Vaccaro, Amor Alma è del mondo 1 ? […] Capuana : L’Isola del sole L’Isola del sole (Catane, Giannotta), de M. […] Morasso : Uomini e idee del domani (Turin, Flli. […] Capuana, L’Isola del Sole (Catane, Giannotta) […] La Roma Sotterranea, del cav.
Luigi Cucinotta : La Poesia del Dolore e del Focolare nell’opera di G. […] Novati et Rodolfo Renier publient une étude, qui est la plus complète jusqu’ici, sur Disciplinati del l’Umbria nel 1260.
Ensuite fut ouvert le Caffè degli Specchi sur la place Colonna, celui des Scacchi sur le Corso et le Caffè del Greco dans la via Condotti. […] J’ai relaté ce qui se passait en Belgique, dans des articles parus dans l’Humanité à la fin de 1914 et au commencement de 1915, et dans le Resto del Carlino en février-avril 1915. […] Du reste, « la jeune Tarentine » ne fut pas sotte d’aller faire un tour dans les Giardini del Peripato, elle a trouvé à s’embusquer à Rome même, sur le Capitole ! […] Gozzano, L’Altare del Passato, Milan, Treves Ceux qui aiment le poète disparu des Colloqui, Guido Gozzano, liront avec plaisir ces mélanges posthumes (contes et souvenirs) qu’on vient de publier sous le titre L’Altare del Passato. […] Masi, Storia del Risorgimento, Florence, Sansoni Il ne faut pas oublier les leçons sur la Storia del Risorgimento du regretté historien E.
Guido Gozzano : La Via del Rifugio. […] Guido Gozzano, dans son recueil La Via del Refugio, voit la vie avec un esprit d’une charmante indépendance, et d’une charmante ironie. […] Turin. — Camillo Trivero : Il Problema del Bene, C.
Chapitre LXXIII Madona del Monte le 26 8bre 1811 — 8 heures. […] La gelosia del marito si e vivamente destata.
. — (1er septembre) : Il Messo del Cielo, par Giovanni Pascoli, commentaire du vers de Dante : … ben m’accorsi ch’egli era del ciel messo. […] Bemporad e Figlio. — Casimiro Vareje : Vita e Scritti di Roberto Hamerling e la stia tragedia tradotta : Danton e Robespierre, con ritratto del poeta, Milan, Casa editrice Galli. — Avancinio, Avancini : L’Idolo Infranto, romanzo, Milan, Casa editrice Galli. — Domenico Oliva : Note letterarie, Milan, G. […] Continuazione del ecc.
Wells, I Predoni del mare, P. de Luca tr., F. […] Angelo Sodini, et I Predoni del Mare, traduit par M. […] Rossini, c’est vous l’auteur del Barbiere di Seviglia ? […] Ferri : La Fine del secolo. […] Milan. — G. de’ Rossi : La Conquista del Paradiso.
Enfin une brochure anonyme, La Guerra del professore Carducci flagellata da Umano, a frappé le dernier coup. […] In somma, primo lavoro di un giovane inesperto assai, ma audace, esuberante e di cui il talento non ha molto da fare per svelarsi : solamente aspettare, lavorare e diffidarsi del Verga, prima maniera. […] Livres nouveaux annoncés par les revues italiennes : Eva, poème d’Antonio Fogazzaro (Milan, Chiesa et Guindani) ; I Poeti bolognesi : Carducci, Panzacchi, Stecchetti, par Augusto Lenzoni (Bologne, Treves) ; La Patologia del genio, inchiesta a proposito deli caso di Guy de Maupassant, par A. […] Les expressions vespro dorato, via luminosa, divino baccio del sole, etc., disent le ton de cette poésie où, malgré le titre, il y a peu d’ombres.
À Frère Sebastiano del Piombo. […] À messer Luigi del Riccio65, mon cher Seigneur et fidèle ami. […] Vincenzo del Volturno (1896). […] Ce livre, Alla Cuna del Mondo, n’ajoute absolument rien à la renommée discrète de l’auteur des Rifugi, quoi qu’en dise son préfacier Borgese. […] Il Sole del Sabato, qu’il a publié l’année dernière, est peut-être son chef-d’œuvre en prose.
23 — La Madona del Monte. […] 26 — La Madona del Monte. […] 27 — La Madona del Monte.
Le premier est celui de Saint-Charles, connu de tout le monde ; les autres sont les théâtres del Fondo, des Florentins, le théâtre Nuovo, le théâtre de Pontenovo ; enfin, à côté de mon auberge, on jouait la comédie dans un souterrain.
Chapitre LXXIV Madona del Monte 27 octobre, 7 h. 10 matin.
