/ 42
2. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »

Le latin aurait-il cet honneur, le latin parlé à Pietramala, ville amplissima sous ce rapport comme sous beaucoup d’autres et du reste patrie de la majeure partie des enfants d’Adam ? […] Seuls des hommes peu différents des brutes croient qu’on a toujours parlé le même langage dans une même ville. […] Sans cela, on ne comprendrait pas que le parler de la ville éternelle fût turpissimum ; les mœurs dépassant ce qu’il y a de plus fétide désignent le pouvoir temporel. […] Roger Peyre : Padoue et Vérone, Collection des « Villes d’art célèbres », Laurens, 4 fr. […] Aujourd’hui, la municipalité de Trieste a décidé de décorer du nom de Giosuè Carducci l’une des plus belles rues de la ville, l’actuelle Via del Torrente en passe de transformation monumentale.

3. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »

Voici une liste, assez fidèle, on l’espère, des villes par lesquelles passa Stendhal au cours de son existence. […] Bien des années avaient passé, mais la ville était restée la même. […] Quand tu as cru partir définitivement je suis resté ici, dans cette ville où le temps ne s’écoule pas, sans bouger, sans rien faire, à t’attendre. […] Je cherchais à le fuir, il ne me quittait pas un instant, m’assommant par ses lamentations, et m’empêchant, au besoin par la force, de quitter la ville. […] Mon odieux moi du passé, mon ridicule et stupide moi des années passées, était mort pour toujours… Je sortis avec calme du jardin et de la ville.

4. (1901) Articles du Mercure de France, année 1901

Il suffit de quelques modifications que le maëstro apporta à sa première édition pour voir son travail acclamé à Bologne et immédiatement après dans toutes les villes d’Italie. […] Il l’a étudié laborieusement par villes et par régions. […] C’est en France, dans les villes du Rhin et de Belgique, en Angleterre, qu’il faut étudier les églises du style gothique ; à Sienne où on l’employa, il est dépaysé, presque ridicule. […] Mes amis de Milan, de Florence, de Rome, de Naples… (voit-on assez que je suis un auteur lu dans les villes les plus intellectuelles d’Italie ?) […] Charles, lui faisait faire ses commissions pour la ville, et en retour le régalait de bons repas supplémentaires.

5. (1898) Articles du Mercure de France, année 1898

La Ville morte, tragédie moderne en cinq actes, de M.  […] N’est-ce pas enfin pour que, dans la Ville morte, il n’y ait plus personne qui aspire à la vie ? […] Mais, du jour où ils ont habité la Ville morte, ces civilisés ont été soumis à l’antique fatalité, et ils en sont les victimes. […] La Ville morte eut certainement gagné à être moins simplement composée. […] 22 janvier-1er février : La Ville morte.

6. (1909) Articles du Mercure de France, année 1909

La ville avait une âme unique de laquelle tous participaient. […] La République était riche et la sécurité de la ville même ne risquait pas d’être compromise. […] Fréquemment elle acheta des villes. […] Tout le jour il est visité par les premières dames de la ville. […] Padoue, la grande ville universitaire !

7. (1913) Articles du Mercure de France, année 1913

Parme est la ville du Corrège — sur lequel M. […] Puis il pousse un cri à travers la ville. […] Tous les noms des villes et des provinces d’Italie servent d’enseignes. […] Je l’ai trouvé dans sa demeure confortable, située dans la ville indigène. […] Ils traversèrent la ville, la tête haute, en rangs serrés.

8. (1906) Articles du Mercure de France, année 1906

L’Hôtel de ville de la capitale italienne va faire de l’immense tombeau une merveilleuse salle de concerts populaires. […] Pourquoi tout le monde admet-il, plus ou moins clairement, que Paris est la ville unique ? […] Toutefois, ville latines ou villes royales, elles se jalousent entre elles, se battent, appelant tantôt le pape, tantôt l’empereur ; la division se met dans la ville même, entre les seigneurs appelés du dehors et les bourgeois, et avec le podestat choisi pour maintenir les factions commence la grande querelle des Guelfes et des Gibelins. […] S’il n’y avait pas d’intrigues et du p…e dans les petites villes de Toscane, on y vivrait fort heureux. […] Vie publique ; collection des « Villes d’art célèbres », H. 

