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2. (1891) Articles du Mercure de France, année 1891

Revues Gazetta letteraria : Notice sur Théodore de Banville, par Federico Musso, — meilleure et mieux renseignée que la plupart de celles que nous lûmes en des journaux français (21mars). — Étude sur l’Argent de M. […] Nulle critique ne parla jamais des livres de Banzole : cependant ils ont été achetés et lus, puisqu’épuisés en librairie (15 mars). […] Critica sociale : À lire les deux articles de M. […] Di monte in monte Pianse la lira de l’antico Orfeo E tramontan in buio mar le stelle. […] Lire Stendhal, âme tellement italienne qu’il donne encore aujourd’hui un bon résumé des goûts italiens — distingués (26 septembre et 3 octobre).

3. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »

Faut-il croire, comme Voltaire l’affirme à Casanova, qu’il n’avait lu l’Orlando furioso, lorsqu’il écrivit ces lignes, que d’une façon superficielle, par suite de sa connaissance insuffisante de la langue italienne ? […] À l’un d’eux, il écrit avec plus de franchise et moins de ménagement encore que dans le Dictionnaire : « Je fais grand cas du courage avec lequel vous avez osé dire que le Dante était un fou, et son ouvrage un monstre… Le Dante pourra entrer dans les bibliothèques des curieux, mais il ne sera jamais lu. […] La postérité qui me lira me mettra au nombre des zoïles, et la très humble réparation que je fais aujourd’hui ne sera peut-être pas lue. […] Si on le partageait en deux et que je visse d’un côté l’homme que j’ai lu, et de l’autre celui que j’entends, je ne sais auquel je courrais39. » Boufflers avait subi tout de suite le charme d’un esprit qui, sans effort, redescendait à ses dix-huit ans et le traitait en camarade. […] Plus entêté ou plus fou, Chassaignon fit le siège en règle de Ferney et emporta la place, par une affreuse nuit d’hiver, au milieu de péripéties divertissantes dont le récit est à lire.

4. (1903) Articles du Mercure de France, année 1903

Hugues le Roux, et ses personnages lisent les livres de MM.  […] Ceux qui, dans l’Européen, lurent la Madonne du Pêcher auront une idée du style et du ton avec lequel Mr.  […] Il est piquant de lire ces lignes justement indignées. […] Au lieu de se conformer à ce désir, il permet à Esther de les lire, se proposant de les brûler après cela. […] Quand les Casanovistes pourront-ils lire le texte exact des Mémoires ?

5. (1915) Articles du Mercure de France, année 1915

Quant à moi, il y a deux ans que j’ai définitivement renoncé à lire des journaux. […] Je l’ai lu comme j’avais lu tous les autres, consciencieusement, en prenant des notes, à l’instar des docteurs allemands. […] Je me suis réveillé et j’ai lu avec courage, jusqu’au bout, le Livre vert. […] Aussi est-ce avec joie que j’ai lu la lettre de Giuseppe Prezzolini insérée dans le numéro du 15 juillet de la Voce, sous le titre Nous et la guerre. […] Je lis aujourd’hui la rectification de M. 

6. (1914) Articles du Mercure de France, année 1914

J’ai lu que de grands peintres travaillaient volontiers en écoutant de la musique. […] Elle lisait dans l’atelier. […] — Lisez ! […] s’écria John-Arthur, après avoir lu. […] Laforgue et Schütz ont mal lu tous deux.

7. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXI »

Je n’avais jamais lu Ossian, j’ai lu Fingal pour la première fois dans le voiturin. […] Je viens de lire attentivement les lettres de Félix, elles ne prouvent que mon amour pour Mme P..

8. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »

Les patentés ont-ils lu cette institution oratoire ? […] Je l’ai résumé tel que chacun peut le lire en sa littéralité ; j’essayerai maintenant de le traduire, de lui attribuer son véritable sens. […] Faut-il le lire, avec Aroux, Enrico Luxemburghere Imperatori ? […] Ôtez le nom de l’auteur, personne ne lira ce lourd document, doublement ennuyeux parce qu’il traite de politique et qui est fait de centons ecclésiastiques tirés de l’Ancien Testament. […] Rossetti, dont je n’ai pas lu les ouvrages, alla trop loin, à en juger sur le seul titre De l’esprit anti-papal qui produisit la réforme.