. […] — Parmi les primitifs italiens et flamands, outre le Ghirlandajo mentionné plus haut, on admirait, présentés dans un cadre exquis, des fresques de Luini, des tableaux de Benozzo Gozzoli, Andrea del Castagno, Giovanni Bellini, Dirk Bouts, Rogier van der Weyden, Memling, Gérard David, etc
Elle, que her husband avait appris mon second voyage à la Madona del Monte, de l’homme même qui m’avait accompagné.
Je suis parti à cheval à 6 h. 1/4 pour la Madona del Monte.
. — Giorgio del Vecchio : Sulla Teoria del Contratto Sociale.
Les revers disent éloquemment le goût des arts et des lettres et l’amour de la paix du fils de Nicolas III et de Stella del Assassino. […] -S. — Je parlerai la prochaine fois, outre de la Gloria de d’Annunzio, de diverses œuvres intéressantes ou importantes, telles que la Scuola del marito, par G. […] Son père, voyant les promesses de ce précoce génie, emmena l’enfant à l’atelier d’Andrea del Verrocchio, alors l’artiste le plus célèbre de Florence. […] Mais son œuvre s’attachait moins aux saints qu’aux femmes vivantes de Florence ; car il passait toujours son temps au milieu du monde élégant qu’il affectionnait, et c’est dans les maisons de Florence, abandonnées peut-être un peu aux légères pensées par la mort de Savonarole — le dernier racontar qui circula (1869) fut sur une Mona Lisa nue qu’on aurait découverte dans quelque coin inexploré de l’ancienne collection de la famille d’Orléans — c’est dans ces maisons qu’il rencontra Ginevra di Benci et Lisa, la jeune et troisième femme de Francesco del Giocondo. […] Consulter également la Vita del P.
C’est dans la première chanson, la Canzone del Carroccio. […] Si l’ordonnance de la Canzone del Carroccio faiblit à chaque instant ? […] J’ignore quel est le personnage représenté, sans doute un ami du Cardinal del Monte, le protecteur du Caravage à Rome, sinon Mgr del Monte lui-même, ce que je n’ai pas eu l’occasion de vérifier ; mais c’est là encore une toile de musée. […] Ma per impir la tua giovenil voglia, Dirò di noi, e prima del maggiore, Che cosi vita, e liberta ne spoglia. […] Biadego publiées dans les Atti del R.
Ne trouvez-vous pas qu’elle ressemble, avec ses yeux verts et sa crinière rousse, à Lucrezia del Fede, la femme d’Andrea del Sarto ! […] Il se rencontrait d’ailleurs quelque cinq ou six ans avant Orfeo, avec Calzabigi, dont la Dissertazione su le Poesie drammatiche del Sig. […] De la majesté, de l’énergie, des brillantes imaginations, de la poésie del Signor Metastasio, dépendent, à mon sens, la force, la variété et la beauté de notre musique, dit Calzabigi. […] Dissertazione… sulle Poesie drammatiche del Signor Abate Pietro Metastasio, pag. […] Riposta che ritrovo calmamente nelle gran cita di Napoli il Licenziato Don Santigliano di Gilblas…, alla critica ragionatissima delle Poesie drammatiche del C. de Calsabigi… (1785).
Ugo Valcarenghi, qui dirigea feu la Cronaca d’Arte, a fait à Milan, le 10 décembre dernier, une conférence ainsi annoncée : I veri decadenti del arte.
Angelo Conti : Sul Fiume del Tempo, R.
Il y a la Fête-Dieu ou des Quatre Autels, qui se célèbre principalement à Torre del Greco. […] Bientôt, Lorenzo Lotto, Sebastian del Piombo, Paris Bordone montèrent sur les échafaudages de Ziorzio et reçurent ses leçons. […] Il demanda à Titian de peindre celle du Traghetto del Buso et Palma fut chargé des salles intérieures et des plafonds. […] Le premier fascicule contient des reproductions de Coypel, A. del Sarto, Pisanello, et une très belle étude de paysage du Poussin. […] Guido Gozzano : La Via del rifugio.
