Cette tragédie est en célébration d’une agonie dionysiaque. » Il résume la fatalité morte de Brando en ces mots : « Sa soif, il ne pourra l’éteindre que dans ses propres veines bondées. » Il parle aussi de la nécessité de la mort, pour que cette vie héroïque, qui n’a pas pu se réaliser, soit féconde, dans la lumière rouge du sacrifice. […] Car dans sa Préface il nous parle de la nécessité dionysiaque du sacrifice de son héros. […] Lorsque les personnages s’élèvent à des manifestations très nobles, très profondes, de leurs pensées, ils parlent en rythmes, ils chérissent l’image, âme du rythme, sève de la poésie. Lorsqu’ils descendent au niveau de la foule, et s’affaissent dans la médiocrité que leur langage révèle, ils parlent en prose. […] Il parle « d’une loi occulte non encore explorée qui régit probablement » ces successions.

Personne n’ose l’approcher pour la réveiller, pour la préparer à recevoir son fils qui vient pour ne jamais plus revenir… Ornella seule s’offre à lui parler, et lui parle. […] Tiens, il y a un bandit à qui j’ai parlé de toi pour cela. […] Et avec Monseigneur, inutile d’en parler. […] — Parlez, Zio Pera. […] Antonio Beltramelli je parlerai d’ailleurs un jour plus longuement.

J’ai parlé de vous à Stella-Lucente. […] Mais ce soir même, l’esclave parlera ! […] Morga, légèrement gris, parla de lui-même. […] Mais je parle d’une femme comme vous ! […] Les hommes à qui vous avez parlé, comme vous venez de me parler, à moi, ne doivent pas être nombreux.

Butti, dont j’ai parlé dernièrement au Mercure, I Parassiti, par Camillo Antona-Traversi. […] Celui qui n’est pas du syndicat est à peine toléré et, au nom de la liberté de la presse, on ne parle jamais de lui. […] L’amour est une névrose entre experts, c’est-à-dire entre blasés, gens qui savent ce que parler signifie. […] Parler ici des deux conférences de M.  […] M. de Bouchaud parle bien de ce poète qui fit, après Dante, quelques-uns des plus beaux vers d’amour de son temps.

Ils vivaient et parlaient comme vous et moi, et leurs paroles m’arrivèrent distinctes et compréhensibles dès que je m’approchai de la table de fer à laquelle ils étaient assis. […] Les souvenirs du passé lointain épuisés, je ne pouvais parler avec lui du passé proche, de tout mon univers plus récent de beautés contemplées, de cœurs aimés et brisés, de paradoxes improvisés autour de la table à thé, et bien moins encore du songe douloureux qui remplit désormais toute mon âme. […] Il me priait de lui parler de moi, et si j’y consentais, il m’écoutait avec curiosité, mais sans sentir, sans comprendre, sans revivre avec moi ce que je lui racontais. […] Je suis si heureux à présent de pouvoir parler à quelqu’un qui peut me comprendre, à quelqu’un qui a encore un cœur brûlant, qui vient de la cité des vivants, qui peut écouter tous mes gémissements et accueillir mes confessions ! […] » Cette fois encore je ne répondis pas et tout le jour je restai avec lui sans parler.

C’est des artistes dont il parle celui qui nous est le moins connu. […] Si Cepperello vient me parler, je lui dirai ce que je pense. […] À ceux qui parlaient d’impérialisme anglais, le message de M.  […] On a beaucoup parlé ces temps derniers d’alliance latine, de cohésion latine. […] On a parlé de propagande défaitiste.

Personne ne leur parle que moi, mon officier, M.  […] Lafenestre parle de Tiepolo […]. […] Il vous parle. […] Il parlait comme un prédicateur, chantait comme un moine ! […] Je ne vous parlerai donc pas de sa beauté.

