Ernest Tissot : la femme qui écrit cherche d’abord à plaire. […] … Une femme nue montre son dos. […] … Plus loin une femme nue, debout. […] Comme elles attirent la lumière, ces femmes ! […] répondaient secrètement les femmes.
Brisset préfère : « La femme adorée… » (XXI, à L. m. […] Puis toutes les femmes se turent. […] Alors il perdit courage, et regarda les femmes avec inquiétude. […] répétèrent en chœur les autres femmes. — Maintenant, il contemple d’autres images. […] cria la femme en élevant son fardeau.
— Voici un livre d’érudition à la fois et de charme, Les Femmes dans l’œuvre de Dante. […] Un a particulièrement refusé de croire qu’il disait la vérité, quand il nous raconte ses aventures avec les femmes. […] C’est aussi puissant, frais et rose que la tête de femme alitée intitulé Pétale de rose. […] Et ce point exact où le péché s’embranche, il le découvre dans le moment où la femme prend pour elle-même conscience de sa beauté. […] Zandomeneghi, les femmes, les fleurs, les oranges et les pommes.
Une femme attend ! […] Mais je parle d’une femme comme vous ! […] demanda la jeune femme. […] Attendons la femme de Beppo. […] Une jeune femme apparut.
Une femme, la plus étrange et la plus terrible, peut-être, de toutes celles qui traversèrent son existence instable, devait se charger de lui donner la leçon définitive à laquelle il n’est pas de vanité masculine qui puisse résister. […] Quand il se rendit pour la première fois chez la Charpillon, il eut la surprise de retrouver auprès d’elle trois vieilles femmes, sa mère et ses tantes, qui n’étaient pas pour lui des inconnues, puisqu’elles lui avaient déjà escroqué six mille francs à Genève, quatre ans auparavant. […] Lorsque Casanova, lorsque Don Mateo Diaz commencent le récit de leur singulière infortune et content leur première rencontre avec la femme qui devait ravager leur vie, tous les deux font, en termes différents, une réflexion identique : Le jour où je connus cette femme fut un jour néfaste pour moi, mes lecteurs pourront en juger. […] Par-delà notre littérature réaliste et romantique, l’auteur de la Femme et le Pantin se rattache à la lignée des Crébillon, des Laclos, des Lesage, des Moncriff, plus directement qu’aux néo-classiques, dont on lui impose quelquefois la société. La vie prodigieuse des sens, les jeux variés du corps, la savante ou brutale harmonie des caresses, la préoccupation constante, exclusive, de la femme et de l’amour, tels sont les motifs essentiels qui dominent son œuvre : ils sont de ceux que l’observation personnelle ne suffit pas à entretenir ; il y faut une documentation plus riche, plus humaine aussi.
Il en arrive à déchirer le portrait de sa femme dont le jeune André lui avait fait cadeau ; sa femme est morte, et ce tableau, toujours devant ses yeux, lui rappelle l’au-delà formidable ; il est mesquin, gauche et tragique, ce pauvre vieillard ; M. […] La pauvre femme interpellée par le militaire répond : J’ai crié « du pain ! […] Quant aux femmes, il n’est pas exagéré de dire que l’oisiveté est la mère de toutes leurs vertus. […] Les femmes qui ne travaillent pas sont la beauté du monde et la terre ne sera habitable que lorsque aucune femme n’aura de labeurs que ceux qu’elle s’imposera elle-même, par instinct, pour avoir toujours plus de grâce et plus de charme. […] — Pour les femmes en Abyssinie, voir le curieux chapitre : Madames des officiers.
Les femmes seules restaient à la maison. […] Telle est la femme en général. […] Aussi bien le but de la femme n’est pas « la force morale ». […] Propos de femmes », des pensées de Mme Aurel. […] Dans Phèdre, de Racine, c’est la mélancolique femme qui domine, la faible femme éprise d’un amour qu’elle n’est pas digne de supporter.
