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2. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 246, 15 septembre 1907 »

[…] L’École des élèves protégés qui assurait le recrutement de l’École de Rome placée sous la direction de l’Académie était plus étroitement surveillée. […] Cependant elle souffrait de la détresse financière de l’Académie ; en 1756, Cochin sollicite de Marigny l’ordre de faire partir pour l’Italie les cinq élèves protégés qui doivent remplir les places vacantes à l’école de Rome. […] C’est en partie ce qui a été cause que toute l’école ancienne n’a point cherché à faire de voyage. […] Le 10 mai 1754, il y avait un an que Fragonard était élève de l’École des Élèves protégés ; en 1756, il était parti pour Rome.

3. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 236, 15 avril 1907 »

Faut-il rappeler les enseignements qui sont donnés, en France, au Musée Guimet, à l’École pratique des Hautes Études, au Collège de France, à l’École d’Anthropologie, au Collège Libre des Sciences sociales, à l’École des Hautes Études sociales, dans les écoles confessionnelles, dans nos diverses Facultés, et particulièrement la création récente, à la Sorbonne, de plusieurs chaires d’histoire religieuse ? […] On voit se former des écoles nouvelles.

4. (1891) Articles du Mercure de France, année 1891

Déjà, quand tu allais à l’école, tes livres sous le bras, tu te croyais destiné à de grandes choses ; et la première fois que tu vis, de l’Histoire du Moyen Âge, surgir la troupe des chevaliers sans peur, amoureux de leur dame et de la justice, tu te jugeas aussitôt pareil à eux, armé, comme eux, en guerre, et comme eux sans peur et sans reproche. » A-t-il été obligé de rosser un de ses camarades, cet enfant prédestiné le relève et lui demande : «T’ai-je fait mal ?  […] Républicain (en ce temps-là), antiromantique, c’est dire, en Italie, anticatholique, il avait voulu se séparer de l’école de Manzoni, non pas seulement par les idées, mais par la métrique elle-même : répudiant les rythmes traditionnels, il imagina de faire revivre en italien le système compliqué de la versification latine. […] Les lecteurs du Mercure savent que dans La Néva notre ami Louis Dumur a tenté, lui aussi, non tout à fait sans succès, un système analogue, — et même plus original. — Carducci et son école, ce n’est pas toute la poésie actuelle en Italie, mais les Barbares tiennent une grande place ; les plus connus sont : D’Annunzio, Marradi, Ferrari, Olindo Guerrini, Giuseppe Chiarini, et Guido Mazzoni, dont nous donnons un sonnet […] À voir chez Haro, rue Bonaparte, deux Primitifs italiens, l’un plus que douteux, l’autre qui semble un Pesello (École florentine, xve  siècle) ou un Sano di Pietro (École de Sienne, xve  siècle). Rue des Saints-Pères, 13, un autre Primitif qui rappelle les Verrocchio (École florentine, xve  siècle).

5. (1902) Articles du Mercure de France, année 1902

» Heureusement, nous avons une École des chartes. […] Cette constatation explique que l’École vénitienne ait échappé aux tâtonnements des autres Écoles et débuté par des chefs-d’œuvre dans l’illustration de ses livres. […] Il charge l’abbé de Blignac de la surveiller, de le renseigner sur les moyens propres à relever l’école. […] L’école est sauvée. […] Au même numéro, suite des articles […] sur l’École de Fontainebleau et le Primatice, par M. 

6. (1918) Articles du Mercure de France, année 1918

Il appartenait à l’école des « puristes ». […] Telles sont les maximes qu’au nom de la science l’école italienne inocule aux enfants. […] Quelle action exerce-t-elle sur l’école ? […] Il est certain, en tout cas, qu’ils sont adoptés aux Écoles normales et complémentaires Lambruschini, aux Écoles techniques Vivaldi et dans les lycées. […] Nos écoles doivent donc être ouvertes au pangermanisme ?

7. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LIX. Musique à Naples »

Naples a eu quatre écoles de musique, mais en 1803 il n’y en avait plus que trois où se trouvaient 230 élèves. C’est de ces écoles que, suivant moi, sont sortis les plus grands musiciens du monde, et c’est bien naturel, c’est le pays où l’on aime le mieux la musique. […] Il est naturel de distinguer les chefs d’école de ceux qui n’ont été qu’imitateurs.

8. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »

Il savait regarder sans préjugés d’école, et, guidé par son seul instinct, il découvre les primitifs : Fra Angelico, Ghirlandajo, le Pérugin, Francia, et, qui mieux est, il sait en parler avec intelligence. […] Remy de Gourmont a vu avec une parfaite lucidité que l’esprit italien, se mouvant aujourd’hui dans les cercles magiques du charme des écoles occultistes en est où l’esprit français était il y a quinze ou vingt ans. […] Les diverses écoles poétiques, qui se succèdent, s’accouplent, se chevauchent ces derniers temps en Italie, semblent vraiment suivre les mouvements et les désordres que connut la poésie française il y a quinze ou vingt ans… Plus que de véritables « écoles », la jeune poésie italienne présente, en réalité, des groupements d’esprits sympathiques, réunis dans une même tendance, selon les talents et selon les différents pays.

9. (1898) Articles du Mercure de France, année 1898

En Italie, l’école mystique, pure, idéaliste jusqu’aux dernières conséquences, a des champions excellents. […] L’Idolo appartient à la vieille école du réalisme misérable et plat ; pas de forme, pas de décor, pas de nouveauté de moyens et de types ; surtout, pas une idée. […] que nous voilà loin des matrones de l’école romaine, des Vénus et des Dianes des Grecs, de ces étranges figures noires, splendides et ruisselantes d’or et de gemmes des Byzantins ! […] Je me borne ici à constater, une fois de plus, que l’école lombrosienne habitue ses élèves à tirer des conclusions extraordinaires de petits faits, souvent peu fondés, quelquefois tout à fait insignifiants. […] Lucini une trempe d’artiste original ; ses défaillances sont l’effet de sa jeunesse ; d’ici à quelque temps, il marchera franchement, libre des préjugés d’école, en suivant sa fraîche inspiration.

10. (1910) Articles du Mercure de France, année 1910

— d’Université, mais seulement un Institut Royal, comparable à notre École Supérieure d’Alger. […] Évidemment, tout changerait si l’École des Hautes Études assurait l’obtention ultérieure d’une position suffisante ! […] Ses cours de l’École du Louvre, puis ceux du Collège de France lui ont valu l’admiration unanime des connaisseurs. […] Ils font, particulièrement depuis trente ans, de mauvais romans, de mauvais poèmes, de mauvaises pièces, ourdis sur les dernières trouvailles des écoles françaises. […] Tout à l’heure, ce sera la prière glapissante de l’école italienne, dont les enfants se font une distraction à déchirer la gorge.

11. (1897) Articles du Mercure de France, année 1897

Arsène Alexandre : Histoire populaire de la Peinture : École Italienne, illustrée de 250 gravures, in-4°, Paris, Henri Laurens, 10 fr. […] Ce n’est pas à eux, ni d’ailleurs au peuple, que s’adresse l’Histoire populaire de la peinture, aujourd’hui achevée par un tome explicatif des écoles italiennes. […] On sent, en Italie, le défaut non seulement d’un grand centre littéraire, mais aussi même de cénacles et même de coteries ; pas d’écoles, partant pas de querelles, pas d’émulation, pas de critique des idées, pas de souci de continuer ou de violer la tradition. […] Luciano Zuccoli massacre avec entrain et avec esprit la prétendue école des critiques « scientistes », de ceux pour qui tout phénomène de littérature et d’art est une monstruosité pathologique, de ceux qui ont découvert, d’après certains vers de la Divine Comédie que Dante était épileptique, — et naturellement « dégénéré supérieur ». […] Le lecteur ne lui demande pas de détruire une école ou de démolir un artiste qui fait fausse route ; l’artiste à son tour ne croit pas, d’avance, à toute critique ; si elle est flatteuse, il l’accepte et il passe ; si elle est contraire, il a tout un vocabulaire spirituel et méprisant pour s’en défendre.