9. (1896) Articles du Mercure de France, année 1896

Un tel livre, outre qu’il est agréable à lire, demeure, par la suite, utile. […] Il n’y a un peu de plaisir dans la vie qu’à dire presque ce que l’on pense ; c’est un plaisir que peu de gens osent se donner, car je n’ai lu nulle part l’aveu de la satisfaction qu’éprouva ici l’unanimité à la nouvelle de la tragi-comique bousculade du Mareb. […] Casciano, imp de Cappelli Très amusante, cette brochure, la Lira domestica. […] On aime à lire ses subtils commentaires, même contradictoires à ce que l’on interprète soi-même. […] Le Tasse n’est plus guère lu en France, où son nom seul est demeuré illustre.

10. (1900) Articles du Mercure de France, année 1900

Piancastelli évalue à lire l’ensemble des toiles, le directeur du musée de Berlin les estime 7.294.930 lire, et notre compatriote trouve qu’elles valent 11.903.585 lire. […] Tissot sont d’autant plus fâcheuses qu’elles sont faciles à lire, toujours agréables. […] Aujourd’hui le lecteur capable de lire une œuvre scientifique ou littéraire de longue haleine est lui-même un être nerveux, toujours pressé, ayant pour idéal de lire le plus grand nombre de pages en le plus court espace de temps possible ! […] Quelle joie le lecteur de journaux doit-il éprouver lorsque sa situation lui permet de lire les ouvrages mêmes de Lombroso ! […] On peut encore lire une description des dessins dans Waagen : Treasures of art in England, vol. 

11. (1893) Articles du Mercure de France, année 1893

Le style est bien un peu lâché, ou, du moins, la phrase est trop uniforme et trop calquée sur la phrase française — la phrase courante et type des Bourget et des Maupassant — mais enfin ce petit roman peut se lire. […] […] Dans la Gazetta Letteraria, on lira volontiers les Souvenirs d’enfance et de jeunesse de Luigi Capuana. […] Il ne faudrait pas croire que les poètes italiens aient attendu le bon vouloir de Sonzogno pour lire et même pour démarquer les vers de Baudelaire.

12. (1898) Articles du Mercure de France, année 1898

Et il n’y a dans mon jugement, quoique très franc, d’une franchise démodée, aucune pensée irrespectueuse pour notre grand écrivain : je trouve qu’après tout il faut lire ce petit recueil de vers lyriques ; ça ne pourra que faire aimer davantage les romans de M.  […] J’ai fini à peine de lire une petite brochure de M.  […] Annovi. — c’est la première fois que je lis son nom, — est simple dans son exposition, mais efficace et communicatif. […] Un jeune esclave, destiné au métier de caruso, de porteur de minerai, vaut en Sicile de 50 à 300 lires, selon l’âge et la force. […] Mais ici, il faut encore lire Chantelou : « La cérémonie finie, le roi s’en est allé.

13. (1902) Articles du Mercure de France, année 1902

Admirablement conduite, cette histoire terrible est très attachante et peut bien donner des songes aux assassins qui lisent des romans. […] Le meilleur, c’est que j’en ai lu un malgré ma bonne volonté à ne pas être honnête. […] Je dois les avoir lus tous les deux. […] Silvagni a déjà publié en 1895 un tableau historique complet sur Napoléon et son temps, dont je me rappelle avoir lu les éloges dans maints travaux historiques français. […] … Il y a dix ans la recette pour tout le royaume était annuellement de 250 000 à 300 000 lires ; elle a atteint 479 482 lires dans l’exercice 1898-99 et est estimée 500 000 lires pour l’exercice présent. » Ainsi les Musées d’Italie, notamment celui de Florence, se sont considérablement enrichis dans ces dernières années sans avoir rien à réclamer à l’État.

14. (1913) Articles du Mercure de France, année 1913

Il était exactement comme vous l’avez lu, je n’y ai pas ajouté trente lignes nécessaires d’actualité. […] Est-ce que cela ne se lisait pas dans ses yeux, sur son visage, à travers tous ses gestes ? […] Je lus sur l’enveloppe mon nom : le nom du vicomte de Gardanne. […] On ne lira pas ces pages, en Italie, sans quelque frémissement. […] Ne rentrerai que… » Et nous ne lûmes pas plus avant.

