Belati, frère du curé, m’a amusé, pendant une heure et demie, avec tout le respect possible ; moi, de mon côté, je lui faisais ma cour pour en venir au fait de ma clef, le plus amicalement possible. […] Je suis venu, par un temps horrible, dans ce qu’on appelle une portantine. […] Dans ce moment, comme j’écrivais les dernières lignes de l’autre page, on est venu, en chantant, à ma porte d’entrée que je n’avais pas pensé à réouvrir après l’avoir fermée en présence de M. […] Il valait mieux qu’elle vînt. […] C’est, au reste, le plus pittoresque et le plus commode que je connaisse pour venir composer une tragédie.
« Tu viendras avec moi », lui dit Aligi. […] — Tu viendras avec moi ? […] — répétait Antine, attendri. — Pourquoi viendras-tu ? […] Tu ne sais toujours pas pourquoi je suis venu. […] Je suis venu chercher de l’argent.
Le mari vient d’arriver le matin même, — pour quoi faire ? […] Il vient d’arriver à Venise. […] — Viens, Orphée, monte. […] … Viens-tu pour nous mépriser ? […] — dirent les Bacchantes — es-tu venu pour nous mépriser ?
Pisanello vint, qui, à son tour, fit les sept médailles. […] Quant à Léonard lui-même, ce n’était pas du tout comme artiste qu’il venait, ni même comme quelqu’un qui se souciât de la renommée d’artiste ; il venait comme joueur de harpe, d’une curieuse harpe d’argent qu’il avait faite lui-même, l’ayant bizarrement façonnée à la ressemblance d’un crâne de cheval. […] Et cependant voilà que dans la société politique de Rome il venait d’être soupçonné d’avoir des sympathies cachées pour les Français. […] Mais les assiégeants l’emportent par le nombre et la Seigneurie vient encore à leur aide en faisant proclamer un décret déclarant rebelles les citoyens qui défendaient Saint-Marc. […] La première, de sa lecture de Mürger, a surtout retenu l’épisode de Mimi ; depuis un an elle conte l’agonie touchante de la pauvre grisette, et convie le public à venir pleurer à sa dernière quinte de toux ; et le public ne se lasse pas de venir, et ne se lasse pas de pleurer.
La madone de Francesca que le Louvre vient d’acquérir synthétise éloquemment ces tendances. […] Mais si ce pape « aveva, col suo modo di fabricare, messo tutta Roma sotto sopra », un autre devait venir qui aimait fort à bousculer : Jules II. […] Francesca vint donc à Urbin. […] § Colbert vient d’acheter la charge de Ratabon. […] L’Académie vient le voir, en corps.
— D’où viennent-ils ? […] J’étais sûre qu’ils y viendraient, à un moment quelconque. […] Oui, mais lui, voudra-t-il venir ! […] Elle va et vient dans la maison, folle à tout jamais ! […] — Venez, dit Stella-Lucente.
Un rayon en venait jusqu’à lui. […] Elle vient, comme dans la tragédie de Racine, proclamer l’innocence de l’adolescent. […] Mais Son Éminence ne vient toujours pas. […] On lui a dit que, sans le plaisir qu’il prend à lire ses lettres, son maître le ferait venir auprès de lui. […] Bref, pour conclure, venez joyeusement avec toute la compagnie.
Cette espèce de trahison de la part de son fils, en blessant au cœur Giacomo Vettori, l’a fait réfléchir ; peut-être a-t-il été trop sévère, a-t-il trop exigé ; et voilà qu’il vient chercher le rebelle dans la chaumière du pâtre. […] Rutelli vient d’être inaugurée, aux grands cris joyeux d’une foule amie de l’art ; la presse approuva cette rude manifestation de bon goût qui eut le mérite de sauver la renommée artistique de Rome. […] Il se contente, après nous avoir montré les origines de Casanova, de nous tracer l’itinéraire de ses déplacements, en donnant, chaque fois qu’un nom historique lui vient sous la plume, une notice de dictionnaire. […] Il faut donc que nous tendions la main à ceux qui viennent, chronologiquement, après nous ; d’autant plus qu’il n’est pas à croire qu’on les rencontrera tous dans dix ans. […] Comme dans la tradition allemande sur Frédéric Barberousse, Tibère se réveillera, le temps venu, et sortira tout armé de la montagne.
