Bour, qui en jouera le principal rôle. […] Gual) et une reconstitution intégrale de La Mandragore de Machiavel, telle qu’elle fut jouée devant la cour papale de Léon X. […] — Vous vous jouez de moi. […] Berthon en a fort agréablement joué le rôle. […] Elle a été jouée avec un ensemble excellent.
Il s’offre, de temps en temps, un plaisir étrange : il joue avec sa jalousie. […] Il y avait une très belle salle… — Que jouait-on ? […] Morga jouait un allegro bruyant. […] Cependant, un orchestre jouait. […] C’est un domestique qui joue, un brave garçon.
Et, âgé de moins que trente ans, il avait eu l’audace de faire jouer à la Scala de Milan son opéra, Mefistofele. […] Boïto ne faisait honneur ni au public, ni à l’importance du Théâtre où l’opéra se jouait. […] Boïto se décide à faire jouer son opéra l’année prochaine. […] Ce ne fut pas un crime, mais un anachronisme, et l’amour n’y joua aucun rôle. […] Il y a en Italie un drame d’un intérêt artistique peu commun qu’on ne peut pas jouer, faute de la permission de l’autorité politique.
Saillard a joué Aligi avec beaucoup de justesse. […] Antine jouait souvent à l’escrime, — sans armes ! […] Même pour ces Bellini notre musée a longtemps joué de malheur. […] Il a l’âme du troubadour et il joue au naturel Don Quichotte. […] Baratieri avait joué : malheureusement il ne jouait pas que sa situation personnelle, il jouait le sang de son pays.
Il y a des talents dans lesquels le raisonnement prend la plus grande partie, d’autres dans lesquels la sensibilité joue le rôle principal. […] Le rôle joué par notre diplomatie devrait dissiper de semblables préventions. […] Toujours est-il que le drame de Wagner ne fut pas joué. […] Rodolfo Ferrari, semblait avoir pour mission capitale d’empêcher à tout prix ses subordonnés de jouer un seul instant en mesure. […] Si c’est là jouer un grand rôle… Toutes revendications personnelles mises à part, je n’y vois aucun inconvénient, sauf pour lui-même !
La scène la plus forte de cette véritable comédie, où Casanova joue son rôle en acteur consommé, est celle à laquelle l’Arioste servit de prétexte. […] C’en était trop ; et Voltaire ne pouvait résister à des transports si bien joués ; il se jeta au cou de Casanova et l’embrassa en pleurant : « Je l’ai toujours dit, s’écria-t-il, le secret de faire pleurer est de pleurer soi-même ; mais il faut des larmes véritables, et, pour en verser, il faut que l’âme soit profondément émue. » Il semble se souvenir, en cette occasion, de l’algarade qu’il avait faite à des dames de Soleure, quelques mois auparavant : celles-ci, qui s’étaient mis en tête de représenter Alzire, n’avaient point, dans les scènes pathétiques de la tragédie, témoigné, au gré de l’auteur, une émotion assez sincère. […] Au Théâtre Réjane, j’avais vu jouer auparavant Après le Pardon. […] Leurs trompes, plutôt que des voix rauques et lugubres, jouent des airs de musique, quelques-unes des « mélodies » si chères aux féroces maèstri de la péninsule.