15. (1918) Articles du Mercure de France, année 1918

Turati et Treves, j’ai lu un article intitulé : « À bas l’éloquence !  […] Dans les journées des 16 et 17, lu bataille reprend. […] Barbera restera chez lui quatorze ans avec un salaire de 100 lires toscanes par mois, ce qui équivalait à 84 lires italiennes. […] Celui-ci les a bien mal lus, et en tout cas mal résumés. […] On y lisait les journaux, petits hebdomadaires que l’on déchiffrait à la lueur des veilleuses.

16. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LVIII »

Volupté du roi Joseph : Il lisait et faisait lire Racine aux dames de la Cour, qui se réunissaient le soir, 8 ou 10 auprès de lui, sans hommes.

17. (1909) Articles du Mercure de France, année 1909

A San Giuseppi lu vecchiarieddu ci abbulau lu cappieddu. […] On peut lire dans la belle monographie de Mr Frédéric Harrison, très fidèlement traduite par M.  […] Mais j’en ai assez dit pour donner à plus d’un l’envie de le lire. […] René Doumic a-t-il lu que Pagello fût stupide ? § Où il l’a lu ?

18. (1901) Articles du Mercure de France, année 1901

Lebey a lu beaucoup de chroniques du temps, travaux d’historiens ; il les a comparés et opposés et il s’en est fait une idée particulière. […] Son essai de poème, Orpheus, qu’il publia en plaquette chez un éditeur obscur, m’a fait désirer de lire le poème, puisque, selon mon avis qui n’est pas isolé, il y a en M.  […] Mes amis de Milan, de Florence, de Rome, de Naples… (voit-on assez que je suis un auteur lu dans les villes les plus intellectuelles d’Italie ?) […] J’avais à peine lu un roman français profondément catholique et voici que Piccolo mondo moderno… (Je demande la permission d’indiquer ce livre par ses initiales P.  […] En attendant que la censure désarme et que de quelque manière on puisse voir ou lire ce travail d’un talent original et personnel, je souhaite à Riccardo Carafa de ne pas s’arrêter sur la route.

19. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXX »

Il en est de même de Béat… Hier, ennuyé un peu, j’ai lu le Juvénal de Cesarotti. […] Me faire prêter à Paris les ouvrages de Cesarotti, Monti, Foscolo (l’auteur des lettres d’Ortiz) ; lire leurs préfaces et notes.

20. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »

. — Dante a lu Boëce dans la tristesse ; Boëce, captif et banni du monde, s’était consolé lui-même : « Je découvris un remède à mes larmes, je découvris que la philosophie était la grande chose des livres et des sciences, et je me l’imaginai sous les traits d’une dame noble. » XII. — Par ciel j’entends science, selon la similitude. […] Le pain ou explication ne suffit pas pour nous : mais en son temps, on lisait plus attentivement qu’aujourd’hui et la matière était plus passionnante. […] La grille qu’il faut appliquer au texte, c’est le littéral ; il faut lire en soulignant et, par les italiques seules, la clarté jaillit.

21. (1917) Articles du Mercure de France, année 1917

Depuis dix ans je n’ai pas eu de plus mauvaise nouvelle que le soir où je lus votre lettre. […] Ayez un peu de patience pour me lire, c’est important. […] Très lu, parce que très bien informé, il utilisa sa puissance contre les ministères de guerre. […] Au mois de juillet 1916, Milan avait donné 17 370 040 lire. […] Et c’est dans une revue qui n’est pas très lue, la Critica sociale, que MM. 

22. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 242, 15 juillet 1907 »

Il était bien dangereux de dire : « L’homme a la faculté de se concevoir autre qu’il n’est. » On a lu : « L’homme a la faculté de se rendre autre qu’il n’est. » Le surhomme de Nietzsche est un grandiose bovaryque, mais un bovaryque. […] Ribot, à la Philosophique, il me dit : « En redescendant, regardez donc l’étalage de la maison. » Je regardai et je lus sur les livres exposés : Éliphas Lévi, Dogme et rituel de la haute magie, la Clef des grands mystères, la Science des Esprits ; Du Potet, la Magie dévoilée, ou principe de science occulte ; Cahagnet, Sanctuaire du spiritualisme ; et ces mots alléchants : Bibliothèque diabolique.

