Mais à chacun de ces groupements encore anonymes, on peut reconnaître certaines qualités particulières, certains caractères dominants, qui ne sont pas encore parfaitement individualisés, faute d’un seul talent capable de les résumer puissamment et de les orienter selon un mode précis, en quelque sorte définitif, nettement reconnaissable. […] Francesco Chiesa, publie un poème, Calliope, aussi en sonnets, mais dans une vision architecturale serrée et parfaite, qui en fait le premier poème de la plus récente poésie italienne, conçu avec l’unité d’idée et de réalisation particulière aux grands récits qui demeurent. […] Ces pages auront une saveur toute particulière.
Moi, je ne monte point au général pour redescendre au particulier, mais je pars du particulier pour atteindre le général ; le particulier seul existe vraiment ; l’individuel seul est réel et l’universel est un de ses attributs3. […] Ce jeune romancier avoue un goût particulier (et bien dangereux) pour La Sacrifiée de M. […] Ce fut, là aussi, le choc de deux mondes, de deux croyances, Mithrâ contre Jupiter ; et, de même qu’a tous les moments de l’histoire où deux races se sont heurtées, jamais, comme alors, les idées religieuses ne revêtirent, de part et d’autre, d’aussi nombreuses matérialités ; jamais le panthéisme grec ne multiplia pareillement ses symboles, ses emblèmes, ses aspects, ses attributs ; jamais il n’y eut telle profusion d’idoles, tant de cultes particuliers.
Brenet peut donc paraître, à tout le moins, généraliser à l’excès une probabilité assurément soutenable en certains cas particuliers, mais non pas applicable à tous à priori. […] Giuseppe Giacosa a parcouru deux étapes qui restent particulières à son temps. […] Ce livre a une valeur toute particulière, qui réside principalement dans la compréhension très large de l’auteur dans l’examen d’un génie. […] Marinetti enregistre mille harmonies différentes ; les aînés et les jeunes apportent ensemble leurs particulières conceptions des rythmes, et en arrêtant leur pensée sur une opposition de métriques, ils révèlent en vérité leur sentiment poétique tout entier. […] Ni ambition littéraire, semble-t-il, ni goût particulier pour cette œuvre.
Ce n’est pas un fou complet, mais un demi-aliéné, un demi-fou, un dégénéré chez lequel se retrouvent les grands stigmates psychiques de la dégénérescence avec certains traits particuliers : hérédité habituellement mauvaise, instabilité, changement perpétuel de métier, de séjour et d’humeur, vanité, irritabilité, impulsivité, lucidité habituelle, comme caractères généraux ; mysticisme, tendance à subir les influences ambiantes, à se passionner pour une cause altruiste (religieuse, politique, nationale ou mondiale) que l’occasion fait surgir, idée fixe, en tuant un grand personnage, d’accomplir, au prix de la vie, une action d’éclat profitable à l’humanité, orgueil érostratique du crime commis, protestation indignée et violente contre l’imputation de folie, courage souvent extraordinaire dans les supplices, analogue à celui des martyrs d’une foi ou d’une idée… Il est bien évident, après lecture de l’étude de MM. […] Un autre exemple bien intéressant du caractère particulier de Lucheni est celui-ci, que nous devons à MM. […] Ce code, qui empêche toute personnalité, n’a d’ailleurs même pas l’avantage de faire produire des œuvres d’une portée plus universelle : car, par le fait même qu’elle prend son origine dans la vie, l’œuvre d’observation en conserve forcément et beaucoup plus sûrement les caractères généraux, à côté des caractères particuliers.
Le photographe avouait sa supercherie : il faisait passer derrière la personne posant, par un procédé particulier, un autre personnage très vivant, dont on devinait les linéaments du visage sur l’épreuve qu’il livrait à ses dupes. […] Je l’ai remarqué, je crois, déjà ici même : l’Italien raconte avec un particulier plaisir, depuis Boccace. […] En même temps, M. d’Annunzio, s’efforçant de donner à ses nouvelles, qui furent son œuvre des débuts, certaines tournures et certain esprit français, puisés dans Maupassant comme dans Daudet ou dans Zola, créait ce style assez particulier, mi-descriptif et mi-psychologique, qu’il développa ensuite, de la manière que l’on sait, dans ses romans. […] Un livre comme celui de M. de Colleville vaut surtout par les détails intimes, particuliers : l’auteur ne les a pas ménagés, ce qui rend facile la lecture de ces pages. […] Des pluies suffisamment abondantes et le soleil napolitain mettent en œuvre cette richesse du sol ; malgré l’indolence de ses habitants, Ischia en ses parties basses n’est qu’un vaste jardin, où légumes et fruits ont une saveur particulière ; de tous côtés, les oliviers, les grenadiers et les figuiers se mêlent aux vignes, aux citronniers et aux orangers, dans une végétation luxuriante.
