Enfin le poème était traduit en français. […] La patrie française est une patrie géographique. […] L’opposition très nette qui se voit aujourd’hui entre les Français du Nord et les Français du Midi existait plusieurs siècles avant la conquête romaine. […] Ainsi se forma le français. […] Quant aux deux traductions françaises, elles sont aussi assez rares.
Nina a parlé en anglais à Lady Dolingson ; en français à Boursault-Coudray. […] Maurel : « 15 jours à Venise. » — « L’Opinion française et l’Italie vers 1840 », par M. […] Bozzano est le premier travail important qui ait paru en français sur cette question. […] Grandgent soit né aux États-Unis, son nom semble indiquer une origine française, et cet ouvrage est dû sans doute à une réunion de talents français et américains. […] Algarotti reconnaît cependant qu’ils sont parfois en situation dans certains opéras français.
Riccardo Forster, publiera régulièrement à partir de ce mois (janvier) des articles en langue française. […] On se souvient qu’il y a déjà donné, en français, des Marginalia sur E. […] Revue de la littérature française de Belgique depuis 1870. […] Gabriele d’Annunzio a du génie et c’est justement pour cela qu’il embête un peu le lecteur français très habitué aux conventions littéraires françaises. […] On devrait bien, à tous les carrefours des lettres françaises, allumer et brandir de pareilles torches.
Dans la Préface, qui porte le titre italien : Prefazione, mais qui est écrite en français, un écrivain, dont le prénom est italien et le nom français, M. […] C’était un honnête garçon, d’esprit lent, de conversation pauvre, d’ailleurs ne sachant pas le français, mais fort beau. […] Hourlier ; la Chapelle des chevaliers français à Malte, par M. […] Il faudrait citer aussi le livre de Luchaire sur les Communes françaises à l’époque des Capétiens directs et son Manuel des institutions françaises à la même époque, ainsi que les deux volumes (destinés à la série de M. […] C’est la traduction française d’un de ces volumes qui a paru dernièrement à Paris, sous le titre : Terre Vierge.
Courier, le pamphlétaire le plus glorieux de la littérature française. […] J’aime beaucoup les Français. […] Il ne l’a pas écrit dans une langue voisine de celle que Dante écrivit et parla, il ne l’a pas écrit en provençal ou en vieux français, pas même dans le français du dantologue Rabelais. […] Il ne sait pas un mot de français. […] Ceux-là se datent eux-mêmes et avec justesse de l’impressionnisme français.
Le roman ne relève pas d’une autre esthétique que le poème ; le roman originel fut en vers : c’est l’Odyssée, roman d’aventures, c’est l’Énéide, roman de chevalerie ; les premiers romans français étaient, nul ne l’ignore, des poèmes, et ce n’est qu’assez tard qu’on les transposa en prose pour les accommoder à la paresse et à l’ignorance croissantes de lecteurs plus nombreux. […] Le style est bien un peu lâché, ou, du moins, la phrase est trop uniforme et trop calquée sur la phrase française — la phrase courante et type des Bourget et des Maupassant — mais enfin ce petit roman peut se lire. […] C’est intitulé : La Poésie française contemporaine. […] un perpétuel décalque du français : on pourrait traduire en français l’italien moderne mot pour mot et « mot sous mot », on obtiendrait toujours une phrase française, mais une phrase courante, une phrase banale.
[…] Revue historique de la Révolution française et de l’Empire (janvier-mars 1915). […] Roberto Cessi : Émile Gaudin et la politique française à Constantinople en 1792 (suite et fin). […] Il y a aujourd’hui, entre Italiens et Français, un désir d’amitié. […] Je ne répète pas ici les reproches que les étrangers font généralement aux Français. […] Un auteur français m’offrira toujours mieux : il aura le goût, et la discrétion. […] Les Français n’émigrent pas et, par exception, leurs capitaux firent alors de même.