9. (1912) Articles du Mercure de France, année 1912

Mais il faut tout de suite dire que des œuvres telles que la Ville qui monte de M.  […] D’un bout à l’autre de la péninsule, on rencontre dans toutes les villes des statues de Garibaldi et de Victor-Emmanuel. […] Rome est remplie d’employés, de prêtres et d’étrangers ; c’est le siège de deux cours et c’est la ville des ruines. […] Suivent quatre lettres furibondes du détenu aux autorités de la ville et du gouvernement. […] La description de la ville aux prodigieuses tours dont les uns essayent de dépasser les autres est bien la maîtresse page du livre.

10. (1918) Articles du Mercure de France, année 1918

La ville d’Asiago se trouvait tout à fait en dehors du système défensif adopté par l’État-major italien. […] Aussi faut-il organiser la mobilisation agricole comme on a organisé dans les villes la mobilisation civile. […] Noms allemands aux villes du Frioul Les Allemands ont des noms tudesques pour la plupart des villes françaises ou belges ; ils en ont aussi pour les villes du Frioul. […] Mais celle-ci a été offerte à la commune de Rome par la ville de Tarente. […] C’est une délicate histoire d’amour au milieu de la vie d’une petite ville de province et la ville est presque plus vivante que les protagonistes.

11. (1900) Articles du Mercure de France, année 1900

Ils n’étaient pas rares dans la Ville Éternelle ! […] Giuseppe Giacosa, qu’on vient de jouer à Milan, la ville des baptêmes littéraires italiens. […] Or les partisans du projet vous disent sournoisement : « En quoi attentons-nous à la beauté de la ville ? […] Puis, entre deux toiles, sûrement la ville le captive. […] J’ai beaucoup questionné dans la ville des doges, soucieux de son avenir.

12. (1904) Articles du Mercure de France, année 1904

Cet Italien se trouvait peut-être mal à l’aise et désorienté dans la colossale ville qu’il ne quitta guère. […] La Figlia di Jorio n’est réellement plus l’œuvre de l’artiste qui écrivait la Gloria, la Ville Morte, Francesca da Rimini. […] Maintenant, seuls les murs du Tabularium surplombent les grandes ruines tragiques de la Ville Éternelle. […] À la même librairie, la série des Villes d’Art célèbres se continue. […] Ce sont les villes, les palais ou les villes princières qui lui fournissent un cadre digne des cas de sensualité raffinée qu’il se plaît à étudier ; c’est dans un monde artificiel qu’il s’efforce de réaliser l’idéal d’élégance perverse qu’il a conçu, et l’écrivain, pour ses romans, cherche au moins l’inspiration du décor dans la vie mondaine qu’il mène avec conviction.

13. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 238, 15 mai 1907 »

Comme dans l’âme romaine où les traditions s’amalgament, il n’y a souvent qu’une Rome dans le bloc de briques ou de pierres où chaque âge a maçonné ses vestiges. » Parler de la Ville Éternelle n’est donc plus un lieu commun. […] C’est la ville antique avec les Harmonies du Forum et du Palatin, l’Anthologie en Marbre, le Mont Testaccio, le mur d’Aurélien ; la Rome chrétienne avec les souvenirs de sainte Hélène et Saint-Jean-de Latran ; le patriotisme de la cité depuis le Moyen-Âge avec la basilique de l’Ara Coeli. […] On attend beaucoup des fouilles de la célèbre ville romaine. […] On peut supposer que ces restes sont ceux d’un des très nombreux quadriges consacrés à Auguste dans la célèbre ville dédiée à Hercule.

14. (1911) Articles du Mercure de France, année 1911

Il y a plus de quatre cents églises dans la ville. […] Le Sénat embellissait la ville. […] Jamais la ville ne fut si belle. […] — Maître, voici les officiers de la ville, dit Lorenzo. […] Je l’ai en quelque sorte appris, moi en venant à Paris, la ville lumière.