Gelli : I duelli mortali del Secolo XIX I duelli mortali del Secolo XIX, par J. […] Antona-Traversi : La Scuola del marito La Scuola del marito, par Giannino Antona-Traversi, est cette comédie spirituelle et hardie qui a remporté un succès éclatant sur toutes les scènes d’Italie, notamment à Rome et à Milan. […] Les Lombards, les Toscans, les Ferrarais, les Vénitiens y sont en foule : le Sodoma et Lucas Signorelli, Benevenuto Garofalo et le Titien, Girolamo Genga et Nicolo Appiani, Lotto et Cesare da Cesto, Dosso Dossi et Solario, Francia et Andrea del Sarto. […] Botticelli a une Vierge absolument merveilleuse qui rappelle le chef-d’œuvre des Uffizi : la mère du Christ se penche dans un mouvement de joie calme ; tranquille dans son infini bonheur, elle semble s’endormir en approchant sa tête de celle de l’enfant-Dieu ; les lys qui fleurissent par toute la composition, en parfument le sentiment simple, grand et haut que troublent à peine, à gauche, les yeux vifs d’un des chérubins aux cheveux bouclés… Lorenzo di Credi s’y retrouve avec sa joie enluminée et poupine, Andrea del Sarto, avec une Vierge admirable, d’une émotion supérieure.
* Spesso scendea giù pe’ sentieri molli Esso il Petrarca, e qui si assise e tacque A udir del santo suo la voce acerba.
Kant, Critica del Giudizio.
Un Jacobello del Fiore avec son allégorie de la Justice, un Michele Giambono plus encore avec son polyptyque du Rédempteur à Venise et l’admirable Christ du musée de Padoue que lui attribue M.
Ballatette del Magnifico Lorenzo de Medici… e di moltri altri ; et : Angelo Politiano. […] Ugo Ojetti : Le vie del peccato Mon ami Ugo Ojetti vient de publier un recueil de nouvelles : Les Voies du péché, qui m’offre l’occasion de reparler de lui ; une occasion rare, désormais. […] Umberto Silvagni : L’Imperio e le donne del Cesari — Les études sur l’époque impériale de Rome ont eu, ces derniers temps, chez nous un développement très remarquable.
Un siècle avant le premier, quelqu’un formula les conditions de la recherche scientifique ; un siècle aussi avant le second, quelqu’un écrivait sur son cahier de notes : « il sole non si move » — et « l’impeto del sanguine, la revolutione del sanguine nel anteporta del cuore », et aussi « le feu détruit sans cesse l’air qui le nourrit ». […] Urbani : Il Rosario del cuore, « La Vita Litteraria », Rome. — Eugenia Levi : Cento fra te più belle liriche tedesche (Lieder), Bemporad, Florence. — Eugenia Levi, Lirica Italiana antica, des siècles xiiie , xive et xve (avec 60 reproductions de sculptures, peintures, miniatures, gravures et mélodies), Bemporad, Florence. — Guido Menasci : Au Pays de Jadis, Préface de M. […] Le farouche Andrea del Castagno a essayé, au prix d’un meurtre, d’en garder pour lui seul la recette. […] Peut-être, à Santa-Maria del Fiore, fut-il témoin de la sanglante conspiration des Pazzi (1478).
C’est une œuvre qui n’atteint que difficilement à la qualité d’un Sébastien del Piombo, et les portraits d’Ingres valent mieux.
La Gazzetta del Popolo (de Turin), qui est l’adversaire irréductible et personnelle de M. […] Opéra National : [La Fanciulla del West, Il Trovatore] Notre Opéra poursuit le cours de ses succès. […] Peut-être est-ce parce que dépourvus des traditions issues d’un « Roi-Soleil » à la perruque majestueuse, que nos invités italiens ont joué avec un tel entrain primesautier et un si vivant réalisme le mélodrame californien intitulé la Fanciulla del West, qu’il plut à M. […] Il y a, dans le nombre, des livres utiles comme sources d’information ; il y en a qui témoignent qu’ils ont été écrits par des hommes qui se donnent la peine de penser ; il y en a qui contiennent de bonnes pages de polémique du temps de la neutralité : pourquoi devrais-je cacher que, parmi ces derniers, celui où j’ai recueilli les meilleurs articles d’une fougueuse propagande commencée dès août 1914 (La Paga del Sabato. […] Il a commencé en 1895 avec un petit livre sur l’évolution de Carducci ; depuis il a publié des recueils de nouvelles (Piccole Storie del Mondo Grande ; Le Fiabe della Virtù ; Cos’è l’Amore ; Donne, Madonne e Bimbi, etc.)
(Paris, 1814, in-8°) de plagier effrontément Le Haydine | ovvero | lettere su la vita e le opere | del celebre maestro | Giuseppe Haydn | di | Giuseppe carpani | dedicate | al R. […] À l’Argentina, hier soir, La Casa del Popolo, la nouvelle nièce de Francesco Savarese, etc. — Rome, L’Italie, 9 mars. […] Hébrard est complété du reste par de très intéressantes planches concernant la place del Campo à Sienne au moyen-âge, travail qui peut être, aussi bien, préféré au premier, — surtout avec la vue générale du Palais Communal et de ses abords. […] Lucini : La Solita Canzone del Melibeo, Éd. de « Poesia ». — Omero Vecchi : Fiammeggiando l’Aurora, Éd. de l’Auteur, Rome. — Corrado Corradino : La Buona novella, poème, Treves, Milan. […] Achille Loria : Malthus, Formiggini, Modena. — Emilio del Cerro : Giuseppe Mazzini et Giuditta Sidoli, S.