Mais l’honnête Allemand avait peut-être une supériorité sur le grand Français. […] Remy de Gourmont a vu avec une parfaite lucidité que l’esprit italien, se mouvant aujourd’hui dans les cercles magiques du charme des écoles occultistes en est où l’esprit français était il y a quinze ou vingt ans. […] Le double mouvement français : symboliste et vers-libriste, semble hanter des phalanges de poètes, qui semblent s’exercer pour atteindre une très grande souplesse, il y en a qui cherchent une affirmation « symphonique » de l’artiste, dans les rapports des rythmes extrêmement souples et des mouvements de l’âme extrêmement subtils et variés. […] En dehors même du double mouvement français dont il est parlé plus haut, les autres recherches caractéristiques de la littérature française se répètent en Italie. […] Enrico Sacerdote, rédacteur à la Nuova mort subitement à vingt-cinq ans, qui laisse des études sur la littérature française contemporaine, et particulièrement sur Charles Baudelaire.
Elle est la résultante des mélanges de sang et de culture qui en Occident ont été révélés tour à tour par les aspects de la Renaissance italienne, et puis par la Renaissance française, par la Révolution, par l’épopée napoléonienne, par le xixe siècle esthétique français. […] Et lorsque Carducci constate : « la littérature italienne contemporaine n’est autre que la reproduction et la copie de la littérature française » et qu’il se plaint qu’on peut y remarquer çà et là quelques débris d’allemand, mais que l’italien généralement y manque ; nous constatons à notre tour que l’influence française en Italie dépasse l’influence d’un pays sur un autre, et, en dehors même de la puissance de l’esprit français, répond mystérieusement à une orientation merveilleuse de l’esprit méditerranéen, dont la prophétie, faite aujourd’hui dans ces pages, un jour ne semblera peut-être pas simplement paradoxale. […] Ainsi, deux éditeurs parisiens continuent à imposer au public français les œuvres de deux écrivains italiens, vieux à la besogne et absolument étrangers à tout le renouveau esthétique et littéraire de l’Italie contemporaine. […] Un poète français, M. […] Dans son livre le Tragique Quotidien, dont le titre semble emprunté à une expression devenue peu rare en français, M.
Cette Manon, qui était italienne, écrit en français. […] Bibliothèque de l’Institut Français de Florence. […] A-t-elle reçu la retouche du correcteur français ? […] Au lieu d’être offerts à un éditeur allemand, ils l’eussent été à un éditeur français. […] C’est la même adoration pour le sol français.
Tout le Raphaël admiré, le Raphaël de la période académique est, mais surtout fut, déplorable ; sous son influence prépondérante l’art s’est glacé dans une formule pas bien supérieure à celle des Byzantins, quoique plus compliquée ; influence pareille à celle de Racine sur la poésie française, qui eut pour conséquence un siècle entier de stérilité. […] Traduit en français pour la première fois par Antony Méray . […] Grâce aux journaux, l’Allemand et l’Italien (depuis peu) se partagent la vieille haine populaire, mais, comme le répétait déjà si volontiers Robert Wace il y a un peu plus de sept siècles (la langue française n’est pas toute jeune) : E li Engleis bien se deffendent. […] Si heureusement transposée en français par M. […] Zùccoli écrivant directement en français, on ne sera pas surpris de quelques italianismes ; peut-être même en sera-t-on charmé » — Zanoni.
Il connaît admirablement la littérature française moderne et la poésie populaire arabe. […] Rosenthal : « L’expansion de l’art français à l’Étranger ». — M. […] Le drapeau tricolore italien est l’imitation du drapeau tricolore français et naquit à Milan le 6 novembre 1796, quand Napoléon institua les milices lombardes pour qu’elles combattissent aux côtés des armées françaises. […] Gennari, les foyers de la nouvelle littérature française sont les Cahiers de M. […] Cela vient de l’obligation imposée aux Valdôtains, qui ont toujours parlé français, de connaître désormais l’italien.
C’est l’œuvre d’un esprit paradoxal qui résume, en une vingtaine de chapitres, ses idées sur les types littéraires italiens et français. […] La Cène fut achevée en 1497 ; en 1498 les Français entrèrent à Milan. […] Et cependant voilà que dans la société politique de Rome il venait d’être soupçonné d’avoir des sympathies cachées pour les Français. […] Le Maine envoie déjà à Washington un ou deux députés élus comme Français par des Français. […] Or, chaque vide est comblé par un paysan canadien ; le Canada français descend sur le Maine avec la régularité d’un glacier.
Mais il faut se garder de suspecter à la légère le patriotisme du bon Français de Toulouse qu’est M. […] Mes lecteurs français peuvent se passer d’une analyse du poème : il a une allure puissante, superbe et originale. […] La majeure partie est en français, le reste, en italien. […] Les unes sont en français, mais la plupart en italien. […] En français dans le texte.