15. (1902) Articles du Mercure de France, année 1902

Morrice me paraissent seuls rendre quelque chose de la ville de la lumière voluptueuse. […] Canaletto, discrètement, aime et connaît bien sa ville, il en traduit avec une ferveur et une sensibilité tendres la couleur foncière, fondamentale, et certes par lui on se fait une sûre et chantante idée de la cité sur la lagune. […] C’est que, pour qui a bien contemplé la ville, la crudité des ciels de cobalt, des façades roses, du marbre éblouissant et des mosaïques au porche de Saint-Marc n’existe pas. […] L’auteur s’est efforcé, avant tout, de nous créer un itinéraire commode à travers la ville et ses environs. […] Car, lorsque les Allemans passèrent icy près, ils tentèrent d’entrer dans la ville, contre leurs parolles, et la canaille, qui est très nombreuse, n’atendoit que ce moment pour saccager Rome.

16. (1903) Articles du Mercure de France, année 1903

Ceux qui jamais n’y sont allés, ceux qui errèrent de ville en ville, de Gênes à Venise et de Milan à Naples, trouveront un égal plaisir à lire Wayfarers in Italy. […] L’Italie, Rome, Florence, Venise, et toutes ces petites villes qui vécurent au moyen âge et pendant la Renaissance d’une vie si intense, si ardente ! […] Gabriele d’Annunzio : Les Victoires mutilées, 3 tragédies (la Gioconda, la Ville morte, la Gloire), trad. par G. […] Situé au milieu de la ville, à la mode bohémienne, il s’ouvre derrière sur de vastes jardins donnant l’illusion de la campagne. […] Pierre Dufay, bibliothécaire de la ville de Blois.

17. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »

Nous retrouvons avec plaisir la Collection des villes d’art célèbres avec Prague, de M.  […] « La moderne Syracuse, revenue à son île étroite d’Ortygie, n’est plus qu’une petite ville proprette et coquette, dit lui-même l’auteur, où des maisons aux balcons élégants qui rappellent la Renaissance bordent les rues parées de larges dalles, où chaque tournant découvre une échappée sur la mer ou bien sûr la vieille citadelle qui domine l’entrée du port de sa masse pittoresque et fière. » Or, ce qu’on vient chercher à Syracuse c’est surtout les souvenirs de la civilisation grecque et il faut véritablement avoir une âme d’archéologue pour essayer de tirer parti de tous les fragments, de tous les pans de murs qui se découvrent et des ruines nombreuses que recèle le sol de la vieille ville afin de l’évoquer au temps de Hiéron II, de Denys l’ancien et de l’Expédition de Sicile. Le musée cependant offre une admirable collection de monnaies et dans la ville, les portails de S. 

18. (1908) Articles du Mercure de France, année 1908

Jean de Foville : Gênes, Collection des « Villes d’art célèbres », Laurens, 4 fr. […] Jean de Foville, de la Bibliothèque Nationale, a écrit un des volumes les plus remarquables de la collection consacrée par la librairie Laurens aux « Villes d’art célèbres », — et à vrai dire sur un endroit que l’on ne s’attendrait nullement à rencontrer dans la série. — Gênes en effet est essentiellement une ville de trafic, le grand port maritime de l’Italie du Nord ; mais c’est également une ville ancienne, où l’on n’a pas trop démoli et dont les vestiges d’art attestent la grandeur passée. […] Le Pensieroso résume la pensée profonde de la ville. […] Les poètes ont si souvent parlé de cette mollesse orientale où s’endort la ville des doges que nous les croyons quand ils disent que tout s’y effrite et meurt. […] C’est d’ailleurs la physionomie moderne de la ville qui revient surtout et l’on sent que, bien mieux que des antiquailles, c’est ce qui intéresse l’auteur.

