Ferrero, de la civilisation industrielle et des progrès que les sciences accomplissent sans relâche, le mysticisme déborde de tous les côtés dans la société européenne. […] On lit le livre, on y trouve la satisfaction de ses propres tendances, puis on le ferme, et la société poursuit son existence régulière, sans que rien soit venu déranger sa marche normale vers l’avenir. Je crois qu’avec le nombre immense et toujours croissant de névrosés, d’hystériques, de détraqués, de toqués qui foisonnent dans la société contemporaine, la vie sociale serait souvent troublée de manière profonde par les épidémies psychiques qui éclateraient par instants dans cette foule de demi-malades, si, par bonheur, les livres ne venaient continuellement faire dévier en tendances littéraires leurs penchants anormaux. […] En écrivant des livres malades, vous travaillez à maintenir dans un état de santé relative la société moderne. » Amen !
Cela n’est pas exagéré ; j’ai vu Naples en dehors de la société. […] Si j’eusse eu ici une société comme celle de Mme Simonetta à Milan, ou de M.
Certes, les mariages dits de « convenance », « de raison » ou « d’argent » sont trop nombreux dans les sociétés actuelles, et l’on ne peut entièrement donner tort à M. […] Je crois donc que l’enquête du Marzocco peut avoir un contrecoup très favorable sur la société des jeunes hommes de lettres italiens ; ils doivent imiter Mahomet et aller à la montagne puisque la montagne hésite à venir à eux. […] Il Militarismo (Milan, Treves), œuvre contre la guerre et les sociétés militaires, répond à un certain sentiment pacifique de la foule, laquelle n’a pas ménagé les approbations bruyantes à M. […] Dom Guéranger : Sainte Cécile et la société romaine aux deux premiers siècles, V. […] Morasso prévoit la dissolution de la société pour l’avantage exclusif de l’individu.
Sous cet éloge discret, il y avait d’ailleurs une pointe : Casanova ne manque pas d’insinuer que le bon Goldoni est moins plaisant dans le monde qu’au théâtre : « Il ne brille pas en société, malgré le sarcasme si finement répandu dans ses écrits ; … c’est un bon auteur de comédies, et rien de plus32. » Peut-être Voltaire a-t-il senti l’ironie ; peut-être n’a-t-il pas voulu recommencer autour d’un nouveau nom ces assauts trop peu courtois dont l’entêtement de Casanova ne lui permettait pas de sortir victorieux. […] Pendant le peu de temps que j’ai passé auprès de lui, je fus témoin d’une de ces générosités ; il fit présent de la Princesse de Babylone, conte charmant qu’il écrivit en trois jours37. » Là encore, il est vrai, l’éloge enveloppe une épigramme : comme il était avide de réputation… Et il en va de même lorsque Casanova rend hommage aux qualités brillantes de ce séduisant causeur qu’était Voltaire : « Nous passâmes, au milieu de la société, deux heures en propos de tout genre. […] Puisque les carrières ouvertes à l’activité d’une femme de la société ne sont point nombreuses, paraît-il, les protagonistes de ces deux romans aboutissent toutes les deux à la rédaction d’une grande revue féministe romaine.
Ce sont les pages les plus agréables à lire, et puisque la question Chiappini nous a valu ce tableau de la société du Palais-Royal, félicitons-nous qu’elle ait existé, quelque oiseuse qu’elle soit, d’autant qu’elle n’existe certainement plus après l’exposé péremptoire de M. […] Elles sont adressées à de très proches parents, à des amis d’enfance, à David Strauss, déjà célèbre par la publication de sa Vie de Jésus, au poète Mœrike, à tous ces braves gens qui formaient l’élite de la société wurtembergeoise dans la première moitié du siècle dernier.
La tyrannie de l’usage populaire de Paris comme celle de la bonne société lui semblaient également intolérables. […] Je lui appris que, depuis leur organisation en société, Venise devait à ces jeunes gens amoureux de plaisir l’originalité de ses fêtes et de ses mascarades. […] Mais personne ne possédait, comme lui, cette expression triomphante, cette victorieuse allure qui le rendait digne d’étonner les sociétés les plus illustres. […] Cependant, en descendant de l’échafaudage, Giorgio s’éloignait seul et évitait toute société, ce qui était contraire à ses mœurs. […] Ce qui n’a pas été dit, c’est que cette société de malfaiteurs est d’origine espagnole et plonge dans un passé lointain.