Cocchi viennent d’enrichir leur pays d’un apport spirituel considérable. […] La chapelle en regard de celle-ci représente le moment où Jésus vient d’être jugé. […] Cette lettre a été pour moi un rayon bienveillant, qui venait consoler nos amères déceptions. […] Elle venait alors de subir une éclipse, du fait de la prédominance chez nous des théories réalistes. […] Il s’amuse à peindre « ces gentilles fillettes qui vont et viennent sur la place ».
Comme le papillon vole aux lumières, elle vient à la musique. […] […] Enfin viennent les Italiens. […] Ojetti vient donc de raconter un tas d’aventures amoureuses, souvent charmantes, jamais tragiques ; l’auteur ne semble pas croire à la tragédie, quoiqu’il soit ami de M. d’Annunzio. […] Pour prévenir ce malheur, le pape lève des trouppes, outre les milices des environs d’icy près qu’il a fait venir. […] Surtout peut-être le Raphaël, en dépit des préférences que je viens d’indiquer, et au point de vue de l’histoire de l’art, a une importance capitale.
Dans la préhistoire, le Mont Aventin, vient-on de voir, était un volcan. […] Nous venons bien tard au Dante de M. […] Ces pauvres et hésitantes réserves, j’y viendrai tout à l’heure, néanmoins. […] Les deux autres venaient, de chemins très différents. […] Et cela même au cas où la paix avec ces derniers viendrait à être conclue et à déterminer leur retour chez eux.
Dites plutôt à Lucia, à Alexandra de venir. […] D’où lui venait ce précieux trésor ? […] Viens avec moi. […] On savait que nous en venions. […] L’Italie littéraire ne vient donc pas de perdre un maître.
Notre Opéra a invité un chef d’orchestre transalpin à venir diriger pour nous Rigoletto. […] L’élément grec des îles et des côtes d’Asie Mineure, dans la région même d’Adalia dont il vient d’être question, voyait d’un mauvais œil les nouveaux venus. […] Lili Villepreux, devenue mistress James Power, vint s’établir à Messine. […] Si Cepperello vient me parler, je lui dirai ce que je pense. […] De là vient que prospérait à Rome le métier de sous-louer : Cœnaculariam exercere.
L’initiation vint d’Orient, apportée par des étrangers juifs, maures, sarrasins, ou rapportée par les Croisés, et cette initiation donnait aux mots un triple sens. […] À leurs pieds viennent ceux qui par inertie ne se mirent pas en état de s’asseoir plus haut, ceux-là aussi recevront ma nourriture. […] L’idéal d’un Titien ou d’un Raphaël se dérobe sans cesse devant leur étreinte, et toute œuvre qu’ils viennent d’achever perd aussitôt le pouvoir de les satisfaire. […] Mais M. de Wyzewa est un peu fâché que la critique moderne trouble les opinions reçues depuis Vasari, et il vient à nouveau de traduire deux des Vies des peintres de l’historien, celles précisément de Filippo Lippi et Botticelli. […] Il y a quelques années, un procureur de Gœrz, qui venait d’interdire l’édition populaire de Poesie, se vit désavouer par ses supérieurs.
D’où lui venait donc cette foi intransigeante ? […] Puis vient une Impression de femme sous un parapluie. […] Quelques personnalités mondaines viennent à la rescousse ; et le succès s’annonce et se maintient tel que Rosso, venu dans la Ville des Doges avec un très mince viatique et pour séjourner au plus trois jours, peut s’y oublier trois mois. […] La confiance vient. […] Thovez vient d’écourter si brusquement.
Après trois siècles, une œuvre inconnue autant qu’illustre vient d’être exhumée de la poussière des bibliothèques. […] Rome, plus voisine, mieux outillée, plus ambitieuse, vint lutter à la fois contre les Grecs et contre les Celtes. […] Cena dans mes chroniques à venir. […] Il y vint pourtant, et s’y fixa un jour, et ce fut précisément quand il écrivit les Novelle della Pescara. […] Achille Luchaire vient donc fort à propos.
