Écœuré par l’être rudimentaire, il accable le pervers, l’être de proie, d’une colère vraiment sainte. […] On l’appellera un Père de l’Église, lorsque l’Église sera vraiment universelle. […] Le grand poète y est analysé dans son apport remarquable de sincérité et de pensée, dans les éléments multiples de sa poésie tantôt épique, tantôt pastorale, parfois vraiment héroïque, parfois vraiment géorgique. […] Massimo Bontempelli se rattache vraiment aux nobles et simples poètes de la renaissance italienne. […] L’idéal : « idéal de beauté, idéal de lumière, sainte du Paradis, cette femme n’est vraiment pas de ce monde.
………………………………… Ce grand romantique est vraiment à l’avant-garde des jeunes poètes, de tous ceux qu’il a voulu rallier en écrivant le poème : Ouvrons les vitres, qui peut être une voix d’appel pour tous les poètes de notre race : La Muse gît anémique Sur la couche des vieux ancêtres ; À nous, jeunes, ouvrons les vitres, Renouvelons l’air enfermé ! […] Annibale Pastore affirme que l’œuvre de Guyau « tombe vraiment sur le point d’intersection de deux lignes, dans le cœur même de la philosophie. […] Avec Guyau devait commencer une révélation de la pensée vraiment lumineuse et vigoureuse. […] La publication de cette œuvre de Giordano Bruno est vraiment de la plus haute importance.
Car ici c’est vraiment l’exaltation la plus profonde de la race méditerranéenne, qu’on ait conçue jusqu’à nous. […] Rosny, intitulé « Tornadres » et qui vous fait vraiment descendre le ciel sur les épaules. […] Il y en a une toute brune au teint vraiment beau d’orange ; mais les traits sont plus épais, les articulations, les attaches plus vulgaires ; la grâce naturelle semble éteinte. […] Cette page, à mon sens, est vraiment significative. […] La Bruyère53 embellit aussi ; vraiment elle sera, comme sa sœur Réauville.
Cette pièce d’une hardiesse et d’une force singulières, et dont il ne subsiste aujourd’hui que des débris, fut une œuvre vraiment unique, sans précédent et sans égale. […] Il en est de même dans toutes les parties de l’Europe un peu civilisées, où, si les hommes avaient le courage d’obéir à la vérité de leurs sentiments, les soldats seraient vraiment à l’aise dans les casernes. […] Vraiment l’Italie est bien humiliée par ses maîtres, mais ce n’est pas un privilège : le reste de l’Europe ne semble pas gouverné par des supériorités bien avérées. […] Je souhaite vraiment qu’il réussisse, selon son vœu, à améliorer la société. […] Ce poète imaginatif et harmonieux manque vraiment un peu de pensée et de mystère ; il chante et s’amuse de son chant, mais, lavoix tue, il ne reste qu’un souvenir de syllabes musicales.
Angelo Conti est-il vraiment le frère idéal du protagoniste du Feu ? A-t-il vraiment joué dans la vie de d’Annunzio le rôle parfait que le frère idéal joue dans le roman ? […] Cependant, la qualité de l’introspection est celle d’un mysticisme systématisé, qui en Italie semble en ce moment vraiment symptomatique.
Brando meurt vraiment de ne pas avoir su vivre. […] Au surplus, d’Annunzio s’y révèle comme un commentateur vraiment rare de l’esprit tragique ancien. […] Et nous ne saurions pas invoquer autour de Brando ce chœur de sympathie posthume qui faisait dire à Ulysse des paroles de profonde pitié sur Ajax mort et lui faisait répondre fièrement à Agamemnon : « Je le haïssais quand il était beau de haïr. » Mais il faut de toute façon rendre justice au poète inébranlable que trop de coups veulent frapper aujourd’hui, car malgré tout il peut vraiment dire de tout son œuvre théâtral : « Ai-je voulu parler sur la scène du masque fidèle de l’homme éphémère ?
Toutefois, ce drame eût été vraiment catholique, si Aligi n’avait été condamné comme parricide, et Mila brûlée comme sorcière. […] Pour ma part, je crois qu’en Sardaigne c’est vraiment à la campagne qu’on trouve de l’argent. […] Carducci et Mazzini sont vraiment les deux pôles de l’éclipse vivante de la troisième Italie. […] Je suis vraiment ici dans un assez joli moment pour l’amour-propre. […] Il ne commença vraiment à l’étudier que vers 1823 lorsqu’il songea à écrire la Mort de Socrate.