C’est la seule fois que Casanova parlera de Bragadin à ce sujet. […] D’autre part, en Italie la connaissance des langues étrangères est très peu répandue, on n’y parle guère que le français et on le parle imparfaitement, même dans les classes instruites. […] Mesnil interroge ses souvenirs ; a-t-il été embarrassé à Bologne quand il a parlé allemand ou anglais ? […] Rapi le prit dans un coin et lui parla. […] Quant on parle de chiffres, il les faut justes.

Sénateur, Homme de lettres (Italie) Parlons d’abord du sentiment religieux, puisqu’il précède l’idée dans le sens historique et dans le sens psychologique. […] Il pense que si un député parlait de la sorte, c’est qu’il manquait quelqu’un pour être le premier. » Il résolut d’être celui-là. […]  » Mais il s’émeut quand il parle des deux mois de prison préventive que fit son camarade le menuisier Martinelli, qui fabriqua un manche en bois pour la lime qui blessa à mort l’impératrice. […] Le vendredi 25 avril 1905 il demande à parler au directeur de la prison, et lui explique que, violemment indigné par la lecture des Annales politiques et littéraires du dimanche précédent, il voulait écrire auxdites Annales pour protester. […] Je ne parle pas du coloris, qui est nul.

Érasme aimait le grec, mais aussi la bonne chère, et de parler la langue de Lascaris ne le nourrissait pas suffisamment. […] Ugo Ojetti pour les deux livres dont j’ai parlé dans le Mercure de décembre ; 500 fr. à M.  […] Il est certain qu’Anne, assez souvent, parle un peu comme une héroïne de M.  […] De quoi parlait-il ? […] Chigi luy avoit parlé, mais, de la manière dont il m’a dit la chose, je juge que ce card. ne luy a pas tout-a-fait parlé comme vous le souhaittiez.

Quelle langue parlerions-nous sans les missionnaires de l’Église romaine ? […] L’Italie et la France parlent des langues évidemment sœurs. […] Je trouve qu’ils parlent comme tout autre travailleur sans outrecuidance et sans préciosité. […] On parle, au moins !  […] Je veux parler du mouvement impérialiste-nationaliste de M. 

Il a parlé dans de nombreuses réunions, il a causé avec des hommes politiques, et son ardeur à agir n’a point été stérile. […] On parle aussi de la création de légions yougoslaves. […] C’est la première fois que j’ose parler de lui dans une lettre. […] Les yeux et les lèvres seuls pourraient parler. […] J’ai parlé ici même de ce jeune poète qui compte parmi les meilleurs.

Mais les trois formes du théâtre à venir dont j’ai parlé trouveront seules leur place dans le temple. […] Il nous parla en excellent français et termes fort choisis de la “Jeune Belgique”. […] Ils parlent de Weber et Beethoven. […] C’est le dernier livre d’un jeune dont j’ai parlé souvent ici, M.  […] Il s’agit de faire parler beaucoup de soi avant que le public songe à ouvrir vos livres.

Gaston Sortais (Bloud), nous citons cette conclusion, qui indique très nettement les points sur lesquels ont portée l’examen et les appréciations de l’auteur : « Les congrégations romaines et les papes Paul V et Urbain VIII se sont trompés en condamnant Galilée. » (Conclusion générale, mais voici le point de vue spécial :) « Qu’importe, cependant, au point de vue doctrinal, le seul qui nous préoccupe actuellement, puisque les sentences des congrégations sont réformables et que, dans l’espèce, les papes Paul V et Urbain VIII n’ont pas parlé ex-cathedrâ, c’est-à-dire n’ont point imposé une doctrine à la croyance de l’Église universelle. […] Déjà malade, Nietzsche parlait encore parfois de Jacob Burckhardt, comme s’il avait besoin d’un témoin pour attester sa valeur. […] Le poète parle de Macbeth et de Duncan, histoires d’un temps lointain. […] Le poète parle de Macbeth et de Duncan, histoires d’un temps lointain. […] Le poète parle de Banquo et de Duncan, histoires d’un temps lointain.