J’ajoute un détail particulier qui offre quelque intérêt : MM. […] Sa race est la latine, comprise dans le sens le plus vaste de mentalité et de sentimentalité particulières et parfaitement reconnaissables dans le monde, que contient le mot : méditerranéen. […] C’est cet esprit populaire particulier et intéressant qui a étonné les spectateurs des représentations de Grasso et de Mimi Aguglia. […] L’art ne consiste que dans l’arrêt sensible et immuable d’une harmonie, saisie par l’artiste à travers l’émotion particulière, involontaire sinon inconsciente, qu’il en a ressentie, et qu’on appelle l’inspiration. Et par la diversité des tempéraments physio-psychiques, résultant de la culture des possibilités originaires de chaque artiste, la même harmonie des êtres et des choses se manifeste à chacun dans un rythme particulier.
Cette tête, bien connue des archéologues (Furtwængler l’a signalée comme un des originaux antiques « de premier ordre » conservés dans les collections particulières), se trouvait jadis, dit-on, au palais Borghèse et fit partie de la vente des objets qui ne furent pas transférés à la Villa. […] L’Italie, qui est la patrie des arts et qui a construit des ensembles grandioses, doit tout ce qu’elle a fait à ses républiques nobles, à ses patriciens, à son pouvoir particulier. […] La loggia dei Lanzi, appelée alors loggia dei Signori, est, sauf ses dimensions, analogue aux loggie des particuliers ; elle servait aux cérémonies officielles. […] Cette atmosphère, qui donne à toute l’époque son ton particulier, est celle d’un matin de mai ardent et frais à la fois, tout vibrant de germes fécondants, tout palpitant de vie en fermentation. […] Les Italiens ont toujours eu un penchant particulier pour le comique, qui leur permet de se retrouver immédiatement au milieu de leurs contingences quotidiennes — l’élément comique n’était toujours que la résultante de quelques banalités de la vie réelle ingénieusement groupées et mises en valeur contradictoirement.
Et cette vision particulière, accidentelle, presque monstrueuse, cette préoccupation nouvelle et si complète de l’impondérable, constituent la géniale originalité du moins peintre des peintres. […] Que Votre Altesse soit persuadée que je tiendrai cette permission en particulière grâce. […] La robustesse lascive du maître, cette morbidesse qui lui est particulière sont là avec cette femme couchée la bouche entr’ouverte par la surprise et le plaisir. […] Il y a aux origines des peuples et de leur puissance, comme des villes et de leur beauté, des causes particulières qu’à n’importe quelle phase du développement national on ne peut négliger sans les risques les plus graves. […] » Un jour, son secrétaire particulier lui apporte une liasse de lettres à signer.
Et ici le texte emprunte une valeur particulière au talent remarquable de l’écrivain, M. […] Dès lors il avait perdu tous les caractères des primitifs, et son œuvre ne présente plus pour nous le même intérêt particulier. […] On ne peut pas changer le rythme très particulier du vers d’Alfieri, sans changer en quelque sorte, ou tout au moins sans modifier sensiblement l’âme même des personnages et la signification de leurs attitudes tragiques. […] La dernière œuvre de l’auteur de Canto Nôvo a été couronnée par des honneurs particuliers. […] Il a créé pour la Nave une musique de scène toute particulière, une polyphonie vocale très noble, très inspirée, très savante, saluée par des acclamations unanimes.
