Leur littérature — si l’on excepte Fogazzaro, Verga, la Serao — ressemble un peu à ces vins savants où les uns goûtent et les autres déplorent la totale absence de la saveur du terroir. […] Une littérature dont l’individualisme sans principes se développe trop loin de la critique et des rivalités, s’engourdit et meurt d’autophagie. Il y a cependant eu une discussion intéressante et précisément sur ce sujet : Y a-t-il aujourd’hui une littérature italienne ? […] Quoique la forme soit celle du récit, de la confession, l’auteur est resté dans le ton de la littérature objective, — analysant une situation donnée avec le désintéressement de l’observateur. […] Les deux dames respectables, plus amies des prêtres que la grande littérature, enfermèrent les documents parmi leurs frusques et s’opposèrent résolument à toute publication.
Tome II, numéro 14, février 1891 La littérature « Maldoror » [extrait] Remy de Gourmont. […] Je le vois, peuplier souple et clair, émergeant de la selva oscura, du vague taillis de la littérature cisalpine, où quelques bons bûcherons — quelques cognées critiques — attendent patients la croissance et la poussée d’un tas de baliveaux nains, — et c’est très beau qu’il nous vienne un tel livre d’Italie : il n’en vient pas souvent. […] […] Littérature italienne R. […] Enrico Vidali analyse l’enquête Huret et fait preuve d’une amusante inconnaissance de la littérature française contemporaine. […] Gazzetta Letteraria (Turin). — Noté dans les derniers numéros : Il Padre Curci e la letteratura gesuitica, par Giovanni Faldella ; une analyse (un peu à côté) de À l’Écart, de Minhar et Vallette, par Giuseppe Depanis ; Talento e Personalità, par Bruno Sperani : l’auteur n’est pas dupe du ridicule aphorisme souvent, à cette heure, proféré, que la littérature actuelle se caractérise par « trop de talent !»
Aussi fut-il lui-même en butte aux attaques des modérés, autant dans le champ de la politique que dans celui de la littérature. […] […] Dans la Revue des Revues du 15 mars, un curieux article du professeur Guillaume Ferrero sur La Maladie mystique et la Littérature. […] La littérature et l’art en sont même pénétrés de telle sorte que M. […] Ferrero est au moins inattendue : la littérature mystique ou « morbide » est un dérivatif qui sauve le monde moderne. […] » Écrivez donc, Messieurs les malades de la littérature, symbolistes, préraphaélites, parnassiens, tolstoïstes, mystiques de toute espèce et de toute école !
Il a démissionné en 1904 pour s’adonner à la littérature et n’a pas encore, je crois, de successeur. […] Toute littérature dialectale est forcément populaire. […] Cette foi s’est répandue, s’est exprimée en une littérature copieuse qui a renforcé l’enthousiasme lui-même. […] S’ils étaient pris par la couleur, nous le sommes par la littérature. […] Maspes nous promet, en compensation, un autre essai : « Ce que la littérature italienne a reçu de la littérature française. » […] Les Théâtres.
Il n’y a de pareil dans toutes les littératures qu’un morceau de M. […] Maurice Muret, que la nouvelle littérature italienne s’embarrasse encore de dandysme sous quelque forme de « néomachiavélisme ». […] Avec lui on se reposera des vaines complications d’une littérature malsaine et factice. […] Pourtant, c’est en Italie que sa célébrité a survécu et une place relativement importante lui est réservée dans les manuels de littérature. […] Pascoli, ne se retrouve pas non plus dans l’innombrable littérature que les aînés et les jeunes déversent sur le marché, impitoyablement.
Quelques-uns de ces poètes eurent une grande réputation, au moins dans le monde clérical, Primat, Walter Map, Serlon de Wilton, Philippe de Grève, mais la majeure partie de la littérature goliardique est anonyme. […] Corrado Corradini a traduit en vers élégants un choix de cette bizarre littérature, mais il faudrait le texte ; ce latin a son charme que ne peut rendre nulle transposition. […] Cette même Idea Liberale nous avait donné, il y a quelque temps, une remarquable étude sur Nietzsche, par Domenico Oliva ; la Gazetta Letteraria du 10 février revient sur l’inquiétant iconoclaste et analyse sa philosophie sans dénigrement, mais sans enthousiasme, reconnaissant son influence, en art, en littérature et même en politique. […] […] Un des écrivains italiens qui connaissent le mieux la littérature française dans ses dernières manifestations, M. […] L’idée d’un peintre ne doit-elle pas avant tout être peinture, et peinture surtout plus que littérature !
