Une chose plus grotesque est l’aide que lui portait le moine avec son poinçon de bureau. […] Beaucoup d’Italiens sont portés instinctivement à croire que leur pays reconquerra son prestige, et son influence par les voies mêmes où il les a conquis autrefois. […] Et encore dans ce domaine tout l’effort s’est-il porté sur l’enseignement supérieur, c’est-à-dire sur l’enseignement fait pour les privilégiés seuls. […] Il portait une décoration ridicule que lui avait donnée le pape, il savait que cette cochonnerie, suivant son expression, est vendue par les valets de chambre du Saint-Père ; il en avait altéré le bijou, et la portait en sautoir, pour paraître aux yeux des niais et des ignorants, porter les ordres du roi de France ; c’était de la vanité et de la sottise ; il le sait et l’avoue. […] L’émigration totale italienne, retours non défalqués, a porté en 1908 sur 486 974 personnes et 625 000 eu 1909.
Seigneur, comment vous portez-vous ? […] Vous retrouverez sa figure dans un tableau que je vous porterai demain. […] Elle portait, à ses chevilles et à ses bras d’un tour merveilleux, des anneaux d’or massif. […] La jalousie porta sa passion au désespoir, puis aux actes insensés. […] Trop faible pour revêtir la cuirasse ou manier la lance et le glaive, il broyait des couleurs et portait des messages.
Après sa mort, bien des critiques, en croyant porter sur lui leur propre jugement, ne firent que répéter l’opinion d’une de ces deux foules passionnées, notamment de la première. […] Le 6 mars, à trois heures, les deux adversaires avec leurs témoins se rencontraient à la Villa Cellere, hors de Porta Maggiore, à Rome, dans un endroit délicieusement pittoresque. […] Il n’est que trop vrai que nous ayons sur cette île du soleil quelques préventions défavorables ; même les Italiens qui voyagent peu ou qui voyaient mal, sont portés à faire une seule et même chose du paysan sicilien et du brigand ; on voit ce peuple à travers les nouvelles mélodramatiques des vieilles écoles italienne et française, et on fait souvent une règle de l’exception. […] Quoique cette comédie ne soit pas des plus caractéristiques du grand satirique, elle a eu beaucoup de succès ; la reconstitution a été d’ailleurs parfaite ; la scène était fixe et en relief ; les personnages portaient les masques grecs. […] Quoi qu’il en fût c’est Perrault, lui-même, qui porta au Cavalier, la veille de son départ, les trois mille louis d’or, en trois sacs, que Louis XIV envoyait à l’architecte, cela en plus de la pension de 12.000 livres par an et du brevet de 1.200 livres pour son fils.
lui en a-t-on fait porter assez, de responsabilités ! […] Ils avaient, depuis beau temps, pris le parti de me considérer comme un fou et de ne plus même chercher à porter obstacle à mes fantaisies. […] La poésie aura été l’organe de Dante, et son moyen de l’exprimer ; mais sa fin primitive était de se porter en avant pour être suivi. […] Les dessins du Louvre avaient été publiés les premiers, — quoique le volume portât le n° 11. […] Son esthétique raffinée le portait vers les choses rares et gracieuses.
Ils avaient le sentiment de leur communauté de nature et ce sentiment se manifestait par l’amour qu’ils portaient à leur cité mère et par l’orgueil qu’ils ressentaient à la voir belle et puissante. […] Une foule innombrable suivait le char ; et dans cette foule les uns portaient des blessures et les autres les marques de l’esclavage. […] L’enquête de la revue Cœnobium portait, on le sait, sur trois questions. […] Nous lui avons fait porter dans sa chambre une épinette. […] Les danses portent le deuil des malheurs de la France.