Lebey a lu beaucoup de chroniques du temps, travaux d’historiens ; il les a comparés et opposés et il s’en est fait une idée particulière. […] Il faudrait, à cette sublime chose, le jour inquiet et mystique d’une basilique ; il faudrait autour d’elle une particulière atmosphère de respect et de crainte, où son rayonnement doux atteindrait toute son ampleur… Mais cette galerie de marchand ! […] Il a tenté tous les genres, non sans succès, et si une aptitude particulière semble le désigner plutôt à la critique où trouve à s’employer la solide et abondante culture de son esprit, la sérénité et la pénétration de son jugement, cependant ses romans, ses contes, ses poèmes, son théâtre, prouvent qu’il peut cultiver également n’importe quel genre littéraire, encore que, nécessaire et naturelle gradation, tels de ses écrits en ces derniers genres paraissent légèrement inférieurs au reste de son œuvre. » M. […] Ce journal a ceci de particulier qu’il est rédigé en français par des Italiens qui ont ainsi à vaincre une double difficulté : s’assimiler une pensée étrangère et exprimer leur jugement dans une langue étrangère.
De ce sanctuaire d’Assise où venaient, malgré les guerres et les pestes, les multitudes pressées, il semble qu’un envoûtement rayonne, qui frappe les populations immédiates et les entraîne vers un idéal ascétique tout particulier qui influera sur la vie publique et différenciera si profondément Pérouse, désintéressée, dévouée et chevaleresque, de sa voisine Florence. […] Mais n’y a-t-il pas quelque injustice à juger avec notre manière particulière de sentir cet art spécial qui dérive d’un tempérament si différent du nôtre, cet art auquel le climat ensoleillé du midi qui fait la vie facile et tout en dehors, qui excuse la crudité des couleurs et entraîne aux gestes excessifs, apporte lui aussi son influence. […] Ce n’est pas là un de ces ouvrages hautement artistiques, qui imposent les fécondes réflexions, et dont il est dit qu’ils font penser… Le spectacle est varié ; aux bouffonneries succèdent avec symétrie les scènes sentimentales dont certaines sont empreintes d’un charme touchant et vraiment particulier. […] Il faut donc l’homme dont Paul V avait dit qu’il serait le Michel-Ange du siècle et qui venait d’achever le baldaquin de Saint-Pierre, la fontaine de la place Navone, la Baroccia, le Triton, les clochers du Panthéon, la façade de Barberini, la sainte Thérèse de Comaro, l’homme que quatre papes s’étaient légués, que s’étaient disputé Philippe IV, Charles Ier et le duc de Modène, qui, au grand contentement de tous épandait la faconde prétentieuse, précieuse et encombrante de son particulier génie, qu’Alexandre VII, escorté de seize cardinaux, allait visiter alors qu’il tenait le lit et qui écrivait les comédies pendant ses convalescences. […] De quoi croyez-vous que ces deux gaillards causent, l’envoyé du roi, l’ami du Poussin, l’homme de goût, et le « divin maître » qui vient de traverser les graves et belles provinces de France, à la vie si intense, si particulière et si nouvelle pour lui ; de quoi croyez-vous qu’ils causent à cette heure aimable de l’accueil, par ce beau jour de juin, au milieu des campagnes merveilleuses qui ourlent la rivière ?
La langue du peuple paraît criarde d’abord et grossière ; elle est énergique et expressive comme tous les patois : mais elle a des grâces particulières.
Plus grand pour un particulier que Versailles pour un roi, mais aussi sec pour le cœur que Versailles.
X… à 6 h. 1/2 et sous un passage étroit et obscur, devant la porte particulière of the husband, porte qui s’est trouvée ouverte.
Grand redresseur de torts, Voltaire ne s’épargne pas lui-même et il n’éprouve nul embarras à confesser tout haut sa faute : « Je n’avais pas osé, déclare-t-il, dans son Dictionnaire philosophique 21, compter autrefois l’Arioste parmi les poètes épiques ; je ne l’avais regardé que comme le premier des grotesques ; mais en le relisant je l’ai trouvé aussi sublime que plaisant, et je lui fais très humblement réparation. » Cette amende honorable est postérieure à l’entretien de Voltaire avec Casanova ; mais Voltaire n’avait pas attendu que l’enthousiaste Vénitien lui fît, avec une fougue toute particulière, l’apologie du « divin poète », pour rendre à l’Arioste la place qui lui est due. […] Tommaso Monicelli, auteur à attitudes socialistes, semble intéresser le public d’une manière particulière.
J’ai déjà, en quelques occasions, sans y être poussé par aucun intérêt particulier, eu l’honneur de vous exposer une vérité avouée par M.
