l’influence de l’un et de l’autre, l’importance de celui-ci pour ses belles paroles et de celui-là pour ses belles pensées ; ce qui est nécessaire, c’est de nous goûter les uns les autres. […] Federico de Roberto, un romancier sicilien d’un beau talent, un travailleur silencieux, probe, aristocratique, s’est plu à étudier l’amour en philosophe et en artiste. […] Toutefois, il faut être juste : de belles pages marquent la carrière politique de Cavallotti. […] Les théories philosophiques sont de belles choses sur le papier, mais elles sont belles justement parce qu’elles sont sur le papier, et quatre-vingt-dix-neuf fois sur cent, si on essaie de les mettre en pratique, elles échouent.

21. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »

Souvent ces sonnets sont des hymnes d’une belle fierté humaine, souvent ils arrêtent l’âme du poète devant l’insupportable fatalité de la mort, ils demeurent purs et immobiles comme les tables de marbre d’un sépulcre clos depuis un temps immémorial. […] Il dit : Lorsque l’homme se délivra de son effroi et orna le monde de déités fraternelles, ô combien beau il se mouvait avec les genoux alternés, la tête tournée vers le firmament ! […] Ô, qu’aujourd’hui sur ses membres beaux l’homme se relève, et qu’il exalte sa terrestre forme de vie que le soleil gouverne, et que plus haute il la rende à ses fils, avant qu’il se noye dans l’air serein où surgissent et s’éteignent les étoiles ! […] » Plus que dans ce sentiment exaspéré de la vie qui passe, de la mort qui dure, l’art du poète est tout entier, et souvent tout vibrant de belle énergie, dans la vision de l’homme dans l’univers, de la femme dans l’humanité, de la terre dans l’immensité. […] Je lui demandai s’il pensait rester à Sorrente et il me répondit qu’il trouvait ce pays le plus beau qu’il eût jamais vu, et que l’air donnait à son physique, un peu déprimé, comme une force nouvelle.

22. (1897) Articles du Mercure de France, année 1897

Le vieux poète a été battu, malgré sa belle plaidoirie, et M.  […] […] Figaro (16 Sept. et suiv. ). — En trois beaux chapitres, M.  […] Son drame est beau. […] Celui-ci, beau, élégant, riche, autoritaire, tient dans l’histoire des conspirations pour la renaissance politique italienne la part la plus importante. […] Voir les Essais métriques dans son beau recueil de vers, Paysages de France et d’Italie (1894).

23. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXII »

Tiraillé par la présence d’un beau jeune homme, Antonio, et la crainte de voir entrer celui dont la présence mettait fin à mon bonheur, j’ai été un peu inintelligible et, peut-être, ai un peu manqué de naturel. […] Ces îles me semblent produire le sentiment du beau en plus grande quantité que Saint-Pierre. Enfin, mon esprit blâmant par amour, pour un beau trop beau, a trouvé quelque chose où rien n’est à blâmer : Le pays entre Varèse et Laveno, et probablement les monts de Brianza.

24. (1918) Articles du Mercure de France, année 1918

La belle affaire ! […] Il se peut que ceux-ci aient un peu abusé des amplifications sur le Droit, la Justice et autres belles entités. […] En tout cas, il s’était créé une atmosphère favorable à l’art, puisque de beaux artistes y éclosent. […] La correspondance de Boïto met en relief les qualités de cœur et d’intelligence de ce bel artiste. […] Comme il a été brave et beau jusqu’au dernier moment !

25. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »

Et tout son courage était puisé dans l’espoir suprême de renouveler les plus belles énergies de son pays par le souvenir des plus antiques gloires, en continuant ainsi la tendance des néo-italiens du commencement de son siècle, dont Léopardi fut l’expression le plus géniale. […] L’esprit des fameux Mille hommes, qui débarquèrent en Sicile avec Garibaldi, en 1860, s’exalta de lui-même, s’enfla démesurément ; au nom de sa belle bravoure épique, il imposa à toute la vie de la nation la laideur de sa passion unilatérale, de son intelligence bornée : les beaux vieux soldats furent de piètres politiciens. […] Un autre, Pascoli, qui l’année dernière a remplacé Carducci à la chaire de Bologne, est beaucoup plus dégagé, est plus personnel, et, dans l’esprit synthétique de sa belle œuvre, il est différent du Maître, il n’est pas un parfait disciple. […] Marinetti — un jeune —, s’est donné, depuis deux ans, une tâche difficile et belle, qui est pas seulement celle de réunir des talents en un faisceau trimestriel, mais celle, beaucoup plus grave, d’en découvrir. […] Ercole Rivalta a écrit un très beau et très fort poème dramatique : David (V. 

26. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »

Encore Raphaël et Mozart sont-ils morts trop jeunes pour que cette poursuite acharnée de la perfection ait eu le temps de ne plus leur apparaître comme un jeu, une belle course avec l’espoir de parvenir au but. […] Si celui-ci est plus grand coloriste, Tintoret est plus grand caractériste, et pour très beaux que soient les portraits du premier, ils n’ont pas toujours l’extraordinaire accent des effigies de Tintoret. […] Pourtant ce beau zèle se ralentit. […] Aujourd’hui, la municipalité de Trieste a décidé de décorer du nom de Giosuè Carducci l’une des plus belles rues de la ville, l’actuelle Via del Torrente en passe de transformation monumentale. […] Ce premier fascicule contient notamment, — outre l’exposition de ce programme, qui est elle-même une belle page de philosophie générale, — en français : une étude de M. 

27. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »

Il commença « d’un ton assuré, mais non en déclamant avec le ton monotone adopté par les Italiens » ; il récita les beaux vers de l’Arioste « comme une belle prose cadencée, qu’il animait du son de la voix, du mouvement des yeux et en modulant ses intonations avec le sentiment qu’il voulait inspirer à ses auditeurs. […] Témoin cette déclaration d’un si candide orgueil qu’il fait, plusieurs années après sa visite aux Délices : L’homme qui a fait l’éloge le plus beau et le plus vrai de l’Arioste est le grand Voltaire à l’âge de soixante ans. […] Voltaire s’interrompit et, fort en colère, « prenant à pleines mains » les beaux cous et les belles épaules, il s’écria : « Gorge par-ci, gorge par-là, allez au diable !  […] Le vers fondamental italien, le vers de onze syllabes, tantôt puissant, tantôt souple et insidieux, y prend tous les aspects rythmiques de la prosodie italienne, et révèle en images plastiques la plus profonde et la plus belle tragédie, certes, du théâtre contemporain.

28. (1895) Articles du Mercure de France, année 1895

À côté du citoyen, l’homme point en lui, l’homme qui aime le beau, la nature, le sourire des vierges, le soleil, l’azur, la mer, les moissons flottantes dans les campagnes, les forêts qui bruissent au souffle du vent, les neiges qui rayonnent de blancheur sur le haut des Alpes. […] Et dans un serein renouveau nous voyons encore les mystiques Champs-Élysées, où les poètes et les belles s’en vont errant, dans un murmure de voix paisibles. […] […] Le Convito, — c’est une nouvelle revue de grand luxe et de belle littérature que, sous la direction de M. d’Annunzio, publie à Rome l’éditeur Adolfo de Bosis ; elle paraîtra durant une seule année, en 12 fascicules de 80 pages gr. in-40, sur merveilleux vergé à la cuve timbré au sceau du Convito, et ornée de riches planches d’art. […] Voici, pour donner une idée de l’esprit du Convito, l’analyse de la préface, Prœmio : Quelques artistes, unis par un commun culte sincère et fervent pour toutes les plus nobles formes de l’art, se proposent de publier leurs œuvres en un recueil imprimé avec cette élégante simplicité qui est la parure et la décence des belles images et des claires pensées. […] Ils veulent en cette Rome si triste, où jadis, par les rues papales, on portait en procession les beaux marbres païens avec la même joie que le corps d’un protomartyr, — ils veulent qu’on y revoie et qu’on y acclame le triomphe de Venus Victrix ; et, vainqueurs ou vaincus, ils auront laissé trace de leur lutte.

29. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »

Toute l’amertume de ce beau souvenir, toute la tristesse des années enfuies et des amoureuses déjà lointaines l’accablent sans pitié : « Je me jetai sur un fauteuil où je m’abandonnai à mille réflexions. […] En cette occasion, le public faillit tout gâter : Casanova avait préparé pour le débiter en temps opportun un compliment fort galant qu’une plaisanterie de Voltaire interrompit mal à propos : — Voici, monsieur de Voltaire, lui dis-je, le plus beau moment de ma vie. […] Voltaire écrivait un jour à Algarotti : Mais si notre excellent auteur Voulait publier sur nos belles Des mémoires un peu fidèles, Il plairait plus à son lecteur. […] À plusieurs reprises, au cours de ce volume, l’historien nous conduit en Orient, par exemple quand il s’agit d’examiner le rôle de Gallus, le préfet d’Égypte, ou l’étudier (en de fort belles pages) l’hellénisme en Asie-Mineure. […] On voulait que l’État reprît son antique force, sa précision des beaux temps de la République : pour cela, l’on avait recours à Auguste, à une dictature.

30. (1916) Articles du Mercure de France, année 1916

Sa voix est belle, en particulier dans l’aigu, d’une souplesse merveilleuse et apte aux nuances les plus subtiles. […] Peu importe d’ailleurs : l’œuvre est belle, elle est émouvante, elle est une peinture exacte des passions, et elle suffit à notre joie intellectuelle. […] — Mais le sujet en soi peut être insignifiant et la forme être cependant très belle. […] … Comme il serait beau le mot que nous dirions si nous étions maîtres de l’amener à la fin de la scène que nous devons prévoir ? […] VI, où l’œuvre est reproduite en de belles phototypies, sous trois faces différentes), par M. 

31. (1917) Articles du Mercure de France, année 1917

Ils sont très beaux et très bons. […] Recommande-moi à elle et dis-lui que je prie Dieu pour qu’elle fasse un autre beau garçon. […] Vu les grandes dimensions dont j’ai besoin et la belle qualité que je veux, on peut facilement se tromper. […] Dans un bel article intitulé « Guerre au règne de la guerre », M.  […] La nécessité de défendre des provinces belles et riches a donné un renouveau d’esprit guerrier à l’Italie.

32. (1892) Articles du Mercure de France, année 1892

Rapisardi, a publié une contrepartie de l’ode de Carducci, intitulée All’Utopia et qui contient de belles strophes. […] En la regardant, je me disais en mon cœur : Je serais heureux de posséder une telle femme, si belle et si honnête. […] Or, quelque temps après, en me promenant avec ces pensées, je rendis hommage à la créature de Dieu, songeant combien elle était magnifique et belle. […] Il est possible qu’ils en sachent sur beaucoup de choses bien moins long que nous, car, là-bas, la nature est trop belle — et pour eux, le mot de Méphistophélès est, certes, plus vrai que pour nous — mais n’importe, vous ne leur ferez jamais prendre des lanternes pour des étoiles. […] Édouard Rod, auquel il reproche de faire, au détriment de l’art, la part trop belle à la psychophilosophie ; sur M. 

33. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »

La tragédie de Gabriel d’Annunzio, telle qu’elle nous apparaît dans ce volume qu’enrichissent et complètent la Préface, le Prélude, l’Intermezzo, l’Exode, et les nombreuses didascalies, est cependant une oeuvre d’art d’une valeur très réelle, la langue y est toujours si belle qu’en plusieurs points elle atteint par cela seul ce degré d’abstraction esthétique que le poète avait rêvé en écrivant sa tragédie. […] Le Prélude, l’Intermezzo et l’Exode, « motifs pour une symphonie », sont parmi les pages les plus belles du poète. […] Et nous ne saurions pas invoquer autour de Brando ce chœur de sympathie posthume qui faisait dire à Ulysse des paroles de profonde pitié sur Ajax mort et lui faisait répondre fièrement à Agamemnon : « Je le haïssais quand il était beau de haïr. » Mais il faut de toute façon rendre justice au poète inébranlable que trop de coups veulent frapper aujourd’hui, car malgré tout il peut vraiment dire de tout son œuvre théâtral : « Ai-je voulu parler sur la scène du masque fidèle de l’homme éphémère ?

34. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LVII »

Pauvre en tableaux, mais des statues (portraits) pour la plupart belles par le naturel. […] J’admire la rue de Tolède, c’est la plus belle que j’aie vue, et surtout la plus peuplée.

35. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXVIII »

[Sans doute, la plus belle femme que j’ai eue et peut-être que j’aie vue, c’est A., telle qu’elle me paraissait ce soir en promenant avec elle dans les rues à la lueur des lumières des boutiques. […] Je l’ai attendue dans un café : au bout d’un quart d’heure, elle a repassé : nous sommes allés prendre du café et enfin, après deux heures de promenade, je l’ai quittée près de l’Arcade de la place des Marchands, toujours avec le bel Antonio.

36. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXIX »

Belle figure de J.  […] Beau portrait du pape, en petit, de Titien, dit-on.

37. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LVIII »

La plus belle vue du monde, probablement, est celle dont on jouit de la maison de l’hermite. […] Ce matin, vendredi, à six heures, belle vue du Vésuve, dont les contours étaient éclairés par le soleil qui se levait derrière les deux monts.

38. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXII »

On peut donc y trouver les beaux caractères que fait naître le climat, pas trop courbés par les lois. […] À Naples, les hommes sont plus beaux que les femmes.

39. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 »

Entraîné par le mouvement squarcionesque, par l’exemple d’Antonio da Negroponte et de Bartolomeo Vivarini, il quitta Venise vers 1468, c’est-à-dire trop tôt pour assister à l’évolution de ses contemporains, et il mourut dans les Marches vers 1493, sans avoir pu savoir comment, par les successeurs d’Alvise, Cima da Conegliano, Bartolomeo Montagna et Giovanni Bonconsigli de Vicence, celui-ci auteur d’une très belle Pietà, l’art vénitien allait s’unifier pour arriver aux maîtres du xvie  siècle. […] L’hiératisme de ses vierges, la fidélité de ses représentations de fruits, de fleurs et d’oiseaux, le bel équilibre décoratif de sa composition, la richesse de son coloris nous séduisent infiniment. […] La Madone du musée Brera (1493) est sa dernière œuvre et l’une des plus belles ; l’artiste a ajouté à sa signature sa qualité d’eques laureatus, dont l’avait honoré Ferdinando di Capua.

40. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »

Mars et la musique sont beaux et ardents, et attirent les vapeurs de l’éther et celles de l’âme humaine. […] Salomon appelle toutes les sciences reines, concubines, esclaves, la science de Dieu étant sa colombe et sa belle. […] IL — Frédéric de Souabe, empereur des Romains, interrogé sur la nature de la noblesse, répondit : « C’est une antique richesse et une belle coutume. » III. — Le fondement de la majesté impériale, c’est la nécessité de la vie civile.

41. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 229, 1er janvier 1907 »

Le « coup de foudre » initial, sur le Cydnus, est une belle chose ; mais M.  […] Un pinson se pose, pèse, léger… Le pliant rosier baise la terre… … De la bouche de sa rose parmi les fraises pâmée… Au thuya se perd l’oiseau… Il fait beau.

42. (1915) Articles du Mercure de France, année 1915

Le style des monuments, dont de belles reproductions illustrent le livre, atteste l’influence prépondérante des civilisations romaine et italienne dans ces contrées. […] Par le temps qui court, c’est le plus bel éloge qu’on puisse faire d’un auteur. […] Gargano, qui jugeait que le devoir du célèbre critique et philosophe italien eût été de corroborer de beaux raisonnements métaphysiques l’action guerrière de son pays. […] C’est la seule chose qui nous importe aujourd’hui et nous ne voulons rien savoir d’autre. — Y a-t-il philosophie plus belle et plus vraie que celle-là ? […] Ce courage moral, cette fermeté au milieu de la tempête est la plus belle preuve de force intérieure que l’Italie donne en ce moment.

43. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »

J’ai donc un certain plaisir à me voir revêtu des belles dépouilles du serpent, enroulé autour de l’arbre comme dans les vieillies gravures, dressant ma tête noirâtre vers le corps humide et nu de la charmante Ève. […] Un jour ou l’autre, si j’ai le temps, je ferai une édition corrigée de la Bible, et non seulement corrigée, mais augmentée, car les saints et pieux écrivains ont éprouvé de la répugnance à écrire trop souvent mon nom et ont laissé dans l’obscurité quelques-unes de mes plus belles entreprises. […] « Je vois dans vos yeux que vous voudriez me demander quelque chose et je sais ce que vous voudriez me demander : Comment se fit-il, n’est-ce pas, qu’Adam et Ève, bien qu’ayant goûté au fruit défendu, ne devinrent point des Dieux, et, de plus, furent chassés du beau jardin par leur Dieu ?  […] Et la jeunesse arriva, et le printemps vint, et les étoiles tremblèrent, et les arbres reverdirent et les femmes se vêtirent de leurs belles robes claires.

44. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »

Ensuite, Eros, paru sous un nom féminin : Gina d’Arco, contient des poèmes simples, tendrement amoureux, qui semblent écrits vraisemblablement par une femme dont la nostalgie sensuelle serait cultivée par de belles lectures. […] Je signalerai volontiers comme la plus belle et la plus poignante composition du poète, l’évocation de Jacovella, la jeune femme de la Renaissance, qui joua du luth devant Raphaël, et que le poète aime et va chercher dans la petite maison, encore debout, de cette lointaine beauté.

45. (1890) Articles du Mercure de France, année 1890

Qu’elle était belle et harmonieusement douce au soleil !

46. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXIV »

Chapitre LXIV Les habitants d’un pays si fertile et si beau se livrent avec fureur au plaisir qui est leur passion dominante.

47. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LIX. Musique à Naples »

Son plus bel ouvrage, ce sont les cantates de Scarlatti arrangées en duos.

48. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXVI »

[Sans mon maudit amour pour les arts qui me rend trop difficile sur le beau dans tous les genres, je pensais que, grâce à mon système et à 3 ou 4 heureux hasards qui me sont arrivés, je serais un des hommes les plus heureux.]

49. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LX »

Le Miserere et le Benedictus sont ses plus beaux ouvrages, dans la manière noble et simple ; l’Armide et l’Iphigénie, ce qu’il a fait de mieux pour le théâtre. — Gluck se forma à Naples.

50. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXV »

Ce soir, by her mother, at 6 h. 1/2, je l’ai vue pendant une demi-heure vraiment amoureuse et belle d’amour.

51. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXIII »

C’est peut-être le bel Antoine, je la suis sur-le-champ allé ouvrir ; il m’apportait peut-être le contr’ordre d’un rendez-vous en l’honneur duquel j’ai été venté comme au Montcenis.

52. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXI »

Je suis parvenu à ce lieu élevé et singulier, en parcourant des coteaux aussi beaux que ceux que je me suis figurés pendant toute ma jeunesse.

53. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXX »

Belle route, telle que je n’en ai jamais vu de plus commode.

54. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 242, 15 juillet 1907 »

., d’une très belle statue antique appartenant à la famille Aldobrandini, qui la conservait jalousement dans sa villa de Porto d’Anzio.

55. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 232, 15 février 1907 »

Et dans la soumission de Léonard, subissant l’imposition d’un unique modèle pour ses toiles profanes aussi bien que pour les sacrées : la belle Cecilia Gallerani, maîtresse du Duc ; ainsi que dans le geste de Beethoven, écrivant et exécutant en personne certains Concertos et certaines Mélodies qui lui assuraient le pain quotidien, il y a un tel mépris pour les contingences quotidiennes qui les forçaient d’accomplir de tels actes que tout reproche au nom de la morale est puéril.

56. (1893) Articles du Mercure de France, année 1893

Comme le théâtre italien existe à peu près autant — et même moins — que le théâtre fuégien ou congolais, la Scena Illustrata publie des études sur le théâtre chez les anciens et les étrangers, des variétés, des pages de littérature, enfin de fort belles gravures sur bois.

57. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 238, 15 mai 1907 »

Le recueil des Vers Barbares compte, d’ailleurs, parmi les plus belles productions de Martzokis.

58. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 247, 1er octobre 1907 »

Mais, en dehors même des tendances esthétiques et des manières littéraires de Gabriel d’Annunzio, qui malgré toutes ses défaillances est en Italie le seul grand artiste vivant, digne de ce beau nom trop profané, l’élévation apportée à la langue par l’auteur du Triomphe de la Mort et de La Fille de Jorio, est devenue un phénomène organique national dont tout écrivain italien a bénéficié.

59. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »

. — En outre, mais je crois que cela suffira, n’est-ce pas, pour vous convaincre que les Barbares Genevois font subir à leurs prisonniers des tortures atroces Puis il parle de la nourriture, notamment du café au lait et du chocolat, des raffinements de toilette inconnus de lui jusqu’alors, tels que les chaussettes et les caleçons, et il termine en disant : Comment avez-vous pu permettre qu’un de vos collaborateurs ait eu l’audace de calomnier cette bonne Suisse, et qui est plus, ce beau, ce noble canton de Genève, ce morceau de paradis que les Dieux semblent l’avoir oublié ici sur terre exprès pour le donner en exemple aux autres peuples… Les documents apportés par MM. 

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