19. (1917) Articles du Mercure de France, année 1917

Le bivouac est établi assez loin de la ville, près d’un campement de comitadjis, — dont le récit évoque la sauvagerie, la rudesse nomade. […] — et des tableautins de villes assez bien enlevés, celui de Goa la morte surtout. […] Ce n’est qu’à la fin de l’année 1916 que commencèrent les restrictions, et que changea la physionomie des villes. […] Quand le gouvernement a rendu les décrets « luogotenenziali » qui restreignaient la liberté du consommateur, il a dû les expliquer au peuple non seulement par des considérants clairs et précis, mais aussi par la voix d’orateurs allant de ville en ville commenter les mesures qu’exigeaient les circonstances présentes. […] Toutes, les villes d’Italie, petites et grandes, ont soutenu les comités d’assistance par de grosses contributions volontaires.

20. (1896) Articles du Mercure de France, année 1896

À la porte de la ville, j’avais paré mon esprit et mon cœur de leurs joyaux les plus rares : je savais que les choses anciennes vous regardent et vous jugent avant de révéler le secret du Passé. […] Par un voyage en cette ville, Medardo peut constater que son marchand « tient à lui ». […] Quelques personnalités mondaines viennent à la rescousse ; et le succès s’annonce et se maintient tel que Rosso, venu dans la Ville des Doges avec un très mince viatique et pour séjourner au plus trois jours, peut s’y oublier trois mois. […] M. d’Annunzio prépare un drame intitulé La Ville morte, qu’il aurait voulu écrire simultanément en français et en italien, car il désirerait le voir jouer d’abord à Paris où l’attire particulièrement la vitalité de la jeunesse intellectuelle. […] La Morte d’Orfeo est un recueil assez hétéroclite de contes sur des sujets aussi différents l’un de l’autre que la mort dudit Orphée et des scènes de jeu dans les villes d’hiver.

21. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LVII »

Je reste en ville. […] Tolède, Chiaja et la partie de la ville du côté de Portici sont uniques au monde.

22. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »

Se développant dans un tryptique : la Cathédrale, la Demeure des Rois, la Ville, elle synthétise la vie séculaire de l’Occident, depuis l’avènement chrétien jusqu’à celui, encore obscur, encore crépusculaire, de notre vie moderne : depuis le signe éternel d’angoisse et de joie laissé par l’homme dans ses cathédrales, jusqu’au brouillard animique de la Ville moderne, à travers les demeures des Rois de l’époque de fer, la Renaissance. La vie moderne — dit le poète dans sa lumineuse préface — multiforme, tumultueuse, admirable surtout par son ampleur plutôt que par sa concentration, puissante pas autant par la divination de ses énergies singulières que par le concours de toutes les énergies dans un effort immense, trouve son image parfaite dans la Ville… Et il écrit : L’ombre d’un grand siècle aux chants épiques, éclairée d’un étincellement d’or, se soulève à nouveau avec son trésor royal, devant moi, avec ses enseignes et ses armes.

23. (1916) Articles du Mercure de France, année 1916

Battisti, député du Trentin, d’Annunzio, en dernier lieu, s’adressant à la jeunesse cultivée, agitaient les grandes villes. […] Confrontez les centaines de livres que la France consacre aux villes artistiques et aux artistes italiens grands et petits avec les très peu nombreux ouvrages qu’elle consacre à l’Italie moderne. […] Gabriel Faure a voulu revoir, aux terres de la péninsule, les villes qu’il aime et qui lui furent si accueillantes, — toutes plus ou moins menacées par les engins ennemis. […] Ailleurs, il s’intéresse aux aspects de Venise, aussi en guerre, parle de Trévise et de Conegliano, d’Udine, — une des nombreuses petites villes qu’il décrit de coutume. […] Nous voulons que nos villes soient des volcans, nous les voulons périlleuses, phosphorescentes, fiévreuses, infernalement humoristiques et malicieuses, démontables et désagréables.