Pour le public français, ce n’était là qu’une confirmation de ce qu’il savait déjà, grâce au journal de M. […] Nous voyons comment les Italiens se décidèrent à lutter avec les Français, les Russes et les Anglais. […] L’interprétation n’intéresse guère le lecteur français. […] Terme également en usage dans certaines unités françaises du Midi. […] Terme également en usage dans certaines unités françaises du Midi.
Sem Benelli, adaptation française en vers de M. […] Tiersot fournit à cet égard des renseignements difficiles à trouver ailleurs, surtout dans les publications françaises. […] Une fresque de la Mort et de la Volupté, voilà désormais l’aspect de Venise pour chaque écrivain français qui se respecte. […] Et il a placé dans ce milieu, avec Listel, « l’être exaspérant par excellence, le Français en voyage, pire que le Français, le Parisien ! […] Petit catalogue bien fait des divers auteurs italiens qui ont inspiré des écrivains français.
Ce Français charmant et délicat doit beaucoup au maître vénitien et M. […] Les Français s’emparent de Soriano, de Caravaggio et de Castiglione. […] Les Français sont enfermés dans Gaëte. […] Les Français sont décimés (23 déc. 1503). […] L’Italie redoute la souveraineté menaçante des Français.
Par contre, il a beaucoup cité les Français. […] Sur ces deux points, essentiels en Europe, — du point de vue français et monarchique, — M. […] Poizat détruit la rudesse du vers italien, en le transposant dans un français mol et verbeux. […] Et cela est tout au détriment de la renaissance contemporaine de la Tragédie française. […] Mauclair : « Le Salon des Artistes Français. » — M.
Orazio Roggiero, nous donne une biographie très complète de ce prélat, français d’esprit comme son frère. […] L’esprit français se fait jour en ce formulaire. […] Il semble que les Italiens se préoccupent beaucoup moins que les Français d’être des diseurs. […] La chose n’était pas, d’ailleurs, sans précédent dans l’histoire de la littérature française. […] L’Allée d’Ossian parut dans le Lycée français, année 1820, t.
Ugo Valcarenghi, a récemment fondé à Milan une intéressante revue : Cronaca d’Arte, qui s’occupe beaucoup du mouvement littéraire et artistique français. […] Revues Gazetta letteraria : Notice sur Théodore de Banville, par Federico Musso, — meilleure et mieux renseignée que la plupart de celles que nous lûmes en des journaux français (21mars). — Étude sur l’Argent de M. […] Cette expression italienne m’amusa beaucoup : pour dire : Va-t’en te promener : « Vatti un po’ ad ungere », — va te faire oindre, — gavrochement, en français : « Va te faire couper les cheveux ! […] Écrit pour Sarah Bernhardt, qui devait le jouer en français, et pour Mlle Duse, qui devait le jouer en italien, ce drame est toujours inédit et l’auteur vient d’en donner quelques lectures publiques. […] Enrico Vidali analyse l’enquête Huret et fait preuve d’une amusante inconnaissance de la littérature française contemporaine.
Tout au moins le très particulier problème d’art qu’il s’était posé, lui, Rosso, n’avait-il pas encore été plus résolu par les artistes français que par les sculpteurs milanais. […] La part de l’esprit de contradiction, c’est ceci : qu’il songeait moins à vous exalter pour vous-même qu’à se servir de votre gloire pour écraser, comme d’une roue, les nouveaux écrivains français indociles à ses manipulations d’apothicaire. […] Mais c’était peut-être en français qu’il fallait traduire, puisque le français est bien décidément, aujourd’hui plus que jamais, la langue littéraire européenne ! […] Zùccoli connaît la littérature française actuelle et souvent le laisse voir. […] Jamais le symbolisme, dans son expression anglaise selon les préraphaélites, — allemande selon Jean-Paul, — française selon MM.