Sa curiosité ne se limitait pas aux écrivains ou aux artistes de son pays et de son siècle ; mais il avait sur les littératures étrangères une érudition et une compétence vraiment rares en ce temps-là, une connaissance directe des textes qu’il contrôlait ou fortifiait, toutes les fois qu’il pouvait le faire, par l’expérience et le goût de ses amis ou de ses correspondants étrangers. Aussi Casanova est-il pour lui un témoin précieux qu’il s’empresse d’interroger sur les grands noms et les grandes œuvres de la littérature italienne. […] En un siècle qui surpassa presque le nôtre dans l’engouement pour les littératures étrangères et le culte des raretés exotiques, Voltaire fut pour Goldoni ce que tel de nos critiques autorisés fut pour G. d’Annunzio ou M. […] L’Italie est fatiguée de se nourrir de littérature française, et de servir par là aux intérêts des écrivains d’en deçà des Alpes. […] Et on doit à Mme Sibilla Aleramo d’avoir su créer un type de femme très complet, que la littérature italienne n’avait pas, analysé avec une subtilité psychologique remarquable et très remarquée.
L’enquête du Marzocco sur la littérature et l’art italien à l’étranger a rassemblé des réponses nombreuses et importantes. […] Il s’agissait de dire quelle importance, quel rang, quelles tendances on attribue, à l’Étranger, à la littérature et à l’art italien. […] Les mots ne coûtent rien, et, après tout, la littérature politique de M. […] Lui-même, d’ailleurs, ne considérait la littérature que comme un épisode de sa vie d’action. […] Cesare Lombroso, se trouvant il y a trente-cinq ans en Calabre, recueillait sur les mœurs, la littérature, les traditions de cette province.
Parmi tant de polémistes, vieux et jeunes, il y a sans doute des sincères, révoltés contre d’Annunzio, qui, dans le discours déjà fameux, non seulement a déclaré qu’il veut être et qu’il sait être le maître absolu de la littérature italienne, mais qui a affirmé aussi que depuis la Divine Comédie l’Italie n’a eu aucun poème de « vie totale » aussi parfait que son recueil Laus Vitæ. […] Turin La littérature italienne s’est enrichie aussi d’une autre tragédie, qui est due celle-ci à un de ses meilleurs et de ses plus jeunes poètes. […] Ce jeune poète, tout en donnant à la littérature de son pays des œuvres originales, sait l’enrichir de ces traductions d’Eschyle, de Nietzsche, de Shakespeare, qui sont de véritables et admirables œuvres de transposition, et même de nouvelle création, plus que de pures et simples traductions. […] Fausto Mario Martini, duquel vient de paraître la traduction italienne de Bruges-la-morte, publie un livre de vers : le Piccole morte, qui le place parmi les poètes les plus hardis de la littérature nouvelle. — Luigi Siciliani : Rime della lontananza.
Il chanta dans les rythmes de l’ancienne littérature qu’il renouvela parfois, comme dans les Bordatini. […] C’est de la littérature régionale. Cette littérature n’est pas d’aujourd’hui. […] Le volume a pour titre : Littérature tragique. […] Est-ce pour se faire un nom dans la littérature ou dans l’art ?
Littérature. […] Ce n’est point, certes, de « l’art social », de cet art absurde ou affreux, représenté d’une manière vile dans la littérature contemporaine. […] Au bout de cette seconde enquête sur la littérature féminine, voici quelques-unes des conclusions de M. […] Vilfredo Pareto : le Mythe vertuiste et la littérature immorale, M. […] Cette constatation pourra servir un jour d’appendice au cours de littérature méditerranéenne poursuivi par quelques écrivains français à l’Université Nouvelle de Bruxelles, et consacré à « l’identité évolutive de la littérature française et de la littérature italienne à travers les siècles »… Échos.
