Datées de ce même 14 août 1814, on trouve déjà quelques pages de l’Introduction à l’Histoire de la Peinture. […] Mais dans ces cahiers destinés à l’Histoire de la Peinture, il n’est jamais, cette année-là, question de peinture. […] Le succès de l’Histoire de la Peinture reste presque son seul espoir. […] L’Histoire de la Peinture fit la campagne de Russie, et y laissa quelques morceaux d’elle-même. […] Ce sera à peu près la bibliographie définitive de son Histoire de la Peinture.
N’avons-nous pas assez de concierges, de cireurs de bottes qui se mettent du « métier de la Peinture » ? […] L’idée d’un peintre ne doit-elle pas avant tout être peinture, et peinture surtout plus que littérature ! […] Or, sans dire que la littérature et la peinture n’ont aucune connexion, je puis au moins dire, sans que personne me puisse démentir, que ce qui fait la Beauté de l’une dans son tout, transporté dans l’autre n’y engendrera pas la Beauté si les éléments de l’art auquel on s’adressera ne sont satisfaits ; c’est de cette manière que les longues et les brèves qui sont opposées entre elles composent, le rhythme lorsqu’elles sont accordées (Platon). Ainsi donc, tant que l’idée littéraire restera purement littéraire il y aura désaccord entre elle et la peinture, car chacun de ces arts se compose d’éléments différents. Exemple : La lune ouvre dans l’onde un éventail d’argent ; qui ne voit du premier coup que cela, très pictural en poésie, ne peut rien donner en peinture, et qu’un visage peint par un bon peintre lui sera toujours préférable en tant que peinture ?
Arsène Alexandre : Histoire populaire de la Peinture : École Italienne, illustrée de 250 gravures, in-4°, Paris, Henri Laurens, 10 fr. […] Bouguereau, un jour qu’on lui demandait son opinion sur tels peintres nouveaux, répondit : « Si l’on admettait leurs principes, il faudrait se résigner à réinventer la peinture tous les siècles ! […] Un très petit nombre d’hommes cultivés et affinés est capable de ressentir franchement la beauté des anciennes pages, écritures ou peintures. […] Une histoire de la peinture doit donc servir à donner à quelques-uns la raison de leurs émotions. […] Ojetti a considéré la peinture, même en dehors de la peinture, comme la manifestation d’une pensée générale, d’un sentiment, comme une des expressions de tout le mouvement artistique moderne, M.
Mais on appelle encore une Ville d’art celle où l’on a beaucoup entassé dans les musées ; où les églises contiennent des œuvres nombreuses de peinture et de sculpture, — en somme, les vestiges estimés précieux des civilisations détruites. […] Teodor de Wyzewa est un ami des poètes de la peinture. […] Peu de peintures sont dotées d’un charme si profond et si pénétrant. […] Le troisième fascicule de Siena monumentale contient de belles reproductions des peintures du Palais public : celles de la salle de la Paix furent exécutées vers 1337 par Ambrogio Lorenzetti sur la commande du Conseil des Neuf. Tous les sujets des peintures de la salle sont d’ailleurs empruntés aux choses publiques : les Effets du bon gouvernement en sont l’un des exemples les plus curieux.
L’artiste reste derrière l’observateur et sa description semble une peinture. […] En soi la peinture est aussi inférieure que la musique ; et aucun art n’a vu une si nombreuse suite d’imbéciles ! […] On a apporté secrètement de Flandre les procédés de la peinture à l’huile. […] En 1480 on le trouve à Gênes, mentionné à propos de diverses peintures. […] Sous l’influence de saint François, c’est toute la vie en effet qui entre dans le domaine de l’art et le livre nous offre de précieuses observations sur les tendances nouvelles de la peinture dite mystique ; sur la peinture italienne en général et la floraison surprenante de l’art aux approches de la Renaissance.
Il semble aux autres chercher un résultat impossible, faire quelque chose que l’art, que la peinture ne peut jamais faire. […] Dans l’espace d’une cinquantaine d’années la peinture était tombée en ruines. […] Elle est peut-être de toutes les peintures anciennes celle que le temps a le moins altérée4. […] Le livre débute par une peinture des mœurs corfiotes sous l’indolente, formaliste et famélique domination vénitienne. […] Nous ne pouvons juger la peinture de Marcel, mais Schaunard, à moins qu’il n’ait été calomnié par M.