Les jeunes filles qui portaient ce fardeau riaient, vêtues comme pour une fête, et couvertes de voiles éclatants de blancheur, de perles et de rubans blancs. […] Ces précieux vélins n’ont subi aucune altération, tandis que les bas-reliefs et statues en marbre, aux nez usés, aux joues creusées, portent toutes les traces du temps. […] Je la porterai en haut, en haut. […] Je ne doute point de lui voir un jour porter à la scène la Felicia d’Andréa de Nerciat ou quelque récit de Nogaret, de Gudin, de Baculard d’Arnaud ou de Robbé de Beauveset. […] pour être roi on n’en est moins autant qu’un autre expose à porter la coiffure de Sganarelle !
Mon enquête a porté surtout au front, à Rome, à Milan, à Gênes, sur les milieux politiques et journalistiques. […] Plus tard, ils durent émigrer du côté de la Porta Angelica, les dames romaines ne supportant aucune odeur sauf celle de la camomille. […] De ses vêtements féminins elle fit un paquet qu’elle fit porter à sa mère par le garçon de la boutique avec le billet suivant : « Je pars pour le front, vive l’Italie ! […] Nous connaissions d’ailleurs les actes du gouvernement italien à l’égard des Tchécoslovaques et nous savions que si ces actes ne portent pas la signature de M. […] Si l’on joue bientôt chez nous Lodoletta, nous pensons que le jugement qui en a été porté ci-dessus sera ratifié.
Avoir une place, même toute petite, parmi ces créateurs d’âmes, c’est la gloire du sénateur Boèce, Maître des Offices à la cour de Théodoric et qui fut mis à mort sur des accusations assez obscures portées contre lui par Cyprien, comte des Sacrées Largesses. […] Ce Christ, qu’abattait la hache des soldats, portait la rouge stola des Basileus. […] Ils se souvenaient de la prophétie jadis faite à Yézid : au Khalife qui porterait les coups les plus profonds à la religion du Christ, toute félicité sur la terre, et puis tout le rayonnement des sept cieux : diamant, émeraude, topaze, saphir, perle, or, hyacinthe. […] La robustesse romaine, spiritualisée, s’estompa dans la gloire de la religion qui s’appuyait, temporellement, sur elle, comme le géant Saint-Christophe s’effaçait dans le rayonnement de Jésus-Christ, quand il porta le Messie sur ses épaules pour lui faire passer un fleuve.
Quelques photographies portaient comme légendes des phrases du roman. […] Indiquons très sommairement quelques-uns des points sur lesquels ont porté ces recherches. […] Mais très souvent elles portent une lumière nouvelle sur une phrase, qu’elles renforcent par un mot explicatif, par un rappel, par une note. […] Mais il y a quantité de notes marginales ajoutées par lui-même, et qui portent la date des 19 et 20 janvier. […] Elle ne portera que ces initiales mystérieuses : M.
Il faut être conforme ou le paraître sous peine de passer pour un « original » : le titre le plus dangereux que l’on puisse porter aujourd’hui. […] La jeune femme était enveloppée, depuis la taille jusqu’aux pieds, d’un léger tissu couleur safran, et portait sur la tête des cornes d’or recourbées. […] Encore indécises à l’égard d’Orphée, les femmes suivirent d’un œil attentif sa façon de porter la coupe à ses lèvres et de boire la précieuse liqueur. […] — Portons-le comme un trophée au bout du thyrse. […] On ne peut douter que ces dessins ne soient de la propre main de Botticelli, tant ils portent l’empreinte de son style, tant ils manifestent sa science de décorateur et sa verve.
Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907, p. 508-513 [512-513] Ce pauvre Louis-Philippe, dont la situation, comme on vient de le voir, ne fut en vérité que trop malaisée, eut encore, par-dessus le marché, maille à partir, après sa mort, avec les Naundorffistes, qui, s’ils ont octroyé à Naundorff le droit de porter le nom de Bourbon, ont refusé au fils de Philippe-Égalité le droit de porter le nom d’Orléans.