I Canti dei Goliardi, o studenti vaganti del medio-evo, par Corrado Corradini (Turin, L.
Il était logique que le poète des Laudes del cielo, del Mare, della terra e degli eroï, Gabriele d’Annunzio, transportât sa volonté d’art sur la scène et il est logique que les jeunes poètes qui se soucient peu de ressusciter les froides plasticités du parnassisme ou les grâces abstraites du symbolisme aient fait du théâtre leur champ de bataille. […] Silvio Novaro : La Casa del Signore. […] Lamartine a dit dans le commentaire de cette pièce : « J’avais emporté ce jour-là sur la montagne un volume de Pétrarque dont je lisais de temps en temps quelques sonnets. » Eh bien, le sonnet CCLX de l’édition anglaise en 2 volumes, sur laquelle j’ai relevé les vers qu’on vient de lire, est ainsi conçu : Valle che dé lamenti miei sé piena, Fiume che spesso del mio pianger cresci, Fere silvestre, vaghi angelli e pasci Che l’una e l’altra verde riva affrena, Aria de’ miei sospir calda e serena, Dolce sentier che si amoro riesci, Colle che mi piacesti, or mi rincresci, Ov’ ancor per usanza Amor mi mena ; Ben riconosco in voi l’usati forme, Non, lasso ! […] Une formidable distance sépare ces deux ministères… Memento Memento. — Emilio del Cerro : Vittorio Alfieri e la contessa d’Albany. […] Memento Giorgio Ofredi : L’Anima delle Carni, roman, Remo Sandron, éd., Milan. — Romolo Quaglino : Cibela Madre, poèmes, Remo Sandron éd., Milan. — Romolo Quaglino : I Modi, Anime e Simboli, Remo Sandron, éd., Milan. — Francesco Rocchi : Pace d’Olivi, poèmes, Giovanni Fraioli, éd., Arpino. — Lao-Tse : Il Libro del la via, G.
» Ainsi, avec la grandeur ascendante d’Avérard, de Jean de Bicci et de Côme, le père de la patrie, l’art monte avec Cimabue, Giotto, Masaccio ; avec Laurent le Magnifique, l’art fait une pause pour représenter des forces : Léonard de Vinci, Fra Bartholomeo, Michel-Ange, Titien, Raphaël, André del Sarto naissent ; sous Léon X, tout ce qui promettait tient, tout ce qui était fleur devient fruit ; sous Côme Ier arrivé au sommet de la puissance, l’art arrive à son apogée, et l’art et les Médicis, ne pouvant plus monter, commençant à descendre : les Médicis avec Ferdinand Ier, Côme II et Ferdinand II ; l’art avec Vasari, le Barroccio, l’Allori, Jean de San Giovanni et Mathieu Rosselli ; jusqu’à ce qu’enfin ils tombent ensemble, l’art avec les Gabbiani et les Dandini, les Médicis avec Côme III et Jean Gaston.
Giorgieri-Contri : Felicità del Sonno Un poète qui revient au roman est Cosimo Giorgieri-Contri. Titre du roman : Felicità del sonno (le Bonheur du sommeil), et comme épigraphe le quatrain de Michel-Ange, qui commence : Grato m’è il sonno e più l’esser di sasso… Cosimo Giorgieri-Contri a déjà écrit, dans sa verte jeunesse, lo Stagno (l’Étang), roman qui avait les intempérances caractéristiques de l’âge de l’auteur. Celui-ci, la Felicità del sonno, est extrêmement supérieur par la forme et l’architecture.
Aujourd’hui, la municipalité de Trieste a décidé de décorer du nom de Giosuè Carducci l’une des plus belles rues de la ville, l’actuelle Via del Torrente en passe de transformation monumentale.
À l’en croire, Amelot de la Houssaye a écrit son livre « en vrai ennemi des Vénitiens » ; son histoire est une « satire calomnieuse » ; il croit qu’il lui est réservé de le réfuter et il entreprend sa Confutazio della Storia del governo Veneto : les raisons qu’il peut avoir de se plaindre d’un gouvernement dont les chefs l’avaient persécuté par leur pouvoir despotique et arbitraire le mettent à l’abri du soupçon de partialité ; et il se fait fort de faire connaître à toute l’Europe les mensonges et les bévues d’Amelot.