Je ne parlerais point des comédies de l’Avare et du Joueur en traitant de la tragédie. […] Ce qu’il y a de certain, c’est que, entre 1730 et 1750, dans sa Correspondance et dans tous ses écrits, c’est toujours le nom du Tasse qui se présente à lui, quand il parle des poètes italiens. […] De là vient sans doute qu’il ait été si rapide et si peu chaleureux à propos d’un écrivain dont il parle en général avec un enthousiasme ardent, Goldoni, « l’enfant chéri, le peintre de la nature26 ». […] Voltaire parlait. […] Les autres, jeunes et aînés, sont encore moins remarquables, et de toute façon je ne saurais parler de leur art que je n’aime pas, et qui ne me semble pas apporter de forces vives au renouveau théâtral, je ne dis pas général, mais même particulièrement italien.

Un lieutenant aimable et volumineux était assis à mes côtés, ganté, emmitouflé dans sa pelisse militaire, le béret plat enfoncé jusqu’aux oreilles et maintenu par la mentonnière, et il me parlait. […] Faut-il s’en tenir à un concept purement ethnographique et ne point dépasser la région où la majorité de la population parle l’italien ? […] Il m’a confié ses doutes et ses angoisses… — Il ne parlait point le langage de M.  […] Cette force se manifeste aussi chez beaucoup d’écrivains par le fait de parler ouvertement même des événements les plus contraires à leurs vœux. […] Je ne te parle pas de notre peur le jour où ils ont bombardé la ville à quatre heures du matin.

Péladan parle « du caractère déraisonnable que, de tout temps, la science occulte a revêtu, pour sa plus grande déconsidération ». […] … C’est le réveil, — dit-elle. — Ne parlez plus : je suis toute à vous ! […] Sorel, n’avait pas de goût à parler de ces temps douloureux. » Signe de grandeur. […] On a parlé ici de ses études sur l’Arte mondiale à l’Exposition de Venise. […] Dans le présent manuscrit, Casanova parle de La Casacci ; La Catai est évidemment une des altérations arbitraires de M. 

ce soir, je lui parlerais ! […] Je n’avais point parlé encore. […] signore, répliqua-t-il, vous me parlez sur un drôle de ton ! […] Mais il ne parlait point de nos projets. […] On a parlé des privautés du duc de Morny !

Le naturaliste ne parle pas seul ici. […] Ces deux œuvres, dans l’opposition de leurs caractères, parlent un même langage. […] Après avoir parlé de l’esthétique d’un musicien, il me plaît de parler de quelques jeunes poètes, parmi les meilleurs de la littérature italienne contemporaine. […] Arbelet : le Roman de Métilde, dont j’ai déjà parlé ici même. […] Il parle en philosophe dégagé des préjugés, non en savant.

« Non, non, cher cygne de Padoue, je n’ai pas reçu les Lettres sur la Russie et j’en suis fort contrarié [en italien dans le texte] ; car, si je les avais lues, j’en aurais parlé dans une très facétieuse préface où je rends justice à ceux qui parlent bien de ce qu’ils ont vu, et où je me moque beaucoup de ceux qui parlent à tort et travers de ce qu’ils n’ont pas vu. […] Sans doute, on pourrait s’étonner que Voltaire, écrivant à Algarotti quelques jours avant et quelques jours après la visite de Casanova, ne lui parle pas de son compatriote. […] Pourtant, lorsque Voltaire parle à Casanova d’Algarotti, on sent qu’il est moins désireux d’exprimer ses propres sentiments de sympathie pour son ami vénitien que curieux de connaître l’impression que celui-ci produit sur ses compatriotes : il interroge Casanova sur la réputation d’Algarotti en Italie, sur le succès de ses livres et même sur la valeur de son style, qu’il ne peut pas se permettre d’apprécier exactement. […] Près d’elles il est en faveur, Et magna pars de leur histoire ; Mais c’est un modeste vainqueur Qui ne parle point de sa gloire. […] Avec une discrétion qui nous paraît, malgré tout, surprenante, Casanova raconte les diverses tentatives de son hôte pour le faire parler : « Au dessert, M. de Voltaire, sachant que je n’avais pas lieu d’être content du gouvernement de Venise, m’engagea sur ce sujet ; mais je trompai son attente, car je tâchai de démontrer qu’il n’y a pas de pays au monde où l’on puisse jouir d’une liberté plus complète.