Après avoir accepté ces œuvres, les commissaires de l’exposition, hostiles au Piémontais, lui jouèrent un tour piteux. […] Ce n’est qu’en 1887 qu’il se ressaisit et donne alors, repris d’une fièvre féconde, et presque coup sur coup : l’Âge d’Or, l’Enfant Juif, la Rieuse, l’Enfant Malade et l’Impression d’Enfant au Soleil, D’abord, l’Âge d’Or : une jeune fille enlève de terre un petit enfant et lui baise la joue avec une brusquerie goulue et passionnée de franche méridionale. […] Il quitte le boulevard Voltaire, installe sa première fonderie rue Cauchois et se lance dans des études d’un ordre nouveau et d’une extrême audace : La Femme sortant de l’Église : figure gazée d’une longue voilette flottante, émergeant vive et franche, au grand jour d’une obscure décoration façonnée en impression de portail ; — le Sportman, homme de belle santé, pris en plein soleil sur un champ de courses, insolemment campé, le gibus provoquant, le veston tendu, fouetté d’air vif, trempé de soleil ; — l’Enfant au sein, vorace, animalement absorbé par sa succion goulue, la joue ballonnée, pétrissant de sa menotte grasse et forte la bonne et tendre mamelle qui palpite hors de la chemise froissée ; — la Cantatrice, impression de femme faite pour un éclairage très spécial, blanche figure à peine dégagée de la matière et qui semble d’abord indistincte, à peine dessinée par quelques traits d’esquisse, puis, peu à peu, s’éclaire, s’agite, s’anime sous le regard, se complète, s’exprime et se béatifie en l’exaltation de quelque vocalise éperdue. […] M. d’Annunzio prépare un drame intitulé La Ville morte, qu’il aurait voulu écrire simultanément en français et en italien, car il désirerait le voir jouer d’abord à Paris où l’attire particulièrement la vitalité de la jeunesse intellectuelle. […] Il y a une heure pour les bacchantes, même à Monte-Carlo, et les Bacchantes, lasses de bacchantes, jouaient sans doute à pair ou impair ou à quelque jeu innocent comme tous les jeux.
On jouera Persofone, tragédie ancienne, de M. […] Si les poètes modernes ne répondent pas à son appel, M. d’Annunzio se propose d’écrire lui-même quatre tragédies par an, et de les faire jouer au Théâtre des Muses. […] Voilà six ans que Mme Duse ne jouait plus dans sa patrie ; et le public et la critique remarquent en elle un changement, que personne ne sait définir. […] Il est très apprécié en Allemagne : le théâtre de Munich joue en ce moment deux de ses pièces, La Protégée et l’Ouragan
A-t-il vraiment joué dans la vie de d’Annunzio le rôle parfait que le frère idéal joue dans le roman ?
À la Renaissance, la Ville morte a été bien montée et, dans l’ensemble, assez bien jouée. […] Deval et Brémond ont joué Léonard et Alexandre avec quelque insuffisance. […] La haine qu’il avait vouée à Crispi dépassait toutes les bornes du vraisemblable ; il ne lui reconnaissait plus aucun mérite, il niait même le rôle notoire et lumineux que Crispi a joué dans les fastes de l’indépendance italienne : le vocabulaire des invectives paraissait trop pauvre à Cavallotti pour accabler ce vieillard de soixante-quinze ans, dont il avait été l’ami, et qui restait debout avec sa belle énergie d’ancien combattant. […] Il est bien vrai qu’il n’y a que deux moyens pour charmer la foule : les gros mots ou la libéralité princière ; des deux, Cavallotti avait adopté le premier, et en jouait intarissablement, semant les mêmes fleurs de rhétorique, tulipes vulgaires, pour repousser une loi qu’il croyait nuisible ou pour révéler des commérages d’antichambre. […] Il n’a pas ménagé ses applaudissements à Mlle Guiraudon qui joue et chante en artiste de premier ordre, à M.
C’est se jouer beaucoup de la crédulité du lecteur. […] Ce sont alors des histoires de femmes invraisemblables, des déconvenues amoureuses, où il joue le rôle le plus ridicule, se moquant de lui-même et chargeant la situation pour amuser et faire rire son lecteur. […] Casanova, l’appelle Croce, Della Croce, Santa Croce, Lacroix ; il l’a trouvé à Reggio, Padoue, Spa, partout où l’on joue et où l’on corrige la fortune. […] Il faisait des embarras, jouait au grand seigneur et était ridicule, il l’avoue. […] « ·Après que Nausicaa et les servantes eurent mangé, elles jouèrent à la balle, ayant enlevé le voile de leur tête.