Desaix quitta Strasbourg, traversa la Suisse et vint à Milan. […] Ne venait-il pas de l’armée rivale ? […] Plusieurs générations vinrent s’y instruire. […] Marinetti, — après quoi viennent des vers fort intéressants, de MM. […] La gloire de celui-ci n’est pas venue toutefois couronner son incomparable succès.
Je préférais donc rentrer tard, et lorsque l’instant d’agir était venu. […] Quelqu’un venait ! […] Et je dus, lorsque je jugeai le moment venu, lui adresser une demande en règle. […] Dans les deux cas, c’est le fait surnaturel qui vient décider d’une vocation. […] Le barman est venu.
Il est rare, par le temps qui court, qu’il se décide à venir sur la terre. […] Ils n’ont ni moelle, ni âme, ni souffle : peut-être n’auraient-ils même pas de sang assez rouge pour écrire le contrat d’usage. » Malgré cela, quand il s’ennuie, à certains jours, dans son pays trop peuplé il vient parmi nous. […] Et la jeunesse arriva, et le printemps vint, et les étoiles tremblèrent, et les arbres reverdirent et les femmes se vêtirent de leurs belles robes claires. Mais l’amour ne vint pas. […] Dans aucun chemin, la femme que je cherchais n’est venue au-devant de moi, et quand la vieillesse est venue, quand j’ai eu besoin de repos et de soins, je n’ai trouvé qu’une pauvre servante qui ait voulu de mon nom.
On ne dit pas d’où vient ce tableau. […] Amnistié par Victor-Emmanuel qui venait d’entrer à Naples, il reprend sa place dans son régiment. […] Le 4 septembre, il vient se mettre à la disposition de la Commune qui le nomme colonel. […] Il ne me vient que ce cri : Vive la France, bonne, forte, sainte, héroïque ! […] Mais voici venir une bande d’étrangers, parmi lesquels le peintre Flammen.
enfin notre jour est venu ! […] Venez toutes ! […] La créature qu’il avait laissée à Comacchio vint à Rome. […] Tout ce qui ne veut pas être vexé par… vient à Paris. […] D’où vint cette volonté soudaine ?
Le culte languissant viendra demander à ces ambitieux la représentation de ses saints mystères, à ces ambitieux plus avides de plaisirs matériels que de pensées profondes, et des maîtresses de peintre deviendront les madones que la foule vénère ; et la conception grandiose de Marie sera traînée dans le ruisseau de la beauté vendue. […] Le comte Georges, chargé par la mère de son ami intime, mort d’un accident de cheval, de mettre ordre à ses papiers, se rencontre, au moment de l’accomplissement de cette tâche, avec sa femme, qui fut la maîtresse du marquis et vient pour reprendre ses lettres. […] On lit le livre, on y trouve la satisfaction de ses propres tendances, puis on le ferme, et la société poursuit son existence régulière, sans que rien soit venu déranger sa marche normale vers l’avenir. Je crois qu’avec le nombre immense et toujours croissant de névrosés, d’hystériques, de détraqués, de toqués qui foisonnent dans la société contemporaine, la vie sociale serait souvent troublée de manière profonde par les épidémies psychiques qui éclateraient par instants dans cette foule de demi-malades, si, par bonheur, les livres ne venaient continuellement faire dévier en tendances littéraires leurs penchants anormaux. […] Voici ce que dit Sagacius Mutius Ganata sur ce château et l’hospitalité que l’on y recevait : “Ceux qui venaient au château avaient différents appartements selon leurs diverses conditions, et à chacun le magnifique seigneur avait donné des valets et une table splendide ; les diverses chambres étaient indiquées par des devises et des symboles divins : la Victoire pour les guerriers, l’Espérance pour les proscrits, les Muses pour les poètes, Mercure pour la peinture, le Paradis pour les gens d’église, et pendant les repas des bouffons, des musiciens et des joueurs de gobelets parcouraient les appartements.