Rovetta. « Histoire italienne d’une petite femme ». […] Après trente ans d’absence, il revient au pays et trouve sa femme remariée. […] Pendant les trente ans qu’a duré la disparition, sa femme, la « Cecata », s’est remariée trois fois. Turlendana descend précisément à l’auberge tenue par la « Cecata » et se trouve en présence du quatrième mari de sa femme. […] Après avoir fait secrètement étrangler l’amant de sa femme, qui était son ami, il le fit embaumer, et ordonna qu’on le plaçât tout habillé dans le lit de sa femme.
Le roman de Mme Sibilla Aleramo, Une Femme, est un cri puissant de révolte féminine, plus que féministe. […] Elle ose ce que jusqu’ici les femmes osaient peu. […] Les deux protagonistes italiennes ont la possibilité de travailler, elles se réalisent en travaillant, et plus que des femmes fortes elles sont des consciences sûres parce qu’audacieuses. […] Les protagonistes de Une femme et de la Victime ne sont pas dans la grande stylisation d’un poème en prose, elles sont prises directement dans la vie, toutes palpitantes. […] Et on doit à Mme Sibilla Aleramo d’avoir su créer un type de femme très complet, que la littérature italienne n’avait pas, analysé avec une subtilité psychologique remarquable et très remarquée.
Il voit les femmes et le jeune pâtre. […] Et c’est alors que le chœur intérieur reconnaît la femme. […] Les femmes tombent à genoux, en se signant et en murmurant es litanies. […] Mila, Mila — dit Ornella — pour consoler la femme promise au sacrifice. […] La femme était morte.
La Femme Vraie. […] Elle est, dans la tragédie, la femme, avec ses plaintes et ses décisions. […] Les idées d’une femme sur le féminisme sont à connaître quand cette femme est Nééra, une des plus célèbres romancières de l’étranger. […] Malheureusement il se trouve de plus en plus des femmes ayant ce que j’ai dit mal situé. […] Maintenant la femme ne pourrait-elle pas, tout en étant épouse et mère, travailler de son côté ?
Pendant qu’il s’y embesoignait, mourut Madame Marguerite de Gonzague, femme de Lionel. […] Le directeur du bagne, bon militaire taciturne, a une femme et un enfant, deux créatures délicates qui s’étiolent en présence du funèbre mur de la prison. Le pauvre forçat pousse un jour la voiture du petit enfant, malgré la répugnance de la jeune femme. […] Matilde ou Metilde Viscontini, milanaise, femme du général Dembowsky, fut un des amours malheureux de l’inflammable Stendhal. […] Et jamais plus il ne devait revoir cette femme, dont l’amour, nous dit-il, « avait été jusqu’à lui donner une vertu comique : la chasteté ».
À Naples, les hommes sont plus beaux que les femmes. Les femmes de bon ton ont beaucoup de liberté. […] Ce n’est que parmi les artisans que les maris accompagnent leurs femmes. […] Il y a des femmes entretenues qui, comme ailleurs, se contentent de deux amants, dont un riche qui paie et un autre qu’elles ont dessein d’épouser.
En 1621, Grotius, au château de Louvenstein, en sort enfermé dans un coffre par sa femme qu’on laissait le visiter. […] Le châtiment de ceux qui ont aimé les femmes, a-t-on dit, est de les aimer toujours. […] Il fut, à sa façon, un dévot de la femme, à la façon des Polythéistes qui multiplient les autels de leurs dévotions. […] Ces Lettres de femmes le prouvent. […] Il aimait les femmes, mais il n’était pas irrésistible et avoue ses défaites.
Pour se faire aimer d’une femme ennuyée, il faut cacher la théorie, mais, peu à peu, la porter à plus d’activité ; vous serez bientôt pour elle une source de plaisirs. Faire la cour directement à une femme qu’on désire est la plus grande des sottises ; cela ne pourrait réussir qu’avec une femme pure de vanité, et la vanité des femmes est un lieu commun de tous les philosophes.