Déjà depuis de longues années, il s’était consacré à donner à la culture des générations qui l’entouraient une nouvelle vision des classiques de la littérature. […] Il continua l’œuvre de renouveau de la langue ; suivant les traces de Carducci, il la porta à ce degré de perfection esthétiquement consciente d’où elle façonne, depuis quinze ans, tous les esprits plus jeunes de la littérature italienne. […] Carducci et d’Annunzio, malgré quelques défauts per excessum, résument à eux seuls les plus fiers mouvements de la littérature italienne contemporaine. […] Et lorsque Carducci constate : « la littérature italienne contemporaine n’est autre que la reproduction et la copie de la littérature française » et qu’il se plaint qu’on peut y remarquer çà et là quelques débris d’allemand, mais que l’italien généralement y manque ; nous constatons à notre tour que l’influence française en Italie dépasse l’influence d’un pays sur un autre, et, en dehors même de la puissance de l’esprit français, répond mystérieusement à une orientation merveilleuse de l’esprit méditerranéen, dont la prophétie, faite aujourd’hui dans ces pages, un jour ne semblera peut-être pas simplement paradoxale. […] Et voici apparaître sur les horizons de la littérature une force nouvelle, un romancier-poète d’exception, vainqueur du premier concours international de Poesia.
Plus tard je n’ai trouvé dans ce nouveau point de contact entre la littérature et la peinture qu’une confirmation et une certitude. […] Il avait fait des essais de littérature contemporaine vraiment perspicaces et fins. […] Il ne change absolument rien dans le monde, même pas la littérature. […] Borgese, critique sicilien et professeur de littérature allemande à l’Université de Rome. […] En art et en littérature peut-être, mais non en politique, puisque M.
Toute la littérature digne de nom, en somme, est exceptionnelle ; toute œuvre d’art est un miracle. […] Il y a une littérature normale ? […] Et ces études en effet sont de l’histoire presque autant que de la littérature, l’histoire des talents en même temps que l’analyse des œuvres. […] C’est qu’il connaît notre littérature, oui, mieux que nous-mêmes. […] Lombroso l’est) s’est cru obligé de donner à la littérature sur l’Affaire.
Comme le théâtre italien existe à peu près autant — et même moins — que le théâtre fuégien ou congolais, la Scena Illustrata publie des études sur le théâtre chez les anciens et les étrangers, des variétés, des pages de littérature, enfin de fort belles gravures sur bois. […] […] Tome VII, numéro 40, avril 1893 Littérature italienne. […] Ce poème devait être, selon l’auteur lui-même, une « satire lyrique » des mœurs contemporaines ; un tel genre de poème n’est pas inconnu dans la littérature italienne, et Dante en donna un exemplaire qui passe pour estimable.
La Gaule ne produisit, même dans les premiers siècles de la conquête, presque aucune littérature laïque ; les poètes, les orateurs sont chrétiens. […] Est-ce pour cela que les jeunes négligent le roman, cette forme de littérature superbe, libre, indépendante ? […] Des jeunes se gaspillent en recherchant sans profondeurs esthétiques les utiles lauriers de la littérature théâtrale ou du roman facile ; mais d’autres, comme M. […] Et, bien qu’à côté de Manzoni vivait et travaillait le divin Léopardi, les belles lettres italiennes étaient pauvres, étaient littérature, étaient tâtonnements sans discipline. […] Mais l’avertissement que Manzoni « retrouvé » apporte dans la littérature italienne est celui de la Tradition.
Souvent, le lyrisme de d’Annunzio, comme toujours, est fatigant et vain à force de « littérature », par l’exagération de ce « pathos esthétique » qui enlève, depuis plus de vingt ans, tant de beauté, d’éternité, à l’œuvre du poète des Laudes. […] Ceux, en revanche, qui, indifférents à la littérature du boulevard, ou même aux petites modes paperassières de la littérature d’érudition, gardent le culte des Grandes Lettres, ne regarderont pas trop, pour écouter une « Lectura Dantis », au moment où elle se fait. […] Dans toute période de la littérature italienne, même alors que le lyrisme fait défaut, le genre narratif est toujours tenu en honneur, et excelle. […] On trouve à présent que la littérature italienne a besoin de clarté, de simplicité, d’une netteté quelque peu populaire dans la conception et dans l’expression. […] Formiggini, Gênes La production italienne ne se borne certes pas à ces recueils qui n’apportent d’ailleurs rien à la marche d’une littérature.