Je le vois, peuplier souple et clair, émergeant de la selva oscura, du vague taillis de la littérature cisalpine, où quelques bons bûcherons — quelques cognées critiques — attendent patients la croissance et la poussée d’un tas de baliveaux nains, — et c’est très beau qu’il nous vienne un tel livre d’Italie : il n’en vient pas souvent. […] Écrit pour Sarah Bernhardt, qui devait le jouer en français, et pour Mlle Duse, qui devait le jouer en italien, ce drame est toujours inédit et l’auteur vient d’en donner quelques lectures publiques. […] En lui envoyant les œuvres de Byron Charles, sur la résonnante rive adriatique, Vers toi vient Harold le beau chanteur, Non tel que drapant, avec un rire illusoire, Sa douleur en le manteau des pairs, * Mais tel que, rayonnant de foi et de courage, Il surgit aux cris d’un peuple combattant, Quand il voulut ramener, avec son cœur d’Alcée, L’aigle d’Alexandre au nid grec.
L’apparence d’une dissolution, dans les pays d’Europe, vient du fait que le christianisme, durant le cours de plusieurs siècles, s’est resserré en un dogmatisme jaloux et intolérant, se retranchant hors des progrès de la pensée et de l’esprit humain. […] Elle est ensuite la tendance des multiples vers l’Un, le détachement et la venue au jour d’une conscience universelle et absolue des nombreuses consciences contingentes et passagères. […] Ladame et Régis, étude qui vient remettre au point un cas si déformé par les nouvelles aussi fausses que sensationnelles lancées par les journaux à diverses époques que c’est Forel qui a raison, et qu’on est ici en présence du vrai et typique régicide tel qu’il est dépeint dans la description précédente. […] Il avait choisi d’abord le prince Henri d’Orléans, dont les journaux lui annonçaient la venue : le prince n’arrivant pas, il frappe l’impératrice Élisabeth en se disant : « Voilà, Société, ce que tu fais de tes enfants. » Il s’émeut un peu en racontant, en mimant son acte.
Le sentiment religieux, en fait, ne vient pas d’une attitude imposée à l’esprit par une contrainte extérieure ou amenée par une habitude aveugle, de telle sorte qu’il soit facile de le déraciner ou de l’étouffer avec une contrainte ou une habitude opposées ; mais c’est au contraire une faculté primitive et autonome des êtres raisonnables. […] Perdrizet et René Jean vient combler cette lacune. […] En attendant les prochaines découvertes on vient, par un heureux hasard, de retrouver au Musée de Naples, et de reconstituer, le quadrige « très splendide » d’Herculanum dont parle Winckelmann.
C’est qu’une préoccupation nouvelle a détourné le cours de ses pensées ; et s’il est venu à Genève, ce n’est pas assurément pour y rechercher le pâle et triste souvenir d’une femme adorée, mais pour y voir Voltaire ou, plus exactement, pour s’y faire voir de lui. […] L’accueil de Voltaire l’avait mortifié au point que, après sa première visite, il était résolu à ne plus reparaître aux Délices : « Monsieur, lui dis-je, je ne suis venu à Genève que pour avoir l’honneur de vous voir ; maintenant que j’ai obtenu cette faveur, je n’ai plus rien à y faire4. » Mais Voltaire, qui n’était pas fâché de garder quelque temps cet hôte en qui il trouvait un auditeur averti et un causeur intéressant, insiste d’une façon si pressante et si flatteuse que Casanova se décide à prolonger son séjour à Genève et accepte à dîner trois jours de suite aux Délices. […] § Avant d’en venir aux discussions littéraires ou politiques qui le passionnaient particulièrement lorsqu’il avait trouvé à qui parler, car il ne détestait pas qu’on lui tînt tête, Voltaire questionne Casanova sur ses amis d’outre-monts, notamment sur ce François Algarotti qu’il avait rencontré à Berlin, auprès de Frédéric le Grand, et avec qui il était en correspondance depuis plusieurs années. […] Algarotti refusa toujours de visiter Voltaire aux Délices, malgré les instances de son ami qui le pressait de venir boire le lait de ses vaches et consulter son médecin Tronchin : « Par tous les saints, — lui écrit-il en italien, et seul l’usage de cette langue peut excuser chez Voltaire une pareille formule, — pourquoi ne pas venir dans notre pays libre, vous qui aimez les voyages, vous qui jouissez de l’amitié, du succès des amours toujours nouvelles5 ? » Un autre jour, il l’invite, ainsi qu’Albergati Capaccelli, « à venir manger des truites de son lac avant qu’il ne soit mangé lui-même par ses confrères les vers6 ».