S’il n’a pu être comme Horace le chantre orgueilleux d’un siècle particulièrement glorieux, s’il n’a pu exalter dans un chant séculaire les victoires proches et lointaines et la farouche noblesse de son pays, s’il n’est pas enfin le chantre d’une affirmation, il est vraiment celui de l’espérance. […] Un Poète, digne vraiment de ce nom, lorsqu’il atteint dans son œuvre la grandeur de l’expression d’un temps ou d’une collectivité vaste, lorsqu’un pays tout entier se reconnaît en lui et l’exalte, est aussi mystérieux que la fleur, dont le lien visible qui la rattache à la plante, la tige, ne révèle point l’énorme secret de la vie qui en elle transforme la sève en étincelantes couleurs de pétales, en profondes odeurs de calices. […] En même temps, toujours par Carducci, la prose subit la même transformation ; dans la prose aussi, le poète de Satan ne révèle jamais une pensée vraiment profonde, vraiment profondément neuve, souvent aussi son humour dégénère en vulgarité irritante, mais le bond est fait : l’Italie nouvelle a ses rythmes littéraires nouveaux. […] Carducci n’a eu donc qu’un disciple, un seul digne de lui, et resté vraiment disciple : d’Annunzio.
Saint-Saëns — (on ne peut vraiment plus l’appeler Saint-Saëns tout court !) […] Ses auteurs manquent d’une vigueur, et par conséquent de rayonnement, vraiment nationale. […] Je vous répète que j’ai trouvé ça vraiment beau parce je l’ai vu. […] Et vraiment en ce dernier cas, si la peinture est exquise, le crayon ne l’est-il pas plus encore ? […] Ni Goncourt, ni Daudet, ni Zola, ni Maupassant ne sont vraiment accaparés par Venise.
Ce matin, elle était vraiment alarmée. […] Ce soir, by her mother, at 6 h. 1/2, je l’ai vue pendant une demi-heure vraiment amoureuse et belle d’amour.
Et elle me répondit : J’ai été reçue ici pour dévoiler tes péchés au Seigneur, Madame, demandai-je, les dévoilerez-vous vraiment ? […] Moi, je ne monte point au général pour redescendre au particulier, mais je pars du particulier pour atteindre le général ; le particulier seul existe vraiment ; l’individuel seul est réel et l’universel est un de ses attributs3. […] Et si, par la même occasion, j’indique aux curieux de littérature étrangère un auteur très fort — comme on dit en style de journal — j’aurai vraiment atteint le but que je m’étais proposé — un but tout à fait devoir présent, d’ailleurs, n’est-il pas vrai ? […] On lui doit encore un recueil de contes pour les enfants vraiment délicieux, dont une traduction française serait tout indiquée ; deux ou trois romans : Le Parfum, Frisson, aucun n’atteignant la maîtrise, de Giacinta ; quelques volumes de nouvelles parfois exquises, jamais banales, et quatre volumes de critique parmi lesquels celui que j’ai l’honneur de vous présenter. […] et le choc qui produit les catastrophes vraiment tragiques ?
Paolo Buzzi, est « un jeune homme d’un talent vraiment extraordinaire et d’une originalité étonnante », — « un jeune, grand poète ». […] Marcel Reymond : Celui-là est vraiment le plus beau titre de gloire de Verrocchio. […] Il est vraiment dommage que le monarque italien ait envoyé à la famille de M. […] Et vraiment il ne faut point le considérer comme un pessimiste, mais comme un des premiers et des plus grands cerveaux « modernes ». […] L’être vraiment supérieur est l’être souverainement dédaigneux.
Sa curiosité ne se limitait pas aux écrivains ou aux artistes de son pays et de son siècle ; mais il avait sur les littératures étrangères une érudition et une compétence vraiment rares en ce temps-là, une connaissance directe des textes qu’il contrôlait ou fortifiait, toutes les fois qu’il pouvait le faire, par l’expérience et le goût de ses amis ou de ses correspondants étrangers. […] En effet, et quoiqu’on ne puisse pas parler de « succès » de la Comédie Française pendant la dernière saison, car elle n’en eut point, il est certain que les entrepreneurs italiens de spectacles me semblent vraiment guetter à Paris la mise en vente des pièces les plus superficielles, sinon les plus grossières, du boulevard, pour les transporter au-delà des Alpes, où elles se présentent habillées de parisianisme afin d’établir un degré égal de corruption systématique du goût, entre Paris et ses colonies intellectuelles. […] La Nave est sans doute la plus parfaite tragédie vraiment « méditerranéene » que le théâtre de nos jours ait produite. […] Dans Un Inceste, vaste poème en prose d’art et d’amour, il crée vraiment le « Surcouple », selon la spirituelle expression de M.