Le Corriere della Sera, de Milan, qui dans l’ensemble est très bien rédigé, possède en Luigi Barzini l’un des représentants les plus éminents de ce genre de littérature. […] Aucun enjolivement, rien de la littérature à la Barrès, qui fait passer avec virtuosité autour des sujets des arabesques fantastiques. […] Il m’a paru plus long que les autres, sans doute parce que c’était le dernier et que, prise à doses réitérées, la littérature diplomatique devient singulièrement fastidieuse. […] La guerre menaçait, la guerre avait éclaté, et Croce continuait à publier tranquillement dans sa revue, la Critica, des études d’histoire de la littérature, comme si rien ne se passait. […] À son avis, si j’en crois une interview publiée par le Giornale d’Italia du 4 septembre, on ne trouverait pas dans toute la littérature des quinze dernières années plus de deux ou trois écrits où se manifesterait le pressentiment du péril qui menaçait l’Europe. — M.
L’art de Giulio Orsini plane au-dessus des tendances contemporaines, confirmées et acceptées, de la littérature italienne. […] Par des qualités profondément émotives, et d’émotion profondément évocatrice, la poésie de Giulio Orsini est celle du dernier romantique, ou plutôt du premier grand néo-romantique, que la littérature méditerranéenne, italienne ou française, nous ait donné ces derniers temps. […] Éditions de la Vita Letteraria Un groupe de jeunes écrivains, critiques et poètes, pleins de hardiesse innovatrice, réunis autour du périodique romain la Vita Letteraria, publie des volumes de vers et de prose, où la pensée la plus jeune semble chercher éperdument ses rythmes adéquats, afin de former et de révéler une école poétique jeune et forte, digne de concentrer dans quelque grand effort si possible les esprits dispersés de la littérature nouvelle.
En dehors même du double mouvement français dont il est parlé plus haut, les autres recherches caractéristiques de la littérature française se répètent en Italie. […] Tandis qu’une femme, Mme Amalia Guglielminetti, dans ses Vergini Folli, chante librement l’amour de la vie, faisant à la jeune littérature italienne un apport féminin d’insouciance et de volonté joyeuse. […] Enrico Sacerdote, rédacteur à la Nuova mort subitement à vingt-cinq ans, qui laisse des études sur la littérature française contemporaine, et particulièrement sur Charles Baudelaire.
Les Modi sont l’œuvre d’un poète qui écrit en italien les vers français ; la préface, sous forme de Lettre apologétique, le faisait prévoir : il est tout pénétré de notre littérature et de la plus récente. […] Dans l’Emporium, importante revue d’art et de littérature qui paraît mensuellement à Bergame, M. […] Zùccoli connaît la littérature française actuelle et souvent le laisse voir. […] Autres remarques : l’ouvrage de Zirardini n’a aucune valeur et celui de Ginguené s’appelle non pas Histoire de la littérature italienne mais Histoire littéraire d’Italie, et n’est le plus souvent qu’une traduction de Tiraboschi. […] La jeune littérature peut remercier M.
Mais en ce moment la littérature régionale italienne se développe puissamment. […] Marinetti, qui a beaucoup contribué, par des conférences et des récitations de poèmes, à répandre en Italie la littérature symboliste, vient de créer une revue universelle : Poesia. […] La chose n’était pas, d’ailleurs, sans précédent dans l’histoire de la littérature française. […] La littérature pour les enfants n’a pas eu en Italie de trop excellents écrivains. […] Cf. son ouvrage : Du sentiment considéré dans son rapport avec la littérature et les arts.
Contre l’action fort amoindrissante exercée par une telle littérature sur la sensibilité générale, il fut un homme en Italie qui leva sa voix avec un dédain furieux, dantesque. […] Au point de vue de la réalisation, elle a sans doute une place importante dans la littérature italienne. […] Cet homme, nous l’avons rencontré plusieurs fois le long des chemins tragiques de la littérature occidentale : chez les Grecs et chez Shakespeare. […] Et cette évocation purement psychologique, et plus particulièrement pathologique, nous éloigne des Grecs, nous rapproche immédiatement du grand initiateur de la littérature psychologique occidentale. […] Après avoir parlé de l’esthétique d’un musicien, il me plaît de parler de quelques jeunes poètes, parmi les meilleurs de la littérature italienne contemporaine.