S’il est bon de ne pas négliger ses devoirs nationaux, il faut aussi porter ses regards au-delà des frontières, et l’Italie doit se fier, maintenant, moins que tout autre nation du monde, à une paix germanique ; elle ne doit pas oublier que l’hégémonie allemande prétend reconstituer le Saint Empire Romain, qui étendait ses frontières jusqu’au Tibre. […] Quand ils se demandent la cause de la haine qui les entourent, ils ne peuvent s’imaginer qu’elle réside ailleurs que dans l’envie qu’on leur porterait. […] Ils l’ont désarmée, jusqu’aux couteaux de chasse y compris ; ils lui ont enlevé tous les moyens rapides de communication sans lesquels il est impossible d’établir l’accord indispensable à une action populaire ; ils tiennent sous leur contrôle direct, individu par individu, tous les hommes capables de porter les armes. […] Un pays fort, qui se trouve impliqué avec toutes ses ressources dans une lutte formidable, ne peut que tirer profit de ces discussions pondérées par lesquelles les gens vraiment compétents s’efforcent de porter leur contribution à l’œuvre commune. […] Quant aux autres, les socialismes nationaux, ils ne se portent guère mieux, à l’instant présent.
Pour avoir respecté la prosodie, réjoui ou troublé « l’inteletto » grâce à la compréhension des paroles, les œuvres de Caccini, Cagliano et consorts ne s’en portent pas mieux aujourd’hui. […] Les deux poètes, attirés par l’instinct de leur race vers ces « sentiers obscurs de la mer » dont parlait Pindare, ont souvent porté leur observation sur la vie des marins et des pêcheurs : ils y retrouvaient quelque chose de leurs propres émotions, de leur goût pour l’existence rude, saine et libre des flots. […] Brusquement, l’enfant lui fut arraché, porté et caché elle ne savait où. […] Son crâne était couvert d’une sorte de duvet semblable à celui d’une oie grasse toute plumée et qu’on va flamber… … Il portait des moustaches dures et taillées comme une brosse. — Ses yeux ronds, vifs et mobiles, trahissaient une inquiétude incessante, comme ceux des bêtes traquées. […] Il dit : « Et apparaissaient les étoiles comme un essaim à travers l’écheveau des fils qui portent la pensée des hommes… » La vision de notre activité collective, génératrice de nouvelles harmonies dans la nature, est tout entière dans cette image.
Saléza l’a chanté comme s’il se fût agi de Roméo, La musique et le livret l’y portaient. — Enfin Iago n’est pas un philosophe plus ou moins diabolique, un machinateur d’intrigues, c’est une brute malfaisante, un soldat de fortune ayant roulé partout, pas très intelligent, mais pervers, cruel et dissimulé. […] Enfin le quatrième acte tout entier est un chef-d’œuvre ; le monologue de Desdémone, l’Ave Maria, la scène d’Othello, portent l’empreinte d’un grand musicien qui a su créer une atmosphère sonore d’une sombre et douloureuse mélancolie à l’entour d’âmes destinées par la Volupté à la Mort.
Les moissonneurs, la tête courbée, allongent la main pour toucher la croix, la portent à leurs lèvres et s’éloignent en silence… La croix a vaincu. […] Aligi veut aller à Rome, porter son ange de bois comme le fardeau et la signification de toute sa raison d’être, le déposer au pied du Saint Père. […] L’Ange muet est là couvert d’un drap noir, porté par le peuple. […] Pera portait une petite lampe sarde, en fer noir, à quatre becs, avec un crochet au milieu ; la mèche nageait dans un peu d’huile d’olive. […] Toutes les fois qu’il voyait un homme arriver du pays, il le regardait avidement, — peut-être portait-il quelque lettre !
Son ascétique portera donc sur le refrènement de l’instinct. […] Les moralités de ces apologues portent sur la loi sérielle : qui la viole périt. […] Auguste vous portera cette affiche. […] Il faut bien dire qu’ils y furent portés par l’ignorance où l’on était des origines de l’art, pour l’Italie surtout. […] Mais comme il était sensible aux éloges mérités, la moindre critique qui portait à faux suffisait à le déconcerter.