Certes, la composition en est harmonieuse, et la langue en est belle, bien qu’assez peu personnelle : au reste, il ne faut pas oublier que M. d’Annunzio, écrivant la Ville morte directement en français, n’écrivait pas dans sa langue maternelle, et je sais bien des auteurs français, et des plus applaudis, à qui cet Italien pourrait donner des leçons de style. […] C’est pourquoi je me borne à en noter la forme exquise, riche, cristalline, et quant à ses mérites dramatiques je m’en remets à la critique française qui l’a jugée à sa juste valeur. […] Langue agréable et fort française. […] Puccini a modelé sa musique ne légitimeraient-ils pas bien souvent pour nous certaines extériorisations qui, avec les mots français, si malencontreusement prosodiés, nous semblent inexplicables ? […] L’hiver ayant passé sur ces deux édifices, la voûte italienne tomba d’elle-même au premier dégel, et la française demeura ferme et se trouva plus forte qu’elle n’était quand ils l’achevèrent.
Clermont dans les trois moments où elle tient presque tout entière : l’expédition de Rome en 1849 ; la Convention du 15 septembre 1864, définissable comme une tentative pour laisser s’arranger entre elles Rome et l’Italie, en se bornant à maintenir la garnison française de Civita-Vecchia ; enfin l’essai de triple alliance franco-italo-autrichienne, en 1869 et en 1870, essai que la question romaine fit, d’après les apparences, échouer. […] Clermont a examiné, en reproduisant les pièces diplomatiques, les circonstances qui aboutirent à la restauration du pouvoir temporel de Pie IX dans des conditions outrepassant certainement les intentions premières du gouvernement français, lequel se trouva engagé de telle sorte que le maintien du Pape à Rome devint un des objets principaux de sa politique. […] Résolu d’abord à payer du retrait des troupes françaises l’alliance de Victor-Emmanuel, il reprenait soudain son consentement, prétendait son honneur engagé sur le Tibre aussi bien que sur le Rhin.
Enrico Corradini Depuis quelque temps, l’Italie littéraire se révolte contre la domination presque absolue du théâtre français, qu’elle subit depuis de longues années. […] L’Italie est fatiguée de se nourrir de littérature française, et de servir par là aux intérêts des écrivains d’en deçà des Alpes. […] Domenico Oliva remarque aussi que les meilleurs succès de la Comédie Française en 1907 sont inconnus en Italie. En effet, et quoiqu’on ne puisse pas parler de « succès » de la Comédie Française pendant la dernière saison, car elle n’en eut point, il est certain que les entrepreneurs italiens de spectacles me semblent vraiment guetter à Paris la mise en vente des pièces les plus superficielles, sinon les plus grossières, du boulevard, pour les transporter au-delà des Alpes, où elles se présentent habillées de parisianisme afin d’établir un degré égal de corruption systématique du goût, entre Paris et ses colonies intellectuelles. […] Bientôt son drame moderne Maria Salvestri sera représenté en français, à Bruxelles et à Paris.
Sous ce titre, la revue italienne Flegrea publiait dernièrement, en français, un remarquable article de M. […] Les poètes français en Italie Mercure. […] Marinetti d’avoir organisé ces auditions de poésie française. […] « Acceptons cette nécessité et félicitons-nous d’avoir pour prédécesseurs qui commandent notre destinée, au lieu d’Arméniens persécutés à travers les siècles, les Français vers qui toujours se tournèrent les victimes. […] Silvagni a déjà publié en 1895 un tableau historique complet sur Napoléon et son temps, dont je me rappelle avoir lu les éloges dans maints travaux historiques français.
Son intelligente entremise a déjà beaucoup fait pour répandre la poésie française en Italie. […] Il nous parla en excellent français et termes fort choisis de la “Jeune Belgique”. […] Delmoder énumère les livres du critique italien dans lesquels il a parlé des Français et des nôtres. […] La Partie d’Échecs était écrite en vers martelliani, dont le rythme correspond exactement à l’alexandrin français. […] Cela m’amuserait, je pense, de dicter le français à mon Mancas (son copiste ?)
Il paraît que, jusques aux rois français, les gens du pays aimaient à se vêtir d’étoffes précieuses. […] Il est d’usage qu’une femme qui est accouchée tienne pendant quelque temps maison ouverte : c’est-à-dire que beaucoup de gens viennent la voir et qu’elle leur fait distribuer des glaces. — Un usage qui a survécu au bouleversement amené par les rois français est celui qu’a la noblesse de promener un carrosse une heure avant le coucher du soleil sur le rivage de Chiaga et de Margelina.