24. (1905) Articles du Mercure de France, année 1905

Depuis deux ans environ, le musée de cette ville, sous l’administration de M.  […] Il emprunte aux usuriers et s’en va dans les villes prendre du plaisir, et il néglige ses propriétés. […] On dit que je fais des dettes à cause de mes séjours en ville. […] — Qu’est-ce que la ville a à faire avec les couleurs ? […] … — Tu es jaloux, parce que tu ne verras jamais de ville !

25. (1914) Articles du Mercure de France, année 1914

— L’an dernier ils ont mené dans la ville un train d’enfer. […] Ils ne sont pas emmurés comme dans les autres villes ! […] Lowsky, Morga et Wellseley préférèrent se promener par la ville. […] Steinitzer a montré l’épuration de l’amour que provoque le voisinage de la « Ville éternelle ». […] Beaucoup d’amateurs qui passaient dans cette ville allaient la visiter sur l’indication du Bædeker.

26. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »

Dans cette ville, et précisément dans cette maison, il retrouvait le souvenir d’une des liaisons les plus pathétiques de sa carrière amoureuse. […] Je savais encore aimer, mais je ne trouvais plus en moi la délicatesse que j’avais dans ces temps-là, ni les sentiments qui justifient l’égarement des sens, ni la douceur des mœurs, ni enfin une certaine probité qui relève jusqu’aux faiblesses mêmes. » Il y a toujours quelque chose de déclamatoire et de bien joué dans les pires détresses de Casanova ; aussi, le rideau tombé, l’acteur ne tarde-t-il pas à retrouver cette belle sérénité qui est son attitude favorite, à la ville. […] Aussi a-t-il pris peu à peu l’habitude de s’exhiber à travers toutes les grandes villes d’Europe, avec une complaisance inlassable et une vanité dont il ne sent pas le ridicule. […] Casanova, qui avait le triomphe moins discret, ne pardonnait pas au « modeste vainqueur » d’avoir créé avant lui aux Vénitiens cette réputation de galanterie irrésistible et souffrait de retrouver dans les villes où il faisait métier de séducteur le souvenir des conquêtes qui avaient précédé les siennes.

27. (1899) Articles du Mercure de France, année 1899

Avant, il court de ville en ville, de Maison en Maison, peignant ici, portraicturant là, se gîtant au hasard des guerres et des émois sanglants, au coin sûr où il pense ne recevoir trop de horions, se domestiquant avec cette passivité curieuse du temps, et rejetant son idéal, son rêve, bien au-delà des communes barrières. […] Quelques vestiges de cette statue de Sforza peuvent se retrouver dans certains dessins de Léonard, et aussi, peut-être, par une circonstance singulière, dans une ville lointaine de la France. […] La langue anglaise, au total, ne représente guère, dans cette ville de deux millions d’habitants, que la moitié de la population. […] Qu’on se figure la ville de Munich tout entière enfoncée dans Paris comme un bloc immense englobant quatre arrondissements. […] Ce fut la petite ville de San Gimignano qui s’émut la première à sa voix.

28. (1894) Articles du Mercure de France, année 1894

Roux) Les Goliards étaient des clercs vagabonds, des clercs ribauds, qui s’en allaient de ville en ville, ou d’abbaye en abbaye, récitant à qui les logeait et les nourrissait de légères ou même d’obscènes poésies latines.

29. (1915) Articles du Mercure de France, année 1915

Et l’on se représente tout de suite pourquoi l’Autriche s’est refusée, et se refuse encore, malgré certaines sollicitations intéressées de l’Allemagne, à restituer à son ex-alliée du Midi les deux villes symboliques que celle-ci réclame : c’est qu’elle doit perdre à la fois l’accès vers cette riche vallée du Pô qui a toujours attiré les peuples du Nord, — et le débouché vers l’Adriatique, qui était nécessaire à l’expansion d’un grand État. […] Après avoir défoncé des forteresses et pris des villes, ils sont arrivés sur le seuil de l’inconquérable. […] Les grandes villes donnèrent l’exemple et jusqu’aux plus petits villages se propagèrent les échos de l’épique querelle. […] Piermarini : Ce que j’ai vu à Berlin et dans les autres capitales de l’Europe pendant la présente guerre, et nous le présente ainsi dans le Temps : Ce personnage à peine croyable était un vieux gentilhomme campagnard des environs de la pittoresque cité de Drama, en Thessalie ; et c’est précisément dans un train omnibus qui l’emmenait lui-même vers cette petite ville qu’un éminent journaliste italien — qui cache son nom véritable sous le pseudonyme de Piermarini — a eu l’heureuse surprise de le rencontrer. […] Je ne te parle pas de notre peur le jour où ils ont bombardé la ville à quatre heures du matin.

30. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXIV »

Je ne crois pas qu’on trouve ici beaucoup de ces animaux, tristement raisonnables, qui, sous le nom d’hommes sensés, font la base de la société dans les villes du Nord de l’Europe.

31. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 230, 15 janvier 1907 »

Cependant elle aurait pu, en l’achetant, enrichir admirablement le tout récent musée du Château des Sforza, à Milan, se souvenant que Segantini était allé dans cette ville, à l’âge de quatorze ans, en petit ouvrier vagabond, et qu’il y avait longtemps vécu et considérablement travaillé.

32. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXII »

On voit ce qui doit arriver dans une ville très peuplée, pleine de célibataires et sous un tel climat.

33. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXIX »

[Livia s’ennuie dans la petite ville d’Ancône où elle voit peu de monde encore.

34. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXII »

Le voilà trouvé le pays où il faut venir jouir de la nature et à six heures d’une grande ville.]

35. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXI »

J’ai pensé seulement que si jamais je voulais vivre quelques mois au sein de la nature il fallait venir m’établir à Saint-Ambroise, à un mille au-delà de Varèse, qui est une petite ville, tandis que Saint-Ambroise est un village.

36. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 247, 1er octobre 1907 »

Toujours est-il que ses évocations de Venise, la manière profondément musicale de découvrir les accords et d’harmoniser les silences de la ville très romantique, certaines cadences même de son style, remémorent les visions ardentes du Feu.

37. (1891) Articles du Mercure de France, année 1891

— Encore des vers et exquis de Enrico Panzacchi : Une petite ville, le soir ; une fenêtre où se colle le front d’une femme qui rêve, ou prie… « Es-tu celle qui demande la paix nocturne aux ombres descendantes ?

38. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »

Or, Lucheni, indifférent à tout ce qu’on pouvait dire de lui et de ses actes, ne put supporter qu’on accusât la ville de Genève de lui faire mener une existence si misérable, et répond vertement à l’auteur qu’il a été victime de son imagination, que, loin de vivre sous terre, il habite au deuxième une cellule peinte à l’huile, pareille aux chambres des fonctionnaires français, d’où il assiste au lever et au coucher du soleil.

39. (1895) Articles du Mercure de France, année 1895

La brèche de la Porta-Pia, qui rendit enfin la ville éternelle aux Italiens, n’apaisa pas le dédain du poète.

40. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »

Elles traversent les villes, réveillant les échos joyeux, les échos du réveil de la conscience nationale, les trompettes du Jugement dernier de l’Italie qui veut sa place au soleil de l’art contemporain !

41. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »

Si tu as aimé les grands yeux pleureurs des mères, et leurs bras tendus en te maudissant, ô déesse, de la tête pliée des fils ; si tu as aimé sur le Palatin sublime l’autel antique (le Tibre touchait encore la colline évandrienne, et le soir en naviguant entre le Capitole et l’Aventin, le Quirite, en revenant, regardait en haut la ville carrée, éclairée de soleil, et il murmurait un chant lent saturnien) ; Fièvre, écoute-moi.

42. (1892) Articles du Mercure de France, année 1892

Et brusquement, voici que c’était la nuit, la nuit dans les églises, où ne resplendissaient plus ses Icônes, le vide dans les villes, que ne peuplaient plus ses simulacres ; déserts et ténèbres, comme aux Lieux-Saints ravagés par le glaive d’Omar.

/ 42