Ermete Novelli a indéniablement ajouté au respect et à l’admiration que les écrivains, le public, la presse lui portent depuis longtemps. […] Les jugements que portent sur lui les critiques et les hommes de lettres oscillent entre l’admiration inconditionnée et la commisération douce. […] Au printemps, au-delà de la Porta Pia, le figuier agite doucement ses feuilles bleues. […] Il doit y avoir tout un monde que ce genre de livres excite à commettre un tas d’incroyables bêtises, telles qu’à porter autour des flancs un cilice, comme le protagoniste du roman français, ou à se brûler le bras à la flamme d’une chandelle, comme le protagoniste du roman de M.
Chapitre LXVII Ces gens-ci sont extrêmement portés au tapage.
Je l’ai rencontrée à 6 h. rue des Bachetti près le café Sanguineo, notre rendez-vous ordinaire ; je l’ai accompagnée jusque chez sa belle-sœur, femme d’un chimiste célèbre, Porta Tecinese, je crois, près San Lorenzo.
Le père Martini a dit que Pergolèse était porté naturellement au genre buffo, et qu’il a des motifs gais jusque dans le Stabat Mater. — Hasse, appelé il Sassone, fut élève d’Alexandre Scarlatti. — Jomeli naquit à Averse et mourut en 1775.
Il y a 30 ans, tout le monde portait l’épée, jusqu’aux laquais : les rois français ont fait tomber cet usage, qu’on commençait à abandonner.
Pour se faire aimer d’une femme ennuyée, il faut cacher la théorie, mais, peu à peu, la porter à plus d’activité ; vous serez bientôt pour elle une source de plaisirs.
Je revois enfin la Porta Romana.
Peu après, il lui confia une lettre avec l’ordre de la porter, à son adresse, dès les premières heures du jour. […] Puisse cette constatation lui porter le coup de grâce ! […] Elle portait une toilette identique à celle qu’elle avait adoptée pour son portrait, mais les épaules étaient plus nues. […] La robe que vous portiez est la copie de celle que vous avez adoptée pour le portrait qu’un peintre anglais est en train de faire, n’est-ce pas ? […] Quelques dames affirmèrent que, le soir du bal, Aurora portait sur sa figure le rayonnement du bonheur.
Il semble la traduction de faits véritables : François, aux environs du couvent de Monte-Casale, faisait porter des vivres aux brigands pour leur éviter le péché de vol et de pillage, car, disait-il, s’ils avaient de quoi manger et passer la vie, ils ne songeraient point à se faire voleurs. […] Le chapitre le plus complet de cette première série d’études littéraires est dédié à Hippolyte Taine, pour lequel l’auteur a une admiration presque sans borne, qu’il justifie, d’ailleurs, en considérant sa vie, son œuvre, les jugements qu’on a portés sur lui en Italie, et en donnant un précis très exact des idées critiques et philosophiques du Maître.
Ces modifications profondes n’ont pas manqué de porter toute l’attention du public sur cette revue si jeune et si puissante, et puisque le directeur est doué de talent, de goût et de courage, on prévoit que l’avenir le plus flatteur est réservé à sa création. […] D’ailleurs, c’est connu que rien n’est plus malaisé que de porter un jugement sur une œuvre de théâtre. […] Nous avions quitté l’Académie par les conseils de Son Em. et de M. de Polignac, ce palais estant trop difficile à garder ; de sorte que nous estions retirés chez sadite Eminence, où il y avoit beaucoup de monde armé, et (où) j’avois fait porter ce qui se pouvoit en lieu de surreté. […] Le bel effort pour régénérer l’art du livre commence enfin à porter ses fruits !
., ce qui porta à 5 238 690 fr. le total des trois premières ventes.