12. (1896) Articles du Mercure de France, année 1896

C’est ainsi qu’il se fit admettre à l’École des Beaux-Arts de Milan. […] Mais Rosso ne disposait d’aucun budget ; pour faire quelque argent et entretenir sa provision de couleurs, il se proposa comme ordonnance à un officier, lequel flaira l’artiste et l’envoya à l’école des brigadiers : or cela coûte de peindre, même à l’aquarelle. […] Ne mettant plus les pieds à l’École, il attendait ses camarades à la sortie des cours ; et, loquace, persuasif, les haranguait, les endoctrinait. […] L’École fut fermée. […] Il est difficile de rédiger de bons chapitres d’histoire littéraire, et qui pourrait nous empêcher de sourire à ouïr Verlaine dénommé « le chef de l’Ecole décadente ».

13. (1916) Articles du Mercure de France, année 1916

Cependant, la troisième Italie avait organisé ses écoles de tous grades avec unité de méthode et dans un esprit national ; elles commençaient à donner leurs fruits. […] Comme des provinciaux, nous portons même nos querelles d’écoles ou de partis à l’étranger, et cela, le professeur d’université le fait aussi bien que l’écrivain célèbre ou l’ouvrier émigrant. […] Les seuls peintres viables y étaient Severini et Carrà, tous deux influencés par nos écoles d’avant-garde. Séparés de Marinetti, ils sont encore ce que cette école plastique offre de plus remarquable. […] C’est ainsi que, cessant d’être une école tapageuse, il peut devenir un mouvement.

14. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »

Giovanni Calò, qui étudie la formation et l’évolution des dernières écoles philosophiques, celle de la Contingence et l’école Pragmatiste, pour aboutir à une solution vaste et profonde du problème de la liberté de la volonté, dans un sens à la fois hautement spiritualiste et sévèrement rationnaliste. […] Éditions de la Vita Letteraria Un groupe de jeunes écrivains, critiques et poètes, pleins de hardiesse innovatrice, réunis autour du périodique romain la Vita Letteraria, publie des volumes de vers et de prose, où la pensée la plus jeune semble chercher éperdument ses rythmes adéquats, afin de former et de révéler une école poétique jeune et forte, digne de concentrer dans quelque grand effort si possible les esprits dispersés de la littérature nouvelle.

15. (1913) Articles du Mercure de France, année 1913

Ils étaient tous imbus d’idées maritimes britanniques, élevés dans les écoles d’Angleterre ou dirigés par des instructeurs anglais. […] Créer de bonnes écoles, c’est satisfaire aussi le besoin impérieux de maintenir l’instruction chez les fils des nouveaux occupants et chercher à répandre la civilisation elles idées du pays conquérant chez les indigènes. […] De plus, les Israélites aptes à comprendre avec facilité les notions de la pédagogie européenne devaient trouver dans les écoles italiennes un moyen rapide de s’assimiler les connaissances et la science de leurs nouveaux maîtres. […] On a créé d’abord une école technique et une école commerciale où les élèves peuvent apprendre les notions utiles à l’exercice de leur profession future. La bourgeoisie coloniale aura, elle aussi, ses établissements d’instruction, par la création de plusieurs écoles royales élémentaires pour les garçons et pour les filles.

16. (1914) Articles du Mercure de France, année 1914

Vincenzo Peruggia, apprenez les sources de votre formation : la haute école du cheval du général Boulanger, la scolastique de M.  […] L’école a soulevé des haines furieuses et des enthousiasmes formidables. […] À l’École pratique des Hautes-Études se poursuivent en ce moment des recherches sur les argots de métier du Jura et des Alpes. […] C’est surtout un enfant qui a déserté les écoles, qui n’aime pas la lecture et qui voulait plutôt entrer au théâtre. […] Jomelli, le « Gluck italien », ne fit pas école, dit M. 

17. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 240, 15 juin 1907 »

Troisième vente Sedelmeyer : tableaux des Écoles flamande, italienne, espagnole et des Maîtres primitifs [extrait] Jacques Daurelle. […] Il s’agissait, cette fois, des tableaux des Écoles flamande, italienne, espagnole et des Maîtres primitifs, soit un ensemble de 251 tableaux.

18. (1894) Articles du Mercure de France, année 1894

Grandiose stupidité des écoles, démontrant l’infériorité de l’analyse devant une création ! Raphaël, par d’exquis encorbeillements de lignes, par une afféterie que nous voyons s’affadir selon la faiblesse de ses imitateurs, a été le grand oracle et le modèle ; mais non point en ce que son immense génie a de libre, d’imposant, de grandiose ; mais en ce qu’il emprunta de l’art antique : il s’en est suivi que l’art antique, très propice à l’inspiration des trois maîtres les plus éblouissants de la Renaissance, a été proclamé la seule vraie, la seule bonne école de l’art, et nécessaire à son équilibre comme à sa connaissance. […] Le malheur est qu’ils se sont glissés partout, faux prêtres interceptant la lumière, et qu’ils gardent les écoles, les musées, les places, dignes cerbères de la médiocrité triomphante.

19. (1908) Articles du Mercure de France, année 1908

L’observation devient à la fois le dogme et le rite de cette école. […] L’école génoise en fournit des séries nombreuses et M.  […] À l’époque où Taine écrivait, on ne soupçonnait pas encore l’importance de l’École Siennoise. […] C’étaient en réalité des écoles d’art. […] C’est là cependant que fleurirent les œuvres délicates de l’école ombrienne.

20. (1892) Articles du Mercure de France, année 1892

La Cronaca d’Arte résume, en un court article, l’état des nouvelles écoles littéraires en France ; l’auteur, qui doit être M.  […] Or, entre les deux grandes écoles qui se battaient, sous des noms différents, pour les éternelles causes qui sont l’idéalisme (réalisme du moyen-âge) et le réalisme (nominalisme du moyen-âge) ; entre Platon et Aristote, également mal connus par les traditions et par des bribes de textes incorrects, de traductions libres, — Boèce, philosophe mitoyen, mi-platonicien, mi-aristotélien, apparut comme une sorte de Juge, dont l’impartialité était sans cesse consultée. […] Il y a dans le monde, au-dessus de nous, une idée, un archétype de chacune des choses qui forment le monde visible ; et ces idées seules sont stables et permanentes ; elles sont, en somme, les seules réalités véritables et connaissables ; les choses ne sont que d’obscures copies de ces formes éternelles, et on ne peut les connaître que par leur ressemblance avec les immuables types. — Aristote disait : Cette doctrine que l’École résume, « Universalia extra et ante rem », me semble radicalement irrationnelle. […] Une statuette bronze représentant un homme nu (école vénitienne, h. 0,40).

21. (1905) Articles du Mercure de France, année 1905

Une femme du Parmesan et un saint Michel de l’école flamande deviennent très remarquables par cette particularité. […] La Madone, œuvre d’école pourvue d’une signature ajoutée, est sans doute de Rondinelli. […] Paul Souchon n’est pas le poète d’une école ou d’une secte. […] Arrigo Boito, le musicien de Méphistophélès, est le poète le plus remarquable de cette école. […] Il n’y a point d’écoles, presque point de groupes.