Je compris que la nouveauté de cette peinture le déconcertait. […] — Ma peinture éclatera, bientôt, comme une colère longtemps réprimée. […] Je pensai : « Et tu as créé aussi la peinture ! […] On m’offre jusqu’à trente ducats, pour cette peinture. […] Jamais elle ne manifestait le désir de connaître mes peintures.
Avec des moyens médiocres, il voulait néanmoins s’essayer à la peinture, mais ne réunissait pas les qualités requises pour être envoyé à Rome. […] Plusieurs raisons militent pour ce sentiment : 1° trois années accordées à un architecte équivalent aux quatre accordées aux peintres et aux sculpteurs, en ce que ces derniers ont une copie à faire pour le Roy ou en marbre ou une peinture qui leur consomme leur quatrième année ; tribut auquel les architectes ne sont point assujettis ; 2° les connaissances que les architectes ont besoin de prendre en ce pays consistent à ramasser dans un portefeuille toutes les choses ingénieuses et de bon goût qu’ils y voyent, recueil qui peut être fait en moins de trois années par un homme studieux; 3° la science des architectes consiste certainement dans le goût et la décoration, et c’est là, quoi qu’en puissent penser ceux qui attachent beaucoup de gloire à la distribution et même à la construction, c’est là, dis-je, ce qui distingue le grand architecte du maître maçon ; c’est là ce qui a été et sera toujours infiniment rare. […] Greuze, Robert, peintres d’architecture, et tels sont le Paon, peintre de batailles, si ses talents achèvent de se développer, et le jeune Bertrand dans la supposition que ses dispositions éclatantes pour le dessin ne le conduisent pas à la peinture d’histoire.
Elles passaient et repassaient alors devant une peinture à fresque qui représente la Mort en capuchon, et enveloppée d’une longue robe de moine ballante sur ses os. […] Les peintures de cette église sont remarquablement belles. […] En 1763 il fut président de l’Académie de peinture fondée par la famille Pisani et qui fut fermée deux ans après ; dès 1766 il appartint à l’Académie de peinture créée par le Sénat : à cette occasion, il offrit à la compagnie son tableau le philosophe Pythagore, placé aujourd’hui à l’Académie des Beaux-Arts. […] Et vraiment en ce dernier cas, si la peinture est exquise, le crayon ne l’est-il pas plus encore ? […] Aussi n’a-t-il pu résister au désir de joindre à sa traduction du Traité de la Peinture, de Léonard de Vinci, un commentaire « perpétuel ».
Société internationale de Peinture et de Sculpture [extrait] André Fontainas. […] Fournier-Sarlovèze, cette exquise Sofonisba et ses cinq sœurs pleines de charme et de talent, mais je suis loin de la suivre dans sa conclusion et d’approuver son conseil aux jeunes femmes du monde de se livrer à la peinture et de mettre l’atelier à la mode. […] — Excellentes vues générales sur la peinture moderne à propos des Salons, par M. […] Adolfo Venturi, avec sa rare connaissance de la peinture italienne, commence à développer dans un premier article les caractéristiques des anciens maîtres. […] Cela est vrai aussi pour la peinture et la statuaire.
Bianchi sur la peinture abyssinienne. […] Bianchi remarque que toute la peinture abyssinienne se ressemble prodigieusement ; il y a une seule manière de faire tout le nécessaire d’un personnage. […] Ce saint George ressemble encore beaucoup aux peintures que l’on voit sur les vases étrusques ; il a une certaine allure et séduit plus, en sa noble barbarie, que toute la bondieuserie académique. […] À ce point de vue, retourner en arrière, refaire au théâtre une tentative pareille à celle des préraphaélites en peinture, pourra seulement, et si l’on veut, divertir un instant et intéresser un peu — parce que l’habileté de l’artiste est grande et que le goût du spectateur est fatigué. » Ces remarques sont sévères, mais elles sont courtoises — on comprendra que je ne les discute pas. […] Peinture ou mosaïque, les Icônes étaient presque toujours l’œuvre des Moines, manifestation de leur génie, et la vénération publique allait autant à l’auteur qu’à l’ouvrage.
La préface de Cesarotti est bonne ; j’y retrouve, exprimées avec douceur et sans impetto, beaucoup de corollaires de mes principes, que, par exemple, la peinture des caractères et le vis comica manquent entièrement à Horace. […] Oratoire avec peinture du petit marchand.
