Gebhart un historien amoureux de l’époque qu’il décrit. […] Les époques le mieux connues n’avaient jamais été considérées avec méthode. […] Ces époques de transition sont particulièrement intéressantes. […] C’est une époque de transition. […] Longtemps encore, cette époque magnifique fournira du travail aux historiens.
Presque tout le monde, heureusement, à cette époque de l’année, avait quitté Naples. […] C’était à l’époque où la capitale de l’Empire Romain avait été transférée des bords du Tibre aux rives du Bosphore. […] Or George Sand., à l’époque où elle parcourt Venise, ne connaît point ces particularités. […] Comment, en effet, soucieuse d’exactitude, attribuerait-elle aux Vénitiens de cette époque, qui pervertirent l’art de la mosaïque, une habileté d’exécution égale à celle des Byzantins et des Grecs ? […] Certes, à cette époque, si le gouvernement de Rome l’eût voulu, le prétexte du coup d’éventail eût été facilement trouvé.
Et son génie devance de très loin son époque. […] Le « menuet d’Orphée », avec sa célèbre « pantomime » en trio, constitue un mouvement de symphonie qui devance de bien loin son époque. […] Elle est extrêmement curieuse à suivre en ses détails, bien qu’ayant d’ailleurs l’aspect général des guerres de tout pouvoir central de cette époque contre l’opposition féodale, opposition compliquée ici de municipalisme. […] À l’époque du Connétable, la position de la maison de Bourbon dans la monarchie française rappelle assez celle de la maison d’Orléans, plus tard. […] La trahison, dans les idées de l’époque, fut de vassal à suzerain4, non point de Français à France.
Cependant, il a le sentiment profond des forces actives de l’époque et des époques qui se nouent dans l’homme de génie, en rythment la conscience et s’expriment par lui en beauté fixe, en harmonie durable. […] L’époque des exaltations mystiques, des délires religieux est passée : les saints deviennent rares. […] il n’y a pas de mot qui rende mieux l’impression d’ensemble de l’époque. […] Il faudrait citer aussi le livre de Luchaire sur les Communes françaises à l’époque des Capétiens directs et son Manuel des institutions françaises à la même époque, ainsi que les deux volumes (destinés à la série de M. […] C’est l’époque où, au bord du Rhône miroitant, Avignon se pâme sous l’ardente caresse du soleil caniculaire.
Faut-il, au contraire, avec le Pr Gautier, criminaliste, et le Pr Forel, aliéniste, affirmer que le cas de Lucheni rentre dans la description du régicide type, telle que Régis l’avait déjà formulée dans son étude spéciale, telle qu’il l’a précisée de nouveau dans son Traité de psychiatrie, et telle qu’il la résume lui-même en ces quelques lignes : Le régicide est, à toutes les époques et dans tous les pays, toujours le même. […] Ladame et Régis, étude qui vient remettre au point un cas si déformé par les nouvelles aussi fausses que sensationnelles lancées par les journaux à diverses époques que c’est Forel qui a raison, et qu’on est ici en présence du vrai et typique régicide tel qu’il est dépeint dans la description précédente. […] Les péripéties sont cruelles, rapides et nombreuses : toute une époque de fièvre et de conspirations ressuscite sous nos yeux ; c’est aussi l’ère nouvelle des grandes découvertes. […] Malgré l’opinion courante, il faut considérer, de ce fait, le Portugal comme la véritable patrie de l’églogue moderne, que l’Italie commença également de cultiver vers la même époque.
Il se rappelle l’époque où le Gambrinus s’appelait le « Café d’Italie ». […] Notre époque, la période la plus actuelle de notre époque, goûte peu l’éloquence, à tel point que la plupart des critiques confondent d’ailleurs trop souvent, les englobant dans un même dédain, grandiloquence et lyrisme. […] Cette époque devint folle de la folie de son roi. […] C’est une des grandes époques de l’histoire démonologique. […] Époque de transformation, cependant, et de clartés nouvelles.
Mais il y eut à cette époque une telle effervescence, pour ou contre, dans tous les milieux, que la loi resta, sur ce point, lettre morte. […] Nozière a puisé son sujet au-delà de son époque préférée. […] Mais si elle n’existait pas, il faudrait l’inventer, car elle est la toile de fond la plus heureuse pour dominer toute la sentimentalité fausse de notre époque. […] Sa magie ne s’exerce-t-elle pas encore sur nos artistes comme en pleine époque romantique ? […] Sans doute, si, à cette époque, ses canaux ne sont pas comblés, les tramways électriques installés, les palais démolis.
