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2. (1905) Articles du Mercure de France, année 1905

répondit le vacher. […] — répondit Antine en souriant. […] Oui suis-je, réponds ? […] — répondit en pleurant le pauvre homme. […] Ernest-Charles a répondu qu’il n’avait pas rougi.

3. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »

Seul le catholicisme romain peut remplir cette mission ; le néo-catholicisme n’est qu’une superfétation de l’humanitarisme et ne répond à aucun besoin réel des masses. […] Parce que, répond-il, l’injustice m’avait frappé plus que les autres. […] Comme on lui répondit que le règlement s’y opposait, il demanda qu’on découpât l’article, qu’on le collât sur une feuille de papier au dos de laquelle il formulerait sa protestation. […] Or, Lucheni, indifférent à tout ce qu’on pouvait dire de lui et de ses actes, ne put supporter qu’on accusât la ville de Genève de lui faire mener une existence si misérable, et répond vertement à l’auteur qu’il a été victime de son imagination, que, loin de vivre sous terre, il habite au deuxième une cellule peinte à l’huile, pareille aux chambres des fonctionnaires français, d’où il assiste au lever et au coucher du soleil.

4. (1915) Articles du Mercure de France, année 1915

Salandra répondre à ses interpellateurs, républicains et futuristes menaient au dehors un tapage magnifique qui se termina au poste. […] — Impossible de vous répondre bien au juste sur tout cela, fut contraint d’avouer M.  […] Le commis répondait de son mieux et l’assaut d’attaques et de ripostes continuait ; de part et d’autre, l’on se disputait le terrain pied à pied ; de nouvelles instances succédaient à des concessions jugées toujours trop maigres ; enfin la vieille, à bout de souffle et d’arguments, sortait du magasin : c’était la rupture des négociations ! […] En lui répondant dans le dernier numéro de la Critica, Croce montre tout ce qu’il y a de faiblesse morale dans la conduite de ceux qui n’osent regarder la réalité en face et qui enjolivent de théories fantaisistes des actions que leurs mobiles véritables justifieraient beaucoup mieux. […] Je crois entendre Gargano me riposter : « Oui, puisque ces bévues répondent à un besoin des peuples en lutte. » Et cela est évident, car chaque chose qui arrive répond à un besoin, même le mensonge, même le balbutiement et la fourberie de l’écolier qui n’a pas appris sa leçon.

5. (1913) Articles du Mercure de France, année 1913

Ce n’est pas à son invite, ignorée de moi, que j’ai répondu. […] » Elle me répondit par un baiser. […] »… elle a répondu : « Je vous pardonne ! »… elle a répondu : « Je t’adore !  […] Ceux-ci répondirent à ces amabilités par un bal donné à bord.

6. (1900) Articles du Mercure de France, année 1900

Orphée sourit et répondit non d’un signe de tête. […] Vous n’avez pas répondu à ses questions. — Il n’a pas répondu aux miennes, repartit Stérope, irritée. […] répondirent les autres bacchantes. […] Comment, répondrai-je, ne voyez-vous pas Dieu ?

7. (1911) Articles du Mercure de France, année 1911

Giorgio ne répondit pas. […] répondaient secrètement les femmes. […] — Je le certifie, répondis-je. […] répondis-je. […] Je lui répondais de mon mieux.

8. (1918) Articles du Mercure de France, année 1918

» Ils répondaient tranquillement : « Alla casa. […] » répondaient : « Alla casa. […] Il m’a suffi de lui répondre pour que M.  […] Le 16 mai, en effet, un congrès réuni à Prague répondait à celui de Rome. […] C’est à quoi répond une étude de M. 

9. (1917) Articles du Mercure de France, année 1917

Maintenant je répondrai à tout pour que tu ne t’étonnes pas et comprennes. […] Je n’ai pas répondu avant, parce que la main ne me sert plus à écrire. […] Je vous prie d’arranger la chose à votre idée avec le Cardinal, et de me répondre bientôt pour que je puisse prendre un parti. […] Je vous prie de me répondre de suite ce que vous pensez que je doive faire. […] Nous ne pouvons répondre par l’affirmative ni à l’une ni à l’autre de ces questions.

10. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »

Carducci, qui a renouvelé la puissance de la prose italienne avec des polémiques nerveuses et cinglantes, où il répondait à ses critiques, se défendit du rapprochement, en affirmant que, lorsqu’il écrivit son hymne, en 1863, il ne connaissait pas encore Baudelaire. […] Il t’exhorte et te pique, et toi, tu lui réponds Avec le tour lent de tes yeux patients. […] » — avait répondu par dépêche le lion fatigué. […] Et lorsque Carducci constate : « la littérature italienne contemporaine n’est autre que la reproduction et la copie de la littérature française » et qu’il se plaint qu’on peut y remarquer çà et là quelques débris d’allemand, mais que l’italien généralement y manque ; nous constatons à notre tour que l’influence française en Italie dépasse l’influence d’un pays sur un autre, et, en dehors même de la puissance de l’esprit français, répond mystérieusement à une orientation merveilleuse de l’esprit méditerranéen, dont la prophétie, faite aujourd’hui dans ces pages, un jour ne semblera peut-être pas simplement paradoxale.

11. (1909) Articles du Mercure de France, année 1909

Je pose la question : seuls l’avenir immédiat, les faits qui surgiront au printemps prochain y pourront clairement répondre. […] Il répondait à un besoin profond, ressenti par la généralité, un besoin d’imprégner de beauté toute la vie. […] Aucun organisme, à Paris, ne répond à cette nécessité. […] Cent dix-sept écrivains et penseurs, philosophes, moralistes, littérateurs, ont répondu. […] Mais ceci ne répond pas tout à fait à la question.

12. (1898) Articles du Mercure de France, année 1898

Et les deux volumes cités répondaient rudement bien à l’argument. […] Il Militarismo (Milan, Treves), œuvre contre la guerre et les sociétés militaires, répond à un certain sentiment pacifique de la foule, laquelle n’a pas ménagé les approbations bruyantes à M.  […] — C’est qu’il s’agissait d’abord de répondre à des assertions, de prouver que les premiers chrétiens n’étaient point uniquement la populace de Rome ; qu’il y avait parmi eux des patriciens, des hommes de savoir et de jugement, lesquels ne devaient point accepter à la légère la nouvelle doctrine. […] La pauvre femme interpellée par le militaire répond : J’ai crié « du pain ! […] Grizzly aurait répondu : « Je l’ai tuée parce que j’avais faim.

13. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »

La publication de la pièce en volume répond sur quelques points à ce vœu. […] Et nous ne saurions pas invoquer autour de Brando ce chœur de sympathie posthume qui faisait dire à Ulysse des paroles de profonde pitié sur Ajax mort et lui faisait répondre fièrement à Agamemnon : « Je le haïssais quand il était beau de haïr. » Mais il faut de toute façon rendre justice au poète inébranlable que trop de coups veulent frapper aujourd’hui, car malgré tout il peut vraiment dire de tout son œuvre théâtral : « Ai-je voulu parler sur la scène du masque fidèle de l’homme éphémère ?

14. (1903) Articles du Mercure de France, année 1903

Et M. de Reszké lui répondit : « Italie ! […] Il est indéniable qu’il est parfois maniéré et recherché à l’excès, il a certains archaïsmes et tournures anciennes qui ne sont pus pour déplaire aux érudits, mais dont l’ordinaire lecteur pourrait s’impatienter ; à cela, on répond que Mr. […] Il répondit sans faiblesse et sans vanterie. […] Et du Sud aussi répond à ces grandes voix qui, du Septentrion, de l’Est et du Couchant, se croisent sur une tombe, un « latin épris de lumière » (selon le cliché inévitable) : d’Annunzio. […] « L’Empereur me demande ce matin VI 7bre comment je m’occupais à Dux et je lui ai répondu que je faisois une anthologie italienne. — Vous avez donc tous les Italiens ?

15. (1904) Articles du Mercure de France, année 1904

— Il répondit sans lever le nez : — Je me nomme Martin. […] Il répondit : — J’suis d’ici. […] L’homme, interrogé, releva la tête de son assiette et répondit simplement : — Je m’appelle Turlendana. […] » Comme il ne répondait rien, — car il n’avait rien trouvé à répondre, il serait plutôt tombé à genoux, — elle s’était mise à rire, d’un rire mécontent, en lui jetant par la figure : « Gros bête, va ! […] Mais Emidio n’ouvrit pas la bouche ; il ne sut que répondre.