Je n’ai point la place, en cette fin d’article, d’étudier la théorie des peintres futuristes italiens et d’y confronter leur peinture. […] Les Futuristes sont très instruits des derniers efforts de la peinture contemporaine. […] D’abord les futuristes abordent hardiment la peinture littéraire et la plus complexe, deuxièmement leur peinture ne considère ni les corps comme opaques, ni les plans comme résistants. […] À propos de peinture, il sera plus séant de signaler la belle étude de M. […] Saponaro (Libero Ausonio), Rosolacci, est également consacré à la peinture de genre, du genre paysan.
L’éminent archiviste du diocèse de Tours signale aussi le danger du salpêtre qui ronge les peintures murales du château de Loches, dues à la main de Ludovic. « Ces très curieuses peintures murales, dit-il, sont progressivement rongées par le salpêtre, et nous avons demandé, à plusieurs reprises, qu’on les relevât avec le soin qui s’attache à un si noble souvenir. » Il est donc nécessaire que le Comité des fouilles d’Amboise se montre digne de la tâche qu’il s’est donnée de vouloir retrouver les restes physiques d’un génie, pour les recueillir dans un lieu sacré, but à des pèlerinages nouveaux, où ils pourront répandre encore sur le sentiment d’une postérité non indigne la suggestion de la puissance qui les anima.
Peu à peu l’effort d’une remontée de ce fleuve rapide du temps le fatiguera ; il tombera dans la peinture, sans équivoque, des scènes modernes — sans en lire le hautain caractère de désespoir ou l’ardente suggestion d’enfer ; — il s’enivrera de cette apparence qu’il appelle la beauté, et qui ne sera plus en ses mains qu’une forme vide semblable à un ballon qui, dégonflé, traîne à la surface du sol, raclant la boue ; il se vouera à l’à-vau-l’eau de la mode et des offres ; il se prostituera corps et âme au plus cynique des métiers. […] Ce n’est que très tard, après la conquête de la Grèce, qu’ils commencèrent à se préoccuper de la beauté ; ils transportèrent d’abord les statues et les peintures de Syracuse, de Capoue, de Corinthe, de Carthage. […] Voici ce que dit Sagacius Mutius Ganata sur ce château et l’hospitalité que l’on y recevait : “Ceux qui venaient au château avaient différents appartements selon leurs diverses conditions, et à chacun le magnifique seigneur avait donné des valets et une table splendide ; les diverses chambres étaient indiquées par des devises et des symboles divins : la Victoire pour les guerriers, l’Espérance pour les proscrits, les Muses pour les poètes, Mercure pour la peinture, le Paradis pour les gens d’église, et pendant les repas des bouffons, des musiciens et des joueurs de gobelets parcouraient les appartements.
Avant eux, il faut d’ailleurs signaler deux peintures attribuées à l’atelier de Botticelli, la Madone de la famille Concina et la Vierge à la Grenade. Seule la première de ces peintures soutient cette attribution, et sans la défaillance de dessin des mains, le nom de Sandro lui-même pourrait être maintenu. Le visage de la Vierge, en tout cas, accuse le type familier à l’artiste, et cette partie de la peinture n’est pas indigne de lui. […] Rien de tragique, certes, n’a traversé la belle jeunesse de Dom Destrée, épris uniquement de peinture, de musique et de poésie. […] Ce livre de dessins, si précieux pour la connaissance des origines de la peinture vénitienne, fut acquis en 1884 par le Louvre grâce à la perspicacité de Courajod.
On sait que cette collection Campana, achetée en 1861 par Napoléon III pour la somme de 4 360 440 francs et comprenant, outre des sculptures et des majoliques de la Renaissance, 646 tableaux, pour la plupart des écoles italiennes du xive et du xve siècle, fut ensuite répartie entre le Louvre, qui ne retint que 313 peintures, le musée de Cluny, où furent envoyées 12 toiles, et divers musées de province, auxquels allèrent les 322 tableaux restants, puis, plus tard, en 1872, 141 autres pris sur ceux qu’avait conservés le Louvre. […] Plus d’une fois, au cours de ces dernières années, on a annoncé la “découverte” dans un musée de province d’une peinture italienne signée ou datée qui, vérification faite, s’est retrouvée dans les Cataloghi Campana ».
On y verra de la peinture, des dessins et des dessins colorés. […] Plus tard je n’ai trouvé dans ce nouveau point de contact entre la littérature et la peinture qu’une confirmation et une certitude. […] — Hé bien, moi, j’en ai assez, de ses peintures. […] Barzini confirme ce que nous en savons ; il ne nous apporte rien de nouveau, quoique sa peinture soit fortement évocatrice. […] On trouvera dans le n° déjà cité des Musées de France la reproduction hors texte de quatre de ces peintures.