À cette époque de l’accession de Dante aux fonctions publiques, la démocratie guelfe dégénérait en démagogie. […] N’avez-vous pas eu, à l’époque de votre formation nationale, vos du Guesclin, vos Richelieu, vos Henri IV, dont les statues d’ordre national doivent s’élever un peu partout, je suppose ? […] Le voyageur solitaire, c’est parfois toute une époque, toute l’humanité d’une époque qui se tourne vers les plus larges synthèses lyriques de ses génies. […] Et il s’est trouvé que, par sa puissance lyrique digne des plus belles époques de la poésie, son chant était celui de toute sa nation. […] Aux époques de basse latinité, il s’écrivait Iscla 26.
Le théâtre de Goldoni passionnait Voltaire à cette époque de sa vie : il fait le sujet des longues lettres qu’il échange avec le marquis Albergati Capaccelli, poète dramatique, un de ses meilleurs amis d’outre-monts. […] Ce qui reste exact, c’est que la santé de Voltaire était à cette époque fort ébranlée. […] En vérité, à cette époque de sa vie, Casanova nous fait songer au naïf tambourinaire d’A. […] Il y avait donc, à l’époque d’Auguste, deux conceptions relatives au gouvernement de celui-ci, la conception latine, encore républicaine, et la conception orientale, toute monarchique. […] Si Auguste avait voulu fonder une monarchie, il aurait dû, au lieu de chercher à les refréner, encourager dans l’aristocratie le luxe, la dissolution, le célibat ; car la monarchie ne pouvait s’élever que sur les ruines d’une aristocratie qui, comme cela s’est vu à l’époque de Louis XIV, abaissée par le besoin d’argent et par les plaisirs, ne serait plus devenue qu’une troupe servile de courtisans.
Selon les époques de l’année, les ministères ou les tendances de la mode, certains romanciers sont les écrivains du jour. […] Pour lui Casanova, c’est, sans plus, l’aventurier du dix-huitième siècle, le grand chevalier d’industrie qui profita de l’inquiétude qui agitait son époque pour duper les gens. […] Eugène Müntz est peut-être l’homme de France qui connaît le mieux l’art italien des grandes époques du Moyen Âge et de la Renaissance. […] C’est Rome à l’époque des esclandres de la Banca Romana. […] Le mélange savant de cette époque nébuleuse et des passions qui nous hantent, aujourd’hui encore, nous autres les fils de la civilisation la plus recherchée, — produit une impression étrange et pleine de saveur. » En conclusion, M.
Croira-t-on que l’affaire fit du bruit à l’époque ? […] Les premiers chapitres recomposent la vie du duc de Chartres à l’époque de son mariage avec Mlle de Bourbon-Penthièvre, et depuis, jusqu’à la naissance de M. de Valois (le futur Louis-Philippe). […] Se développant dans un tryptique : la Cathédrale, la Demeure des Rois, la Ville, elle synthétise la vie séculaire de l’Occident, depuis l’avènement chrétien jusqu’à celui, encore obscur, encore crépusculaire, de notre vie moderne : depuis le signe éternel d’angoisse et de joie laissé par l’homme dans ses cathédrales, jusqu’au brouillard animique de la Ville moderne, à travers les demeures des Rois de l’époque de fer, la Renaissance.
Nous pouvons, par la volonté, par le souvenir, et par l’imagination, lancer nos sensations-idées non seulement à travers les êtres et les choses d’un même milieu-ambiant (1re époque futuriste : Objet + Ambiance), mais à travers tous les corps de l’Univers (2e époque futuriste : Objet + Univers). […] L’annonce, à cette époque, d’un voyage de M. […] C’est une étude qui peut à peine s’esquisser aujourd’hui, mais qui ne manquera pas d’être entreprise à fond après les événements mondiaux qui ferment une époque et en ouvrent une autre. […] Ils n’ont été, à aucune époque de l’histoire, les chefs reconnus de toute une société d’États. […] S’il y eut une époque où la franchise, l’audace, la témérité en Christ eussent été de bonne politique pour l’Église, c’était celle-ci.
