… Il ne me connaît pas, je ne le connais pas. […] j’en connais, Seigneur. […] Vous ne connaissez pas la furlana ? […] Ne désirez-vous pas le connaître, hein ? […] Beppo connaît des capitaines de tartanes.
Il est une petite œuvre de vous, peu connue et qui m’a été livrée comme exemplaire unique (c’est une erreur, j’en connais six) par un homme d’un grand mérite, M. […] D’ailleurs, je connais un peu la France… commença le marquis. […] Est-ce que je connaissais le fond de sa pensée ? […] Apollinaire ne nous donne pas les sonnets luxurieux, qui sont connus, qui sont même les seules œuvres vraiment connues de l’Arétin. […] Je ne sais si Stendhal a connu cet écrit : si, l’ayant connu, il n’en a rien daigné penser, il a eu raison.
Et ce que tu ne connais pas ou que tu connais mal, tu ne pourras l’aimer, et si tu l’aimes pour le bien que tu attends de lui et non pour sa suprême vertu, tu fais comme le chien qui remue la queue et fait fête, allant vers celui qui peut lui donner un os.” […] Puccini connaît aussi Gounod et Meyerbeer. […] Qui ne le connaîtrait pas estimerait peut-être à sa juste valeur le point d’arrivée, mais non à son juste mérite. […] On connaît le tableau. […] Illica, alors que ses compositions étaient déjà connues, et il n’est nullement besoin d’avoir pénétré les arcanes du bouddhisme, de connaître la philosophie du Nirvânah, pour goûter ces allégories et les comprendre sans explication.
Les jeunes le connurent peu ou mal. […] Edmond Michotte a connu Richard Wagner et Rossini. […] Duccio della Bella, le protagoniste, connut aussi l’amour. […] Et celui-ci connut mille morts, connut la vie de la capitale, les déboires et les révoltes, le labeur et la volupté. […] Carducci n’est guère connu en France que de nom et M.
Et les Italiens, comment connaissent-ils la France ? […] On connaît la méthode. […] Il avait fait connaître, le premier en Italie, le dramaturge Hebbel. […] Il est en tout cas le premier mort d’entre les futuristes dont le nom est un peu connu. […] Il a consacré à formuler ce rêve les pages les plus fortes que je connaisse.
L’honneur de l’homme consiste à se connaître soi et le monde. […] Il brûlait de connaître « Buonaparte », le rival de Moreau. […] Les époques le mieux connues n’avaient jamais été considérées avec méthode. […] Sans connaître l’art antique, on se familiarise avec les connaissances qui l’ont rendu possible. […] Eusebio Ferrari nous est mieux connu.
Ce sont les trois seules évasions des Plombs connues en un siècle et demi. […] En France, Pascoli est peu connu. […] On connaît l’anecdote. […] Il était assez artiste pour connaître l’écueil. […] On connaît la théorie sorellienne des mythes guerriers ou images de batailles.
Il connaît si parfaitement les iniquités, les malhonnêtetés, les saletés et bestialités humaines, que rien ne l’étonne ni ne l’irrite. […] Je me suis approché ; à peine m’a-t-il vu, il a fermé son livre, m’a pris le bras et s’est mis à me dire : « Je connais depuis des siècles ce petit livre : c’est la Bible, et je la relis de temps en temps quand j’ai besoin de me remettre de bonne humeur. […] Je sentis alors que je n’aimerais jamais, que je ne pourrais jamais connaître les égarements et les ardeurs de la passion. […] De nombreux cœurs de femmes souffrirent par ma faute, mais aucune ne connut, même dans les larmes et les sanglots des abandons, toute l’amère désespérance de mon âme inassouvie par les chairs tendres et les rapides bonnes fortunes. […] Je suis comme tu étais alors, et je ne connais de toi rien de plus que ce que tu connaissais alors.
