Bovio est mort il y a deux ans. […] Maintenant ce sont les chœurs de la mort. […] C’est celui d’un vieillard qui pleure son chien mort. […] Ce qui est mort est bien mort : il faut aller vers l’Avenir. […] … J’étais mort !
Quelques minutes après, il était mort. […] Le Grand Amiral en ce jour est mort. […] Il est mort. Le Grand Amiral en ce jour est mort…. […] Il est mort.
Le Héros chrétien fut le chevalier de la mort. […] Et il est mort fou à quarante-huit ans. […] Domenico Milelli, de ce vieux, mort de misère, et de M. […] Giuseppe Giacosa est mort. […] Amour jusque dans la mort. » (Collect.
Maintenant les aînés sont clairement et violemment délaissés par les jeunes poètes, tandis que s’évanouissent les dernières voix des rhéteurs qui péroraient sur la mort de Carducci. […] Souvent ces sonnets sont des hymnes d’une belle fierté humaine, souvent ils arrêtent l’âme du poète devant l’insupportable fatalité de la mort, ils demeurent purs et immobiles comme les tables de marbre d’un sépulcre clos depuis un temps immémorial. […] Contre l’image perpétuelle, tyrannique de la mort, contre le sens sceptique de la vie qui passe, il voudrait que les hommes se lèvent dans une confiance renouvelée de leur valeur, de leur force et de leur beauté. Le poète dit aussi : « La mort est partout. […] Enrico Sacerdote, rédacteur à la Nuova mort subitement à vingt-cinq ans, qui laisse des études sur la littérature française contemporaine, et particulièrement sur Charles Baudelaire.
La double mort lui donne une auréole de beauté qui sans nous éblouir nous charme. […] Elles auraient mauvaise grâce à déplorer la mort de Rovetta. […] Fernand Hayem (dont il faut regretter la mort prématurée). […] Alfredo Oriani est mort, ai-je dit, à peine illustre. […] Peu de temps avant sa mort, M.
23 mars ; mort Id. […] Le bassin était mort aussi par sa faute. […] Je m’assis sur un des rochers artificiels et de la main je remuai les feuilles mortes pour faire un miroir plus vaste à mon visage pâli et transfiguré. […] Nous allâmes, ce jour-là aussi, dans le jardin stérile où j’avais passé tant d’heures sous cette forme, avec cette âme ; et, ce jour-là aussi, nous nous approchâmes du bassin mort, plein de feuilles mortes. […] Mon odieux moi du passé, mon ridicule et stupide moi des années passées, était mort pour toujours… Je sortis avec calme du jardin et de la ville.
Par exemple, on a vu une négation religieuse dans cette prophétie : “Dans toutes les parties de l’Europe, il se fera une grande lamentation pour la mort d’un seul homme mort en Orient.” […] La vie et la mort de cet enfant sont presque tout le roman de M. […] Cette vision profonde de l’univers, de ses avatars, de la vie et de la mort, est digne de Shelley. […] Sardou et Massenet à la fois : ce serait la résurrection des morts. […] C’est l’éternel mythe de la nature, tour à tour mère et marâtre, donnant la vie et la mort, et captive de son crime de mort jusqu’à ce qu’elle l’ait expié par une nouvelle vie.
C’est peut-être l’idée la plus courante, et tous les hommes tomberaient des nuages si on leur expliquait que le plaisir et la joie c’est précisément de travailler jusqu’à la mort. […] C’est à un vertige charnel qu’obéissent Tullio Hermil (l’Innocente) et Georges Aurispa en précipitant dans la mort libératrice l’Intrus et l’Ennemie. […] Une amélioration se déclare, et le blessé rentre au port en assez bon état, avec le bras mort pieusement conservé dans la saumure. […] Chez d’Annunzio, la rencontre est plus tragique et plus imprévu le réveil : la mère a arraché à l’amant, sur son lit de mort, le secret qu’il ne peut plus lui refuser. […] La Mort.
Un corps mort tombe dans un canal… ! […] En attendant la mort, j’ai entrepris l’étude des langages anciens. […] Pourquoi es-tu mort ? […] C’est à la Bastille qu’il serait mort, en 1703. […] Il leur a tout appris t il est mort !
Il ressemble à la mort. […] L’écrivain est mort peut-être riche, et certainement célèbre. […] La Mort nouveau-née. […] Le sort de Aurelio Ugolini, mort trop jeune, a été peut-être triste. […] La mort d’un artiste ne doit pas nous émouvoir, jamais.