Il connaît admirablement la littérature française moderne et la poésie populaire arabe. […] De la ville ruinée, de Messine, nous arrivent les premiers volumes d’une histoire nouvelle de la littérature italienne. […] Gennari, les foyers de la nouvelle littérature française sont les Cahiers de M. […] Plusieurs provinces dans tous les pays ont leur littérature dialectale ; poésie, prose, grammaire, dictionnaire. […] Il n’y a pas en Italie la même littérature de combattants qu’en France.
Entre les grandes puissances intellectuelles de notre temps, l’Italie était sans contredit la plus arriérée en littérature et dans tous les arts en général. […] Leurs livres — romans, essais, contes — leur avaient assuré une place à part dans la littérature la plus hardie et leur collaboration à la Voce avait assez contribué à la fortune de cette revue de bataille. […] Lacerba devint bientôt l’organe très suivi et répandu de la littérature futuriste. […] Quant à Nina, elle possède des idées fort avancées en art et en littérature. […] Aussi bien, la musique du chevalier n’avait-elle plus besoin du soutien de la littérature.
Il est dominé par la littérature française qu’il connaît d’une manière étonnante : on n’a lu de lui que très peu d’articles qui ne parlent pas d’écrivains et de romans parisiens, car il est chez nous, parmi les jeunes, l’admirateur le plus têtu de tout ce qu’on imprime à Paris. […] Tome XLV, numéro 159, mars 1903 Littérature. […] « Non moins horriblement macabres, ces sept lithographies qu’Odilon Redon composa, il y a quelques années, et qui sont une si sincère interprétation du juré, cette étrange monographie du hardi penseur et écrivain d’avant-garde, que se montre toujours, en art ou en littérature, en philosophie ou en sociologie, l’illustre sénateur belge, Edmond Picard. […] La bibliothèque, qui fut formée, ou du moins arrangée par Casanova, et qui est demeurée telle qu’il la laissa, contient environ 25 000 volumes, dont quelques-uns ont une valeur considérable ; l’un des plus fameux ouvrages de la littérature tchèque, l’« histoire de l’Église » de Skala, existe manuscrit à Dux et c’est d’après ce manuscrit que furent imprimés les deux volumes publiés. […] Dans son Mémorial d’un Mondain, Lamberg parle de Casanova comme d’« un homme connu en littérature, un homme de profond savoir ».
Georges Polti. il serait bon que ce morceau ne passât pas inaperçu eu France, car rarement coup d’œil plus incisif a été jeté sur l’état de notre littérature dramatique. […] Échos. […] Et en effet, Gianciotto, Ostasio, Malatestino, les figures nouvelles ou rues sous une nouvelle lumière intéressèrent seules le public, qui probablement se disait que « tout le reste n’est que littérature ». […] J’aime beaucoup les cléricaux, en général, mais je les adore lorsqu’ils jugent d’art et de littérature ; c’est aux cléricaux que nous sommes redevables de la feuille de figuier, par laquelle les jeunes filles innocentes croient que l’homme appartient au royaume végétal. […] Giovanni Cena, fort connu en littérature par ses poésies. […] Outre La Lettura et Natura ed Arte à Milan, le Marzocco, à Florence, Flegrea à Naples, d’autres revues sont en formation à Rome et à Milan qui vont paraître prochainement avec un programme d’art et de littérature assez aristocratique.
Courier, le pamphlétaire le plus glorieux de la littérature française. […] Littérature. […] Lorsque le sort de la littérature italienne nouvelle sera affermi, on suivra la trace marquée par l’auteur de l’Âme. […] L’auteur, israélite de race, a mis à profit sa connaissance profonde de la littérature talmudique. […] Pendant ces dix dernières années, la littérature italienne s’est développée considérablement, en quantité sinon en qualité de production.