Le prieur de 1302 n’était pas aux yeux italiens l’altissimo poeta qu’il devint vers 1516, époque où la Comédie porte le nom de divina ; et on se demande par quelle protection il échappa au bûcher. […] Quelle destinée pour une doctrine que d’échapper à la codification, aux commentateurs et d’exploser, d’époque en époque, comme un tonnerre de beauté !
Morrice a été troublé, influencé comme les vieux maîtres, et s’il a délaissé le souci légendaire aussi bien que le goût des somptuosités propre aux époques plus récentes, Venise lui a parlé d’une voix authentique et spontanée, Venise apparaît et se meut dans son œuvre. […] D’Annunzio est italien jusqu’à la moelle des os, et toute la vie italienne factieuse, vindicative, farouche, impitoyable, de cette admirable époque d’amour et de batailles est réellement là, sous nos yeux : un souffle de guelfisme agite ces figures de guerriers infatigables. […] Ce livre est le fruit de plusieurs années de recherches diligentes et semble destiné à désespérer les critiques, qui pour en combattre l’exposé ou les conclusions devraient se jeter à corps perdu dans l’océan des textes et des documents qui ont rapport à cette époque. […] C’est en effet un volume rempli de petits faits qui nous retiennent parce que de leur réunion ou de leur essence, pour un esprit quelque peu enclin à compléter ces lectures par l’imagination, resurgissent les époques. […] Umberto Silvagni : L’Imperio e le donne del Cesari — Les études sur l’époque impériale de Rome ont eu, ces derniers temps, chez nous un développement très remarquable.
Or, chaque art évolue, suit le temps, sollicite les poètes ; Dieu est un réflexe du génie créateur qu’interprètent l’époque et ses nécessités. — Les Dieux se reproduisent idéologiquement selon les modifications sociales et intellectuelles, les différences organiques des races, les bigarrures des mœurs, la physiologie des individus. […] Concorder dans l’unité générale, c’est le rêve. — Leibnitz, qui eut la passion de l’unité et de l’harmonie, répète mystiquement : « La gloire de Dieu n’est pas seulement l’immuable et l’éternel ; elle est le devenir naturel et l’humanité le fragment. » Mais l’Art et la Science, c’est-à-dire la Foi et la connaissance la répandent et l’augmentent, successivement : aussi la religion se ploie à toutes ces métamorphoses en détermination d’une philosophie de la vie ; philosophie potentielle et cinétique. — Peut-être que Dieu est le dernier échelon de la série biologique à la découverte duquel marchent les Arts, les Sciences, les Religions. — Le Dieu d’une Époque industrielle est mécanique.
Il a été vraiment le produit de son époque, dont il refléta tout le mouvement moral et politique. […] Il débutait, à cette époque, par une foi illimitée en la dynastie de Savoie et dans le rôle fatidique qu’elle était appelée à jouer dans l’histoire de la nation. […] L’Étude de l’antique n’est pour rien en cela ; et fut-il personne de moins antique à cette époque — peut-être — que ces deux maîtres ?
Dante nous étonne, malgré que nous tenions compte de l’époque. […] Aucun croyant n’oserait à notre époque attribuer à Dieu une élection ni de naissance ni de puissance. […] On peut ajouter qu’il y a également deux façons de décrire une Ville d’art ; avec la plus facile, on se borne à indiquer, — au besoin par époques — ce qu’elle recèle d’œuvres remarquables, et l’on arrive aussi à donner comme le texte d’une monographie de ce genre ce qui n’en devrait constituer qu’un appendice ; avec la deuxième, on peut essayer une description topographique destinée à rendre la physionomie même du lieu. — Ces distinctions établies, nous dirons de suite que Padoue et Vérone seraient plutôt à classer dans la seconde catégorie des villes d’art et que M. […] On y constate que, par l’approfondissement même de la connaissance scientifique, notre époque se refuse aux solutions définitives et dogmatiques, qu’elle est caractérisée par la fermentation des idées et le conflit des hypothèses.