Arrigo Boïto était mort ; il était midi. […] Verdi est mort. […] Il est mort avec magnificence, comme un lutteur formidable et muet. Le silence de la mort était tombé sur lui une semaine avant de mourir. […] Il fallait la mort de ce nonagénaire pour éveiller en moi cette impression.
Il est mort en invoquant en vain le nom et les attributs de Dieu. […] Je prie Dieu que ma mort soit paix. » E. […] Bérard, qui place son pays des Morts, non pas au sud-ouest de sa Circé, mais à 90° de là, dans l’est-sud-est. […] D’où une nouvelle raison de placer un pays des Morts dans notre région. […] Le Pays des Morts est donc bien là.
Vous souvenez-vous du récit de la mort du vieux Pline par son neveu ? […] Aussi l’exil était-il pire que la mort et le vrai Florentin ne concevait-il pas de peine plus cruelle que celle-là. […] La mort même a perdu son aspect effrayant : la mort est un sommeil dans l’immortalité du souvenir, un sommeil paisible entouré d’images heureuses : figures souriantes, enfants joueurs et fleurs en guirlandes. […] Et le drame se déroule avec ses lamentations et ses espérances, jusqu’à la catastrophe, c’est-à-dire jusqu’à la mort de Judas, qui se supplicie pour ne pas assister à la fin de son Maître trahi ; et à la mort du Christ qu’on supplicie implacablement. […] L’aède, sa créature, l’aime, et il est le seul qu’elle croit digne d’assister à sa catastrophe, présider à sa transfiguration devant la mort et dans la mort.
Le dernier acte de la pièce n’est que la bataille de ces deux âmes, le père et le fils athées, devant Ie mystère de la mort ; acte superbe, je suis heureux de le constater, qui a excité partout un enthousiasme sincère. […] On savait sans doute déjà à la cour pontificale la vérité sur la mort de Monaldeschi, vérité qui n’a pas fait encore beaucoup de chemin, — quoiqu’elle marche depuis deux cent cinquante ans. […] Elle le condamna à mort et le fit exécuter. […] Il analyse avec soin l’œuvre de l’artiste, mort prématurément avant d’avoir achevé sa tâche. […] Nicoletta est vaincue : la mort avec toute sa majesté surnaturelle va le faire repentir, il n’écoutera plus la voix de l’amour et de la jeunesse.
Mais pour le public et peut-être aussi pour les lettres, Stecchetti, malgré sa métamorphose, était bien mort, mort comme poète. […] Sans doute l’Amérique avait à venger la mort de ses nationaux et à défendre son commerce menacé par le blocus. […] Un homme a eu un accident en la transportant, il a été écrasé et est mort sur le coup ; moi-même je risquai d’y perdre la vie. […] Tous ceux qui étaient autour se trouvèrent en très grand danger de mort, et une admirable pierre est perdue. […] Si je ne devais plus y penser, je crois qu’immédiatement je tomberais mort.
La mort interrompit trop tôt cette analyse qui, achevée, aurait été un document d’importance énorme. […] On dit que Serra a cherché la mort, sur le Carso, où il l’a rencontrée le 20 juillet 1915. […] Il est en tout cas le premier mort d’entre les futuristes dont le nom est un peu connu. […] Corradini, il faut, quand c’est nécessaire, savoir atteindre, au-delà de la mort, un but caché dans l’ombre des siècles futurs. […] C’est la première des solidarités : la solidarité nationale jusqu’à la mort.
Dandolo, qui m’annonçait la mort de M. de Bragadin. […] Carducci est mort plein de gloire, Rapisardi n’est pas mort solitaire. […] Mais la constante vision de la mort tragique avait creusé dans son génie un puits sans fond, où, dans des lueurs livides, il ne pouvait entrevoir que la face de la mort. […] C’est son âge quand il est mort au mois d’août. On peut dire que cette page 341 a été écrite quelques mois avant sa mort.
Ce sujet a été traité de bien des manières ; Léonard seul l’atteint jusqu’au cœur même ; lui seul se le représente sous la forme d’une tête de cadavre, exerçant toutes les puissances de la mort. […] En face est placé le portrait de Béatrice d’Est, en qui Léonard semble avoir surpris quelque indice de mort prématurée, la peignant sévère et grave, pleine de la pureté de la mort, en des vêtements tristes, couleur de terre, enchâssés de pierres pâles. […] La mort en couches de la duchesse Béatrice fut suivie en Ludovic d’une de ces crises de sentimentalisme religieux qui étaient chez lui comme organiques. […] Longtemps après la mort de Savonarole, les « piagnoni15 » demeurèrent étourdis, paralysés, sans force. […] Cependant il garda jusqu’au siècle dernier des adorateurs assez fervents pour parsemer religieusement de fleurs à chaque anniversaire de sa mort l’endroit où s’était élevé son bûcher.