C’est l’instinct révolutionnaire qui régit le dynamisme des sociétés. […] Le Destin vigilant et impitoyable se trouve pour lui dans la société ; il est la persécution invincible et le misonéisme de la multitude. […] Épris d’orgueil et de volonté rebelle, il a crié son merveilleux blasphème contre la société. […] Après le dîner, la soirée se termina par une réception qui amena dans les salons de Metternich les plus grands noms de la société viennoise. […] Si cette affaire très simple fut grossie à ce point, c’est qu’elle fut propre entre toutes, par la condition des personnages, à passionner et à agiter la société italienne.
Il n’est que trop juste qu’après le succès de cette pièce originale et individuelle on ait placé l’auteur parmi les Maîtres de notre théâtre contemporain, et qu’on attende avec le plus vif intérêt la suite d’études qu’il va préparer sur la haute société italienne. […] L’on passerait à côté de lui sans s’arrêter, l’on ne se donnerait même pas la peine de combattre ses théories, n’était que la portion la plus méprisable de notre société s’en est emparée et cherche à en faire un instrument de réaction. […] Octave Mirbeau l’a heureusement classé parmi les fantoches de notre belle société à qui son ironie inspire des discours à peine forcés et féroces, qui passent et laissent leur trace. […] Tous les terrains de l’île sont achetés par une “société” de ces riches Israélites italiens qui, il faut le reconnaître, ont été, avant la phase présente, la providence des industries vénitiennes qu’ils soutenaient de leurs deniers. […] Une société quelconque prie le Roi de lui concéder son haut patronage ; l’habitude veut que le Roi en devienne patron, bienfaiteur et parrain.
La première impression était fâcheuse ; le reste de l’entourage n’était pas fait pour la dissiper : trois fripons, qui s’annonçaient comme amis de la maison, jouaient dans cette aimable société un rôle peu équivoque. […] Par-delà notre littérature réaliste et romantique, l’auteur de la Femme et le Pantin se rattache à la lignée des Crébillon, des Laclos, des Lesage, des Moncriff, plus directement qu’aux néo-classiques, dont on lui impose quelquefois la société.
Pour assurer la vie de la société à fonder, il fallait que les industriels acquéreurs de ces produits s’engagent à acheter pendant au moins cinq ans tous les colorants dont ils auraient besoin à cette société. […] Ils avaient beaucoup de raisons de croire que la société ne pourrait, fournir des produits de valeur égale à des prix aussi bas que les Allemands et ils ne voulaient pas s’exposer à se trouver, la paix conclue, dans des conditions plus désavantageuses que leurs concurrents étrangers. […] Le peuple français, qui est un observateur si pénétrant de la vie et de la société et qui a donné au monde Molière et Balzac, n’a pas la faculté de saisir la psychologie des peuples qui l’entourent. […] L’activité des socialistes italiens s’est manifestée dans ces derniers temps par deux campagnes intéressantes : l’une contre une société, qui, sous prétexte de zèle civique, et prétendant corroborer l’action des autorités dans l’application du décret gouvernemental relatif aux propagateurs de fausses nouvelles, décret regrettable parce qu’il pousse à la délation, rétablissait ces mœurs d’espionnage privé et de dénonciations anonymes qui empoisonnaient la vie au moyen-âge ; l’autre contre les « embusqués », qui, après avoir prêché à grands cris la guerre, restent tranquillement chez eux ou se casent en quelque poste sans danger, un type que nous connaissons aussi et dont j’ai mentionné à plusieurs reprises des exemples.
Je ne crois pas qu’on trouve ici beaucoup de ces animaux, tristement raisonnables, qui, sous le nom d’hommes sensés, font la base de la société dans les villes du Nord de l’Europe.
Une certaine rudesse inculte se fait sentir jusque dans les premières classes de la société.
On les trouve surtout près du Marché, où ils s’acquittent des derniers emplois de la société.
Les meilleures sociétés se réunissaient aux loges des théâtres.
Nous pouvons l’affirmer, non pas parce que le roman français est lu chez nous comme en France, non pas parce que les pièces de théâtre et jusqu’aux acteurs français parcourent nos scènes ; nous savons que le théâtre et de roman ne suffisent pas à nous donner le miroir fidèle d’une société, bien que Zola et Bourget se réclament de l’objectivité scientifique. […] La « Banca Commerciale Italiana » en contrôlait, de ces sociétés, pour une valeur globale de trois milliards. […] Ils n’ont été, à aucune époque de l’histoire, les chefs reconnus de toute une société d’États. […] Depuis deux mois déjà, nous sommes pourvus d’une société théâtrale italo-française, dont le président est le sénateur Gérard, l’organisateur M. […] La première Encyclique est un document de valeur médiocre : Qui dirait que ces peuples armés les uns contre les autres descendent d’un même ancêtre, qu’ils sont tous de même nature et parties d’une même société humaine ?