§ L’homme fut peintre, médailleur, architecte à n’en pas douter, et eut cet universel et stupéfiant génie particulier aux créateurs de son époque. […] Mais il est certain qu’il y a dans sa vie une époque où il avait presque cessé d’être artiste. […] Il ne nous reste aucun portrait de sa jeunesse ; mais tout nous porte à croire que jusqu’à cette époque avait rayonné autour de lui, dans sa voix et dans son extérieur, quelque charme assez fort pour contrebalancer les désavantages de sa naissance. […] Que l’on se représente le peuple florentin tel qu’il était à cette époque, fin subtil, spirituel, assez sceptique, amoureux de la beauté, artiste et politicien avant tout. […] Il est bien certain de tous les peuples d’Italie à cette époque étaient doués d’une imagination analogue.
La marque de l’époque scribo-meyerbeerienne est l’insincérité, et insincérité pareille et pareillement avide du musicien comme du librettiste. […] ressort de l’histoire même de l’Italie depuis l’époque du Risorgimento jusqu’à ce jour. […] Pierre-Gauthiez me convie à m’arracher un moment à notre horrible époque pour le suivre vers des temps moins accablants. […] Pour situer un corps dans l’espace, la géométrie est le seul « moyen » employé, d’ailleurs, d’une façon plus ou moins apparente, par les peintres de toutes les époques. […] Les préceptes de Machiavel nous paraissent exécrables et d’une époque à jamais condamnée.
On sait quelle importance Voltaire attribuait aux lettres, à la philosophie et aux beaux-arts dans le développement historique d’un peuple, dans le tableau général d’une époque ; il leur avait consacré, dans son Siècle de Louis XIV et dans son Essai sur les mœurs plusieurs chapitres spéciaux qui sont parmi les plus neufs et les plus personnels des deux livres. […] 36 » À propos de cette immense fortune, — cent vingt mille livres de rente, à cette époque, — Casanova pousse la magnanimité jusqu’à défendre Voltaire de s’être enrichi aux dépens de ses libraires : « Loin de les avoir dupés, il a été souvent leur dupe ;… comme il était avide de réputation, il donnait souvent ses ouvrages, sous la seule condition d’être imprimés et répandus. […] Pour plaire à Voltaire, à cette époque, il fallait le cajoler et l’amuser comme un enfant, comme un malade ; il fallait, — ce qu’aurait pu faire Casanova, ce qu’il ne fit point, parce que sa susceptibilité était en éveil, — conquérir, à force d’esprit, de gaieté et de malice, un homme qui souffrait et s’ennuyait.
Angelo Brofferio, né le 6 décembre 1802 à Castelnuovo-Calcea (Piémont), n’était pas seulement un politicien et un avocat de premier ordre, mais notre littérature lui doit des poèmes, des comédies, des études admirables ; et ces Mémoires pleins de verve et de clairvoyance jettent une lumière nouvelle sur l’époque où les chansons populaires aidaient l’œuvre patriotique des Balbo, des d’Azeglio, des Durando, etc., l’époque, enfin, où l’Italie était en proie à Metternich d’un côté et à Gregorio XVI de l’autre. […] Hewlett font revivre une des plus belles époques de l’Italie ; pour connaître à présent l’Italie actuelle, il faut suivre Katharine Hooker. […] Il personnifie cette époque, qui fut une des plus glorieuses de l’Italie… « Le Pape et l’Empereur, les “deux luminaires”, se complétaient l’un par l’autre. […] Un examen similaire fut fait vers la même époque par l’abbé Fulin, et moi-même, en 1894, ignorant alors que la découverte était déjà faite, je la refis à mon profit. […] X, pp. 271-320), affaire qui eut un certain retentissement à l’époque et dont on trouve un récit dans, une lettre adressée par l’abbé Taruffi au dramaturge Francesco Albergati, lettre datée de Varsovie, 19 mars 1766, et citée par Ernesto Masi, dans sa Vie d’Albergati, Bologne, 1878.
Car, surtout à l’époque où Palestrina continuait de les employer, ces thèmes étaient presque tous depuis longtemps séparés des paroles auxquelles ils avaient appartenu ». […] À une époque où nos bons quotidiens n’annonçaient les livres de nos meilleurs auteurs qu’en quelques lignes banales entre les annonces de décès et les avis météorologiques, menaces de tempêtes et de bourrasques, M. […] La Revue Générale (avril) contient un récit de cette entrevue dont, à l’époque, la chronique parisienne donna une interprétation « la plus fantaisiste ». […] Stendhal résumait en lui-même les événements ; à travers le beau prisme de son esprit, ils s’éclairaient naturellement de cette lumière qui nous semble aujourd’hui envelopper toute une époque. […] C’est de cette époque que datent deux parties essentielles du livre, à peu près les seules où Beyle ait été original, celles qu’il écrivait, comme il l’a dit, « sous l’immédiate dictée de son cœur ».