16. (1902) Articles du Mercure de France, année 1902

— Rien, rien, répondit-elle en riant. […] Delage, son répondant, ont causé une pénible impression à ceux qui, n’ayant plus d’autres recours que la science, la voudraient sérieuse. […] J’auray donc, s’il vous plaît, l’honneur de vous dire que les affaires sont, à ce que l’on dit si embrouillées en cette cour toutte allemande, que je crois (autant que Monseigneur le jugera à propos) que Sa Majesté pouroit s’épargner la dépence de cette Accadémie, qui, quelque zèle et quelque soin que vostre bonté preine, ne peut répondre aux idées que l’on a eues de former d’habilles gens et d’en tirer de belles copies, tant d’architecture que de peinture et de sculpture. […] Cela cousteroit peu sous la protection du ministre ou d’un cardinal affectionné, supposé qu’il cessât d’y avoir un ministre, en attendant qu’une heureuse paix fournisse une occasion de les faire passer en France. » On ne sait ce que le vieux Mansart pensa de la proposition de Poërson, car il mourut avant que d’y répondre. […] J’ai ouï dire tant de bien de vous que je ne doute pas que vous ne répondiez à mes bonnes intentions et que vous ne fassiez de votre côté tout ce que vous devez pour répondre à l’envie que j’ai de vous soutenir et même de relever votre Accadémie.

17. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »

IL — Frédéric de Souabe, empereur des Romains, interrogé sur la nature de la noblesse, répondit : « C’est une antique richesse et une belle coutume. » III. — Le fondement de la majesté impériale, c’est la nécessité de la vie civile. […] Ser Manfred da Vico, maintenant préteur et préfet, pourrait dire : « Quel que je sois, je représente mes ancêtres, on me doit honneur et respect. » Juvénal lui répond dans sa hautaine satire.

18. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »

Je ne sais, ô moi du passé, ce que tu veux du moi présent, mais, quoi que tu me demandes, je ne saurai peut-être pas te le refuser. » L’homme me regarda avec une certaine stupeur, comme si j’étais nouveau pour lui et répondit après quelques moments d’hésitation : « Je voudrais rester un peu avec toi. […] » À ces paroles je ne répondis que par un geste de colère. […] » Cette fois encore je ne répondis pas et tout le jour je restai avec lui sans parler.

19. (1892) Articles du Mercure de France, année 1892

Je lui demandai pourquoi il ne le donnait pas, comme les autres, à colorier à son frère ; il me répondit : « — Parce qu’il est trop difficile. […] Et elle me répondit : J’ai été reçue ici pour dévoiler tes péchés au Seigneur, Madame, demandai-je, les dévoilerez-vous vraiment ? […] Répondant, je lui dis : Madame, si j’ai péché envers vous, où, en quel lieu et en quel temps vous ai-je jamais adressé une parole déshonnête ?

20. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »

» Et Casanova de répondre : « Pour prouver sans doute qu’un homme d’esprit a son côté faible tout comme un sot. » Or, huit mois plus tard, le 1er mai 1761, après un long silence dont il s’excuse, Voltaire écrit à Albergati Capaccelli : « Je revois dans le moment le nouveau théâtre (de Goldoni). […] Mes lecteurs connaissent cette histoire dont l’intérêt naît de la situation vraiment dramatique ; mais il est impossible de lui donner dans un écrit tout le feu que lui communique une narration bien faite2. » En revanche, Choiseul, en homme toujours pressé, ayant eu l’impardonnable distraction de demander à Casanova un abrégé de ses aventures, le Vénitien piqué répond que tout l’intérêt du récit est dans les détails et qu’il se flatte d’obtenir du ministre les deux heures d’attention strictement nécessaires ; son ombrageuse susceptibilité souffre de ne pas rencontrer ici la curiosité presque déférente à laquelle on l’a accoutumé, et sa mauvaise humeur s’exhale en réflexions à peine polies. […] Un jour, ayant besoin de renseignements pour la mise en scène de Sémiramis, il se hasarde à consulter l’auteur lui-même : celui-ci répond avec une bonne grâce parfaite, explique le costume des actrices, la place de l’ombre et son accoutrement, la disposition des Lumières, détaille les accessoires, indique le moyen d’imiter le tonnerre et les éclairs ; on sent, à travers sa réponse, que le metteur en scène, l’impresario, est plus flatté encore que le poète ; et, dans son enthousiasme, il va jusqu’à s’écrier : « Béni soit le ciel qui vous a inspiré l’amour du plus divin passe-temps dont les hommes de goût et les femmes vertueuses puissent jouir quand ils sont plus de deux ensemble9 ! 