Taine cherche à comprendre l’attrait de cette peinture, à se rendre compte du « procédé » ; Gautier et Houssaye se contentent de s’abandonner à leur enthousiasme. […] Il aimait la musique, la peinture, et les États républicains. […] — À propos de peinture, reprit Ugo, je vous garde, cet après-midi. […] Jamais on n’a rien fait de plus beau en peinture, ni en quelque art que ce soit. […] Chez Vollard une grande série de peintures de M.
André Lebey, outre ses qualités de forte peinture historique, c’est la façon dont il est écrit et composé. […] Pantini vient de ces Abruzzes qui nous donnèrent, à ne nommer que les plus fameux, D’Annunzio en littérature, Scarfoglio dans le journalisme, Michetti dans la peinture. […] Alex Bruel, l’église Saint-Marc, les fresques de Tiepolo au palais Labia (Venise), des peintures murales et des portes de palais à Milan ; de M. […] Presque toutes, ici et là, recèlent des chefs-d’œuvre et méritent qu’on s’y attarde ; mais tandis qu’en France, après la Révolution qui a tant détruit, les bienfaits de la centralisation se sont fait sentir en dirigeant sur la capitale ou les villes les plus importantes, la presque totalité des choses transportables, en Italie, les petites villes offrent encore, avec leurs édifices demeurés debout, des œuvres de la statuaire, de la peinture, des arts mineurs, souvent si nombreuses qu’on ne peut parler que des principales, des œuvres de tout premier ordre, sous peine de ne donner que des énumérations fastidieuses. — Une telle comparaison, aussi bien, doit-elle être entièrement à notre désavantage ? […] Il faudrait ajouter quelques mots sur les reproductions de peinture et sculpture données par M.
. — Mais on parle peut-être un peu trop de peinture dans les livres de M. […] Leur art est près de mourir, peu à peu remplacé par la peinture à fresque. […] Ces peintures seront restaurées par le professeur Luigi Cavenaghi, préposé à la conservation des galeries du Vatican. […] […] Parmi ces trésors d’art, évalués plus de trois cent millions de francs, il faut citer particulièrement : […] des peintures de Raphaël (entre autres la Madone Colonna, achetée 2 millions et demi, et la Madone de saint Antoine de Padoue), du Pérugin, […] ; puis des manuscrits, parmi lesquels celui exécuté par Giulio Jovio pour le cardinal Farnèse ; […]. […] Cette transposition de la peinture en chair, de la personnification vivante d’une femme sortant du cadre pour vagabonder dans le siècle quelques siècles après sa naissance dans les arts est une amusante supposition.
C’est une des très rares grandes choses qui soient en peinture. […] Marcel Niké, est un excellent résumé de l’histoire de l’architecture, de la sculpture et de la peinture en Italie. […] Natoire qui est dans la peinture à fresque jusqu’au cou, répond : « Quand ils sortiront plus avancés de chez M. […] Il l’avait composée pour l’ambassadeur de Malte : « le goust qu’il a pour la peinture fait que j’ay l’honneur de le voir assez souvent, écrit Natoire. […] Ce tableau était couronné d’un tympan, selon l’usage de l’époque, et dont on rencontre de fréquents exemples dans les peintures d’autel de l’Ombrie et de la Marche d’Ancône : c’était un petit tableau carré représentant le Père Éternel, à mi-corps.
Jamais la peinture ne lui avait donné telles satisfactions. […] Peinture ? […] La peinture n’a qu’un point de vue ; elle est exclusive et despotique.
Sur le front, il nota l’abondance des charrettes siciliennes portant sur les panneaux des peintures de sujets divers. […] Il défend des artistes tels que les Ricci ; il démontre que si la faiblesse, à ce moment-là, de l’école romaine de peinture, la plus regardée par les Français en cours de voyage d’Italie, peut donner l’idée d’un fléchissement, il y a compensation du côté de l’activité vénitienne. […] Ce portrait a en main un rameau de laurier et une charte où est inscrit le nom de Clément VII et deux masques sont devant lui, un beau pour la vertu et l’autre laid pour le vice ; c’est cette peinture que M. […] Exilé de France pour raison politique, cet artiste au nom bien français vient travailler en Hollande et, à la vue de cette belle peinture antique, demande à l’acheter. […] Ces peintures étaient cachées sous une couche de chaux dans la petite église des Saints Jean et Paul, déjà connue pour une belle peinture dans la crypte souterraine, oratoire primitif en l’honneur des deux frères, martyrs romains.