23. (1916) Articles du Mercure de France, année 1916

Il est difficile de lire quelque chose de plus ample et de plus pénétrant, sous une forme rapide, que les réflexions de M.  […] Je ne vois pas le moyen d’user d’autres mots après avoir lu ce livre. […] Et hier, avec quelle angoisse lisions-nous chaque jour les communiqués de Verdun, et quelle joie devant l’intrépide résistance, plus glorieuse qu’une victoire ! […] Dans ces dernières années il était tombé dans le démarquage : il avait lu Maeterlinck et il s’était même approprié des pages entières du mystique belge. […] Tout cela forme un tout amusant à lire et instructif.

24. (1912) Articles du Mercure de France, année 1912

Nous lisons : « grande bataille ! […] Ne lisons-nous pas : « grand succès électoral ! […] Ce fut la première pancarte que je lus dans son antichambre, sur un tableau couvert d’une glace. Elle était placée là à dessein pour que ses visiteurs pussent la lire pendant le quart d’heure qu’il les faisait attendre. […] Il n’a eu le temps que de lire une fois les Mémoires.

25. (1906) Articles du Mercure de France, année 1906

C’est un excellent opéra buffa, je l’ai lu avec plaisir et m’en suis réjoui. […] Sighele n’a pas lu M.  […] Mais c’est un manuel excellent écrit dans un style clair, et tous ceux qui aiment Venise — ils sont nombreux — le liront avec plaisir. […] J’ai lu avec infiniment de plaisir les lignes si justes de M.  […] Styn Streuvels, quoique probablement ce délicieux conteur n’ait jamais lu une ligne du grand écrivain italien.

26. (1911) Articles du Mercure de France, année 1911

Fogazzaro, n’arrive pas à créer une seule page littéraire qu’on puisse lire avec profit, sinon avec plaisir. […] Cette donnée se prête à des péripéties dramatiques, dont je me réserve de parler lorsqu’il m’aura été donné de lire le roman. […] Je l’ai vu, un jour, au café, tandis qu’un consommateur lisait son journal, s’approcher tout doucement. […] Il est le frère des pasteurs de Virgile, dont je lis les poésies divines. […] On lira encore de curieuses pages inédites de Stendhal sur Florence, Venise, Padoue.

27. (1892) Articles du Mercure de France, année 1892

Capuana a grandes chances de n’être pas quelconque, et, par le temps qui court, ceux qui valent la peine d être lus se font rares, même chez nous. […] Morice, « qu’il n’a pas lu et dont il ne peut parler » ; la Fille aux mains coupées, de M.  […]  » Le vieux « Rat », qui n’est sans doute ni l’éditeur, ni la signorina Emma, a cru nous jouer un bon (ou mauvais) tour, en nous obligeant à lire cette historiette, et il ne s’est trompé qu’à moitié. […] En effet, avant de se réfugier auprès du Pape, dans le siècle suivant, les ordres monastiques de l’Empire Grec, les moines de la règle de Saint Basile, envoyaient déjà en Italie tous les tableaux qu’ils peignaient du Crucifiement, tous ces diptyques, à fond d’or, dont on peut lire la description dans Gori, et qui venaient orner les murs des églises de Rome, ou servir à des imitations développées.

28. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »

« Non, non, cher cygne de Padoue, je n’ai pas reçu les Lettres sur la Russie et j’en suis fort contrarié [en italien dans le texte] ; car, si je les avais lues, j’en aurais parlé dans une très facétieuse préface où je rends justice à ceux qui parlent bien de ce qu’ils ont vu, et où je me moque beaucoup de ceux qui parlent à tort et travers de ce qu’ils n’ont pas vu. […] Dès que j’aurai un moment à moi, je lirai ses nouvelles pièces… Je vois avec peine, en ouvrant le livre, qu’il s’intitule poète du duc de Parme ; il me semble que Térence ne s’appelait pas le poète de Scipion ; on ne doit être le poète de personne, surtout quand on est celui du public. » Là encore, il y a une coïncidence fort intéressante entre le texte de la Correspondance et celui des Mémoires : que Voltaire ne fasse cette observation à Albergati que huit mois après l’avoir faite à Casanova, il n’y a à cela rien de surprenant, si l’on songe que Voltaire n’avait pas écrit à son ami de Bologne depuis le mois de décembre 1760. […] Il faut lire toute la scène, qui est des plus divertissantes. […] ou n’est-il pas plus naturel de supposer que Casanova, écrivant ses Mémoires plus de vingt ans après la publication du Dictionnaire philosophique, a pris plaisir à retrouver dans ce livre qu’il a certainement lu des idées qu’il avait osé soutenir contre son illustre interlocuteur ?