Il y a là, comme on sait, plusieurs morceaux de grande valeur, notamment le célèbre Portrait de Mahomet II peint par Gentile Bellini lors de son séjour à la cour du Sultan qui avait prié la Sérénissime République de lui envoyer un peintre fort habile5 (malheureusement ce portrait a été, depuis, fortement repeint) ; puis, l’Adoration des Rois Mages du même artiste, Le Départ de sainte Ursule de Carpaccio, une Madone de Cima da Conegliano, des Saints de Bartolomeo Montagna, une Figure allégorique du Printemps par Cosmé Tura, une Annonciation de Gaudenzio Ferrari, des Madones de Bonsignori et de Boccaccino, des Portraits par Moroni et par Moretto da Brescia, une Adoration de l’Enfant Jésus par Lorenzo Costa, une Pietà de Sébastien del Piombo, quelques Primitifs néerlandais, etc. : au total une quarantaine d’œuvres choisies6. […] Ces résultats sont commentés arec satisfaction en Italie, où le professeur bolonais Giorgio del Vecchio vient de lancer une idée originale : celle de faire adopter l’italien comme langue littéraire et scolaire par les populations romanches des Grisons. […] Le point central et découvert qui a porté jadis le palais de Circé pourrait fort bien être celui qu’occupent aujourd’hui les bâtiments du podere del Cardon, le principal établissement de Pianosa après le port, et le centre des défrichements essayés à différentes époques. […] Une nouvelle série de monuments et de chefs-d’œuvre défile sous nos yeux : c’est Or San Michele, l’église des corporations, avec les sculptures d’Orcagna, de Verrochio, de Nanni di Banco ; le Carmine, avec les fresques de Masaccio, ce génie mort à vingt-sept ans, et celles du suave Masolino ; le palais Ricardi, avec les exquises peintures de Benozzo Gozzoli ; les Innocenti, avec les médaillons d’Andrea della Robbia ; l’Annunziata, avec Andrea del Sarto ; Santa Maddalena dei Pazzi, avec le Pérugin ; Santa Trinità, avec Ghirlandajo ; San Lorenzo, avec Brunelleschi, Donatello et Michel-Ange ; puis, les trois grands musées qui complètent les collections des Offices : le Bargello, musée de la sculpture florentine, comme la galerie de l’Académie l’est de la peinture ; le palais Pitti, où les Florentins, les Vénitiens, et Raphaël, Titien, Rubens, Rembrandt, nous émerveillent tour à tour, sans compter la galerie des arazzi avec ses tapisseries florentines, flamandes et françaises ; enfin les délicieux jardins Boboli.
Gregorovius : Palerme, Syracuse, Naples, Ravenne, Capri, Castel del Monte, Sabine et Ombrie, — font suite à un précédent ouvrage, traduit de même par M. […] On y trouvera encore d’excellentes pages sur Ravenne ; sur Castel del Monte, le château des Hohenstaufen dans les Pouilles ; les villes ombriennes, etc. — À noter enfin que Ravello possède une ampoule dans laquelle on conserve du sang de saint Pantaléon, — qui bout comme celui de saint Janvier à Naples.
Ces preuves furent corroborées par deux articles d’Alessandro d’Ancona sur Un Avventuriere del Secolo XVIII, qui parurent dans la Nuova Antologia du 1er février et du 1er août 1882. […] Le cadavre d’un héros gît nu sur un catafalque, de face, en un raccourci pire que mantégnien, dont rien n’atténue l’implacable justesse et n’excuse le tour de force, voulu pour lui-même, que l’artiste (il venait de travailler pour quelque argent, dans l’amphithéâtre d’un hôpital de Milan, aux dessins d’une publication médicale) a entrepris avec cette passion éperdue de résoudre les plus ardus problèmes d’une perspective, alors neuve des Paolo Uccello et des Andrea del Castagno.
Ses nouvelles, Le Greche, et son roman, L’occhio del lago, et un petit récit, La fiamma e l’ombra, recommandent son nom comme celui d’un auteur sur lequel l’avenir peut compter ; il est un artiste, qui, peut-être, se cherche encore, mais qui depuis longtemps n’imite pas les autres ; il sent avec son cœur, il pense avec sa tête, il voit les choses à sa manière ; il saura vite rendre ses sentiments et ses sensations, c’est-à-dire qu’il saura s’emparer de cet instrument délicat et précieux qui est le roman moderne pour nous raconter quelque chose de bien intéressant et de bien à lui.