J’invoquai ainsi une œuvre digne de l’auteur du Triomphe de la Mort. […] Cette tragédie est en célébration d’une agonie dionysiaque. » Il résume la fatalité morte de Brando en ces mots : « Sa soif, il ne pourra l’éteindre que dans ses propres veines bondées. » Il parle aussi de la nécessité de la mort, pour que cette vie héroïque, qui n’a pas pu se réaliser, soit féconde, dans la lumière rouge du sacrifice. […] Et nous ne saurions pas invoquer autour de Brando ce chœur de sympathie posthume qui faisait dire à Ulysse des paroles de profonde pitié sur Ajax mort et lui faisait répondre fièrement à Agamemnon : « Je le haïssais quand il était beau de haïr. » Mais il faut de toute façon rendre justice au poète inébranlable que trop de coups veulent frapper aujourd’hui, car malgré tout il peut vraiment dire de tout son œuvre théâtral : « Ai-je voulu parler sur la scène du masque fidèle de l’homme éphémère ?
Isidore Liseux, mort récemment dans la misère ou presque, après avoir donné aux curieux de belles et soignées éditions des Ragionamenti de Pietro Aretino, du Manuel d’Érotologie classique de Forberg, cette amusante compilation d’un savant allemand, où toutes les sanies des civilisations grecque et romaine se trouvent classées et cataloguées avec la patience d’un enthomologiste et la naïveté d’un clerc ; et enfin de tous les petits conteurs italiens, sans oublier l’excellent texte, que l’on peut considérer comme définitif, des Dialogues de Luisa Sigea. […] Butti, appartient au genre sombre ; l’amour y est exalté, mais comme le frère de la mort. […] Oliva nous raconte avec esprit les trois amours, y compris le dernier pour mademoiselle Hélène de Dœnnigy, qui a été la cause du duel avec M. de Rakowitz et de la mort de Lassalle), des études sur Giacomo Leopardi, etc. […] D’Ancona le défend victorieusement ; il suit le Comte Confalonieri dans toutes ses aventures et mésaventures politiques, dans ses exils, dans les prisons du Spielberg, jusqu’à sa mort ; on ne peut pas être un biographe plus amoureux, plus diligent. […] Ranieri, qui, à son tour, en faisait un legs à la Bibliothèque Nationale de Naples, à la condition que cette dernière n’entrât en possession des manuscrits qu’à la mort des deux femmes de chambre de M.
s’écria Wellseley, Antonio est mort ! […] Antonio et le vieil Ugo sont morts peut-être ! […] Depuis la mort de Beppo, il devint le maître ! […] Cela dura jusqu’à la mort d’Antonio. […] À la mort d’Antonio, je me suis proposé comme domestique.
Mais ceux qui pensent en leur cœur des choses défendues assument la mort et la captivité : surtout ceux qui aiment ce siècle et qui se glorifient dans leurs richesses : et ceux qui ne pensent pas aux biens futurs, leurs âmes sont vidées de tout. […] Avoir une place, même toute petite, parmi ces créateurs d’âmes, c’est la gloire du sénateur Boèce, Maître des Offices à la cour de Théodoric et qui fut mis à mort sur des accusations assez obscures portées contre lui par Cyprien, comte des Sacrées Largesses. […] Avec lui, ses Causeries sont mortes. […] Amour est mort. […] Cette imitation est évidente dans le Crucifix en mosaïque de Saint-Étienne-le-Rond, lequel est du temps du pape Théodore Ier, mort en 649.
Ses livres sont opaques, sans éclairs, sans frisson ; ce recueil est né et mort presque le même jour sous cette guigne qui semble accompagner toutes les œuvres de cet écrivain. […] — Tu nous as toutes blessées à mort, répéta Dircé, les sourcils froncés. […] — Il est mort ! Il est mort ! […] Leur troupe famélique exhibe ses formes vraiment « deux fois mortes », ses faces inoubliables, ses gestes lamentables, dans les motifs XXIII et XXIV.
» Mais il s’émeut quand il parle des deux mois de prison préventive que fit son camarade le menuisier Martinelli, qui fabriqua un manche en bois pour la lime qui blessa à mort l’impératrice. […] […] Le romancier n’a garde d’omettre cet épisode ; c’est la vie entière du poète qu’il remet en scène, depuis la fuite en Espagne tout enfant, sous le coup d’une menace de mort portée par le roi Joâo II contre sa famille, jusqu’au départ pour l’Italie de l’infante Beatriz, devenue duchesse de Savoie. […] le conduire à la folie, puis à la mort.