Elle est connue maintenant sous le nom de « Villa des Roses ». […] Piérard une condition essentielle : connaître l’italien. […] Par lui nous connaissons les origines de la guerre en Italie. […] Avec ce livre, il nous offre le moyen de le connaître dans son ensemble. […] Morgari, le zimmerwaldien bien connu, qui a remplacé M.
En une minute, La Verdure connut l’incident. […] L’homme gâte le paysage, c’est connu. […] Giovanni Cena, fort connu en littérature par ses poésies. […] Le conte que La Fontaine tira de la comédie en a fait connaître l’intrigue. […] Personne ne connut mieux que lui l’Antiquité et la Renaissance.
Cette forme poétique est encore peu connue en France. […] C’est des artistes dont il parle celui qui nous est le moins connu. […] Je ne la connais pas et ne sais que te dire à ce sujet. […] J’ai connu aussi Carlo. […] Valenzani, dont on connaît l’intimité avec le député de Dronero ?
Ainsi « À la sortie d’Égypte, Israël devint sainte et libre, c’est-à-dire à la sortie du péché, l’âme devient sainte et libre. » La nature veut que nous allions du mieux connu au moins connu : si le littéral n’est pas entendu, l’allégorique restera obscur, le moral incertain et l’analogique insaisissable. […] XIV. — Certains fous prétendent que noble vient de noscere, connaître. En ce cas, les choses les plus connues seraient les plus nobles, l’aiguille de Saint-Pierre, la reine des pierres, et Asdente, le savetier de Parme le plus illustre des parmesans. […] Cette façon de donner en sommaire une citation de chaque chapitre m’a paru, malgré son aridité, plus propre qu’un discours coordonné à faire sentir la singularité de l’ouvrage, Je connais mal les huit in-8 de Rossetti, mais son titre seul indique qu’il a deviné en partie l’énigme dantesque. […] Un autre moyen de le pénétrer consiste à connaître les auteurs qu’il cite, Cicéron (le Songe de Scipion) et la Consolation de Boëce, qui l’amenèrent à l’amour, c’est-à-dire à l’étude.
La fête de Saint Janvier, avec le miracle bi-annuel, est connue. […] bella ragazza… Il en connaît, lui, ah ! […] Il a connu le temps des Bourbons. […] … Vous avez connu la Maurina vivante. […] Il ne connaissait pas la Maurina.
Décorateur infatigable, Tiepolo reste pourtant mal connu à Paris, et là encore une lacune serait à combler. […] Tout le monde lettré connaît M. […] Elle voudrait bien m’emmener avec elle, car la comtesse désire me connaître. […] il vaut mieux pour moi n’être pas connu. […] Rien de plus naturel et vous ne connaissez pas le séjour idéal pour la saison caniculaire.
Papini à un positiviste des plus connus d’Outre-Mont, M. […] Maintenant elle accomplit le geste de pitié que le Christ ne connut point. […] Je le connais bien, cet homme-là ! […] Pour mieux marquer ce rapport connu, M. […] Émile Ollivier, dont on connaît le culte pour Lamartine.
Sans parler de la date des plus anciens manuscrits de Tacite (au commencement du xve siècle on n’en connaissait aucun, et ceux que l’on connut étaient d’une écriture contemporaine), il y des détails assez typiques : Ammien Marcelin est le seul auteur ancien qui avec Tacite mentionne Ninive, et Pogge est le premier à avoir eu en main un manuscrit d’Ammien Marcelin ; Tacite, qui connaissait certainement le golfe de Jaïes, n’aurait pas commis en le décrivant les grossières erreurs qui lui sont attribuées, — tandis que c’est vraisemblable de la part de Pogge qui ne le visita jamais, etc. […] Tel est, résumé en quelques-uns de ses épisodes, le dernier livre d’un humoriste très distingué et depuis longtemps bien connu en France. […] Les lecteurs du Mercure savent que dans La Néva notre ami Louis Dumur a tenté, lui aussi, non tout à fait sans succès, un système analogue, — et même plus original. — Carducci et son école, ce n’est pas toute la poésie actuelle en Italie, mais les Barbares tiennent une grande place ; les plus connus sont : D’Annunzio, Marradi, Ferrari, Olindo Guerrini, Giuseppe Chiarini, et Guido Mazzoni, dont nous donnons un sonnet
Mais les personnes qui ont le bonheur de connaître l’italien à fond éprouvent en plus un véritable plaisir esthétique. […] Étant incapable de pénétrer ce qui se passe dans l’âme d’autrui il ne connaît pas sa propre âme et refuse aux autres les vertus dont il se sent possesseur. […] Qui ne lit que des récits du front ne connaît que des épisodes du conflit. […] L’Italie s’est déterminée d’elle-même, par ses propres motifs, pour le mieux de ses intérêts ; elle ne s’est laissé influencer par personne, elle connaît le monde, elle est majeure. […] Je ne connais pas cet individu, mais il ne peut avoir qu’une âme mesquine et basse.