Il y avait les trois jeunes Memmo, qu’il cherchait à affilier à une société secrète, et dont la mère s’était plainte de l’influence que le débauché exerçait sur ses fils. […] De telles accusations n’ont pas grande valeur, quand on songe à l’esprit du siècle, à la corruption générale de la haute société dans toute l’Europe, et surtout aux mœurs vénitiennes, où des patriciens tenaient les maisons de jeu, taillaient pharaon, et où l’on pouvait corriger la fortune sans se déshonorer. […] Il est très vraisemblable que, dans le déplacement perpétuel de son individu, la Maçonnerie lui a été de la plus grande utilité pour former rapidement ces relations si multiples dans la haute société, dès qu’on le voit arrivé dans une grande ville. […] C’était la révélation soudaine et terrifiante de la puissance du peuple prenant conscience de lui-même : il lui suffisait de cesser le travail pour que la vie de la société entière fût paralysée, et il venait de s’en rendre compte. […] Il traverse peut-être l’heure du calme qui hante de temps en temps, comme une pénible nostalgie, l’esprit des batailleurs dans la mêlée ; ou bien, blasé et sceptique, il a atteint l’instant suprême où la jeunesse se déclare satisfaite de l’obole donnée à la société guerroyante, et se refuse à en donner davantage.
Les membres parisiens de la société Dante Alighieri, un professeur de faculté comme M. […] Elles doivent rester longtemps et alors il ne manquera pas de société. […] Une belle société de seigneurs et de dames est arrivée à Avignon, et ce n’est pas pour rien que le carnaval vient avant le carême. […] Mais ce qu’il regrette par-dessus tout dans cette terre bénie, c’est la société des dames. […] Maintenant la société, composée d’un nombre illimité de Petruccio, était-elle plus propre à Mantoue vers la fin du dix-huitième siècle qu’à Paris de nos jours ?
La société des hommes de lettres français devient donc une société industrielle, une maison commerciale chargée de répandre ses différentes denrées sur le monde entier, et bien achalandée, munie de correspondants stylés, elle exporte. […] Je ne veux pas oublier de féliciter cette même société du luxe discret qu’elle a mis à éditer le Casanova de M.
Il faudra leur donner la conscience des autres devoirs, très nombreux et très compliqués, qu’ils doivent accomplir pour que la société fonctionne bien.
Égaré dans la société nouvelle, il ne la comprenait, ni ne la voyait guère telle qu’elle était. […] Mais la femme, en comparaison de l’homme, est scandaleusement libre dans la société actuelle !
Il suffit d’assister à une audience de l’actuelle justice pour recevoir l’épouvantable révélation du génie humain : il trouve en lui-même autant de logique et d’éloquence pour le mal que pour le bien et notre société élève cet art infernal au-dessus des autres, l’honore et en fait l’échelon des hautes fonctions. […] La société italienne qui se trouvait dans la salle m’a paru se plaire beaucoup à ces ébats rustiques et un peu sauvages. […] Quelques ateliers d’orfèvres fournissaient à la société florentine les œuvres d’art qui faisaient son orgueil. […] L’instruction était répandue dans toutes les classes de la société. […] Il y a des sociétés qui n’aiment pas assez les lettres ; il y en a d’autres qui les aiment trop.
Dans un cas il y a fécondité de l’acte de désharmonie aveugle, qu’on est convenu dans une société d’appeler crime ; dans à autre cas il y a stérilité, le cercle de désharmonie ouvert par le crime reste ouvert, la haine des foules s’y précipite.