Alors la prétention d’une Renaissance latine se dévêt et la voici nue : joujou mal fait avec lequel on voulait amuser le public et l’empêcher, ne fût-ce que durant quelques heures, de prendre garde à l’étrange sensation de l’Idée qui lui souffle dans les cheveux… Renaissance latine : la volupté pure et simple, la beauté plastique, quelques-uns de ces mots qui ne simulent e mystère que par ce qu’ils contiennent de peur, l’amour, a mort, un dosage heureux de Pétrarque et de Léopardi. Enfants, semez des roses, voici la mort qui passe, mais sémerez-vous assez de roses pour assourdir les pas de la foule qui se rue vers le grand désastre, assez de roses pour boire le sang des veines écrasées, assez de roses pour que l’odeur des roses étouffe dans les gorges les sanglots de la joie et les cris de la haine ? […] Ainsi c’était vous, Monsieur, qui du fond de l’Italie désolée, ravagée par les recors, effeuillée par la folie sénile d’un Mazarinet, vous qui du fond de la terre des morts alliez surgir, chêne dodonique, sonore de prophétiques œuvres ? […] Enfin, n’intitulez pas un roman le Triomphe de la Mort, cela appartient à Pétrarque ; ou les Vierges aux Rochers, c’est au Léonard ; ni une trilogie, les Romans de la Rose : on croirait que vous avez plus d’ambition que d’imagination. […] La Morte d’Orfeo est un recueil assez hétéroclite de contes sur des sujets aussi différents l’un de l’autre que la mort dudit Orphée et des scènes de jeu dans les villes d’hiver.
Il eut au plus haut degré tous les attributs d’orgueilleuse perversité, de suprême sagesse, indifférente à tous les détails de la vie et de la mort du bétail humain, d’amour de la vie et de volonté à tout moment plus forte que le sort, que Machiavel invoqua pour le parfait Prince. […] La dévotion de Ludovic, après la mort de Béatrice d’Este, hanta pour quelque temps le cœur et l’art de Léonard.
Alors le poète dira quelque grande parole d’espoir, au milieu d’un grand deuil, ou quelque terrible prophétie de mort au milieu d’une grande fête. […] Mais ces noms des dieux païens morts, ces attitudes du lointain paganisme amoureux et orgiaque, qui nous reviennent après la mort du Christianisme, s’ils servent à témoigner de la liberté d’un esprit totalement dégagé de la dernière religion occidentale, s’ils ont pu avoir une importance considérable lorsque les esprits les plus évolués tenaient à affirmer leur éloignement de l’Église Romaine, nous intéressent bien moins aujourd’hui, où d’autres plus graves préoccupations émeuvent l’esprit profondément philosophique de la nouvelle poésie, de la plus jeune, de celle non encore célèbre, qui prépare avec un enthousiasme secret et invincible la métaphysique de demain, le point de départ d’une nouvelle métamorphose religieuse. […] Les vieux soldats gouvernaient encore ; ils commençaient, à peine fauchés par la mort, à disparaître des horizons politiques de l’Italie.
Le traité de l’Élocution vulgaire est probablement de 1319 ou 1320, antérieur d’un an ou deux à la mort du poète. […] Si l’empire romain n’avait pas été prédestiné au sceptre universel, Jésus-Christ ne serait pas mort pour le rachat de l’humanité au nom d’une sentence romaine. […] Encore Raphaël et Mozart sont-ils morts trop jeunes pour que cette poursuite acharnée de la perfection ait eu le temps de ne plus leur apparaître comme un jeu, une belle course avec l’espoir de parvenir au but. […] En outre, deux discours du poète, dont celui sur la mort de Garibaldi, et une lettre ouverte à l’occasion d’un épisode malheureux de l’action irrédentiste à Trieste, encouraient à leur tour les sévérités de la censure.
Mais, en dehors même des tendances esthétiques et des manières littéraires de Gabriel d’Annunzio, qui malgré toutes ses défaillances est en Italie le seul grand artiste vivant, digne de ce beau nom trop profané, l’élévation apportée à la langue par l’auteur du Triomphe de la Mort et de La Fille de Jorio, est devenue un phénomène organique national dont tout écrivain italien a bénéficié. […] Si Rembrandt « aperçut toute la lumière et toute l’ombre de l’univers et la lutte implacable qui dure entre les deux forces, celle qui évoque et crée la vie et celle qui administre la mort », Spencer proclama « la souveraineté du sentiment dominateur et de l’intuition révélatrice, qui aperçoit l’union et qui la crée ».