Une jeune femme, Cecilia, dont le mari est mort depuis quelques jours, découvre dans le tiroir d’un secrétaire le portrait d’une femme masquée, qui appartenaient (tous les deux, portrait et femme) au mari de Cecilia. […] Ce pauvre homme, estropié, laid, qui n’a dû qu’à une assez basse tromperie la possession de sa femme, parvient à nous intéresser. […] Quand une femme a du talent, elle n’a pas besoin que la mode soit de peindre, elle peindrait contre la mode. […] Silvagni nous donne aujourd’hui la mesure de son talent historique et littéraire avec ce livre sur l’Empire et les femmes des Césars ; un sujet à enivrer le plus apathique des lecteurs. […] Depuis les femmes d’Auguste jusqu’aux femmes de Claude et à la mère de Néron, cette formidable armée de coureuses en pourpre nous défile sous les yeux ; il n’y a rien de nouveau à nous dire, sans doute, sur ce point, mais M.
Les lettres de la princesse Palatine sont des lettres écrites par une femme, mais ne sont pas des lettres de femmes. […] Ravà, dans son ouvrage, a donc publié, en réalité, plutôt des lettres écrites à vous par des femmes, à part une seule qui vous a écrit de vraies lettres de femme. […] Il était mieux séant d’habiter moins près de ma future femme. […] Je voulais prendre congé du marquis avant que d’emmener ma femme en France. […] Cette femme appelle en hâte son époux, qui était à l’agora.
C’est vers la femme, la seconde femme de son père, que la jeune femme voit se tourner son mari ; elle écrit à son père, il accourt de Paris à Taormina, et, instigué par le monstre, il précipite, détermine, cause les événements dont tous souffrent, et qui peut-être auraient pu être évités. […] Si beau que soit son aspect, il n’est pas mystérieux : bénie entre toutes les femmes, c’est cependant une femme. […] Astolphe s’aperçoit que la reine de Lombardie, sa femme, est la maîtresse de son bouffon. […] Comme la chemise d’un homme heureux du conte arabe, la femme vertueuse et jolie est introuvable. […] L’infidélité des femmes est une réalité, mais leur vertu n’est qu’un mensonge de comédie.
En la regardant, je me disais en mon cœur : Je serais heureux de posséder une telle femme, si belle et si honnête. […] Et comme je priais, le ciel s’ouvrit, et j’aperçus cette femme que j’avais désirée, me saluant du haut du ciel et disant : Hermas, salut. […] G. de Franceschi, la liberté pour la femme. Mais la femme, en comparaison de l’homme, est scandaleusement libre dans la société actuelle ! […] Les femmes de Byzance, lorsque, extasiées, elles serraient cette Image sur leur sein, faisaient songer aux prêtresses des sanctuaires de Byblos.
Un homme, fort coupable, lui aussi, envers sa femme, pardonne à la créature qui l’a trompé, mais ne peut pardonner à l’Innocent dont elle est la frauduleuse mère, — et, avec l’angoisse de commettre un crime, avec la joie de supprimer la tache et l’obstacle, il tue l’Innocent. […] […] Au Louvre : nouvelle acquisition : une peinture, école italienne du xve siècle, portrait de jeune femme attribué à Vittore Pisano, peintre, sculpteur et médailleur. […] Ce portrait semble représenter l’une des deux femmes de Lionel d’Este, duc de Ferrare, une pâle tête aux cheveux blonds relevés qui se profile sur un fond de ciel et de fleurs, œillets et ancolies ; tout autour, des vols de papillons. […] Rapisardi l’a pris sur un ton moins élevé, se bornant à rimer, trop richement, de lourdes railleries contre les carducciens, contre les femmes de lettres, etc., le tout orné d’invocations à Darwin, à la Justice, à la Loi, au Soleil, à Trieste, etc.
» Plus que dans ce sentiment exaspéré de la vie qui passe, de la mort qui dure, l’art du poète est tout entier, et souvent tout vibrant de belle énergie, dans la vision de l’homme dans l’univers, de la femme dans l’humanité, de la terre dans l’immensité. […] Tandis qu’une femme, Mme Amalia Guglielminetti, dans ses Vergini Folli, chante librement l’amour de la vie, faisant à la jeune littérature italienne un apport féminin d’insouciance et de volonté joyeuse. […] On annonce la prochaine publication d’un livre d’une femme qui a été jusqu’ici et qui demeure inconnue, sur la vie de Nietzsche à Sorrente, où, comme Musset, Wagner, Ibsen et tant d’autres, le grand philosophe allait puiser des forces nouvelles pour sa santé chancelante. […] Nietzsche vivait volontiers dans sa solitude, où la femme amoureuse allait parfois le trouver pour l’entretenir des événements d’Allemagne et pour le voir pendant de longues heures regarder, ému, la mer infinie et étincelante.