29. (1908) Articles du Mercure de France, année 1908

La Renaissance nous a légué de si belles images qu’elles ont fait négliger ses textes : nous l’avons contemplée, nous ne l’avons pas lue. […] Tu la laisseras donc habiter à son plaisir le palais de son corps qu’elle-même a construit et ni par colère, ni par malignité, lu ne détruiras sa belle vie. […] La gloire littéraire, ce n’est pas d’être lu, c’est d’être relié. […] De Amicis fut un conteur que tous peuvent lire avec émotion. […] Gloire plus belle que celle d’être lu en public par de jeunes personnes aux voix parfois désagréables.

30. (1897) Articles du Mercure de France, année 1897

Bien que cette édition soit mentionnée comme sans date, il est permis, par son lis d’or, d’en fixer l’impression à 1513, l’enseigne de Jean Petit ayant été précédemment (1509) : Au Lion d’argent. […] Lucini et on est forcé de la lire, parce qu’elle est pleine d’idées agréables et rédigée en excellent italien. […] Mais en Italie, si l’italien est lu et compris dans la classe moyenne, il n’est que rarement et difficilement parlé ; quant aux paysans et aux ouvriers, ils ignorent quasi jusqu’à l’existence de la langue que manie si bien M. 

31. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »

La conversation du Démon est la plus profitable et la plus agréable que je connaisse ; c’est une de celles qui font comprendre le monde, et surtout le monde qui est en nous, bien plus que tous les petits et gros traités qu’on peut lire à la bibliothèque universitaire de Heidelberg. […] Celle que je lis maintenant est en anglais et je me suis aperçu que l’anglais se prête admirablement à l’Ancien Testament, tandis que je préfère l’italien pour le Nouveau. […] J’avais la permission d’y aller à toute heure ; quand les maîtres ne me réclamaient pas, je m’asseyais avec un livre auprès du bassin ; quand j’étais fatigué de lire et que le jour tombait, je cherchais à voir mes yeux réfléchis dans l’eau, ou bien je comptais les vieilles feuilles et suivais avec une angoisse extatique leurs lents voyages au souffle inégal du vent.

32. (1904) Articles du Mercure de France, année 1904

Mais, jeune encore, il sut se soustraire au danger de lire et de publier simplement les manuscrits des autres, et voilà que récemment paraissait, dans la nouvelle Bibliothèque de la Nuova Antologia, un roman de G.  […] Elle s’était fait une couronne avec de grandes herbes et des lis d’eau, et lui avait demandé : « M’aimez-vous comme ça ?  […] Le lecteur ne les lira guère, tenté d’abord par ces histoires d’amour, quelquefois tragiques, quelquefois comiques, toujours belles comme la vie. […] Cela peut déranger la disposition en usage pour les pages d’érudition ; mais cela permet mieux de lire, dans le sentiment voulu, ce texte où le savoir se dérobe sous l’art. […] Publiés et lus séparément, ils forment un nouveau roman en tout digne du grand romantique.

33. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »

Il serait sans doute curieux de rechercher combien, parmi nos conteurs et nos romanciers du siècle dernier, ont lu avec profit les Mémoires de Casanova : ces confidences longues et précises d’une vie toute de fantaisie et d’intrigue semblent faites pour solliciter la verve, et, au besoin, éveiller l’inspiration des écrivains en quête de documents humains. […] § Nous ne croyons pas que le lecteur ait attendu la fin de cette analyse pour éprouver l’impression du « déjà vu » ou du « déjà lu » et pour voir surgir, à côté de cette figure féminine que nous avons essayé de faire revivre d’après Casanova, la brune silhouette de Conchita Perez de Garcia, l’héroïne du roman de Pierre Louÿs, la Femme et le Pantin.