Mais le marmot vient à mourir, tandis que son père, dans la solitude d’Albano, trouve et aime une Claire Bregh ; et alors, puisqu’il n’y a plus rien à faire, la femme de Maurice Clarena revient. […] Dans ce passage, Casanova dit, par exemple : Elle venait presque tous les jours lui faire une belle visite ; le texte imprimé dit : Cependant, chaque jour, Thérèse venait lui faire une visite . […] Le comte Waldstein, le chef actuel de la famille, mit avec une extrême courtoisie tous ses manuscrits à ma disposition et m’invita à venir faire un séjour auprès de lui. […] viendra à Dux ? […] Dans l’Ange de la vie, la mère réchauffant le petit rejeton toujours prêt à retourner là d’où il vient, était l’héroïne du tableau.
De là lui vient le sens de sa supériorité. […] À cette date, les Turcs sont partis, les Grecs sont venus les remplacer ; et depuis lors les choses continuent d’aller exactement comme auparavant, avec cette seule différence que nous avons maintenant à payer beaucoup plus d’impôts. […] Destrée a fait à son ingénieur la réponse la plus sage : Nous pouvions raisonnablement espérer, même après Liège, arrêter l’invasion à l’aide des renforts anglais et français ; il n’y a pas eu de Waterloo, parce que les Alliés ne sont pas venus assez rapidement à notre secours. […] Pour avoir suivi une autre méthode et une autre route, les puissances de l’Entente se sont trouvées dans les Balkans dans la situation désolante dont nous subissons les conséquences, nous aussi, les derniers venus. […] J’envie à l’âme allemande d’hier et d’aujourd’hui ses magnifiques élans de passion ; je voudrais qu’un peu de ce feu vienne enflammer nos esprits un peu affaiblis par certaines idées trop ressassées.
Tu as fait un si long chemin Pour venir me trouver Tu as visité la chambre Ou seule seule Je chantais sur la viole J’ai perdu ma chevelure abondante, J’ai perdu ma douce prunelle Et ma joue de rose ; Je suis morte, et tu es venu ! […] La vieille légende très romantique qui entourait la mort de Pétrarque, et qui a perpétué, de siècle en siècle, la vision du poète mort dans la solitude de son cabinet de travail, la tête sur un volume d’Homère, vient d’être détruite par la critique scientifique moderne.
Le voilà trouvé le pays où il faut venir jouir de la nature et à six heures d’une grande ville.] […] Grosseur et grandeur énormes de pins et de lauriers venus dans deux pieds de terre, transportée sur des voûtes.]
Je comptais commencer ce journal par la copie d’une lettre d’amant malheureux que je viens d’écrire à la comtesse Simonetta. […] Elle m’a répété plusieurs fois que si un de ses amis venait lui conter tout ce qui nous est arrivé, elle s’en moquerait comme d’un roman.
Si Giolitti veut venir essayer de nouvelles intrigues, nous pouvons le prévenir que le peuple de Rome a toujours le même esprit qu’en mai dernier. […] La première fois, ce fut Weingartner qui vint avec l’orchestre « Philharmonique » de Berlin. […] Or, à l’exception du personnel de service, personne ne vint. […] Toutes les conséquences de la période que l’on vient d’indiquer se résolurent en une agitation énorme (émeute d’Ancône, troubles de Romagne, etc.) […] En retour, une troupe italienne viendra se faire applaudir pendant le carême de 1917.