Je trouvai de l’intérêt à une peinture de Giotto et à un tableau d’André Manteigne, because I have a stravagant, which cost me gia f. 104.
Fait neuf dans l’histoire de la peinture alpestre, nous avons beau nous trouver dans l’Alpe, la ligne d’horizon est très bas et les montagnes n’ont droit qu’à un petit espace. […] Un admirable morceau de peinture encore, cette tête de paysanne buvant au creux de sa main le jet brisé d’une fontaine de montagne. […] Ce morceau de maîtrise parfaite où, en plein labeur interrompu sous l’accablant soleil de midi, une soif presque animale s’étanche, ceci particulièrement ne rentre dans noire sujet que pour y remplir son rôle de jalon ; mais nul mieux que lui ne montre le peintre qui ne saurait rien apprendre de plus, le peintre dont la peinture doit sans conteste s’assimiler à celles des plus grands, l’artiste hors pair enfin et impossible, semblait-il, à imaginer avant l’apparition de Segantini : un Velasquez qui serait en même temps un Claude Monet. […] Mais la peinture doit se passer d’explication, dira-t-on. On l’a dit très souvent ; il n’en est pas moins vrai qu’il n’y a pas une peinture au monde qui n’ait eu son explication, à commencer par toutes les allégories, depuis la Calomnie d’Apelles.
Ce goût fit tomber celui de la peinture ; mais aujourd’hui, celles qu’on a trouvées à Pompéia et à Herculanum ont fait revivre la mode de décorer ainsi les appartements.
Dans le but d’en faciliter l’étude, le roi d’Italie a décidé que ces peintures, provenant de la villa Pelucca, près de Monza, seraient transportées dans la galerie pour y être réunies aux autres fragments du même ensemble qu’elle possédait déjà.
Les enchères les plus fortes furent réservées à deux peintures du Titien : le Portrait d’un seigneur vénitien monta à 119 000 fr., le Denier de César à 104 000 fr.
En effet, la peinture est un art de construction, et la perspective est la grammaire de cette construction. […] Je crois qu’il est dans la tradition de toute la peinture de tenir compte de la qualité moléculaire, matérielle, de la réalité, et de s’en servir comme des éléments de contraste. […] À cette tendance ultra-individualiste s’oppose, paraît-il, une autre tendance tout à fait impersonnelle, créée par un dilettante notoire de la peinture. […] Mais la saveur du livre réside toute dans la peinture des caractères et des milieux de cette ville étrange, où les hommes sont presque toujours saouls de vin fort et de politique révolutionnaire et les femmes des victimes bavardes ou résignées de ces hommes à demi fous. […] Telles peintures de rues, de campagnes et de types qu’on peut glaner dans ce petit livre sont des chefs-d’œuvre de spirituelle fraîcheur.
[…] Au Louvre : nouvelle acquisition : une peinture, école italienne du xve siècle, portrait de jeune femme attribué à Vittore Pisano, peintre, sculpteur et médailleur.
La mollesse de la facture, la timidité du coup de pinceau, le manque de force dans l’établissement des plans, l’insuffisance de modelé, ne laissent à une telle peinture qu’un charme facile, dans lequel Paul Mantz voulait voir, hélas ! […] La qualité assez ordinaire de sa peinture se sent d’autant mieux que le voisinage de l’admirable et énergique condottiere d’Antonello de Messine lui fait grand tort. […] À peine pouvons-nous fixer approximativement la mort du peintre par une lettre d’Isabelle d’Este écrivant peu après à Taddeo Albano pour lui demander d’acquérir la peinture d’un effet de nuit. […] Une autre peinture de nuit a encore été faite par le Zorzo pour un certain Vittorio Becharo, qui est je crois de meilleur dessin et mieux finie que celle de Contarini. […] Je ne sais ce qu’est devenue la seconde de ces peintures et l’on n’a conservé de la dernière qu’une gravure, mais l’autre fait aujourd’hui partie du musée de Vienne.
Je n’ai jamais pu regarder cette peinture, écrivais-je jadis dans la Revue Bleue, sans ressentir la désagréable impression d’une dissonance complète.
Pour le reste, il s’est trop souvent laissé aller à cette exubérance quelconque, à ces oppositions de couleurs criardes, à cet impressionnisme parfois grossier que certains confondent avec la peinture de la vie.
La deuxième partie débute par la forte peinture de Florence sous le duc Alexandre, après l’éphémère essai de restauration républicaine.