Écrit pour Sarah Bernhardt, qui devait le jouer en français, et pour Mlle Duse, qui devait le jouer en italien, ce drame est toujours inédit et l’auteur vient d’en donner quelques lectures publiques.
Je signalerai volontiers comme la plus belle et la plus poignante composition du poète, l’évocation de Jacovella, la jeune femme de la Renaissance, qui joua du luth devant Raphaël, et que le poète aime et va chercher dans la petite maison, encore debout, de cette lointaine beauté. […] Tu as fait un si long chemin Pour venir me trouver Tu as visité la chambre Ou seule seule Je chantais sur la viole J’ai perdu ma chevelure abondante, J’ai perdu ma douce prunelle Et ma joue de rose ; Je suis morte, et tu es venu !
Zacconi, les deux grands artistes qui jouaient la pièce orageuse, n’ont jamais vu, sans doute, un public plus acharné et plus irrévérent, et ils ont effacé à jamais la Gloria du répertoire de leurs tournées. […] Autour des lignes délicates de la joue la chauve-souris voltige inaperçue. […] C’est une figure de sexe incertain, placée dans l’ombre de ses propres cheveux, la ligne de la joue qui touche cette ombre étant vivement éclairée, avec une pointe de volupté et de satiété dans les yeux et dans les lèvres. […] Il est difficile de ne pas rapporter à ces dessins du plus vieux maître d’autrefois, comme à son principe initial, le sourire insondable, toujours accompagné de quelque chose de sinistre, qui se joue sur toute l’œuvre de Léonard. […] Le héros, s’il veut continuer à exercer son ascendant sur les âmes, est obligé d’entretenir cette croyance, de jouer le rôle d’agent de la providence, de consentir à ce caractère de merveilleux que l’on veut prêter à toutes ses actions.
Giuseppe Giacosa, qu’on vient de jouer à Milan, la ville des baptêmes littéraires italiens. Come le foglie (comme les feuilles) jouée au mois de janvier a commencé une tournée triomphale à travers l’Italie, et elle franchira les frontières très prochainement. […] Soutenue par ses compagnes, elle se leva, sortit du groupe et alla s’asseoir sur le sommet de la falaise ; puis, prenant une sambuca, elle en joua avec des doigts habiles. […] On voyait de loin que M. d’Annunzio avait joué sur une mauvaise carte sa vie politique. […] Un de ses voisins, auquel il venait de jouer certaine farce d’un goût douteux, lui reprocha avec véhémence de se mêler, ignorant comme il l’était, de commenter le Dante.
Antona-Traversi en faisant jouer I giorni più lieti (Les Meilleurs jours) goûtait un nouveau triomphe. […] Tragicomédie en trois actes, composée à Dux dans le mois de Juin de l’Année 1791, qui reparaît sous une autre forme dans le Polemoscope ; la Lorgnette menteuse ou la Calomnie démasquée, jouée devant la princesse de Ligne à son château de Tepliltz, en 1791. […] Beyle joue mal, il chante bien. […] Dufranne chante ou joue, son talent le démontre digne d’un emploi meilleur que le rôle du pantin-policier Scarpia. […] Ce petit drame, pourtant, ne laisse pas que d’être assez habilement conduit, et il est joué avec émotion par MM.
Pour charmer les femmes, il jouait du luth et chantait. […] Derrière la maison de Nina se trouve un vaste jardin dans lequel les recluses se promènent et jouent. […] Les jeunes seigneurs, qui causent et jouent du luth, dans ces tableaux, pensent de même. […] Il recommença à jouer du luth et à chanter. […] Un vilain tour que m’a joué la peste !
Il a cuisiné la Fille de Jorio pour un opéra dont la musique vient d’être composée par le maëstro Franchetti, et qui sera joué prochainement à Milan. […] Il ne peut intéresser les artistes au-delà de la salle où il se joue. […] Tant qu’il existera un opéra italien, on le jouera. […] Antonio Oppico et Tito Marrone, on a joué au théâtre de l’Argentina l’Orestie d’Eschyle. […] Le drame a été joué à Rome et à Naples, et finalement à Florence.