Nous parlions sur un banc qui se trouve dans la boutique pendant que the mother était occupée avec les commis. Nous étions obligés de parler par plaisanteries. […] Elle m’a parlé de tout quitter et de me suivre en France.

Recueil de nouvelles dont il faut parler, parce que ce Valcarenghi est un type, dans son genre. […] — Pourquoi ne parles-tu pas, Orphée ? […] Les intéressés se gardent de la répandre ; et lorsqu’on en parle à des Vénitiens, ces derniers rient, haussent les épaules. […] Dans la Vita nuova, le poète parle d’une Annonciation exécutée par lui-même. […] « J’ay l’honneur de vous présenter ce petit tableau dont je vous avois parlé.

C’est de l’histoire agréablement écrite avec un bel amour de l’art dont parle l’auteur. […] Quaglino, — il est mon ami, et j’ai presque le devoir d’en parler mal, — écrit sa prose comme de la poésie, en petites périodes rythmées. […] Quant à l’opuscule dont je parle, il est la contribution que tout bon israélite (M.  […] Voici un livre dont, malgré son succès en Italie et en Allemagne, on a très peu parlé en France. […] Delacour (Les Lettres de Noblesse de l’Anarchie, p. 310) va jusqu’à parler de la faiblesse, et de la tiédeur de la foi de Savonarole.

Le nouveau Pape parle, écrit. […] Je parle bien entendu de ceux qui avaient de la valeur. […] Elle recueillit toutes ses forces et parla. […] Mais peu lui importe que nous l’adorions et lui parlions. […] » Ainsi parle Luisa Maironi ; et que pourrions-nous dire de mieux ?

Platon parlait comme un métaphysicien, Aristote comme un savant, et Boèce, simple philosophe de bonne volonté, n’osa jamais aller si loin ni à droite, ni à gauche. […] Il parlait des faits de la journée et pour cela il intéressait. » — « Alphonse Daudet, écrit-il dans un autre chapitre, est le Sardou du roman. […] Mais j’ai hâte d’arriver aux pages sur les œuvres et les auteurs dont je vous parlais en commençant. […] Morice, « qu’il n’a pas lu et dont il ne peut parler » ; la Fille aux mains coupées, de M.  […] Nous ferons bon accueil à la seconde de ces revues (dont nous avons déjà parlé), tout en regrettant la première.

Il savait regarder sans préjugés d’école, et, guidé par son seul instinct, il découvre les primitifs : Fra Angelico, Ghirlandajo, le Pérugin, Francia, et, qui mieux est, il sait en parler avec intelligence. […] En dehors même du double mouvement français dont il est parlé plus haut, les autres recherches caractéristiques de la littérature française se répètent en Italie. […] Guido Gozzano est identique à celui des poètes dont j’ai parlé plus haut. […] Elle en parla avec Nietzsche.

Mais en Italie, si l’italien est lu et compris dans la classe moyenne, il n’est que rarement et difficilement parlé ; quant aux paysans et aux ouvriers, ils ignorent quasi jusqu’à l’existence de la langue que manie si bien M.  […] Ojetti a parlé le premier ; puis M.  […] Cet érudit devient un artiste lorsqu’il nous parle du Comte Confalonieri. […] Les manuscrits de Giacomo Leopardi On peut bien parler de conquête à propos des manuscrits de Giacomo Leopardi. […] On parle aussi d’un poème satirique trouvé parmi les papiers : il va sans dire que les éditeurs se disputent la publication de ces friandises inattendues.