Au mois de septembre 1913, à la suite d’une campagne de presse, une société financière italienne obtenait de la Sublime Porte l’autorisation d’effectuer des études pour l’établissement éventuel d’une voie ferrée dans la partie méridionale de l’Asie Mineure, d’Adalia à Bouldour. […] C’est un Barisien bien parisien… La plus petite société du monde La plus petite société du monde officiellement constituée était celle des vétérans de Villafranca, près de Vérone (Italie), laquelle n’avait plus qu’un seul membre, un certain Joseph Fumagalli, qui réunissait toutes les charges sociales de président, caissier, etc. […] Il y paraissait portant la bannière de sa société. Maintenant qu’il est mort la municipalité va prendre possession de la bannière et de la caisse sociale contenant une centaine de lires qui serviront à la constitution d’une nouvelle société de vétérans de la guerre actuelle. […] La Suisse est une image réduite de cette société future des nations qui peut seule mettre un terme aux massacres et assurer la paix, cette paix à laquelle l’humanité entière, abîmée de douleurs, aspire de tous ses vœux.
Pirolini s’est attribué en Italie à peu près le même rôle que Léon Daudet en France : il réunit des dossiers, surveille les agissements des « suspects » et les bénéfices des grandes sociétés industrielles. « Je me suis convaincu, affirma-t-il dans son discours, qu’une puissante organisation qui est d’accord avec l’ennemi, une organisation allemande qui a pris un faux nom italien, a fonctionné comme pompe aspirante des cotons de notre pays… » Et il continua, en constatant les énormes bénéfices encaissés par les sociétés de déchets de coton et de déchets de soie, en demandant une enquête, et en accusant publiquement un de ses collègues, M. […] Celle-ci, étant générale, doit en effet tout comprendre, même l’érotologie voluptueuse et esthétique, qui, l’auteur a raison, a bien son droit de cité dans la science des sociétés humaines. […] Mario Carmenati va se mettre en communication directe avec les sociétés littéraires et scientifiques françaises dans le but de donner à la célébration de ce centenaire la plus ample signification latine. […] Malgré cela, il ne s’y est formé aucune caste militaire, parasite des autres classes de la société.
Je souhaite vraiment qu’il réussisse, selon son vœu, à améliorer la société. […] Et je voudrais de pareils recueils d’opinions et de gloses sur Baudelaire, Verlaine, Villiers, etc., — oui, etc. ; — de telles sociétés feraient plus pour le réveil littéraire des provinces que la restauration des universités régionales, car elles donneraient à des intelligences curieuses, mais paresseuses et indécises, un but limité à leur activité cérébrale, un sujet d’études fixe et restreint où la patience, même un peu monomane, aurait son rôle et son mérite.
Elle savait qu’elle serait déshonorée, que toute cette société hautaine, qui était la sienne, n’oserait, plus prononcer son nom, qu’elle porterait à son père, à ses frères, un coup atroce : elle passait par-dessus tout. […] Et quand j’entrai au restaurant, pénétrant parmi cette société aimable et légère, mes noirs soucis étaient déjà loin. […] J’étais heureux à l’idée de fuir avec elle, de vivre avec elle librement, dans l’exaltation de l’amour, en opposition à la société et aux lois. […] Sa fille et moi le lui demandâmes ; ici nous nous sentions plus libres que là-bas, où nous aurions retrouvé toute la société. […] Ils ont perdu un causeur fin, caustique et paradoxal, et le plus étrange misanthrope amant de la société, que l’on puisse concevoir.
Il me semble que, dans ces conditions, le drame en vers que nous souhaitons, tout en reproduisant dans ses grandes lignes et sans prendre souci d’Aristote, la forme et la solide construction classique, et en même temps, la liberté de sujet et la belle allure romantique, devra tenir compte avant tout de la poésie, qui est sa mère et qui est répandue comme un éclat sur les êtres, les idées… les choses… la poésie de l’homme dans la nature… la poésie de l’homme dans la société… la poésie de l’homme dans sa propre pensée… Ainsi l’atmosphère du drame nouveau sera la poésie… Notre sensibilité, aiguisée par le temps admirable où nous vivons, ne saurait se contenter longtemps encore de la seule expression musicale. […] Il foula aux pieds toutes les sociétés secrètes, toutes les ramifications des carbonaris et des francs-maçons, qui gaspillaient vaguement leur formidable volons révolutionnaire, et imposa, avec la Giovane Italia, à l’Italie entière c’est-à-dire à une nation qui politiquement n’existait pas, son grand rêve d’unité dans l’action. Mazzini fut le créateur et le ministre de cette société. […] Edward Young surtout avait des lecteurs passionnés dans la société bourgeoise et lettrée. […] S’il y a donc opposition et conflit, ce n’est pas entre elle et la société moderne, c’est entre elle et les erreurs qui, jetant le trouble dans cette société, la menacent, à bref délai, d’une complète dissolution.