« Il importe peu, dit-il, que ce gouvernement ait parfois, comme en 1859, suivi un but de progrès (vraiment cela importe-t-il si peu ?). Car ce n’est pas dans ce but qu’il fit tant d’autres guerres (vraiment encore ?). […] De plus, est-ce en quatre ans et par un travail patient qui ne fut jamais vraiment achevé, ou en quatre mois et comme par magie que cette image fut fixée ? […] L’homme médiocre ne saurait se rendre compte du pouvoir que possède l’homme vraiment fort : le sentiment intérieur de ce pouvoir lui manque, rien en lui ne donne la mesure de cette force. […] Villari aime vraiment Savonarole, il l’a compris, il est entré dans son âme même.
Puis, après un moment de triste rêverie : — Eh bien, non, vraiment, je n’aurais point pensé que les hommes fussent encore restes aussi sots ! […] Un bas chauvinisme plutôt qu’un sentiment vraiment élevé de la patrie ; une lamentation théâtrale plutôt que le sanglot sincère de l’homme ému. […] Un pays fort, qui se trouve impliqué avec toutes ses ressources dans une lutte formidable, ne peut que tirer profit de ces discussions pondérées par lesquelles les gens vraiment compétents s’efforcent de porter leur contribution à l’œuvre commune. […] À part quelques rares voix dispersées, rien ne manque à l’harmonie vraiment édifiante et symptomatique de la presse républicaine. […] Vraiment le Foreign Office n’a pas encore une idée exacte de la géographie de la Grèce, — pense-t-on sans doute là-bas au Pirée.
Ils portent le même masque social, et celui-ci, point martelé dans l’airain tragique, paraît vraiment pétri dans du papier mâché. […] Et tous ces éléments mélodramatiques, mal mélangés, ne peuvent pas composer un beau roman, et l’art vraiment trop fatigué, très faible, de M. […] — Du seuil de l’Église, son allure est vraiment superbe ! […] Les conteurs italiens ne semblent pas se renouveler, et n’ont pas donné ces derniers temps des œuvres vraiment importantes, ou simplement curieuses, à part, parmi les aînés, M. […] Mais elle n’en a pas indiqué le prix, ce qui est vraiment dommage.
Les diverses écoles poétiques, qui se succèdent, s’accouplent, se chevauchent ces derniers temps en Italie, semblent vraiment suivre les mouvements et les désordres que connut la poésie française il y a quinze ou vingt ans… Plus que de véritables « écoles », la jeune poésie italienne présente, en réalité, des groupements d’esprits sympathiques, réunis dans une même tendance, selon les talents et selon les différents pays. […] La poésie à clichés est morte vraiment, malgré la complète diversité des esprits.
Ferrero en est un ; il y en a d’autres qui supposent dans le public une clairvoyance et un esprit de pénétration vraiment inadmissibles ; M. […] La richesse phraséologique des rhéteurs populaires est vraiment incroyable ; ils arrivent à dégrader la tragédie et à troubler la solennité calme de la mort. […] Morasso a l’air de croire vraiment à quelque mutation radicale de la Société, basée sur des mutations radicales de l’âme et sur la religion du moi, sur l’égoarchie, en un mot : c’est-à-dire que M. […] Il ne s’agit pas de la virginité féminine ; sans doute, celle-ci est attrayante et mystérieuse, mais elle est désormais si commune, j’entends dans le roman, qu’il faut vraiment passer dans l’autre camp, chez l’autre sexe, pour trouver du nouveau. […] Ce n’est pas là un de ces ouvrages hautement artistiques, qui imposent les fécondes réflexions, et dont il est dit qu’ils font penser… Le spectacle est varié ; aux bouffonneries succèdent avec symétrie les scènes sentimentales dont certaines sont empreintes d’un charme touchant et vraiment particulier.
Ici, c’est la description qui devient le roman et qui palpite vraiment de toute une intensité superbement amoureuse. […] Pour ces quatre raisons, nous sommes en face d’une éruption volcanique à ses débuts, ou le passage ci-dessus n’a vraiment pas de sens. […] Le poète montrerait ainsi qu’il connaît les deux grands itinéraires de la Méditerranée, les seuls vraiment pratiques de son temps. […] Procida, sa voisine, est d’origine volcanique ; mais elle se compose surtout de tufs blanchâtres : d’ailleurs, elle n’est pas vraiment montagneuse. […] Pas plus au temps d’Homère que de nos jours, il n’a été besoin d’un nom propre pour désigner une rivière qui est la seule sur les trois faces vraiment habitées de l’île.