22. (1917) Articles du Mercure de France, année 1917

Pour cela, de bons esprits, en Italie, ont préconisé le moyen des écoles. […] et l’éditeur pouvait, en toute justesse de ton, le résumer en ce petit chapeau : « Le grand écrivain italien Mathilde Serao déclare que les peuples s’instruiront à l’école de l’énergie française, non à l’école de la brutalité allemande. » Voici un long passage de cet article d’une grande sûreté d’idée, et de foi en notre supériorité latine. […] Mais quelle école d’énergie attirera les esprits et les volontés, quelle école d’énergie imprimera son influence sur les masses européennes, quelle école, sinon celle qui a le génie latin pour inspirateur, et quel pays, sinon celui de France ? […] Si vous voulez que nous vivions, désormais, sans aucun rêve, nous pourrons y consentir, et nous et tous les nôtres irons à l’école de l’énergie, mais à une seule, à l’école de l’énergie latine, dont la France tient très haut le noble drapeau. […] Il n’appartient pas à l’École des fruits secs ou des courtisans de l’entourage des Kronprinz de Prusse et de Bavière.

23. (1906) Articles du Mercure de France, année 1906

L’école lombrosienne n’a rien inventé. […] Carlo Crivelli et son école au contraire figuraient avec de nombreuses œuvres. […] Cette étrange folie qui devient fortement invraisemblable selon l’école de M.  […] Ce sont de telles affirmations qui constituent précisément de purs sophismes d’école. […] Gauthiez contre on sait quelle École empêchent de prendre son livre tout à fait au sérieux.

24. (1900) Articles du Mercure de France, année 1900

Toute l’École de la petite salle du Luxembourg est là, — toutefois, avec ses inquiétudes réalisées, ce qui est, pour le moins, piquant. […] Forster, qui a su soustraire sa revue aux influences étroites des écoles et des cénacles. […] Il est considéré comme le chef de l’école anthropologique, comme le créateur de vastes conceptions nouvelles appelées à révolutionner le droit pénal autant que la psychiatrie. […] Élevé à l’école des philosophes français du dix-huitième siècle, leur esprit vit encore en lui. […] Il y réussira merveilleusement, et dans aucune école aucun peintre ne sera capable de l’y égaler.

25. (1909) Articles du Mercure de France, année 1909

Il existe, en effet, chez nous, une école philosophique dont le manifeste, pour avoir eu peu de publicité, n’en est pas moins intéressant. […] Même les romanciers de l’école terrienne, le sicilien Capuana, poète païen de la force du désir au soleil, G.  […] L’Italie contemporaine n’a pas d’écoles littéraires. […] Doumic est une des gloires de l’École, il n’attend que l’occasion de damer le pion à M.  […] Luchaire est un de nos universitaires qui s’est donné le plus de mal pour transporter dans les Facultés les méthodes de l’École des Chartes et de l’École des Hautes Études.

26. (1904) Articles du Mercure de France, année 1904

Les conquêtes de Monteverdi devinrent bientôt le prétexte et la base d’une théorie tonale qui dura longtemps indiscutée et qui règne encore à l’école. […] Homo, de l’École Française de Rome, sur le Capitole dans l’antiquité, le nouvel ouvrage de M.  […] La presque unanimité des correspondants condamnent l’École des Beaux-Arts et la Villa Médicis. […] Je dis seulement : une promesse, car aucune œuvre originale italienne capable de créer un mouvement, de renouveler des esprits, de former une école, n’est à l’avant-garde du monde. […] On reconnut en Manzoni le grand styliste, et dans son art on crut reconnaître tous les canons de l’art narratif et évocateur le plus pur, de cet art qui en Occident avait eu pour maîtres les Italiens, Le Roman de Manzoni fut imposé en étude aux adolescents, à l’école ; il l’est encore aujourd’hui.