Où est l’homme, où est la femme, qui oserait opposer, tout nus, leur corps et leur âme aux créations de Phidias, de Praxitèle, de Cléomène et de leurs descendants, Léonard et le Grand Michel-Ange ? […] Il réunit 250 signatures au bas d’une protestation typique qu’il avait rédigée contre l’enseignement officiel et dans laquelle il demandait entre autres réformes qu’on ne donnât pas toujours les mêmes modèles de nu, uniquement masculins ; qu’on admît aux séances des modèles femmes et enfants ; enfin que l’on cessât d’enseigner l’anatomie sur des bonshommes en carton pierre. […] Les deux essais qui suivirent menèrent Rosso à réaliser des effets de plein air : une Servante riant et une Vieille Femme campée au Soleil. […] Puis vient une Impression de femme sous un parapluie. […] Il quitte le boulevard Voltaire, installe sa première fonderie rue Cauchois et se lance dans des études d’un ordre nouveau et d’une extrême audace : La Femme sortant de l’Église : figure gazée d’une longue voilette flottante, émergeant vive et franche, au grand jour d’une obscure décoration façonnée en impression de portail ; — le Sportman, homme de belle santé, pris en plein soleil sur un champ de courses, insolemment campé, le gibus provoquant, le veston tendu, fouetté d’air vif, trempé de soleil ; — l’Enfant au sein, vorace, animalement absorbé par sa succion goulue, la joue ballonnée, pétrissant de sa menotte grasse et forte la bonne et tendre mamelle qui palpite hors de la chemise froissée ; — la Cantatrice, impression de femme faite pour un éclairage très spécial, blanche figure à peine dégagée de la matière et qui semble d’abord indistincte, à peine dessinée par quelques traits d’esquisse, puis, peu à peu, s’éclaire, s’agite, s’anime sous le regard, se complète, s’exprime et se béatifie en l’exaltation de quelque vocalise éperdue.
Le fils s’en va, avec sa femme, il vit dans la chaumière d’un vieux pâtre, un philosophe qui ne veut rien pour soi-même et qui se contente de sa libre pauvreté. […] J’ai demandé à une jeune femme de France, douée de beaucoup d’esprit, ce qu’elle pensait de ce roman : « Je voudrais qu’il fût plus simple », m’a-t-elle répondu. Cette jeune femme ne le trouvait-elle pas trop simple, au contraire ? […] Christine de Suède est la seule femme qui ait jamais mangé officiellement à la table du pape. […] Au troisième acte, dans un cabaret du faubourg, un rendez-vous a lieu entre divers anarchistes, quelques femmes de joie et quelques esprits ignorants enflammés par des lectures mal comprises.
La dramatique amoureuse se révèle mère un peu trop pathétique et femme experte en toutes les douleurs. […] Ici une femme devient folle parce que son mari semble ne pas l’aimer, semble la chasser. […] Le grand homme sent que pour créer il a besoin d’un amour autre que celui de sa femme. […] Et, comme il convient, on y trouve des noms de femmes. […] Le comte Bonmartini rendait sa femme, Linda Murri, très malheureuse, d’où l’animadversion du frère de celle-ci.
[Sans doute, la plus belle femme que j’ai eue et peut-être que j’aie vue, c’est A., telle qu’elle me paraissait ce soir en promenant avec elle dans les rues à la lueur des lumières des boutiques. […] Je l’ai rencontrée à 6 h. rue des Bachetti près le café Sanguineo, notre rendez-vous ordinaire ; je l’ai accompagnée jusque chez sa belle-sœur, femme d’un chimiste célèbre, Porta Tecinese, je crois, près San Lorenzo.