Il avait fait des essais de littérature contemporaine vraiment perspicaces et fins. […] Sa dernière lettre à sa mère est encore un testament dans ce sens, vraiment émouvant. […] Non, vraiment, ce ne fut pas banal : c’était même abracadabrant, et ça ferait un petit jeu de devinettes original à implanter dans les salons où l’on chante. […] Oui, vraiment, la Belgique « clef du monde ». […] Vraiment, il est impossible à l’historien de se passionner.
Apollinaire ne nous donne pas les sonnets luxurieux, qui sont connus, qui sont même les seules œuvres vraiment connues de l’Arétin. […] Bugatti rehausse l’exposition par d’étonnantes silhouettes animales ; voici vraiment sans conteste possible le premier des animaliers de ce temps. […] Son sol est entièrement cultivable et vraiment fertile. […] C’est une masse rocheuse dont l’aspect est vraiment celui d’un monument funèbre antique de dimensions gigantesques. […] On demeure vraiment stupéfait devant la jeunesse éternelle et la savoureuse verdeur de cet ouvrage d’un vieillard et dont près de trois siècles nous séparent.
S’il est vraiment ici des œuvres italiennes, lui, Italien, ne les reconnaîtra-t-il pas ? […] La famille est une chose si déprimante et si embarrassante pour l’homme que les seuls êtres vraiment libres sont les enfants trouvés. […] Oui, vraiment, je tremblais. […] Il réfléchit un instant, puis : — Je doute qu’il soit vraiment peintre, ce garçon-là ! […] Vanni Marcoux toujours supérieur et, vraiment, parfait.
En Italie il ne reste presque plus rien d’important de Segantini, sans conteste le seul peintre italien moderne vraiment digne de sa gloire.
Et puis il y a vraiment trop du Pérugin dans cette œuvre encombrée d’ornements d’or et fatigante de glacis. […] Brisset en effet a soin de rejeter en notes toutes les expressions vraiment poétiques et savoureuses, tout ce qui constitue l’expression lyrique. […] — Il est riche, votre vin, dit-il en rendant la coupe à Stérope, qui la vida d’un trait et la garda ensuite, le bras pendant. — Il est vraiment délicieux. […] Si vraiment son projet était de reprendre à la gouache une série de compositions, mieux vaut qu’il n’ait pu le réaliser. […] Leur troupe famélique exhibe ses formes vraiment « deux fois mortes », ses faces inoubliables, ses gestes lamentables, dans les motifs XXIII et XXIV.
Dernière critique, comme en note : avant Cimabue il y a Duccio, qui vraiment valait plus d’une ligne. […] Juger d’art et d’intentions littéraires avec le simple bon sens, c’est vraiment se fermer la voie à exprimer des idées moins communes.
Aux arts du dessin, il est vraiment le mage, celui qui enferme le mystère de l’âme sous une paupière et le fait étinceler au coin d’une lèvre. […] Calandra, auteur aristocratique, dont je me rappelle un roman vraiment remarquable, La Bufera (l’orage) ; et un autre, Fumo e Fiamma, par Domenico Tumiati, que j’admire comme poète et auteur de ces Mélologues exquis dont la marche a été triomphale à travers toute l’Italie. […] Il y a encore les aristocrates, pour lesquels l’art, d’après Grasset, n’est que la richesse de la forme ; et les démocrates, qui proposent de rattacher les tendances décoratives actuelles au mouvement social, préoccupés d’unir la beauté à la simplicité pour obtenir le bon marché, ce qui est vraiment une bien inférieure conception. […] Ce cri enivré, et qui angoisse, de Flamma le tribun, du penseur Dorel en son cabinet de travail, de l’Acteur déchu parmi les clients de l’abri, de Solness, — de Nietzsche, — vous l’avez entendu monter des deux autres pièces insérées au volume des Victoires mutilées — lorsqu’on vous les analysait ici : la Ville morte, au premier acte énorme, funèbre et vraiment digne des Atrides, — la Gioconda, inspiratrice de beauté, mais que dépassera pourtant l’épouse tendre, Silvia, à sauver, au prix de ses frêles mains, la statue jadis inspirée par la courtisane et maintenant précipitée… Tome XLVII, numéro 165, septembre 1903 Les Romans. […] Et cependant Segantini, avant que de s’adonner à la spéculation, pouvait prétendre avoir assez fait : n’était-il pas le premier peintre, et le seul jusqu’ici, qui eut donné une image vraiment complète de la grandeur, de la poésie écrasantes de l’Alpe et de la beauté morale aussi bien que physique de la dure vie de tout ce qui vit là-haut, l’homme et l’arbuste, les troupeaux et l’edelweis ?