27. (1912) Articles du Mercure de France, année 1912

Leur lutte parut créer à nouveau le magnifique dualisme originaire de l’école bolonaise et de l’école sicilienne. […] Le parti socialiste a fait ce qu’il pouvait pour les éduquer ; mais formé à l’école de la social-démocratie allemande, obéissant aveuglément aux principes qui la dominent, il n’a pas su adapter ses méthodes d’action aux besoins d’un peuple qui diffère complètement du peuple allemand tant par sa situation économique que par son caractère et son éducation. […] On a retrouvé de nombreux objets d’art, notamment un torse de Bacchus de l’école de Praxitèle, et une Victoire gigantesque. […] Les dangers, réels, eux, de la langue officielle de l’école, du latin, étaient, je crois, distincts de la théologie. […] Nos écoles secondaires exigent deux langues.

28. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »

Rousseau il n’y manque pas grand’chose ; le 3e étage ploye sous le poids des historiens romains, je préviens sa rupture en le soutenant avec du Montaigne et du Pascal qui se trouvent au 2e ; c’est à cet étage que se trouvent mes nombreux livres et cahiers d’école où j’ai le plaisir (sous les ordres d’un professeur très consciencieux), d’apprendre le français, puis également l’allemand. […] Bernardim Ribeiro dit lui-même qu’« il se mit à chanter en forme de Solao, qui était le genre consacré aux choses tristes ». — « Ceci nous explique, ajoute Theophilo Braga, comment le genre pastoral, développé ensuite par des écrivains savants, naquit de la persistance d’une tradition nationale ; la forme que lui donna Bernardim est antérieure à l’imitation directe de l’Italie, introduite par les poètes de l’école de Sà de Miranda. » […] Lettres hongroises.

29. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »

La langue italienne resplendissait de couleurs nouvelles, mouvait en des larges rythmes poétiques le besoin de renouveau de toute son esthétique, rebelle enfin, par la volonté d’un homme seul, à toutes les cristallisations de l’école, à tous les archaïsmes des anthologies. […] L’éducation patriotique régnait sans discipline dans les écoles. […] Rien ne borne leur désir d’aboutir au réveil de quelques forces nouvelles, de quelques révoltes nouvelles contre l’absolutisme archaïque de l’école et des maîtres, dont la nation accepte aveuglément le culte.

30. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »

En sorte que sa préférence ira aux écoles de Venise et de Sienne et que les peintres de son choix seront l’Angelico, le Borgognone ou Sano di Pietro, à côté de Carpaccio ou du Titien. […] Cette qualité poétique et quasi musicale, si rare en Italie, fut d’ailleurs plus fréquente en Allemagne et cela donne à l’école de Cologne et à l’école de Sienne une parenté inattendue.

31. (1895) Articles du Mercure de France, année 1895

Des intrigants comme Baccio Bandinelli, homme de talent encore, mais surtout homme d’érudition, comme San Gallo, se dressant contre Michel-Ange, l’art est atteint dans son développement et les écoles périclitent. […] » Écrivez donc, Messieurs les malades de la littérature, symbolistes, préraphaélites, parnassiens, tolstoïstes, mystiques de toute espèce et de toute école !

32. (1911) Articles du Mercure de France, année 1911

Cette traduction du livre du grand journaliste-poète, consacré à la catastrophe de Messine a été faite par un Messinois, pour le compte d’un Messinois, imprimée chez un imprimeur messinois, et distribuée, par décision du Conseil Municipal de Messine, aux écoles de la ville renaissante. […] * L’école des Bellini est située parmi les boutiques des drapiers et les comptoirs des changeurs, au Rialto. […] Il ne songeait pas à former une école, cependant les apprentis de Bellini se déclaraient partisans de sa peinture. […] Loin de la place Saint-Marc, loin de la Merceria et loin des tentations, elle dirige une école. […] Sans songer à former école, Giorgio pouvait considérer ses camarades comme ses élèves.

33. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXV »

Voyez ce que c’est que les écoles différentes, les diverses manières de voir la nature !

34. (1893) Articles du Mercure de France, année 1893

[…] Au Louvre : nouvelle acquisition : une peinture, école italienne du xve  siècle, portrait de jeune femme attribué à Vittore Pisano, peintre, sculpteur et médailleur.

35. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 238, 15 mai 1907 »

On sait que cette collection Campana, achetée en 1861 par Napoléon III pour la somme de 4 360 440 francs et comprenant, outre des sculptures et des majoliques de la Renaissance, 646 tableaux, pour la plupart des écoles italiennes du xive et du xve  siècle, fut ensuite répartie entre le Louvre, qui ne retint que 313 peintures, le musée de Cluny, où furent envoyées 12 toiles, et divers musées de province, auxquels allèrent les 322 tableaux restants, puis, plus tard, en 1872, 141 autres pris sur ceux qu’avait conservés le Louvre.

36. (1915) Articles du Mercure de France, année 1915

Landry, de notre École des Hautes Études, O.  […] On sait qu’en Tunisie la colonie italienne, qui est très nombreuse, s’est trouvée jusqu’ici dans une situation légale tout à fait désavantageuse : les Italiens ne peuvent fonder de nouvelles écoles, ni même développer celles qu’ils y possèdent, et la France n’a point étendu à la Tunisie sa législation protectrice du travail, vu que les Français qui y résident sont surtout des propriétaires ou des employés, tandis que la population ouvrière est italienne ou indigène. […] Mais on ne peut en déduire qu’il soit souhaitable d’accroître le nombre des bévues ; et certes, quant à moi, je ne suis pas fait pour cette besogne et je déplore que dans d’autres pays mes collègues en philosophie s’en soient chargés, quand il leur eût mieux convenu de se taire. « Mais vous devez éprouver au moins le besoin de réfuter, pour le profit de tous, ce que vous appelez des bévues. » C’est ce que je fais, mais avec discrétion, parce que, comme je l’ai dit, ce n’est pas l’heure des maîtres d’école : il y a autre chose à faire : il faut vaincre pour l’Italie.

37. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »

Colonnes antiques, tableaux et parements byzantins, boiseries et plafonds, éclatantes mosaïques d’étoiles semées sur les lambris ou s’enroulant au fût des colonnes, tout cela ne forme qu’un tout, une harmonie et l’art d’une école.

38. (1903) Articles du Mercure de France, année 1903

Le moment, d’ailleurs, était favorable à ce mélange de vérité et de rêve, parce que les maîtres des deux écoles commençaient à ennuyer le monde avec l’absolu de leur recette : ou toute la vérité jusqu’au dégoût, ou tout l’idéalisme jusqu’à faire dormir debout. […] Je m’avoue assez ignorant des productions de la jeune école italienne intitulée vériste. […] Les choristes de l’Opéra en ont une trop vieille habitude pour abandonner tout d’un coup les formations bien alignées de l’« école de compagnie ».

39. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »

Par la lex sumptuaria, la lex de maritandis ordinibus et la lex de adulteriis, Auguste… voulait surtout réorganiser économiquement et moralement la famille aristocratique, l’ancienne pépinière de la république qui avait fini par devenir stérile, l’ancienne école, maintenant tombée, des généraux et des diplomates qui avaient conquis l’empire.

40. (1899) Articles du Mercure de France, année 1899

Des musiciens amis, de même école, de même chapelle ou petite chapelle, échangent à son sujet d’aigres paroles, Pérosistes et anti-Pérosistes se déchirent comme autrefois Glückistes et anti-Glückistes (qui alors s’appelaient Piccinistes), comme hier Wagnériens et anti-Wagnériens, comme aujourd’hui d’autres clans, extra-musicaux, à désinences en … istes ou en … ards. […] Cinq ans après, le jeune Raphaël la peignit à Florence, au réfectoire de Saint-Onofrio, dans un style doux et solennel, mais encore avec toute l’incorporalité mystique de l’école de Pérugin.

41. (1901) Articles du Mercure de France, année 1901

Mais avec le roman L’Apostolo, il vient de se placer parmi nos romanciers les plus en vue ; il s’agit vraiment d’un travail solide, mis en juste lumière, indépendant de toute école et des préoccupations exclusivement propagandistes.

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