Plus tard, il entreprend de réconcilier des ménages où la femme se contenterait de consolations effectives et tierces ; plus tard, de réhabiliter la pauvre Luciette qui a mal tourné ; déjà vieux, il s’offre à rendre l’honneur, en l’épousant, à une de ses nièces victime d’un séducteur et d’un mariage nul, tout en se demandant s’il agit réellement en homme de devoir et de sacrifice, ou si c’est l’amour qui le pousse. […] Le thème de la Dame de Challant est emprunté à la quatrième nouvelle de Bandello : c’est l’histoire de cette Bianca Maria, veuve d’Hermès Visconti, puis femme de René, comte de Challant, qui chercha à faire assassiner ses amants l’un par l’autre, ne réussit qu’à moitié et fut « justiciée ». […] — Encore des vers et exquis de Enrico Panzacchi : Une petite ville, le soir ; une fenêtre où se colle le front d’une femme qui rêve, ou prie… « Es-tu celle qui demande la paix nocturne aux ombres descendantes ?
C’est là que, treize ans auparavant, il s’était séparé pour toujours de cette Henriette qu’il avait aimée avec toute la fougue dont il était coutumier, avec toute la constance dont il se croyait capable ; il l’avait rencontrée déguisée en officier de fantaisie en compagnie d’un capitaine hongrois et n’avait eu aucune peine à la deviner femme sous son travesti ; de longs mois, il vécut avec elle à Parme, se faisant appeler M. de Farusi, jusqu’au jour où Henriette fit la rencontre d’un de ses compatriotes, M. d’Antoine, qui la cherchait pour la ramener à sa famille, car elle était fille de grande maison et seul un coup de tête l’avait pu engager dans cette aventure extravagante de courir le monde, en habits de carnaval. […] C’est qu’une préoccupation nouvelle a détourné le cours de ses pensées ; et s’il est venu à Genève, ce n’est pas assurément pour y rechercher le pâle et triste souvenir d’une femme adorée, mais pour y voir Voltaire ou, plus exactement, pour s’y faire voir de lui. […] Dans un siècle où les femmes, suivant l’observation de Galiani, aiment plus avec la tête qu’avec le cœur, où l’amour est surtout une curiosité de l’esprit, un libertinage de la pensée, où la vanité sert de prétexte aux plus gros scandales, et où les Richelieu rencontrent moins de cruelles que les Chérubin, cette séduction irrésistible qui s’attache à l’homme pour le prestige de ses aventures passées, pour le renom bon ou mauvais dont il est précédé, pour l’audace, l’imprévu, et quelquefois même l’impudence de ses actes, a été pour Casanova la cause la plus durable de ses succès féminins. […] Un jour, ayant besoin de renseignements pour la mise en scène de Sémiramis, il se hasarde à consulter l’auteur lui-même : celui-ci répond avec une bonne grâce parfaite, explique le costume des actrices, la place de l’ombre et son accoutrement, la disposition des Lumières, détaille les accessoires, indique le moyen d’imiter le tonnerre et les éclairs ; on sent, à travers sa réponse, que le metteur en scène, l’impresario, est plus flatté encore que le poète ; et, dans son enthousiasme, il va jusqu’à s’écrier : « Béni soit le ciel qui vous a inspiré l’amour du plus divin passe-temps dont les hommes de goût et les femmes vertueuses puissent jouir quand ils sont plus de deux ensemble9 ! […] Casanova n’aime pas les histoires de femmes, quand elles ne sont pas son fait.
Celle-ci est, certainement, une femme supérieure, d’un esprit cultivé et érudit, quoique trop conservateur. […] Le comte Georges, chargé par la mère de son ami intime, mort d’un accident de cheval, de mettre ordre à ses papiers, se rencontre, au moment de l’accomplissement de cette tâche, avec sa femme, qui fut la maîtresse du marquis et vient pour reprendre ses lettres. […] Cellini nous fait lui-même le récit d’un joyeux festin où il habilla en femme son élève Diego et s’amusa des madrigaux et des baisers que lui adressait la « brigande ».