Elle a conservé de précieuses traditions romaines ; c’est par elle que l’antiquité nous a été connue. […] Mais, de plus, jusqu’au jour où il connut Calzabigi, Gluck n’avait fait que de la musique italienne et des opéras italiens selon la formule courante. […] — Vous y connaissez qué-qu’un ? […] Lebey, réunissant et rapprochant tous les textes connus, conclut au doute. […] Desnoiresterres, un livre documenté, impartial et trop peu connu.
On connaît les travaux de M. […] Ennui, Misère au-dessus de toutes les misères, je ne te connais pas. […] J’ignore le futurisme et même je ne connais aucun futuriste. […] Avec de pareils sujets, Longhi connut vite la faveur du public. […] Et chacun sera d’accord avec lui pour désirer connaître cette merveille où la vie est décuplée en face de la mort triomphante.
Des curieux d’art veulent le connaître. […] Il faut se concentrer, méditer, se bien connaître, prévenir les influences, garder son allure et ses conceptions propres avant de se risquer. […] Pica connaît l’art d’aujourd’hui mieux que personne, mais n’y a-t-il pas à craindre que certaines pièces ne lui échappent ? […] Zùccoli connaît la littérature française actuelle et souvent le laisse voir. […] Il connaît Verlaine, l’aime et le juge comme il faut.
Ce sera pour les lettrés curieux la révélation d’un moyen-âge bien inattendu, — mais d’ailleurs amplement connu de tous les érudits moyenâgistes. […] La moitié du livre est remplie de laborieuses indications de sources, le reste était partiellement connu par d’autres biographies et notamment par une très bonne étude sur saint François publiée par Mme Arvède Barine dans une Revue des Deux-Mondes d’il y a quelques années. […] Quelques traits souligneront ces observations : L’acte à Venise étant supprimé, nous ne connaissons pas Desdémone, si bellement sculptée en le noble langage qu’elle tient à Brabantio. — Othello est âgé d’environ cinquante ans ; ce n’est pas en vain que Shakespeare a élu pour victime de la jalousie un homme mûr, un rude soldat ignorant l’amour léger des damerets. […] Le rôle est d’ailleurs écrasant et je ne connais qu’un Tamagno capable de le remplir. […] […] Un des écrivains italiens qui connaissent le mieux la littérature française dans ses dernières manifestations, M.
Souflot et par tous les artistes qui connaissent Rome et le genre d’étude que les architectes y doivent faire ; c’est que les architectes n’ont pas besoin de rester à Rome plus de trois années. […] Boucher qui, joint à la satisfaction de savoir son fils à l’Académie, lui donnera lieu de connaître le plaisir que vous prenez à lui faire du bien. […] Or, dans la préface de l’édition Asse se trouve la phrase suivante : « Cet Italien était d’une salacité qui surpassait tout ce que l’on a connu en France dans ce genre. » Le mot salacité, qui était inconnu à Nietzsche, pense M.