Il est excessivement rare, en effet, quoi qu’on joue, que le samedi n’y soit inscrit pour neuf billets de mille en principal. […] On avait vu, dans l’Arétin, quelques méchants tours joués à des Israélites. […] Je m’imagine qu’ils jouent la comédie. […] Figure-toi qu’on veut la forcer à jouer dans un théâtre consacré d’ordinaire aux singes et chiens savants. […] Nozière, joué sur le petit théâtre du Comte de Clermont-Tonnerre, n’est point un spectacle de plein air, mais c’est bien un spectacle d’été et de campagne.
Je savais encore aimer, mais je ne trouvais plus en moi la délicatesse que j’avais dans ces temps-là, ni les sentiments qui justifient l’égarement des sens, ni la douceur des mœurs, ni enfin une certaine probité qui relève jusqu’aux faiblesses mêmes. » Il y a toujours quelque chose de déclamatoire et de bien joué dans les pires détresses de Casanova ; aussi, le rideau tombé, l’acteur ne tarde-t-il pas à retrouver cette belle sérénité qui est son attitude favorite, à la ville. […] Ce n’est pas ici le lieu de rappeler quelle souveraineté Voltaire exerçait dans sa retraite, de quelle splendeur aimait à s’entourer celui qui allait devenir le patriarche de Ferney et qui se divertissait volontiers à jouer au seigneur de village ; les Délices étaient un sanctuaire dont Voltaire était la divinité ; le culte qu’on lui rendait était le seul qu’il y tolérât. […] Possesseur d’une grande fortune et d’une superbe villa à Zola, près de Bologne, il avait installé chez lui, tout comme « le vieux Suisse des Délices » et le patriarche de Ferney, un théâtre où il jouait avec ses amis ses propres pièces, des comédies de Goldoni, des traductions de Voltaire.
Et cela au moment d’aller jouer sa vie dans une semblable entreprise ! […] Non, rien n’en était possible, le marquis m’avait joué, il avait dissimulé ses vrais sentiments et feint. […] ce n’était pas mal joué ! […] Quelle comédie se jouait ? […] On sait — ou l’on ne sait pas, en France — que M. d’Annunzio joue devant les Italiens le rôle de « l’exilé ».
Il débutait, à cette époque, par une foi illimitée en la dynastie de Savoie et dans le rôle fatidique qu’elle était appelée à jouer dans l’histoire de la nation. […] On a beaucoup insisté sur le rôle joué dans une telle évolution par le charme de la reine Marguerite.
Le premier est celui de Saint-Charles, connu de tout le monde ; les autres sont les théâtres del Fondo, des Florentins, le théâtre Nuovo, le théâtre de Pontenovo ; enfin, à côté de mon auberge, on jouait la comédie dans un souterrain.
La valeur des titres du monte commune variait avec les fluctuations politiques et l’on jouait déjà à la hausse et à la baisse. […] À ces luttes diplomatiques, où il fallait dissimuler ses intentions, être sans cesse sur ses gardes, parer les coups imprévus, jouer d’autant plus serré qu’on jouait souvent double jeu, l’esprit s’aiguisait singulièrement et acquérait, outre la dextérité de la pensée, une profonde connaissance des hommes. […] Le Mystère de la Passion, qu’on y joue tous les cinq ans, constitue pour le village la plus solennelle des fêtes. […] En 1891, Jésus-Christ était l’huissier de la mairie, qui jouait son rôle depuis quinze ans. […] Au Théâtre des Arts, on a joué, dans un gala de charité, le 8 juillet : La Grande Tombe, de MM.