Dans cette même année, Lacerba publia l’Antitradition Futuriste de Guillaume Apollinaire, un des esprits les plus curieux de notre époque curieuse. […] À quelle époque croyez-vous vivre ? […] Vous me demandiez, l’autre jour, à quelle époque je croyais vivre, et je vous ai répondu : au vingtième siècle, mais avec un Stella-Lucente. […] La propriété littéraire, à cette époque, n’avait encore d’autre garantie que la loyauté facultative des maisons de librairie… Paulin avait compté sans son hôte : les années passèrent, on était à 1836, et la suite française des Mémoires restait au fond du secrétaire de Frédéric-Arnold Brockhaus. […] Et il est vraiment exquis, à une époque où tous les snobs et toutes les cocottes ne parlent que d’élévation spirituelle et d’idéal héroïque, ce spectacle d’un artiste qui travaille tranquillement pour l’argent, l’occasion ou le caprice, pour la nourriture de ses lévriers, la satisfaction de qui l’applaudit ou la commission de qui le paie.
celui-là, par exemple, est bien amusant, avec son allure de matamore, ses héroïques jactances, ses spirituelles et joyeuses canailleries, pimentées d’un parfum chevaleresque tout à fait d’époque. […] j’ai démontré que ceux qui commettaient des délits contraires à l’usage, aux religions, étaient alors les vrais criminels, tandis que les homicides bien souvent n’étaient pas considérés comme criminels aux époques barbares. […] Une telle application, un tel vouloir d’atteindre le but, une telle inquiétude à l’époque troublée où Frago passait lui-même ses nuits à faire de l’anatomie et de la perspective, devaient fatalement rapprocher les deux jeunes gens. […] Combien de pièces Saint-Non a-t-il faites d’après le Fragonard de cette époque ! […] Les Fragonards que Pierre-Adrien Paris, l’architecte de Louis XVI, légua au musée de Besançon sont de cette époque, de même que la Vue prise à la Villa d’Este à Tivoli, qui figura à la vente de Natoire.
La même incertitude plane sur l’époque et sur le style de la statue : tandis que M.
Ferrero s’est appuyé, ici, sur l’autorité de Letronne, Égypte grecque et romaine, dont l’explication, complétée par les développements de Kromayer, lui paraît décisive, et « une des plus importantes découvertes concernant l’histoire de cette époque.
La seconde consiste dans l’ensemble des représentattons et figurations intellectuelles (croyances) par lesquelles, aux différentes époques, ce sentiment s’efforce de s’exprimer.
L’Italia farà da sé, disait-on à l’époque du Risorgimento, et c’est le même sentiment plus développé, plus mûr qui s’exprime aujourd’hui. […] Le correspondant d’un des journaux italiens les plus considérés, avec lequel je causais il y a quelque temps, avait été péniblement impressionné de l’ignorance qu’il avait rencontrée au sujet de la situation de l’Italie et des possibilités de son entrée dans le conflit à telle ou telle époque, dans les milieux qui auraient eu le devoir d’en être le mieux instruits. […] Heureusement, beaucoup d’intellectuels s’efforcent en Italie d’échapper à cette folie collective qui caractérise les époques de guerre, et gardent une âme ferme au milieu de la tourmente. […] Bien naïf serait celui qui ne comprendrait pas encore aujourd’hui, après seize mois de guerre, qu’en dépit de toutes les phrases ronflantes la force prime le droit dans notre monde évolué et progressif comme aux époques que nos professeurs d’histoire nous ont appris à ignorer en nous parlant des ténèbres du moyen-âge.