Il rappelle en son livre non seulement tout ce qui est connu de la vie des premiers Vénitiens, mais encore il catalogue la plupart de leurs œuvres, et note les tableaux dont l’authenticité absolue peut servir de point de départ pour l’étude d’un peintre. […] Mais c’est surtout comme dessinateur que l’artiste nous est aujourd’hui connu ; ses deux cahiers de dessins, celui du British Museum qui est le plus ancien et celui du Louvre lui donnent une importance spéciale dans l’histoire de l’art vénitien. […] Le mystérieux Antonio da Negroponte, dont on ignore toute la vie et dont on ne connaît qu’une œuvre, mais d’une exquise beauté, la Madone de San Francesco della Vigna, fut certes d’un exemple profitable aux squarcionesques, Bartolomeo Vivarini et Carlo Crivelli. […] Sa première peinture connue est la Madone de Montefiorentino ; celle de la galerie de Venise date de 1480 ; il s’y montre définitivement libéré de l’ancien polyptyque à compartiments, les saints formant autour de la Vierge un groupe heureusement disposé ; le dessin des figures est d’une vérité et d’un naturel jusqu’alors ignorés.
Veut-on connaître Lombroso expérimentateur ? […] — Et mon nom ne le connais-tu pas ? […] Vos continuelles orgies ont rendu vos voix rauques, et vous ne connaissez rien autre qu’une licence effrénée. […] Butti, qu’on connaît en France par ses romans (l’Automate, traduit par M. […] Bernard, chargé de faire connaître au poète les principaux de ces personnages.
Aujourd’hui nous commençons à connaître le sens véritable de ce que deux ou trois générations qui nous ont précédés appelaient le néo-paganisme. […] Il représente aussi le deuxième pôle de l’ellipse idéale de la vie italienne au xixe siècle, dont le premier pôle est incontestablement le grand et encore mal connu Mazzini. […] On n’en connaît qu’un seul qui soit emprunté à l’histoire moderne. […] Nous connaissons en France quelques talents d’élite, aussi, parmi les plus jeunes, qui suivent depuis quelques années une tendance analogue, et ont déjà réalisé, ou vont réaliser des œuvres puissantes. […] Morello, un journaliste plus connu sous le pseudonyme de Rastignac, a fait représenter des pages de politique contemporaine dramatisée sous le titre : la Flotta degli Emigranti.
C’est qu’il connaît notre littérature, oui, mieux que nous-mêmes. […] Germano et connue sous le nom de Maison des Martyrs […]. […] Comme homme politique on ne connaît de lui que son discours électoral : une oraison polie et étincelante déroulée devant un troupeau de paysans ébahis, qui n’y comprenaient mot. […] Sa « légende » constitue, avec les anecdotes bien connues qui l’entourent, une des vies les plus brillantes de Vasari. […] Nous connaissons tous le visage et les mains de cette femme, assise sur son siège de marbre, dans ce cirque fantastique de rochers, comme en quelque rayon affaibli de la lumière sous-marine.
Cipolla narre la vie et l’œuvre d’un poète populaire, le curé don Pietro Zenari, connu sous le pseudonyme de Mario Zocaro, dont la maison Franchini, de Vérone, vient de publier les Poesie scelte. […] Quand elle eut prononcé ces paroles, les cieux se fermèrent2. » Voilà bien le prototype de la Vita nuova de Dante ; mais Dante n’a sans doute connu Hermas qu’à travers l’imitation qu’en a faite Boèce dans sa Consolation. […] Or, entre les deux grandes écoles qui se battaient, sous des noms différents, pour les éternelles causes qui sont l’idéalisme (réalisme du moyen-âge) et le réalisme (nominalisme du moyen-âge) ; entre Platon et Aristote, également mal connus par les traditions et par des bribes de textes incorrects, de traductions libres, — Boèce, philosophe mitoyen, mi-platonicien, mi-aristotélien, apparut comme une sorte de Juge, dont l’impartialité était sans cesse consultée. […] Il y a dans le monde, au-dessus de nous, une idée, un archétype de chacune des choses qui forment le monde visible ; et ces idées seules sont stables et permanentes ; elles sont, en somme, les seules réalités véritables et connaissables ; les choses ne sont que d’obscures copies de ces formes éternelles, et on ne peut les connaître que par leur ressemblance avec les immuables types. — Aristote disait : Cette doctrine que l’École résume, « Universalia extra et ante rem », me semble radicalement irrationnelle. […] Raggi e Ombre, Versi, par Alfio Bellusio (Catane, Niccolo Giannotta) Ce sont des vers faciles décrivant des paysages siciliens avec un vif sentiment de la nature ensoleillée, de ce pays que Verga nous a fait connaître.