J’ai pensé seulement que si jamais je voulais vivre quelques mois au sein de la nature il fallait venir m’établir à Saint-Ambroise, à un mille au-delà de Varèse, qui est une petite ville, tandis que Saint-Ambroise est un village. […] Je lui disais des choses si tendres et si gracieuses, peignant si bien ce que je sens pour elle, que les larmes m’en venaient aux yeux.
Ces coïncidences que nous venons d’établir entre les Mémoires de Casanova et certains extraits de Voltaire ne sont pas les seules ; elles ne sont pas non plus les plus curieuses : c’est lorsque Voltaire discute avec son hôte sur l’Arioste ou sur le Dante, sur la comédie italienne ou sur le sonnet, qu’il est particulièrement intéressant de comparer ses jugements littéraires avec ceux qu’il a formulés dans ses œuvres. […] De là vient sans doute qu’il ait été si rapide et si peu chaleureux à propos d’un écrivain dont il parle en général avec un enthousiasme ardent, Goldoni, « l’enfant chéri, le peintre de la nature26 ». […] Il le fit précéder d’une renommée toute faite, et lorsque Goldoni vint à Paris, en 1761, et se fixa en France pour y cueillir des lauriers moins amers que ceux dont son ingrate patrie récompensait sa verve, il y trouva des esprits capables de le goûter et disposés à l’applaudir. […] D’autres n’eurent pas la faveur d’être reçus ; témoin cet Anglais obstiné qui voulait voir Voltaire à tout prix, même malade, même mort ; finalement, Voltaire l’envoya au diable, qui, disait-il, venait précisément de l’emporter en personne.
D’où venons-nous ? […] Mais si le sentiment religieux, dans le sens que je viens d’indiquer, ne peut pas mourir, — peuvent mourir ou se transformer les religions, c’est-à-dire les rites sous lesquels ce sentiment se manifeste.
À l’opposé des peuples avides qui la préparent sans cesse et ne la vivent point, ils la prennent telle qu’elle leur vient et ils en jouissent. » […] Lettres italiennes Zanoni [A. […] François, que le peuple vint consulter, prit son bâton et entra dans la forêt. Il rencontra le loup et lui dit : « Viens ici, frère Loup, je te commande de la part du Christ que tu ne fasses mal à moi ni à personne. » Le loup le suivit, se coucha à ses pieds, devant tout le peuple, et François dit encore : « Frère Loup, tu fais beaucoup de dommages de ce côtés, et tout le monde crie et murmure contre toi ; il faut faire la paix ; tu n’offenseras plus les hommes et les hommes te pardonneront. » Le Loup fit des signes de soumission et François dit encore : « Frère Loup, puisqu’il te plaît de faire et de tenir cette paix, je te promets que je te ferai donner des aliments, de sorte que tu ne pâtiras plus de la faim : parce que je sais bien que c’est pour la faim que tu as fait tout ce mal. » Et il est convenu que le Loup bien nourri ne fera plus aucun mal et qu’il vivra comme un ami parmi les hommes. […] Le petit pauvre qui mourut sur la cendre en se faisant chanter le Cantique du Soleil Laudato sie, mi signore, cum tucte le tue creature Spetialmente messor lo frate Sole… pendant qu’un volier d’alouettes venait se poser sur le chaume de sa cellule, apparaît certainement tel qu’une des figures originales de l’humanité.
En somme, M. de Beust, le chancelier autrichien, voulait « voir venir », prêt, on le sent très bien, à se dégager si les choses tournaient mal pour nous. […] Dans une préface à son œuvre qui vient d’être éditée chez Larcier à Bruxelles, M.