Ailleurs, il dit : “Je te bénis, Seigneur, d’abord pour l’amour que raisonnablement je dois te porter, ensuite parce que tu sais abréger ou prolonger la vie des hommes.” […] Un auteur a-t-il le droit de porter sur la scène des hommes en vue ? […] Le lendemain, la jeune fille, à qui le père reproche sa conduite scandaleuse, comprend tout à coup que cet intrus de la nuit se trouvait dans la maison pour un rendez-vous avec sa belle-mère, mais elle n’ose pas se défendre en accusant Olga, elle n’ose pas porter ce coup à son père adoré : elle baisse la tête, elle se résigne, elle épousera le littérateur qui était, qui est encore l’amant d’Olga ; et le mariage a lieu réellement, le sacrifice s’accomplit au quatrième acte, tandis qu’Olga triomphe et sourit au bon génie de l’adultère… Il n’y a pas besoin d’insister pour faire comprendre que cette pièce, personnages à part, est suffisamment scabreuse et discutable en soi-même ; je prévois si bien les objections des lecteurs que je ne m’arrête pas à les exposer pour mon compte. […] Je pris d’abord les plus petits manuscrits, parmi lesquels je trouvai, pêle-mêle, des notes de blanchissage, d’hôtels, des factures, des listes de lettres envoyées, des brouillons de lettres pleins de rature, des notes sur des livres, sur la théologie, les mathématiques, des calculs, des vers français et italiens, avec variantes, une longue liste de noms classiques qui sont ou non francisés, avec les raisons pour ou contre, « ce que je dois porter à Dresde », des titres sans rien qui suive, tels que : « réflexions sur la respiration, sur la vraie cause de la jeunesse, — les corbeaux », une nouvelle méthode de gagner à la loterie de Rome, des recettes parmi lesquelles une longue liste imprimée de parfums vendus à Spa ; une coupure de journal, datée de Prague, 25 octobre 1790, et relative à la trente-septième ascension en ballon de Blanchard ; des remerciements à quelque « noble donateur » pour le cadeau d’une chienne appelée Finette, et un passeport pour M. […] Elles viennent de Venise, Paris, Rome, Prague, Bayreuth, La Haye, Gênes, Fiume, Trieste, etc., et leurs adresses portent autant d’endroits divers, souvent « poste restante ».
Lorsqu’on apprit que le vrai auteur de Postuma n’était point mort, qu’il se portait fort bien, qu’il atteignait l’âge de la maturité et qu’il s’appelait Olindo Guerrini, il y eut une grande déception parmi les admirateurs de Postuma. […] c’est pour mieux lui porter secours, à la vie, pour mieux les sauver, ces êtres et ces choses de la condition commune. […] Cette faculté de dominer, par notre propre activité, l’activité des forces universelles, l’homme en général et l’artiste en particulier la portent en soi. […] De dix-huit à quarante-deux ans, tous ceux qui sont capables de servir portent l’uniforme « grigio-verde ». […] Ces troupes étaient-elles en position d’attente avant de se porter plus avant, ou bien leur présence à Solférino indiquerait-elle que la ligne de résistance, primitivement choisie, suivrait le cours du Mincio puis le cours inférieur du Pô ?
Ses coups ont porté terriblement. […] Il continua l’œuvre de renouveau de la langue ; suivant les traces de Carducci, il la porta à ce degré de perfection esthétiquement consciente d’où elle façonne, depuis quinze ans, tous les esprits plus jeunes de la littérature italienne.
L’Allemand emporta une victoire sur le même adversaire que le Florentin avait combattu, mais leurs bannières ne portaient ni mêmes couleurs ni semblables emblèmes. […] Florence a produit le bienheureux Jean de Fiesole, cet « homme de Dieu » ; à Milan, dans les dernières années du quattrocento, tandis que tous les peintres s’empressaient à imiter le nouveau style de Léonard de Vinci, un autre « homme de Dieu », Ambrogio Borgognone, obstinément plongé dans son rêve mystique figuré sur des murs d’églises ou de couvents de pâles vierges d’une pureté, d’une bonté, d’une beauté surnaturelles ; et c’est presque vers le même temps qu’à Sienne Sano di Pietro nous a fait part, lui aussi, des adorables images qu’il portait gravées dans son cœur d’enfant.