N’était la couverture, qui est spaventosa (l’abjecte simili-gravure a conquis l’Italie, qui tient sans doute à déshonorer l’Art avec une fougue particulière), le tome serait irréprochable, quoique un peu lourd ; les vers de M. […] Son livre fait soupçonner que l’auteur est resté en arrière du mouvement artistique actuel et du tour particulier des esprits.
Mais à côté des caractères généraux du trait, il y en a de particuliers : c’est, ici, l’indication d’une mèche de cheveux, d’une ride de la peau ; là c’est l’indication des veines, des muscles, du squelette. […] Ne soyons pas très surpris de ces manquements particuliers. […] » Je crois pas qu’il soit nécessaire de vous recommander de faire bon usage de ces sommes, vous scavez mieux que moi que vous êtes obligé en l’honneur et en conscience d’avoir une attention particulière à la distribution que vous en feriez suivant l’état que Sa Majesté en a fait. […] Les circonstances, le hasard, les ventes, les voyages, les particuliers avantages qu’une position officielle dans l’administration des richesses artistiques d’une grande nation offrait à un homme d’érudition et de goût ont collaboré avec l’« Amour du beau » en général et la dévotion universelle à la gloire, simplement ; jusque dans son privé, l’honorable conservateur du Louvre échappait aux caractères exclusifs et arbitraires qui marquent une sympathie personnelle, un choix, une recherche d’un certain ordre : il tint la balance, cette image classique ne semblera pas hors de propos, égale entre toutes les époques et toutes les écoles, jaloux de procéder à coup sûr, s’adressant donc aux plus grands noms, ne les agréant même guère que du consentement universel et de l’épreuve des années.
Ces deux expressions formidables, l’une géniale, l’autre seigneuriale, de la même poussée humaine qui engendra la Renaissance, demeurent donc liées d’une manière toute particulière et rare, devant notre esprit pieusement admirateur.
Carducci, du reste, avait eu des précurseurs : Giovanni Fantoni, Paolo Rolli ; Martzokis, au contraire, est bien le premier, qui, sans aucune imitation, en Grèce, ait tenté d’acclimater le Vers Barbare, en l’adaptant à la plastique particulière de la langue démotique.
Mais la particulière conception esthétique de la vie, qui forme l’originalité, sinon l’étrangeté, de M.
Le Poète se sert d’une langue particulière, d’un italien méridional ; les personnages sont donc placés dans un milieu trop précis pour qu’il leur prête le langage vague, mystérieux et profond de certaines créatures de Maeterlinck. […] Le numéro du Campo, rempli en grande partie par cette œuvre, est donc d’une importance particulière, car il nous présente un poète d’autrefois qui nous était inconnu. […] Est-ce donc là quelque chose de particulier, et faut-il déclarer expressément qu’on a rempli le premier devoir de quiconque se fait écrivain ? […] Dans son livre d’un intérêt tout particulier, M. […] Le catholique, classique ou romantique, par le simple fait de demeurer catholique, fait preuve d’une mentalité assez particulière, au milieu de tous les courants impétueux de la pensée contemporaine qui cherche son expression et son nom.
Les œuvres littéraires ont ceci de particulier, qu’au contraire des œuvres scientifiques elles sont essentiellement fonctions de l’homme qui les crée. […] Giulio de Frenzi, romancier et critique de valeur et journaliste de particulière importance, est une œuvre belle consacrée à une des plus curieuses figures qui puissent résumer la sensibilité de plusieurs siècles. […] Le poète n’en dit rien de particulier. […] Voici déjà la civilisation des palaces et des grands hôtels odieuse parfois sur le continent, précieuse en terre africaine lorsqu’elle peut vous assurer un minimum de confort et de propreté, loin des mauvaises odeurs d’huile rance et de friture si particulières aux villes arabes. […] Ils sont monogames et, n’était l’impossibilité de divorcer, leur loi particulière s’accorderait en tous les points avec la loi italienne.
Il reste comme un exemple assez particulier du physiologiste moderne, qui a fait de la psychologie une branche de la science positive physiologiquement contrôlable, l’arrachant à la philosophie pure. […] En vous promenant dans les rues, vous rencontrez souvent des enfants et même de grandes personnes, habillées d’un vêtement d’un vert très particulier. […] C’est encore le « souvenir » qui remplace l’inspiration, j’entends l’inspiration neuve, la découverte et l’expression d’un psychisme rythmique particulier à une époque et à un homme. […] — Tiens, répliqua Ridolfi en lui lançant un sac rempli d’or, prends ces ducats prélevés sur les revenus particuliers que nous font les bonnes âmes, par leurs offrandes et leurs aumônes et respecte les envoyés de la miséricorde divine, — Oh ! […] L’intérêt des différentes œuvres qui s’y rattachent est confié à des recherches formelles, à des éclosions d’images d’un ordre très particulier, et, surtout, à l’expression enfiévrée d’une attitude d’énergie, d’une « volonté de puissance », dont il est superflu d’indiquer les antécédents idéologiques, dans notre époque même.