Sur une cime où nous sommes montés au début de décembre et d’où nous assistâmes à la capture de Meletta Davanti par l’envahisseur, il y avait 13 degrés de froid, mais pas un centimètre de neige, alors qu’il y en avait 3 mètres en 1916 à pareille époque. […] Il était un enragé partisan de la théorie du front occidental, depuis l’époque du désastre de Caporetto. […] …………………………………………………………………… L’individualisme anglais n’a pas toujours été égal à lui-même ; il s’est modifié selon les époques, et s’est enrichi d’humanisme, s’est conformé à la loi des besoins universels, sans renoncer pour cela aux droits suprêmes de l’esprit. […] Elle n’a pas eu l’illusion de pouvoir aller de l’avant suivant un plan rigoureusement établi, et s’est bornée à pourvoir de la façon la plus pratique aux exigences de chaque époque qui surgissait. […] Au moyen-âge les villes luttaient entre elles pour la possession d’un fleuve, d’un port, d’un marché, comme à l’époque moderne on a vu des guerres de concurrence entre la patrie et les colonies ; et aujourd’hui on se bat entre nations pour le même objectif.
La cour de Ludovic, par l’exaspération même et la multiplicité des passions de son maître, devait, plus que la cour des Médicis, attirer et honorer dignement un esprit supérieur, singulièrement debout « par-delà le bien et le mal », amant effréné de la vie sous toutes ses formes et pour toutes ses jouissances, uniquement désireux de dominer à son tour son temps, par l’étrange faculté de son génie qui devait faire de lui un des plus complets « representative men » de l’époque.
Les tableaux sont des commentaires d’époques, où l’aspect est constitué non seulement par le décor, mais par l’esprit du moment.
Il n’y a plus de croyance, la mysticité chrétienne est morte, avec elle la source de l’inspiration des grandes pensées s’est tarie : notre époque est de science, le scalpel a tué l’âme, seul l’amphithéâtre refait les miracles. […] Tout n’est qu’imitation inférieure des quelques rares efforts personnels qui synthétisent une époque et marquent un pas en avant dans la lente conquête.
Au xviiie siècle, elles foisonnèrent comme jamais ; et c’est l’époque choisie par l’auteur.
Un conteur de cette trempe se double nécessairement d’un érudit : celui-ci nourrit et fortifie son inspiration par une connaissance sûre et détaillée des littératures classiques ; les mémoires du xviiie siècle lui sont aussi familiers que l’anthologie grecque ; sa curiosité et sa sympathie vont manifestement, non au labeur patient, appliqué, artificiel, des écrivains de pure imagination, mais à toute œuvre qui reflète avec précision la vie multiforme d’une époque ou d’un homme.
Les tableaux, par les bons soins de son adjoint Adolfo Venturi, ont passé par toutes les phases nécessaires à leur anéantissement : mis dans des salles humides, sans lumière et sans ventilation, ils ont été successivement lavés, vernis avec des poix et des bitumes, coupés pour entrer dans des cadres prétendus de leur époque ; car il paraît que M. […] Une figure de Vierge, délicieuse il est vrai, de Lorenzo Veneziano représente insuffisamment l’époque naïve et charmante où les gens de Venise et ceux de Cologne ou de Nuremberg commençaient à se mêler et à s’influencer réciproquement, ainsi qu’ils continuèrent à le faire pendant tout le quattrocento jusqu’à la visite de Dürer à Bellini. […] Lettres de Fontanes à Joubert, 1780-1786. — Chose curieuse, à cette époque Shakespeare n’était qu’à moitié goûté en Angleterre, où l’on ne comprenait pas, au dire de Fontanes, l’enthousiasme forcené de Letourneur pour l’auteur d’Hamlet et de Roméo et Juliette. […] L’Hymne à la lune, qui est inspirée de ce poète et de Young, est de la même époque (Lycée, IV, 1820, p. 7-11). […] Brugg est une petite localité de la Suisse où il était allé à cette époque faire une cure aux eaux de Schinznach (Argovie).
Plus souvent le Poète ressent quelque grave désharmonie de son époque et alors il entre en contradiction avec la totalité, il accuse, il juge, il condamne.
. — Chaque nom de ville est précédé, chaque fois qu’on l’a trouvée, de l’époque du séjour et suivi de la référence : Journal de Stendhal, Souvenirs d’Égotisme, Vie de Henri Brulard, Correspondance inédite, Notice Romain Colomb, ou Supplément au Journal de Stendhal (Mercure de France, 15 octobre 1907).