La grandeur nouvelle de la Prusse portait, en 1867, c’est-à-dire bien tard et après un passé difficile et qui remontait plus haut même que 1859, Napoléon III à se rapprocher de l’Autriche, tout en gardant ses amitiés italiennes au moyen d’une réconciliation entre l’Autriche et l’Italie.
Pour les problèmes les plus profonds elle se contente des lumières du catéchisme ; le sens énigmatique, multiple et secret d’une parole n’existe pas pour elle, car le sentiment véritable de cette extatique est porté vers le réel.
« Si on m’ordonnait de porter due guarnache (casaques) et que je n’en porte qu’une sans ordre, mon obéissance serait en partie commandée, en partie spontanée. » Le latin est la langue de l’Église, la langue ennemie ; il aime le vulgaire parce que c’est sa langue de croyant autant que sa langue de poète.
C’est d’ailleurs cet incident qui assombrit son caractère, le porta à s’inquiéter des imperfections sociales et à fréquenter les feuilles et les réunions révolutionnaires : « Un jour, un orateur s’étant écrié dans son discours : Pour un sou vous vous faites tuer, pourquoide votre côté, ne cherchez-vous pas à tuer les grands ?
Il y a quelques jours, lors de la rentrée du Parlement, ce parti a porté à la tribune de Montecitorio ses rancœurs et ses griefs et soulevé un important débat qui a troublé pendant quelque temps la politique italienne, sans l’éclairer d’ailleurs. […] — à porter témoignage de cette réalité ? […] Comme des provinciaux, nous portons même nos querelles d’écoles ou de partis à l’étranger, et cela, le professeur d’université le fait aussi bien que l’écrivain célèbre ou l’ouvrier émigrant. […] Les événements de ces deux ans ont porté l’Italie à un examen de conscience, à une profonde révision des faits et des idées de ces dernières décades Le caractère, l’instinct et l’idéal de notre nation ne sont pas si faciles à définir : l’histoire ne nous donne pas d’indications très sûres : Naples, Venise, Florence Turin, sans compter Rome, quelle diversité d’histoires particulières ! […] L’Italie a porté sa contribution à tous les ordres de la pensée ; ce qu’elle a pris, elle l’a développé et modifié.
Celle qui portait glorieusement le nom de la Charpillon était alors dans toute la fraîcheur de sa dix-septième année : Ses cheveux étaient d’un beau châtain clair, et d’une longueur et d’un volume étonnants ; ses yeux bleus avaient à la fois la langueur naturelle à cette couleur et tout le brillant des yeux d’une Andalouse ; sa peau, légèrement rosée, était d’une blancheur éblouissante… Sa gorge était peut-être un peu petite, mais d’une forme parfaite ; elle avait les mains blanches et potelées, minces et un peu plus longues que ne le sont les mains ordinaires ; avec cela, le pied le plus mignon et cette démarche noble et gracieuse qui donne tant de charme à une femme ordinaire.
Ils veulent en cette Rome si triste, où jadis, par les rues papales, on portait en procession les beaux marbres païens avec la même joie que le corps d’un protomartyr, — ils veulent qu’on y revoie et qu’on y acclame le triomphe de Venus Victrix ; et, vainqueurs ou vaincus, ils auront laissé trace de leur lutte.
S’il n’avait pas, par cette palinodie, rectifié l’erreur du jugement qu’il avait porté sur ce grand génie, la postérité aurait sans doute refusé, du moins en Italie, de lui ouvrir les portes de l’immortalité, que du reste il a acquise à tant de titres.
C’est la question qu’on se posera, c’est sur ce point que portera la discussion.
Car sa pudeur n’ose rêver que de l’Adolescent timide et fier, qui triste cueillera la fleur d’amour pur, laissant de son casque ailé s’envoler sa pensée vers la Princesse du Rêve : il est l’âme sœur et ses épaules porteront le même manteau de pourpre.