Élevé à l’école des philosophes français du dix-huitième siècle, leur esprit vit encore en lui. […] Prévost est un auteur en vue et qu’il écrit en français. […] La philosophie de Taine, et par là nous entendons le système latent qui coordonne implicitement tous ses aperçus sur le monde et la société, sur la psychologie, l’histoire et l’art, se ressent de sa double origine, allemande et française ; elle souffre de la contradiction, peut-être irréductible, entre la métaphysique synthétique d’outre-Rhin et le positivisme analytique propre au tempérament français. […] xxiii de l’édition française (Alcan, 1889). […] Je traduis littéralement de l’italien, au risque d’écrire de très mauvais français.
Il y a 30 ans, tout le monde portait l’épée, jusqu’aux laquais : les rois français ont fait tomber cet usage, qu’on commençait à abandonner. […] Cependant il est facile de distinguer un Napolitain d’un Français.
Annette Kolb : Die Briefe der Heiligen Catarina von Sienna ; Leipzig, Julius Zeitler, M. 4 Nous devrions posséder en français un recueil de lettres de Catherine de Sienne aussi parfait que ce choix dont Mme Annette Kolb a eu l’heureuse idée. […] Par des qualités profondément émotives, et d’émotion profondément évocatrice, la poésie de Giulio Orsini est celle du dernier romantique, ou plutôt du premier grand néo-romantique, que la littérature méditerranéenne, italienne ou française, nous ait donné ces derniers temps. […] Le caractère principal de ce romantisme, loin d’être dans l’opulence logique, dans le geste seigneurial des grands romantiques français du siècle dernier, est tout entier dans la pensée trop aiguë et par cela même trop inquiète de l’artiste.
Or, Lucheni, indifférent à tout ce qu’on pouvait dire de lui et de ses actes, ne put supporter qu’on accusât la ville de Genève de lui faire mener une existence si misérable, et répond vertement à l’auteur qu’il a été victime de son imagination, que, loin de vivre sous terre, il habite au deuxième une cellule peinte à l’huile, pareille aux chambres des fonctionnaires français, d’où il assiste au lever et au coucher du soleil. […] Rousseau il n’y manque pas grand’chose ; le 3e étage ploye sous le poids des historiens romains, je préviens sa rupture en le soutenant avec du Montaigne et du Pascal qui se trouvent au 2e ; c’est à cet étage que se trouvent mes nombreux livres et cahiers d’école où j’ai le plaisir (sous les ordres d’un professeur très consciencieux), d’apprendre le français, puis également l’allemand. […] Une œuvre de lui indique d’ailleurs combien l’influence italienne eût pu être néfaste pour le peintre français : c’est celle où le musicien Cherubini est représenté avec la Muse derrière lui.
Il a fait à lui seul tout le chemin parcouru de Machiavel à la Révolution française. […] Je pense que le critique français va un peu loin lorsqu’il écrit qu’il suffit de voir le portrait de Verrocchio tel qu’il est gravé dans les vieilles éditions de Vasazi, pour comprendre tout ce qu’a d’invraisemblable l’attribution, à ce gros et épais bourgeois florentin, d’œuvres dont l’attrait consiste surtout dans leur intention « musicale », leur effort à entourer les figures d’une fine atmosphère de rêve et de poésie ! […] Ce recueil, rédigé partie en italien et partie en français, doit paraître tous les deux mois. […] Ce premier fascicule contient notamment, — outre l’exposition de ce programme, qui est elle-même une belle page de philosophie générale, — en français : une étude de M.
Paul Perdrizet et René Jean, viennent de publier un travail très précieux sur la Galerie Campana et les Musées français (Bordeaux, Féret et fils, 1907, in-8, 71 p., av. 5 planches). […] Certes, il reste assez indifférent aux Anglais, aux Français, aux Italiens que le Bulgare soit un hérétique au regard de l’orthodoxie ; mais ce dont il faut s’apercevoir, c’est de sa malfaisance.