Il faut s’attendre à trouver, de ce fait, un ragoût particulier dans les volumes suivants, dans les conclusions « expérimentales » que comporte une telle étude, du point de vue politicien et démocratique.
C’est d’un patriotisme trop étroit, et sans grandeur, de ne voir le conflit européen que sous l’angle d’un intérêt particulier. […] J’ai lu de lui des pages incomparables rendant à merveille la physionomie particulière de la lutte aux bords de l’Yser et dans la forêt de l’Argonne Récemment il s’est rendu en Belgique et bien que muni, outre le passeport réglementaire, d’une autorisation spéciale du gouverneur général et d’une lettre du ministre d’Allemagne à La Haye, il a été arrêté à la frontière sous prévention d’espionnage et conduit sous escorte à la Kommandantur à Bruxelles. […] L’un des écrivains qui dès le début de la guerre européenne a été partisan de l’intervention italienne contre les empires centraux, l’éminent professeur de l’université de Rome Giuseppe Borgese (dans Italia e Germania, recueil de ses articles du Corriere della Sera) rappelant le titre de son premier article : Adversaires de l’Allemagne sans haine contre l’Allemagne, écrit ceci : Je le rappelle volontiers, parce que cet état d’âme ne m’est pas particulier, mais est aussi celui d’une quantité d’Italiens.
Il est regrettable cependant que le Lisser, dont nous venons d’indiquer le rôle particulier, n’ait pas été occupé plus fortement. […] Le professeur et historien d’art Dvorak, qui en avait reconnu l’importance, avait réussi à faire décréter par la Commission centrale des monuments historiques que durant deux années le tableau ne pourrait être vendu au dehors ; mais, passé ce délai, aucune tentative d’acquisition n’ayant été faite par le gouvernement ou des particuliers, on dut laisser partir la Vénus pour Berlin, qui la guettait. […] « Le règlement des problèmes trop particuliers n’étant pas dans les attributions du Congrès », l’essentiel était de résoudre la question du droit des peuples. […] Magnifique exemple de l’attachement des particuliers au bien public, preuve suprême des traditions aristocratiques et de la solidarité humaine en Angleterre, et d’autant plus significative si l’on songe qu’en ce pays existe dès les temps les plus reculés la taxe pour les pauvres, atténuation au principe de la charité légale. […] Plus d’impérialisme expansionniste, mais union ; plus de maîtres ni de sujets, mais une seule famille, de race et d’idéal identiques, dont les membres, libres et animés de l’esprit individualiste, vivent chacun leur propre vie, suivent leurs intérêts particuliers, disposés, à l’heure du péril commun, à se retrouver unis et à mourir sur un même champ de bataille, citoyens d’une seule patrie.
Les causes politiques qui ont amené l’Italie à la guerre sont assez connues, causes particulières austro-italiennes et causes européennes. […] Notons seulement qu’il y eut des causes générales et des causes particulières. […] D’autre part, voici les causes, ou quelques-unes des causes, particulières. […] Les événements de ces deux ans ont porté l’Italie à un examen de conscience, à une profonde révision des faits et des idées de ces dernières décades Le caractère, l’instinct et l’idéal de notre nation ne sont pas si faciles à définir : l’histoire ne nous donne pas d’indications très sûres : Naples, Venise, Florence Turin, sans compter Rome, quelle diversité d’histoires particulières ! […] Ainsi on lisait des histoires de l’art où une part disproportionnée était faite à l’art allemand et où le traducteur était obligé de développer à notre usage la part assignée à l’art italien ; on parcourait des histoires universelles ou même particulières de l’Italie dominées par l’idée germanique, on consultait des répertoires d’où était exilé le monde latin.
Ceux de Casanova empruntent de même un intérêt nouveau et une valeur particulière au roman qu’ils ont inspiré et que nous avons essayé de ramener à sa source.