Ensuite, Eros, paru sous un nom féminin : Gina d’Arco, contient des poèmes simples, tendrement amoureux, qui semblent écrits vraisemblablement par une femme dont la nostalgie sensuelle serait cultivée par de belles lectures. […] Je signalerai volontiers comme la plus belle et la plus poignante composition du poète, l’évocation de Jacovella, la jeune femme de la Renaissance, qui joua du luth devant Raphaël, et que le poète aime et va chercher dans la petite maison, encore debout, de cette lointaine beauté.
Groupons les chapitres : les trois chapitres de psychologie générale : « La Vie légère » ; « les Fêtes, le Carnaval, la Villégiature » ; « les Femmes, l’amour et le cavalier servant » ; le chapitre dédié aux gens d’esprit, résumés en Gasparo Gozzi, le critique et gazetier ; le chapitre sur la musique, le chapitre sur la peinture ; les trois chapitres sur le théâtre vénitien : le premier nous décrivant l’ancien théâtre à masques, la Commedia dell’arte ; le deuxième étudiant la comédie plus large, plus humaine et cependant toujours essentiellement vénitienne, de Goldoni ; le troisième montrant, dans les pièces de Carlo Gozzi, le retour à la vieille comédie italienne des Truffaldins et des Pantalons ; enfin, après une esquisse verveuse des aventures de Casanova, le tableau de la bourgeoisie, « dont les anciennes vertus se dissolvent à l’air nouveau », et du peuple, « admirable réserve sociale », mais qui n’a « jamais pris conscience de ses droits ». […] Avant de quitter Venise, il avait eu d’ailleurs une vie assez mouvementée ; en 1467, il avait été condamné à deux mois de prison et deux cents livres d’amende pour avoir enlevé Tarsia, femme de Francesco Cortese, et l’avoir tenue cachée plusieurs mois dans sa maison.
Les femmes qui, dans les tableaux de notre Vecellio, étalent bravement Sous une courtine pourprée… Dans sa pâleur mate et dorée Un corps vivace où rien ne ment, ne sont pas des courtisanes, mais de libres et nobles dames qui faisaient l’amour selon leur bon plaisir, non par métier. […] […] Le Temps (7 août). — La jeune Europe, par Thomas Emery. — Critique du récent livre de Guillaume Ferrero ; le jeune sociologue italien nous informe qu’en France dans quatre-vingt-dix-neuf mariages sur cent l’homme seul aime sa femme, tandis qu’à la femme son mari est parfaitement indifférent.
Les femmes vont à l’Opéra pour être vues ; les hommes pour voir, lorgner les femmes dans la salle, les femmes sur le théâtre. […] Souvent femme varie, précisément à la mesure, où Verdi, dans sa partition, a prescrit « leggero ». […] , le jeune homme meurt en une allégresse surhumaine sous le regard de la vierge (de la femme ?). […] Si Cepperello trouvait à la vendre maintenant, ce ne serait qu’à un prix en rapport avec le temps que cette femme peut vivre, puisque l’on n’entrerait en jouissance qu’après sa mort. […] Malgré leur dévouement, qui est admirable, les femmes ne réussissent pas à pourvoir aux besoins de la région.
. — Pourquoi ce traité de la langue vulgaire est-il en latin, puisque Dante prétend s’adresser, non seulement aux hommes, mais aux femmes et aux enfants ? […] L’idiome illustre ne convient pas même aux meilleurs poètes ; il veut des hommes qui lui soient assimilés, consimiles viros ; il faut savoir proportionner l’ornement à la matière et ne point parer d’or et de soie une femme hideuse à moins qu’on ne sache séparer au besoin l’ornement du sujet, car, la séparation faite, ce qui est vil apparaît plus vil encore. […] Tout homme a besoin de communier avec ses semblables, c’est-à-dire avec ceux qui croient, aiment et espèrent comme lui et même les femmes et les enfants (néophytes).