Sous la crypte égyptienne où il se joue, ce petit drame occulte conserve une violence des temps barbares, des temps où les rois faisaient tuer les esclaves qui osaient lever leurs yeux sur le passage de leur fille. […] Le Sette Lampade d’oro seront suivies dans l’année par un roman et par un recueil d’œuvres dramatiques, que l’auteur a fait jouer récemment. […] Chez Maupassant, Olivier Bertin, écoutant les mélodies préférées que sa maîtresse lui joue un soir de mélancolie, retrouve les souvenirs de sa passion déclinante, et refait avec une autre femme le rêve d’amour que ces mêmes mélodies berçaient autrefois. […] En passant sous un arbre penché, il avait senti son oreille à elle contre sa joue à lui… Quand il avait dit : « Ne serait-il pas temps de revenir ? […] C’eût été pourtant l’occasion d’intéressants détails sur le rôle joué par cette puissante famille placée entre l’Empire, les Ligues et le Saint-Siège.
Il vient alors, des montagnes, des paysans vigoureux qui jouent de la cornemuse ou d’autres instruments à vent devant les Madones.
À Naples, on examine la conduite du gouvernement, on se plaint de l’extrême chaleur, on se met à jouer.
Le naturel avec lequel ils jouent est chose rare pour nous autres Français, chez qui l’art dramatique revêt toujours une certaine pompe, un certain apprêt. […] Un artiste qui a donné sa réplique, pendant que son partenaire donne la sienne, ne cesse pas de jouer : par sa physionomie, ses gestes, son attitude, il continue bien son rôle. […] L’époque où travaille Verrocchio est l’une des plus intéressantes de l’histoire de l’art, parce que chaque œuvre y est le résultat de recherches où la personnalité de l’auteur joue le plus grand rôle. […] Stéphane Mallarmé prétendait que les scènes des Sorcières, devraient être jouées devant le rideau, parce qu’elles forment comme des conférences préparatoires, une sorte d’élaboration mystérieuse et rituelle où se tissent les péripéties du drame. […] Rodocanachi dit très bien que Maria ne devait pas seulement jouer pour Boccace le personnage de Laure, mais aussi celui de Béatrice « puisque l’admiration de Boccace se partageait entre les deux poètes ».
Cette malheureuse portantine n’était point élégante du tout ; elle était formée de quelques bâtons, d’un carreau, d’un morceau de toile jeté sur les bâtons et d’un parapluie de toile cirée, passé entre les bâtons supérieurs et dont j’avais le manche contre la joue.
Carducci avait une autre corde, l’anticléricalisme, et il en a joué jusqu’à sa dernière heure.
Le républicain dédaigneux et inflexible saluait les personnages de la monarchie, qui, en un pays constitutionnel, jouent souvent, non sans grotesque, le rôle tout décoratif des rois. […] Les préoccupations politiques semblent assoupies dans les douces angoisses de l’homme qui oublie le rôle qu’il jouait devant les hommes, et avec un étonnement tendrement lyrique se retrouve devant la nature, et devant les sentiments simples, les fantaisies géorgiques et sentimentales que la nature cache avec une indulgente et éternelle jalousie.
Je recherchais mille femmes, parce que je ne réussissais pas à en aimer une seule pour toujours, et on s’imagina que je voulais me jouer de toutes. […] Et Don Juan maintenant vit parmi ses souvenirs morts et ses espérances inutiles, et n’a d’autre plaisir que celui d’allumer son feu avec quelque lettre passionnée et parfumée. » Le Juif Errant était sur le point de tirer encore quelque conclusion philosophique des paroles de Don Juan, mais à ce moment un petit homme obséquieux, tout habillé de noir, et marqué d’une verrue sur la joue gauche, vint nous annoncer que la brasserie fermait, Don Juan tira de sa bourse une large pièce d’or, mais le petit homme la regarda et la refusa.
Il me semble probable que si notre civilisation continue à se développer, comme elle le fait depuis un siècle, — ce qui du reste n’est pas certain, — les doctrines qui servent aujourd’hui à créer la mentalité des masses deviendront trop simples pour le rôle que les masses populaires semblent destinées à jouer.