Par-delà notre littérature réaliste et romantique, l’auteur de la Femme et le Pantin se rattache à la lignée des Crébillon, des Laclos, des Lesage, des Moncriff, plus directement qu’aux néo-classiques, dont on lui impose quelquefois la société. […] Un conteur de cette trempe se double nécessairement d’un érudit : celui-ci nourrit et fortifie son inspiration par une connaissance sûre et détaillée des littératures classiques ; les mémoires du xviiie siècle lui sont aussi familiers que l’anthologie grecque ; sa curiosité et sa sympathie vont manifestement, non au labeur patient, appliqué, artificiel, des écrivains de pure imagination, mais à toute œuvre qui reflète avec précision la vie multiforme d’une époque ou d’un homme.
Ce que je vous expose ainsi rapidement, je l’ai montré, avec des arguments et des documents, dans le Christianisme primitif (1886), dans Jésus-Christ dans la littérature contemporaine étrangère et italienne (1903), dans la Papauté, son origine, ses luttes et ses vicissitudes, son avenir (1905), et dans un petit volume allemand : Die Zukunft des Papsttums (l’Avenir de la Papauté) (Tubingen, 1906).
Ricciardi, Naples Trois livres, parus presque en même temps, révèlent trois tendances de la volonté d’introspection qui émeut quelques esprits et semble pouvoir créer en Italie une intéressante littérature de la vie intérieure.
[…] L’éditeur Nicolo Giannotta, de Catane, nous annonce la prochaine publication de plusieurs volumes, parmi lesquels : Confessioni letterarie de Luigi Capuana, le romancier vériste (notons en passant que ce mot fut écrit pour la première fois, en France, par Édouard Rod, Revue indépendante, août 1884, et qu’il n’a de sens qu’en littérature italienne, où il désigne un groupe de romanciers à tendances naturalistes spéciales, parmi lesquels Verga et Capuana). — Du même Capuana vient de paraître chez Pedone-Lauriel, à Palerme, un roman, Il Profumo, où se modifie un peu, vers le sens idéaliste, la manière de l’auteur de Giacinta. […] Et si, par la même occasion, j’indique aux curieux de littérature étrangère un auteur très fort — comme on dit en style de journal — j’aurai vraiment atteint le but que je m’étais proposé — un but tout à fait devoir présent, d’ailleurs, n’est-il pas vrai ?
Il y a toute une littérature de Valcarenghi ; personne ne connaît son public ; et toutefois il ne manque ni de talent ni d’esprit d’observation. […] L’invasion des barbares : Tolstoï et Sienkievicz ; une querelle éditoriale C’est à nous, maintenant, de subir l’invasion des littératures du Nord. […] le journal, c’est-à-dire un ramassis de faits inexacts ou purement inventés, de considérations politiques absurdes ou mensongères, d’informations provenant presque toujours de gens incompétents, de littérature de bas étage, le tout aussi mal écrit que possible. […] Tome XXXV, numéro 127, 1er juillet 1900 Littérature. […] À remarquer aussi, comme un heureux symptôme, que des journaux tels que la Tribuna et le Giorno de Rome n’aient pas craint de placer, au milieu des platitudes de la politique quotidienne ces spécimens de haute littérature.
Léopardi put avoir connaissance du mythe pèrse, soit par l’Histoire de Hyde (Oxford, 1760), soit par la traduction de l’Avesta de Anquetil Duperron (1771), soit dans les reflets du grand mythe dans la littérature grecque, que Léopardi connaissait profondément.
Projets de littérature dramatique juillet-déc.
Sans doute, de quoi Voltaire, ce perpétuel curieux toujours avide de documents caractéristiques, pouvait-il entretenir un Italien lettré, sinon de littérature italienne ?
Tome CXXVI, numéro 475, 1er avril 1918 Littérature. […] Ferrero, La vecchia Europa e la nuova, Milan, Treves Dans le fatras de la littérature guerresque on peut relever aussi le livre de Mario Puccini, Dal Carso al Piave, qui raconte dans une prose colorée, mais très poignante la retraite d’octobre 1917, et les essais de Guglielmo Ferrero, La Vecchia Europa e la Nuova, qui résument les opinions du célèbre historien de Rome sur les causes et les caractères de la guerre. […] Galletti, qui lui a succédé dans la chaire de littérature italienne à l’université de Bologne, a consacré un essai très savant et très étendu à l’Arte e la Poesia di G.