Les premiers mots que Voltaire lui adresse, après les politesses nécessaires, sont pour lui dire que, puisqu’il est vénitien, il doit connaître le comte Algarotti. […] Aussi bien connaissons-nous tous la valeur réelle de cette expression : quinze jours. […] Pourtant, lorsque Voltaire parle à Casanova d’Algarotti, on sent qu’il est moins désireux d’exprimer ses propres sentiments de sympathie pour son ami vénitien que curieux de connaître l’impression que celui-ci produit sur ses compatriotes : il interroge Casanova sur la réputation d’Algarotti en Italie, sur le succès de ses livres et même sur la valeur de son style, qu’il ne peut pas se permettre d’apprécier exactement. […] Il faut croire que Voltaire n’était pas insensible à ces politesses gastronomiques, car il en fait mention, dans son entretien avec Casanova, d’une façon assez inattendue : « Je ne connais pas Albergati, déclare-t-il, mais il m’a envoyé le théâtre de Goldoni, des saucissons de Bologne et la traduction de mon Tancrède10. » Casanova avait de détester Albergati les mêmes raisons qui le faisaient mépriser Algarotti, et peut-être aussi quelques autres plus délicates. […] À l’en croire, Amelot de la Houssaye a écrit son livre « en vrai ennemi des Vénitiens » ; son histoire est une « satire calomnieuse » ; il croit qu’il lui est réservé de le réfuter et il entreprend sa Confutazio della Storia del governo Veneto : les raisons qu’il peut avoir de se plaindre d’un gouvernement dont les chefs l’avaient persécuté par leur pouvoir despotique et arbitraire le mettent à l’abri du soupçon de partialité ; et il se fait fort de faire connaître à toute l’Europe les mensonges et les bévues d’Amelot.
Antony Méray : « L’exemplaire des œuvres de Pogge où j’ai découvert cette lettre, très peu connue et non traduite en français, est un incunable à longues lignes : imprimé en caractères ronds, par Jehan Petit, à Paris, sans date, sub signo lilii aurei. […] On peut même dire qu’il l’a fait connaître, bien que, en définitive, le saint François historique ne diffère que par l’intensité du saint François légendaire. […] Corradini, à propos desquels nous puissions avoir le désir de connaître la pensée de M. […] Oliva, surtout, n’a pas voulu imposer son opinion personnelle ; il a fait d’un morceau d’histoire une pièce de théâtre et il n’a pas ajouté une ligne aux figures trop connues de la Révolution. […] Luciano Zùccoli, qui signera désormais cette rubrique, en lui donnant le développement qui lui convient, est un des jeunes écrivains italiens les plus connus, parmi les Pascoli, Ojetti, Corradini. et autres, poètes, romanciers, critiques, pratiquant et détendant une littérature d’art et d’idée.