. — La pensée est l’acte propre de la raison : les bêtes ne pensent point, je parle aussi de celles qui ont figure humaine et souffle de bétail ! […] XI. — Allégoriquement donc, par amour qui me parle de ma dame dans mon esprit, j’entends l’étude. […] Je parle contre ceux qui errent, imitant le bon frère Thomas d’Aquin, lequel écrivit pour la confession de tous les hérétiques un livre intitulé : Contre les Gentils. […] Quand il parle aux intelligences du troisième ciel, s’adresse-t-il à des coreligionnaires du troisième degré ?

Tu parles ; et cédant à la molle brise de ta voix L’âme s’abandonne Sur les ondes caressantes de ton parler Et vogue vers d’étranges plages. […] Loin d’en diminuer le caractère, il l’accentue et le fait entendre par ses hardiesses, par sa force qui ne doute de rien ; il méprise le détail de mauvais aloi, il veut le simple parce qu’il pense au grand, et qu’il soit byzantin, gothique, italien, français ou allemand, il ne cesse jamais d’être Lui et de parler hautement à l’âme. […] Aujourd’hui, si la question de l’antique s’est déplacée, elle n’en a pas moins fait place à un autre abus ; je veux parler de l’idée littéraire qui semble avoir fait de tous les tableaux modernes de l’Illustration.

Yahn Rusconi y parle de L.  […] Cesareo parle de la publication faite par M.  […] Nous pourrions encore parler de M.  […] M. d’Annunzio ne fait pas parler la bruyante Vénus. […] De l’amour je n’en parle pas.

À toutes les heures du jour, elles sont pleines de gens occupés à gesticuler et parler très haut, et à regarder les passants. […] Les Napolitains sont très soumis au gouvernement ; mais ils veulent parler de tout, décider de tout et ils le font en criant, à tue-tête.

Sans parler de la date des plus anciens manuscrits de Tacite (au commencement du xve  siècle on n’en connaissait aucun, et ceux que l’on connut étaient d’une écriture contemporaine), il y des détails assez typiques : Ammien Marcelin est le seul auteur ancien qui avec Tacite mentionne Ninive, et Pogge est le premier à avoir eu en main un manuscrit d’Ammien Marcelin ; Tacite, qui connaissait certainement le golfe de Jaïes, n’aurait pas commis en le décrivant les grossières erreurs qui lui sont attribuées, — tandis que c’est vraisemblable de la part de Pogge qui ne le visita jamais, etc. […] […] Parlerai-je enfin de la Critica sociale, de Milan, qui s’empoigne avec l’idée de patrie et l’appelle « la carcasse d’un idéal putréfié » 3. […] Nulle critique ne parla jamais des livres de Banzole : cependant ils ont été achetés et lus, puisqu’épuisés en librairie (15 mars).

Francell chante mieux qu’il ne parle et M.  […] Or le type le plus aimable qui soit pour des civilisés, c’est l’androgyne ou l’ange, selon que l’on parle grec ou chrétien. […] Je ne te parlerai de cette ville que dans quelques jours. […] Il faut donc la lire et l’entendre chanter, mais parler, c’est à fuir. […] Péladan parle technique, il erre assez facilement.

Morrice a été troublé, influencé comme les vieux maîtres, et s’il a délaissé le souci légendaire aussi bien que le goût des somptuosités propre aux époques plus récentes, Venise lui a parlé d’une voix authentique et spontanée, Venise apparaît et se meut dans son œuvre. […] Marcel Schwob fait parler aux héros de Francesca da Rimini ! […] Loin donc de m’appuyer trop sur cette imperfection organique, je me souhaite d’avoir à parler souvent des œuvres littéraires de M.  […] Chez Van Eyck elle fait oublier l’absence même de la grâce, elle atteint plus haut, elle atteint tout en haut, et ce mot — majesté — s’impose à notre parole quand c’est de ce maître que nous voulons parler. […] Ici c’est l’audace qui parle, l’énergie, la vigueur.