Pour les étourdis, quiconque a été anti-papal se classe comme précurseur de Luther, tout affilié à une société secrète s’appelle franc-maçon.
Son corps est à Rome, tandis que son cerveau vit à Paris, et il voit tout, les hommes, les passions et la société, selon le dernier mot de la vie parisienne. […] Cette pièce est une satire souple, souriante, aiguë des tracas qui précèdent un mariage dans la haute société ; un tour de force d’esprit et de nuances, car le sujet est bien peu de chose. […] Il y avait des lettres de Carlo Angiolini, celui qui plus tard apporta le manuscrit à Brockhaus ; de Balbi, le moine qui s’évada des Piombi avec Casanova ; du marquis Albergati, auteur, acteur et excentrique, dont il est question dans les Mémoires, du marquis Mosca, « homme de lettres distingué que j’étais anxieux de voir », nous dit Casanova dans le même volume où il décrit sa visite aux Mosca, à Pesaro ; de Zulian, le frère de la duchesse de Fiano ; de Richard Lorrain, « bel homme, ayant de l’esprit, le ton et le goût de la bonne société », qui vint s’installer à Gorizia en 1773, pendant que Casanova s’y trouvait ; du procurateur Morosini, dont il parle dans ses Mémoires comme de son « protecteur » et l’un de ceux par qui il obtint la permission de retourner à Venise.
Gordon Bennett, le propriétaire du New-York Herald, est entré dans la société par actions qu’on a créée dans ce but.
Les Odes Barbares montrent le désir d’une société qui voulait être païenne pour s’affirmer surtout antichrétienne.
Un idiome, qui change le cœur des hommes et les amène à vouloir ce qu’ils ne veulent pas, ne peut être que le langage conventionnel d’une société secrète.
Mais moi je sens toujours dans l’air le remous de son passage et je cherche à jouir de sa précieuse société.
XV de The Edinburgh Review, de même que la discussion, fort longue, sur l’état de la société française avant la Révolution, p. 220-22, et comment, aussi, le célèbre organe anglais, après avoir, dans son vol. […] Le comte San Severino di Vimercate y enverra la célèbre statue qu’il possède, la Pietà de Michel-Ange ; la société des anciens marbriers viterbiens prépare une reproduction en marbre de la fontaine monumentale de Viterbe, qu’elle offre gracieusement à l’exposition. […] On ne trouvera de la vision de Venise que juste ce qui convient pour situer les scènes de son œuvre, mais on observera la réunion sur la lagune de la société la plus hétéroclite, la plus amusante et, au demeurant, la plus vraie : c’est une cruelle et profonde satire des mœurs contemporaines ou, si l’on veut, des mœurs des voyageurs vénitiens d’aujourd’hui. […] La haute société cosmopolite de Venise est ahurissante, et il est dommage, eu vérité, que ni Jean Lorrain ni Abel Hermant ni quelque autre peintre ne soit parvenu à nous en donner une image définitivement ressemblante.
De plus, il voyait en Albergati le poète favori d’une société qui n’était pas la sienne parce qu’elle n’avait pas voulu de lui ; quoi qu’il en dise dans ses Mémoires, Albergati, comme auteur comique, avait beaucoup de succès auprès des connaisseurs, à tel point qu’on le mettait de son vivant au même rang que Goldoni ; mais alors que Goldoni était l’auteur favori de la classe moyenne, de la bourgeoisie riche et lettrée, Albergati représentait les tendances et les goûts de l’aristocratie vénitienne et bolonaise.
Peu à peu, le goût pour la scène l’emporta ; ses pièces commencèrent à réveiller l’attention de la critique, qui devait reconnaître l’étonnant esprit d’observation dont cet élégant gamin était doué ; il connaissait tous les milieux, les plus hauts et les plus bas, de la société italienne, grâce sans doute à son habitude d’attendre le soleil pour aller se coucher, et il savait les rendre avec une originalité savoureusement piquante.
* La disparition des Stella-Lucente intrigua la société de Venise. […] La flamme casanovienne aura cessé de brûler, et les amateurs de « Mémoires » retourneront à Saint-Simon, qui avait le don d’écrire, qui peut être lu dans la meilleure société, et qui nous fait en grand seigneur les honneurs de sa galerie de portraits, unique au monde.
Et cependant voilà que dans la société politique de Rome il venait d’être soupçonné d’avoir des sympathies cachées pour les Français.