Je connais, par exemple, un jeune romancier d’un talent vif et original, qui a eu le malheur de laisser échapper l’adjectif : imperioso (impérieux). […] Mantegazza n’est pas aveugle ; il a un penchant pour la femme, en homme de science qui en connaît toutes les faiblesses physiques et morales, mais il n’encourage personne à s’y fier trop. […] Fogazzaro, et qui, jusqu’à un certain point, est une originalité, nous frappe ici comme une note choquante : l’Italie se vante de maîtres trop connus pour la magie des sons et des rythmes ; elle ne peut accepter sans hésitations un art poétique qui se passe facilement des bonnes règles de l’harmonie. […] En général, d’après l’enquête actuelle on apprend que la langue italienne est très peu cultivée à l’Étranger, et qu’on ne connaît de cette littérature que les œuvres traduites ; de là, une incertitude à la juger, et quelquefois l’impossibilité absolue d’exprimer une opinion quelconque. […] Ferrero ne connaît que l’Empereur à la capote grise et au petit chapeau ; n’a-t-il jamais eu sous les yeux une reproduction des tableaux de David, d’Appiani, d’Isabey ?
Les diverses écoles poétiques, qui se succèdent, s’accouplent, se chevauchent ces derniers temps en Italie, semblent vraiment suivre les mouvements et les désordres que connut la poésie française il y a quinze ou vingt ans… Plus que de véritables « écoles », la jeune poésie italienne présente, en réalité, des groupements d’esprits sympathiques, réunis dans une même tendance, selon les talents et selon les différents pays. […] Car l’inconnue, dont on ne connaît jusqu’ici que le chiffre Ph. […] Frédéric Nietzsche — dit un fragment du livre inédit — croyait, les premiers jours, que je ne connaissais pas son identité.
Sur Pétrarque, qu’il connaissait peut-être mal et qu’il ne comprenait pas plus que le Dante, Voltaire a simplement fait peser l’aversion qu’il avait contre le sonnet et les faiseurs de sonnets en général. […] À vrai dire, il ne le connaissait pas depuis fort longtemps. […] Avant de se rendre aux Délices, Casanova s’était arrêté à Morat et de là avait été rendre visite à Haller dans sa propriété de Roche ; sachant que son hôte se disposait à visiter Voltaire, Haller ne s’était pas refusé le plaisir de juger son confrère avec plus de franchise que de bienveillance : « M. de Voltaire, avait-il dit, est un homme qui mérite d’être connu, quoique, malgré les lois de la physique, bien des gens l’aient trouvé plus grand de loin que de près33. » Plus discret, ou plus habile, Voltaire rendit hommage, devant Casanova, au savant qu’il aimait pourtant peu : « Il faut se mettre à genoux devant ce grand homme, déclare-t-il avec emphase […] Et Unique vit toujours selon sa pensée, sans jamais connaître de déceptions, car elle a ce dogme de vie : sans regret et sans espoir.
§ Elle était connue, à ce moment de sa vie, sous le nom de la Charpillon, qu’elle avait rendu illustre à Paris, à Londres et dans toute l’Europe galante par l’éclat de sa beauté et de ses aventures. […] Lorsque Casanova, lorsque Don Mateo Diaz commencent le récit de leur singulière infortune et content leur première rencontre avec la femme qui devait ravager leur vie, tous les deux font, en termes différents, une réflexion identique : Le jour où je connus cette femme fut un jour néfaste pour moi, mes lecteurs pourront en juger. […] Quelles découvertes inattendues, quelles révélations piquantes ne laisse pas espérer cette collection énorme de documents personnels, de lettres, de confidences, cette Histoire des femmes que j’ai connues, dont l’auteur, en la dissimulant sous le voile épais d’une ingénieuse cryptographie, semblait réserver la primeur à un esprit digne de la comprendre et de l’apprécier !
Tous ceux qui veulent le progrès de l’humanité doivent préparer cette dissolution, soit en faisant connaître les conquêtes de la science positive, soit en propageant une morale sociale rationaliste débarrassée de tout vêtement religieux. […] On parle pour ce travail d’un jeune écrivain qui s’est fait connaître par de savantes et originales études sur la Renaissance et sur le xviiie siècle en Italie.