L’esprit des deux poètes est en effet divers, la conception baudelairienne de Satan étant plutôt celle du Faust, celle d’un Satan très orgueilleux, ennemi des dieux, d’un Satan-puissance, tandis que Carducci parle d’un Satan-réalisation, symbole de la raison ; cependant il y a analogie dans l’invocation du même principe supérieur, dédaigneux, rebelle, tout-puissant, opposé à l’esprit de Dieu. […] En s’insurgeant contre Manzoni, Carducci parlait au nom du Dante, au nom de Machiavel et de l’Arioste, au nom aussi de tous les poètes qui tentèrent les premiers, au xviie  siècle, la réforme de la prosodie italienne dans le sens de la prosodie latine. […] Edmondo de Amicis, qui a encombré pendant plusieurs mois la presse italienne, avec sa prose et avec ses recherches d’instituteur sur la langue qu’on parle en Toscane et la langue que les Italiens doivent parler, je ne m’étendrai pas sur ces deux romans.

Comme dans l’âme romaine où les traditions s’amalgament, il n’y a souvent qu’une Rome dans le bloc de briques ou de pierres où chaque âge a maçonné ses vestiges. » Parler de la Ville Éternelle n’est donc plus un lieu commun. […] En attendant les prochaines découvertes on vient, par un heureux hasard, de retrouver au Musée de Naples, et de reconstituer, le quadrige « très splendide » d’Herculanum dont parle Winckelmann.

Il parle des pays et de l’âme des pays qui ont frappé son esprit, et l’ont fait étinceler en images. […] Je parlerai dans une prochaine chronique de cet ouvrage très remarquable. — S. 

La supériorité et l’originalité de Pierre Louÿs s’affirment incontestables pour l’intelligence psychologique du sujet, si l’on peut parler de psychologie dans l’étude d’un cas qui n’a presque rien à faire avec l’âme. […] On peut remarquer que la propriété de San-Cesario, sur la route Labicana, a été reconnue comme celle de la villa de Jules César, dont parle Suétone, où le grand conquérant fit son testament quelques jours avant sa mort tragique.

« La Pittura, Poetica che tace » « Poetica, Pittura che parla »                                            Armenino, 1530-1590                     Dei veri Precetti della Pittura, libro I, Cap.  […] Le rayonnement animique de l’œuvre de Botticelli fécondait mon inexpérience et guidait mon esprit, car aucune des pensées qui accompagnent la création d’une œuvre ne se perd : les molécules de la matière les abritent, et au toucher délicat d’une âme elles revivent et parlent à l’amie visiteuse. […] Si Medardo avait ouï parler de Bonnington, il ignorait complètement Manet et ne pouvait même soupçonner qu’il existât par-delà les Alpes un Degas, déjà patriarche en ce domaine conquis de l’Art Impressionniste que le jeune Piémontais fruste et génial concevait personnellement dans son coin d’atelier.

L’auteur napolitain n’a pas pu parler du goût du peuple pour toute espèce de vol domestique, goût qui les a rendus la fable de toute l’Italie. — Le principe est toujours le même : jouir sans travailler, par conséquent dérober pour jouir.

Ils aimaient beaucoup le roi Ferdinand, qui parlait leur langue qui est pleine de vivacité, de comique et de gestes indécents.

(Il ne parle pas de Cimarosa !

Je parle des filles honnêtes.

(Je crois que je fus plusieurs fois inintelligible for her ; chez une femme accoutumée à comprendre ceux qui lui parlent au premier mot, cela dut produire froideur. 1813.)

[Le 19, son père, après dîner, me parle du départ devant elle.

Quelques-uns cumulent, et, non contents de parler de l’immortalité de l’âme, en cherchent la preuve dans la danse des tables et dans les jongleries d’Eusapia Paladino.

Les étudiants et les auditrices chuchotaient en le regardant, il ne parlait à personne et restait silencieux, un peu solennel.

On parle pour ce travail d’un jeune écrivain qui s’est fait connaître par de savantes et originales études sur la Renaissance et sur le xviiie  siècle en Italie.

Son œuvre, au moins dans une certaine partie, n’est pas à la portée de tous, et il est bien peu de gens qui peuvent parler avec compétence d’une telle poésie.