34. (1910) Articles du Mercure de France, année 1910

Ceux qu’il a lus et ceux qui l’ont lu, Librairie scientifique A.  […] Il faut donc la lire et l’entendre chanter, mais parler, c’est à fuir. […] J’ai lu la préface de l’auteur de Mafarka. […] Cependant, malgré ma mauvaise humeur, j’ai voulu lire ce livre avec une attention d’autant plus grande que l’on m’annonçait sa profonde incohérence. […] Nous avons tous lu, en leur temps, les Chants de Maldoror, où nous avons découvert cette phrase exquise dans son ingénuité : « Phallus déraciné, pourquoi fais-tu de pareils bonds ? 

35. (1895) Articles du Mercure de France, année 1895

Peu à peu l’effort d’une remontée de ce fleuve rapide du temps le fatiguera ; il tombera dans la peinture, sans équivoque, des scènes modernes — sans en lire le hautain caractère de désespoir ou l’ardente suggestion d’enfer ; — il s’enivrera de cette apparence qu’il appelle la beauté, et qui ne sera plus en ses mains qu’une forme vide semblable à un ballon qui, dégonflé, traîne à la surface du sol, raclant la boue ; il se vouera à l’à-vau-l’eau de la mode et des offres ; il se prostituera corps et âme au plus cynique des métiers. […] Ferrero poursuit ingénieusement le parallèle, puis il constate que si François d’Assise bouleversa son temps, Tolstoï, « lu, discuté, admiré, critiqué par des millions d’hommes, n’est suivi par personne ».

36. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXIV »

Hier à 9 h. 1/2 seconde lettre : Non e più speranza, etc… J’ai donc été réduit à me coucher et à lire Ossian.

37. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXVII »

J’ai lu L[anzi] dans la chambre jusqu’à onze heures et demie.

38. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXVIII »

On eût dit un être supérieur, qui avait pris la beauté parce que ce déguisement lui convenait mieux qu’un autre, et qui, avec ses yeux pénétrants, lisait au fond de notre âme.

39. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXVI »

J’ai lu à la chambre Contrada, dei due Walls, 150 pages de Lanzi qui, au milieu de son bavardage critique, historique et timide, sent bien les arts en sa qualité d’italien.

40. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Introduction] »

On aura donc ici le double intérêt d’une œuvre inconnue fort curieuse à lire et d’autographes dont les incorrections ont été scrupuleusement respectées. » Nous adressons tous nos remerciements à M. 

41. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXIII »

Je vais lire un volume d’Ossian qui fait tout mon bagage.

42. (1899) Articles du Mercure de France, année 1899

Julian Klaczko est un livre d’érudition et de pensée que j’ai eu grand plaisir et profit à lire. […] La première édition de la vie de Léonard de Vinci par Vasari différait quelque peu de celle que nous lisons aujourd’hui. […] Cependant, au-delà du cimetière, un mur se dresse où est inscrit l’enseigne d’un bar et, de sa tombe grise et abandonnée, le visionnaire de l’épouvante pourrait lire ces mots fatidiques : LIQVOR Ce détail n’est pas consigné dans le livre de M.  […] Il se trompait : ce n’étaient point ses idées ni sa religion que le peuple aimait, c’était lui, le farouche prédicateur qui le faisait frémir d’émotions inconnues, lui, le voyant qui lisait dans l’avenir, lui, le prophète inspiré de Dieu, qui avait prédit d’extraordinaires événements et dont certaines prédications s’étaient réalisées contre toute attente. […] — L’ouvrage de Villari dispense de lire la plupart des études très nombreuses écrites en ce siècle sur le prédicateur dominicain.

43. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 233, 1er mars 1907 »

Il commentait la Vita Nuova : quand il en avait lu — admirablement — un morceau, il poussait un cri d’admiration avant de commencer à l’expliquer.

44. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »

Ce sont les pages les plus agréables à lire, et puisque la question Chiappini nous a valu ce tableau de la société du Palais-Royal, félicitons-nous qu’elle ait existé, quelque oiseuse qu’elle soit, d’autant qu’elle n’existe certainement plus après l’exposé péremptoire de M. 

45. (1894) Articles du Mercure de France, année 1894

., petit résumé agréable à lire, et qui, s’il n’apprend rien de bien nouveau, est tout à fait digne du célèbre critique, dont la curiosité d’esprit ne dédaigne rien d’important.

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