D’autres n’eurent pas la faveur d’être reçus ; témoin cet Anglais obstiné qui voulait voir Voltaire à tout prix, même malade, même mort ; finalement, Voltaire l’envoya au diable, qui, disait-il, venait précisément de l’emporter en personne. […] Enrico Corradini, quelle est la force voilée de l’histoire qui détruit les barrières de la vie réelle, et abîme les dramatis personœ de tout drame historique dans un rêve de mort et de gloire. […] Ce n’est pas là le type très supérieur, et par cela même très étrange, de femme unique, que Mme de Saint-Point a composé avec tant de puissance logique et esthétique dans les deux romans parus de sa Trilogie de l’Amour et de la Mort.
Le docteur arrive, suivi justement par ce Busolo, déjà admis dans l’hospice et qui, flairant la mort prochaine de sa femme, rôde dans la chambre pour mettre la main sur ses effets et son argent au moment opportun. […] Le portier regarde : dans les mains, la pauvre comtesse serre cet œillet rouge qu’elle ne pouvait pas souffrir, et dont le mari, dans un dernier élan de rancune et de haine, a eu la cruelle idée d’orner sa mort… Les caractères de la vieille dame, de Busolo, quelques silhouettes de second plan sont puissamment dessinés ; mais il y a quelque chose en ce drame qui vous serre le cœur, vous attriste et vous avilit. […] Une jeune femme, Cecilia, dont le mari est mort depuis quelques jours, découvre dans le tiroir d’un secrétaire le portrait d’une femme masquée, qui appartenaient (tous les deux, portrait et femme) au mari de Cecilia. […] Corradini qui encadre en cinq actes la vie du grand conquérant romain, depuis le passage du Rubicone jusqu’à la mort, est le fruit de longues études historiques et archéologiques ; on le sent, je dirais même qu’on le sent trop, tellement que plusieurs fois on aimerait apprendre moins et pouvoir s’émotionner davantage. […] Jolanda, une autre autrice bien connue en Italie, tente le roman passionnel avec Alle soglie d’eternita (Au seuil de l’éternité), histoire d’un amour incoercible, qui finit avec la mort d’un des coupables.
Segantini, qui était né à Arco (Autriche), est mort sur le Schafberg, en Engadine.
Tout y était mort pour moi.
Il dit que Pergolèse est mort à 25 ans, by the Pox.
Ceux que lui vaut sa mort ne sont pas, quoi que disent nos journaux dociles, d’une parfaite unanimité.
La dissolution c’est la mort ; et le sentiment religieux, dans le sens vaste et indéfini à l’ignorance des causes dernières de l’univers, ne peut pas mourir.
Toujours, la prière, silencieuse et profonde, s’élèvera vers l’Être Suprême tant que battront des cœurs humains, tant qu’il y aura la douleur, et qu’il y aura la mort.
Aussi, comme les Grecs, et spécialement les Ioniens, ont les yeux tournés vers ce grand exemple, que leur remémorait, hier encore, la mort de Carducci !
. — Une belle gravure d’après une tête d’étude du peintre Andrea Gastaldi, mort à Turin il y a deux ans (30 août).
votre état est pire que la mort, à vous qui fuyez l’amitié de cette Sagesse !
On peut remarquer que la propriété de San-Cesario, sur la route Labicana, a été reconnue comme celle de la villa de Jules César, dont parle Suétone, où le grand conquérant fit son testament quelques jours avant sa mort tragique.
Enfin le quatrième acte tout entier est un chef-d’œuvre ; le monologue de Desdémone, l’Ave Maria, la scène d’Othello, portent l’empreinte d’un grand musicien qui a su créer une atmosphère sonore d’une sombre et douloureuse mélancolie à l’entour d’âmes destinées par la Volupté à la Mort.
Le comte Georges, chargé par la mère de son ami intime, mort d’un accident de cheval, de mettre ordre à ses papiers, se rencontre, au moment de l’accomplissement de cette tâche, avec sa femme, qui fut la maîtresse du marquis et vient pour reprendre ses lettres.
Dans la Tribuna de Rome, Rastignac (le brillant écrivain et avocat Vincenzo Morello), après avoir magnifié l’action de l’armée italienne et s’être moqué de ceux qui ne voyaient dans l’Italie que la « terre des morts » couverte d’« un amas de ruines glorieuses », continue en ces termes : Cette médiocre littérature n’est plus de saison même pour la Grèce. […] Chaque jour on entend parler de mort et de blessés.