Les revues et les feuilles quotidiennes n’ont fait connaître de G. d’Annunzio, en général, que les romans. […] Il est le poète de l’Italie, dans toute l’extension de sa géographie et de son histoire : et la géographie et l’histoire nationales chantent dans ses vers avec une magnifique ampleur que l’on ne connaissait guère plus depuis le Dante. […] Par contre, le roi Louis XIV, Napoléon III et le pape Pie IX ne furent point ménagés par cette muse fougueuse qui ne connaissait d’obstacles ni de brides.
Pour une certaine catégorie de gens qui connaissent les coulisses et les dessous du théâtre politique, les programmes et les théories ne sont en réalité que des décors et des machines qui cachent la réalité vile et sale des intérêts. […] Qui se blâme lui-même avoue qu’il connaît son vice et sa méchante nature : mieux vaut se taire. […] Or, le latin ne connaît le vulgaire de chaque peuple, ni par conséquent ses maîtres ; toute chose qui procède d’un ordre pervers (Rome) est pénible, amère ; et comment obéir à un joug amer ? […] Léopardi put avoir connaissance du mythe pèrse, soit par l’Histoire de Hyde (Oxford, 1760), soit par la traduction de l’Avesta de Anquetil Duperron (1771), soit dans les reflets du grand mythe dans la littérature grecque, que Léopardi connaissait profondément.
Et lorsque l’hostilité des hommes frappe contre sa poitrine et s’y acharne, il a assez souffert pour connaître la valeur de la solitude, et il sait remplir d’activité infatigable son silence. […] Alfredo Baccelli, homme politique et poète, que le public français connaît par ses conférences à la Société de géographie, il a paru aussi un recueil de Proses et Poésies choisies dans cette petite et remarquable collection de la Biblioteca Universale de l’éditeur Sonzogno.
Memento [extrait] […] Das literarische Echo (1er mai) fait connaître à ses lecteurs, par la plume de Mme Hélène Zimmern, l’écrivain italien E. […] Bruno est même, — quoique encore assez mal connu, — un des plus grands métaphysiciens de l’Occident.
Il est probable que les gains compensent à peu près les pertes ; 3° La religion est le ciment indispensable de toutes les sociétés humaines, telles que nous les connaissons. […] Dante, que je connais à mémoire, je l’ai relégué sous le lit. — En outre, mais je crois que cela suffira, n’est-ce pas, pour vous convaincre que les Barbares Genevois font subir à leurs prisonniers des tortures atroces Puis il parle de la nourriture, notamment du café au lait et du chocolat, des raffinements de toilette inconnus de lui jusqu’alors, tels que les chaussettes et les caleçons, et il termine en disant : Comment avez-vous pu permettre qu’un de vos collaborateurs ait eu l’audace de calomnier cette bonne Suisse, et qui est plus, ce beau, ce noble canton de Genève, ce morceau de paradis que les Dieux semblent l’avoir oublié ici sur terre exprès pour le donner en exemple aux autres peuples… Les documents apportés par MM.
Le premier est celui de Saint-Charles, connu de tout le monde ; les autres sont les théâtres del Fondo, des Florentins, le théâtre Nuovo, le théâtre de Pontenovo ; enfin, à côté de mon auberge, on jouait la comédie dans un souterrain.
Vous connaissez ce grand homme.
[Introduction] On connaît le Journal de Stendhal, exhumé de la Bibliothèque de Grenoble et publié en 1888 par M.
C’est, au reste, le plus pittoresque et le plus commode que je connaisse pour venir composer une tragédie.
Il entre dans la loge sans connaître ces dames et y fait 10 minutes de conversation.
Comme statisticien, il connut la vérité du principe, simple et immense, qui fut plus tard la base de l’art militaire napoléonien : il faut opposer la masse aux fractions de masse.
On ne connaissait encore, en italien, que les Poèmes en prose que Ragusa Moleti avait traduits, puis imités.
Mais il est certain qu’il est animé depuis longtemps de cette volonté de renaissance de la Tragédie qui passionne notre esprit méditerranéen, et que les lecteurs du Mercure ont connue dans les termes précis de sa réalisation à travers les fortes pages récentes de M.