— ou comme l’application que Bergson a faite de sa théorie de la mécanicité à l’État-major allemand et de celle de l’élan vital à l’État-major français ; — ce n’est pas là rendre service, mais faire honte à la patrie, qui doit pouvoir compter sur le sérieux de ses savants comme sur la pudeur de ses femmes. […] Dans le Frioul la population est très mélangée et l’élément slovène qui s’est accru considérablement dans les dernières années, non seulement grâce à l’aide que le gouvernement autrichien a prêtée à son expansion, mais encore grâce à l’extraordinaire fécondité de ses femmes, fait à peu près équilibre à l’élément italien. […] Au pont della Zilla les femmes se sont enfuies de leurs maisons en chemise, en serrant sur leur poitrine leurs enfants en pleurs. […] On ne gagne presque plus rien, les allocations sont minimes (60 à 70 centimes par jour pour les femmes des mobilisés), les aliments de première nécessité sont excessivement chers. […] On ne sait où les caser ; il n’y a pas de travail ; tous ces gens chassés de leur maison après que tous leurs plus chers sont partis pour la guerre, vieillards, femmes et enfants sans refuge, souffrant la faim.
les prêtres francophobes qui s’en allèrent distiller goutte è goutte dans l’âme des femmes demeurées au foyer le poison du découragement et du doute. […] Le tableau, d’après la presse berlinoise, représente une femme nue étendue sur une couche ; à ses pieds est assis un jeune homme qui la regarde en touchant l’orgue ; des tentures tombent à grands plis ; dans le fond un paysage. […] Enfin elle s’enhardit jusqu’à chanter : « Souvent femme varie », et fut fort applaudie. […] Après la mort de sa femme, il revint à la direction de la chapelle de Saint-Pierre au Vatican en 1571. […] La profession de propriétaire convient beaucoup mieux aux femmes qu’aux hommes ; par contre les laboureurs et les bergers vivent plus longtemps que les cultivatrices et les bergères.
La femme de l’ouvrier n’est à proprement parler, que la femelle de son mari, who file, mades that, et va à la messe.
Il est d’usage qu’une femme qui est accouchée tienne pendant quelque temps maison ouverte : c’est-à-dire que beaucoup de gens viennent la voir et qu’elle leur fait distribuer des glaces. — Un usage qui a survécu au bouleversement amené par les rois français est celui qu’a la noblesse de promener un carrosse une heure avant le coucher du soleil sur le rivage de Chiaga et de Margelina.
Long, sa femme et moi.
Elle est tellement au-dessus des autres femmes qu’aucun de ses amis ne peut avoir l’idée de la négliger.
(Je crois que je fus plusieurs fois inintelligible for her ; chez une femme accoutumée à comprendre ceux qui lui parlent au premier mot, cela dut produire froideur. 1813.)
C’est une figure de jeune femme enveloppée d’un ample chiton qui tombe de son épaule droite et d’une draperie plus mince qui laisse transparaître les formes d’un corps admirable ; le bras droit manque, la main gauche tient un large disque brisé sur lequel on voit les restes d’une couronne d’olivier et d’un écrin qui devait être supporté par de petites griffes.
Ferrero est une ambitieuse intelligente qui fait servir les séductions de la femme à la réalisation de ses projets.
Nous ne nous laissons pas impressionner par les calomnies contre la famille, contre la femme française : nous admirons au contraire le sentiment du foyer et ne sommes pas étonnés que le fantassin ait comme dernière parole sur ses lèvres mourantes le nom de sa mère. […] Alors, cette philosophie se serait prostituée comme une femme de la rue, avec les idées d’Humanité et de Justice qui provoquaient de si inutiles rumeurs ? […] Il croit aux idées, à la vertu, aux anciens, aux femmes : il est en butte aux caprices d’un enfant malicieux, très modern style, au mépris des gros messieurs universitaires qui trônent dans le salon de la marquise, aux bizarres ironies du marquis. […] Mais il a cessé de narrer les longues étreintes, les folles jalousies, les subtils désirs qui énervent et brisent les hommes et les femmes les mieux constitués. […] — Mais la femme, mais l’art, c’est ici ce qui importe plus encore que les « sujets ».