21. (1912) Articles du Mercure de France, année 1912

Victor-Emmanuel et son ministre favorisaient Garibaldi quand son action pouvait servir leurs desseins, sauf à essayer de le perdre l’instant d’après, dès qu’elle cessait de répondre à leurs vues. […] Au nom de l’enfant Della Croce, prononcé par nous, l’archiviste répondit qu’il avait précisément fait, peu de temps auparavant, la même recherche. […] Nous y allâmes trouver cette personne, qui nous répondit que les archives étaient à Majorque ; quant au comte, il était à Madrid, où nous pouvions lui écrire. […] Giuseppe Fiorentino, répondant à M.  […] Il est à remarquer que l’éruption terrible dont parle Strabon répond à la fin de ce que l’on appelle les âges homériques25.

22. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXII »

On dit que beaucoup de grandes dames de Naples répondaient ainsi, sur du grand papier et en style officiel, aux lettres aimables qu’on leur écrivait.

23. (1908) Articles du Mercure de France, année 1908

Ils ne savent pas ceux-là que je pourrais leur répondre comme Marcus aux patriciens romains : “Ceux qui se prévalent des efforts d’autrui ne veulent pas me laisser l’honneur des miens (131).” […] Léonard répond : « La Vérité c’est la vie. » Il pourrait s’autoriser d’un texte sacré qui le justifierait. […] », répond : « Connaître Dieu, l’aimer, le servir et par ces moyens acquérir la vie éternelle. » Il nous donne à ce propos une belle sentence. […] Il répondit qu’il trouvait ce pays le plus beau qu’il eût jamais vu et que l’air donnait à son physique un peu déprimé comme une force nouvelle. […] En vain des amis le pressèrent-ils ; il ne répondait pas lorsqu’ils lui parlaient de ses vers.

24. (1916) Articles du Mercure de France, année 1916

Le nietzschéisme conquérant de d’Annunzio répondait à un tempérament tout exceptionnel et n’eut d’influence que sur la génération suivante. […] Chacun a sa part d’influence, et c’est une raison pour que nous aimions, dans toute œuvre d’art, ce qui répond le mieux à nos aspirations. […] — dit Franco à Luisa ; et elle répond : — Oh ! […] Devait-elle ou ne devait-elle pas répondre ? […] Je te ferai longuement souffrir, et tes gémissements causeront mon extase. — Oui, répondrait la dame, fais-moi souffrir, et je te remercierai.

25. (1910) Articles du Mercure de France, année 1910

Il répond pleinement à l’impression produite par encore les photographies du buste et que nous avions manifestée ici. […] Il se pose en réformateur, se frotte de philosophie, répond soi-même aux objections, flatte, égratigne, attaque, discute, dogmatise et pérore ; bref, fait de la littérature. […] Elle a été surprise et presque irritée quand j’ai répondu à ses félicitations de mes prochains voyages en Italie, que je n’en étais que triste. […] Je me hasardai d’interroger une belle jeune Italienne qui me répondit : una sposa, d’où je conclus que c’était un mariage. […] Fais-nous entendre un discours plus sensé. » Il répond : « Patience !

26. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 241, 1er juillet 1907 »

» Je réponds qu’ici n’est pas de mise l’aut, aut de la logique.

27. (1897) Articles du Mercure de France, année 1897

Bouguereau, un jour qu’on lui demandait son opinion sur tels peintres nouveaux, répondit : « Si l’on admettait leurs principes, il faudrait se résigner à réinventer la peinture tous les siècles !  […] Si les poètes modernes ne répondent pas à son appel, M. d’Annunzio se propose d’écrire lui-même quatre tragédies par an, et de les faire jouer au Théâtre des Muses.

28. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 232, 15 février 1907 »

Il faut que ce comité ne réponde pas à de vagues aspirations, mais qu’il comprenne la beauté, la perfection de sa mission qui doit le pousser à chercher à Amboise les restes de Léonard, et dans la collégiale du château de Loches, ceux de Ludovic.

29. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 238, 15 mai 1907 »

Historiquement parlant, il n’est pas possible de répondre à cette question.

30. (1906) Articles du Mercure de France, année 1906

Quelle tragédie, si ce n’est celle d’Eschyle et tout au plus celle de Sophocle, répond à ces conditions ? Seuls, je le répète, Hamlet, férocement ironique, et Faust, superbement sceptique, s’enveloppent de cette beauté flamboyante qui répond à l’état d’âme de tout un moment de l’Histoire. […] » — de répondre : « Il est l’un et l’autre… » En tout cas, Rossini ne fut point l’imbécile que bien des gens se figurent aujourd’hui : il était de la race des novateurs. […] Je lui dis toute mon admiration pour son génie, toute ma gratitude pour m’avoir admis à pouvoir la lui exprimer… Il me répondit par un profond soupir et par ce seul mot : « Oh ! […] On me répondit généralement : « Vous connaissez peu Beethoven.

31. (1896) Articles du Mercure de France, année 1896

Pour ceux qu’elles dédaignent, elles demeurent inutiles, indifférentes ou tristes : leurs mystérieuses paroles de Beauté ne répondent qu’à ceux qui interrogent. […] À quoi le Piémontais, lui, répond énergiquement : — Quand je pourrai en outre d’une figure mouler l’atmosphère où elle baigne, la couleur qui l’anime, la perspective qui la soutient, le sentiment qui la fait palpiter, alors, moi aussi, comme tant d’autres font depuis tant d’années, je moulerai… Mais on n’obtient une vraie forme pas plus en moulant qu’en copiant intrinsèquement une figure.

32. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »

Et Jacovella répond : Oui, poète, je veux t’aimer.

33. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »

Je lui demandai s’il pensait rester à Sorrente et il me répondit qu’il trouvait ce pays le plus beau qu’il eût jamais vu, et que l’air donnait à son physique, un peu déprimé, comme une force nouvelle.

34. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »

Il la fait asseoir à sa table, et, après quelques propos où il croit démêler un peu de tendresse et de regret, lui propose un tour dans les allées sombres : Elle me répondit avec douceur et une apparence de sincérité qu’elle voulait être à moi entièrement, mais à la lumière ; à condition, cependant, qu’elle aurait la satisfaction de me voir chez elle tous les jours, comme un véritable ami de la maison.

35. (1899) Articles du Mercure de France, année 1899

Au cadeau symbolique venu de Ferrare, elle répond par cet autre symbole, son portrait, — ce petit panneau peint qui est là dans cette salle du Louvre et pour lequel elle pose devant le Pisanello : elle savait bien que son beau-frère le déchiffrerait. […] On n’en sait rien, mais il est certain que, réalisée, elle eût assez mal répondu aux désirs de Tolstoï. […] Cette fois, Fra Domenico et Savonarole résistèrent : invoquant l’autorité de saint Thomas, ils répondirent que les espèces pouvaient être consumées, mais non le Sacrement même : une longue discussion s’ensuivit entre les moines des deux ordres.

36. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »

— répondait Voltaire ; mes livres sont tous excommuniés. » Mais il semble se souvenir de ce trait quand il écrit dans le Dictionnaire philosophique : « Il est très vrai que le pape Léon X publia une bulle en faveur de l’Orlando furioso, et déclara excommuniés ceux qui diraient du mal de ce poème.

37. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »

Aux besoins de l’heure présente, tels qu’ils résultent de cet état de fait, le Cœnobium pense répondre par la liberté dans le choix des sujets traités, par la préoccupation de produire, sous leur jour le plus sincère, les expressions diverses du souci métaphysique.

38. (1901) Articles du Mercure de France, année 1901

J’ai demandé à une jeune femme de France, douée de beaucoup d’esprit, ce qu’elle pensait de ce roman : « Je voudrais qu’il fût plus simple », m’a-t-elle répondu.

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