Il éprouvait vraiment les sentiments qu’il délayait en ses vers boursouflés, bref, il croyait que c’était arrivé. […] La musique est ici vraiment « la servante du drame », hors de quoi elle existe assez peu. […] » — « Mon Dieu, maître, repartit tranquillement l’autre, c’est que ces messieurs croient qu’ils n’avaient pas besoin de répéter. » — « Vraiment ? […] C’est d’ailleurs le rôle de l’artiste de communiquer vraiment avec la nature, pour en donner aux autres une image claire, dénuée de tout symbole. […] Tandis que l’Allemagne ne poursuit vraiment que son bien égoïste, parasite et exploiteur.
Le détail de cette destinée est amusant comme un roman et il est dommage que Pogge n’ait pas écrit ses mémoires ; à leur défaut, nous avons les Facéties, et c’est quelque chose, car elles contiennent vraiment de tout. […] M. le duc Visconti di Modrone, qui depuis quelques ans est le Mécène vraiment splendide de la Scala, — les socialistes du Conseil municipal de Milan ayant refusé à ce grand théâtre la subvention ordinaire de 200.000 fr., d’après un principe démocratique que tous les idiots apprécieront, — le duc Visconti, donc, n’a renouvelé le contrat avec la Scala et ne lui a promis son puissant appui pour un autre triennat qu’à la condition que M. […] Mais avec le roman L’Apostolo, il vient de se placer parmi nos romanciers les plus en vue ; il s’agit vraiment d’un travail solide, mis en juste lumière, indépendant de toute école et des préoccupations exclusivement propagandistes.
Soleil, tu étais vraiment au centre du ciel, quand Je te la promis !
Cette alliance était-elle aussi vraiment possible que semble le croire M.
Le mensonge, l’erreur, la sottise sont vraiment seuls des éléments vitaux. […] Le procédé est vraiment par trop commode ; il permet à M. […] En attendant, le Kaiser s’est donné la satisfaction d’avoir sur le Capitole un trône, un petit trône avec des lionceaux sur les côtés, vraiment fait pour un Empereur romain et fils de Charlemagne. […] Diviser solennellement les faits sociaux en manifestations des instincts et non manifestations, et sous-diviser les premières en manifestations propres et conséquentes, et celles-ci en logiques et non logiques comme celles-là en verbales et non verbales en précisant que les verbales ne se trouvent pas chez les animaux, tout cela est vraiment d’intérêt faible. […] Il a fallu que l’Allemagne apparût ce qu’elle était vraiment : une barbarie organisée, pour que l’Italie revînt à résipiscence.
Il a été vraiment le produit de son époque, dont il refléta tout le mouvement moral et politique.
Énoncée ainsi, la comparaison est vraiment d’un simplisme un peu trop superficiel. […] Ses colonnes qui se dressent si vivantes comme les derniers restes d’une forêt disparue, ont vraiment une vie souple de plantes et, sur les murailles où elles se meuvent, semblent les restes d’une flore naturelle. […] Zuccoli ont abouti à quelque grande manifestation d’art italien, de littérature vraiment et synthétiquement italienne, telle qu’elle puisse faire sérieusement penser à un printemps de renaissance dans la nation rénovée.
Il s’en faut de peu que Bilora ne soit une œuvre vraiment belle et il sied de remercier la direction des Latins de l’avoir révélée à nombre de gens. […] Ferrero traite l’histoire avec une maîtrise géniale et surtout avec un art d’exposition vraiment admirable.
Mais c’est vraiment dommage que l’histoire de la tentation ait été ainsi altérée par les historiens serviteurs de Dieu.
Mes lecteurs connaissent cette histoire dont l’intérêt naît de la situation vraiment dramatique ; mais il est impossible de lui donner dans un écrit tout le feu que lui communique une narration bien faite2. » En revanche, Choiseul, en homme toujours pressé, ayant eu l’impardonnable distraction de demander à Casanova un abrégé de ses aventures, le Vénitien piqué répond que tout l’intérêt du récit est dans les détails et qu’il se flatte d’obtenir du ministre les deux heures d’attention strictement nécessaires ; son ombrageuse susceptibilité souffre de ne pas rencontrer ici la curiosité presque déférente à laquelle on l’a accoutumé, et sa mauvaise humeur s’exhale en réflexions à peine polies.