Tito Marrone, l’Orestie d’Eschyle, et accompli le miracle de la faire jouer intégralement à Rome, nous présente avec Roi Lear une œuvre parfaite.
Elle prit la décision de rester neutre, et cette décision, qui ne fut dictée ni par la pusillanimité, ni par l’égoïsme, a une signification capitale ; les nations alliées peuvent en tirer cette conclusion très nette que si l’Italie, liée aux deux empires du centre par une alliance défensive, refusait de prendre part à la guerre brusquement déclarée, c’est qu’elle jugeait que la clause défensive de son contrat ne jouait pas, et que, par conséquent, les hostilités qui s’engageaient n’avaient aucun caractère défensif en ce qui concernait l’Allemagne et l’Autriche. […] jouaient au bord de la route et criaient joyeusement. […] Et la lutte pour la démocratie n’y joue-t-elle point le rôle qu’on lui attribue souvent de notre côté ?
Évidemment, il faut savoir chanter pour jouer du Verdi, mais il faut avant tout le jouer. […] C’est dans « le Prince » que Machiavel a développé les maximes qui l’ont rendu célèbre : « Les hommes sont plus portés à ménager celui qui se fait aimer. » « Un prince prudent ne peut ni ne doit tenir sa parole, que lorsqu’il le peut sans se faire tort… Le point est de bien jouer son rôle, et de savoir à propos feindre et dissimuler. » « Un prince doit s’efforcer de se faire une réputation de bonté, de clémence, de piété, de fidélité à ses engagements, et de justice ; il doit avoir toutes ces bonnes qualités, mais il doit rester assez maître de soi pour en déployer de contraires, lorsque cela est expédient… Un prince ne peut exercer impunément toutes les vertus, parce que l’intérêt de sa conservation l’oblige souvent à violer les lois de l’humanité, de la charité et de la religion… » « Il ne faut s’attarder qu’aux résultats…, les moyens quels qu’ils soient paraîtront toujours honorables, et seront loués de chacun. […] L’institution des correspondants de guerre est beaucoup mieux organisée qu’en France : les livres où ils réunissent leurs impressions finissent par jouer en Italie le même rôle que chez nous les « mémoires » des combattants. […] Le rôle important qu’il a joué à la veille de la déclaration de guerre, il le joue encore ; il calme les nerfs du public et il sera le grand facteur de modération et d’équilibre lorsqu’on verra les prodromes de la paix exciter les convoitises de chacun.
Au-delà, dans les montagnes, se jouait la guérilla ; Trieste, on l’apercevait à dix kilomètres, mais les Italiens ne la menaçaient pas autrement. — Il raconte aussi la lutte dans les Dolomites ; la première offensive autrichienne, — qui avait l’avantage d’un terrain d’attaque plus élevé, puis parle des villes italiennes qui ont eu à souffrir déjà de la guerre, comme Vérone et Venise. […] À l’étranger. […] Dans la rédaction de ce document unique, L’Italie jouerait facilement un grand rôle. […] On connaît le sujet de ce tableau : Vénus est étendue nue, au premier plan, sur un lit de repos, les regards dirigés vers un petit chien qu’elle caresse (dans le second tableau, ce chien est supprimé et c’est à un Amour qui lui parle à l’oreille, que Vénus prête son attention), tandis que sur le côté un jeune seigneur, vu de dos, mais se tournant à demi vers la déesse, la charme des sons d’un orgue dont il joue. […] Nous voudrions donc, à notre tour, car la chose n’a pas encore été faite systématiquement, exposer rapidement le rôle joué par les Yougoslaves dans la lutte contre la Monarchie des Habsbourg. […] Si l’on joue bientôt chez nous Lodoletta, nous pensons que le jugement qui en a été porté ci-dessus sera ratifié.
» Le vieux « Rat », qui n’est sans doute ni l’éditeur, ni la signorina Emma, a cru nous jouer un bon (ou mauvais) tour, en nous obligeant à lire cette historiette, et il ne s’est trompé qu’à moitié.