On lui doit encore un recueil de contes pour les enfants vraiment délicieux, dont une traduction française serait tout indiquée ; deux ou trois romans : Le Parfum, Frisson, aucun n’atteignant la maîtrise, de Giacinta ; quelques volumes de nouvelles parfois exquises, jamais banales, et quatre volumes de critique parmi lesquels celui que j’ai l’honneur de vous présenter. […] Après avoir répété l’intérêt et l’influence qu’eut en Italie le naturalisme français, M. […] […] Gazzetta Letteraria : un bon article de Giuseppe Depapis sur le dernier roman de Gabriele d’Annunzio, l’Innocente : « Comme œuvre d’art pure, c’est un des meilleurs livres publiés en Italie ; la forme est merveilleuse par la clarté des images, la ciselure du style, la franche saveur d’italianité de la langue ; quelques chapitres ont un relief et une force de coloris extraordinaires… » Cronaca d’Arte : de jolis vers français d’Alberto Sormani : Comme une barque, perdues les rames, je ne vaux plus rien. […] Butti sur deux nouveaux romans français.
Enfin, quand il présente aux lecteurs ses Mémoires écrits en français, bien que sa langue naturelle soit l’italien, ne réclame-t-il pas une indulgence qui lui paraît obligatoire, puisque, dit-il, on a pardonné à Théophraste ses phrases d’Érèse, à Tite-Live sa palavinité, à Algarotti lui-même ses gallicismes ? […] Mais qu’un étranger s’avise de toucher à la sérénissime république ; qu’un Amelot de la Houssaye écrive son Histoire du Gouvernement de Venise qu’un Voltaire se permette quelques doutes sur les bienfaits de cette liberté dont les inquisiteurs d’État étaient le produit le plus contestable, Casanova prend feu contre les critiques imprudents : il ne peut admettre qu’un Français exprime sur le compte de sa patrie les vérités sévères qu’il ne s’interdit pas à lui-même. […] Mais ceci n’était pas facile dans la Rome d’alors, avec une aristocratie sans zèle civique (comme l’aristocratie française après la Révolution, ou l’aristocratie anglaise après la révolution économique du milieu du siècle dernier) et un Sénat trop oublieux de sa souveraineté.
Loin d’en diminuer le caractère, il l’accentue et le fait entendre par ses hardiesses, par sa force qui ne doute de rien ; il méprise le détail de mauvais aloi, il veut le simple parce qu’il pense au grand, et qu’il soit byzantin, gothique, italien, français ou allemand, il ne cesse jamais d’être Lui et de parler hautement à l’âme. […] […] Un des écrivains italiens qui connaissent le mieux la littérature française dans ses dernières manifestations, M.
Historiquement à la suite des impressionnistes français, les impressionnistes italiens ne négligent aucun moyen de se distinguer de leurs devanciers : d’où cette étiquette, « divisionnistes », qui n’est pas heureuse. « Impressionnisme » a le grand avantage de ne rien signifier : quoi de mieux qu’une « mesure verbale pour rien » qui permet, dans ce demi-silence, à tous les esprits de s’entendre, à toutes les compréhensions de se rencontrer ?
Hier 18, je suis allé à Saint-Cirriaque (en A), mais je n’ai pas songé à voir la fameuse vierge qui ouvrit les yeux après l’arrivée des Français, ce qui voulait dire qu’elle voulait les voir chassés.
Ang. en a commis une qui fait bien comprendre la différence de l’amour italien et de l’amour français.
Un Français qui réclame Strasbourg n’est pas plus absurde qu’un Italien qui réclame Trieste.
Les fractions de masse, c’étaient les haines, les appétits divers, les craintes multiples, qui di visaient tous les petits États italiens, et qu’il voulait réunir dans sa puissance, en les dirigeant indifféremment pour ou contre les Français, afin d’affermir de plus en plus son potentat.
Alfredo Baccelli, homme politique et poète, que le public français connaît par ses conférences à la Société de géographie, il a paru aussi un recueil de Proses et Poésies choisies dans cette petite et remarquable collection de la Biblioteca Universale de l’éditeur Sonzogno.
Lafenestre sur les primitifs français, par M.
Les deux âmes — l’ancienne et la nouvelle — cherchèrent ensemble l’université silencieuse et sépulcrale comme un couvent dans la montagne ; elles se promenèrent dans le jardin français, derrière le jardin rococo, où les statues mutilées et noircies n’honoraient plus d’un seul regard les allées sans fin — et poussèrent enfin jusqu’au Liliensee, un étang mal creusé qui, par décret des vieux princes, avait fini par obtenir le nom de lac.