Il veut que le crime dont il a été victime soit puni, il vient demander vengeance. […] Et, certes, cette réaction partait directement de la Bible, car il est facile de reconnaître des façons de docteurs de la loi, race de ces scribes qu’anathématisa Jésus, et venus, pour surcroît de supercherie, après les charlatanismes de Simon-le-Magicien, dans ces astrologues juifs qui prédirent, en Asie-Mineure, la pourpre à l’Isaurien, alors enfant, sous la condition qu’il abolirait le culte des Images. […] En effet, avant de se réfugier auprès du Pape, dans le siècle suivant, les ordres monastiques de l’Empire Grec, les moines de la règle de Saint Basile, envoyaient déjà en Italie tous les tableaux qu’ils peignaient du Crucifiement, tous ces diptyques, à fond d’or, dont on peut lire la description dans Gori, et qui venaient orner les murs des églises de Rome, ou servir à des imitations développées. […] Du dehors, du grand soleil, ne venait pas le rugissement des lions déchirant les martyrs, mais de doux cantiques, des hymnes de miséricorde et d’espoir.
Après lui Stefano de Venise, Caterino, Nicoletto Semitecolo et surtout Donato, qui fait déjà preuve en sa collaboration au Couronnement de la Vierge de la collection Querini-Stampalia de grandes qualités de coloriste, puis un Jacobello Bonomo, un Niccolo di Pietro épuisent la sève de cette première école locale que le seul contact du timide Guariento, venu probablement de Padoue, ne pouvait vivifier. C’est seulement au xve siècle que les influences de Gentile da Fabriano, de Jean d’Allemagne viennent renouveler l’art vénitien.
Ensuite, elle est venue à vous pour vous diriger ; si vous ne pouvez tous parvenir jusqu’à elle, honorez-la du moins dans la personne de ses amis. […] Il faut qu’un pur, un parfait, un ingénu vienne le guérir et le remplacer dans sa fonction.
La présence réelle de l’Esprit, reflet du Divin, est donc la première condition de l’œuvre ; et après cela, que l’on ne vienne pas nous dire qu’il y a des règles que l’on ne peut outrepasser : au nom du style, tout est permis, car le style c’est l’homme, et c’est l’homme que nous voulons avant tout dans l’œuvre d’art, l’homme moral, l’homme spirituel, l’homme créature de Dieu enfin. […] C’est à eux surtout que s’adresse cette note hâtive pleine de haine, car c’est d’eux que vient le mépris du passé et le doute de l’avenir, avenir qu’ils déclarent lumineux quoiqu’ils aient mis le néant au bout.
Le triptyque de Segantini, que quelques artistes italiens espéraient faire entrer en Italie, vient d’être mutilé et dispersé.
De là vient la misère de presque toutes les veuves d’artisans et de leurs enfants.
Il vient alors, des montagnes, des paysans vigoureux qui jouent de la cornemuse ou d’autres instruments à vent devant les Madones.
Pour ne pas tomber dans l’erreur de cet homme extraordinaire, je viens d’écrire 4 pages de phrases plates.
Il est d’usage qu’une femme qui est accouchée tienne pendant quelque temps maison ouverte : c’est-à-dire que beaucoup de gens viennent la voir et qu’elle leur fait distribuer des glaces. — Un usage qui a survécu au bouleversement amené par les rois français est celui qu’a la noblesse de promener un carrosse une heure avant le coucher du soleil sur le rivage de Chiaga et de Margelina.
Rosso au Luxembourg Deux œuvres de Rosso viennent d’être acquises pour le Musée du Luxembourg.
Casatti vient m’y dire que nous partons demain à 9 heures, si cela me convient.
tout cela vient peut-être de Nietzsche et de son surhomme !
Domenico Oliva, l’illustre critique italien, pour venir en aide à « un poète qui souffre », et dont le journal qui publia l’appel généreux ne dit point le nom, on a réuni en quelques jours une somme de près de 4000 francs, ce qui est assez joli.
Je viens au moyen que cela vous donnerait d’accorder à M.
Rapisardi est un poète malheureux et qui vient d’aggraver son infortune.
Il dit : « Par là venaient les Sarrasins pour piller Sorrente ; c’est un “Sorrentinois” qui connait l’histoire de son pays, qui me l’a conté. » Puis il se leva, me salua et me laissa seule.
nous pensons à l’invocation carduccienne : Lorsque sur les Alpes remontera Marius et Duilio regardera la double mer apaisée, nous viendrons, ô Cadore, te demander l’âme de Vecelli.