Goya, Rembrandt, Daumier étaient de grands peintres dans tout ce que ce mot implique de qualités particulières à cet art.
C’est une relation de promenades, plutôt que de voyages, en Lombardie, en Toscane, dans les Marches, les Abruzzes, la Campagne Romaine, l’Ombrie, et de l’autre côté des Apennins, les rivages de l’Adriatique, Rimini, Ravenne, Sienne, jusqu’à Venise : trois cents pages des plus intéressantes, parce qu’elles sont simples, sans pédanterie, sans érudition de Baedeker, sans incidents particuliers, sans jugements téméraires, sans tous ces défauts qui rendent ordinairement insupportables les récits de voyage. […] Je crois qu’on en trouve de tous faits chez Roman. » D’ordinaire, ces notes, bien que suggérées souvent par des nécessités purement personnelles, se terminent par des considérations plus générales ; ou bien commencent par des considérations générales et prennent fin avec la mention d’un fait particulier. […] Nous ne voudrions étudier ici que la période et les œuvres les plus significatives de son existence ; les œuvres où sa personnalité s’affirme avec le plus d’éclat et le plus complètement, à une période où, définitivement maître de sa manière — une manière, rappelons-le après M. de la Sizeranne, toute nouvelle, à lui toute spéciale, nullement impressionniste, mais alliant tout l’acquis des recherches impressionnistes à une fermeté du dessin, une netteté des contours et une conscience du détail dignes des vieux Maîtres — il peut enfin développer sa pensée totale dans des formes de son invention, auxquelles les particuliers éclairages des étés et des hivers alpestres prêteront une atmosphère nouvelle, dont seuls quelques rares peintres suisses, Auguste-Henry Berthoud notoirement, eurent, avant Segantini, une à peine juste aperception, du reste non sans mérite, eu égard surtout au milieu.
L’arbre de nos origines étend au loin ses racines sur le continent. » Et il dit encore : « La France a éprouvé du côté de l’Allemagne une difficulté particulière à dégager son existence historique et à marquer ses limites. » Et encore, ce qui est d’un style admirable : « La France a participé, vers l’Est, aux palpitations d’un grand corps ; beaucoup d’éléments nouveaux sont entrés par là dans sa substance et dans sa vie. » C’est cette pression constante du continent qui a empêché l’expansion en Europe des Celtes, qui ont planté leurs dolmens jusque dans le nord de l’Afrique. […] C’est la tare de l’opéra « italien », et il semble que les méfaits en soient plus apparents dans les « airs dramatiques » du chevalier, que dans les chants plus « déclamés » de Rameau, dont l’expression est appropriée à la fois à la situation où ils agissent, aux sentiments généraux subséquents, et au caractère particulier de chacun des héros de la tragédie. […] Cette puissance dangereuse de la musique, le caractère particulier d’excitation nerveuse et d’aspiration sans objet qu’elle communique à des organismes épuisés ont été fortement exprimés par Tolstoï, dans sa Sonate à Kreutzer.
En outre, Léonard creuse et bosselle le visage entier par toutes sortes d’ombres qui donnent une valeur particulière à chaque trait ; des fossettes, des irrégularités viennent rompre l’uniformité sculpturale ou la rondeur luxuriante des joues. […] Sans doute, cet art est italien, fort légitimement d’ailleurs, et il peut aisément nous décevoir par certaine inconsistance spécifique qui paraît décidément particulière à nos voisins ultramontains. […] L’Addolorata, de Solario, estimée 40 000 fr., échut pour ce prix à un particulier. […] Un particulier acheta 30 000 fr. la Nativité, par Rogier Van der Weyden. […] Il peut être monotone, faux, parfois même détestable, mais il l’est d’une façon qui lui est particulière.
Son visage, très blanc et allongé, n’a de particulier que la bouche mince, fermée et serrée, et une ride très profonde et unique qui s’élève perpendiculairement entre les sourcils et se perd près de la racine des cheveux.
Tout au moins le très particulier problème d’art qu’il s’était posé, lui, Rosso, n’avait-il pas encore été plus résolu par les artistes français que par les sculpteurs milanais.
Qu’il se forme un Comité Central prenant l’initiative de mettre en rapport chacun de ces organismes avec ses similaires actuellement étrangers ; et que l’ordre du jour de tous ces congrès particuliers soit : La Fédération des Nations Latines.