Tous les moissonneurs somment les assiégés de jeter dehors la suppliante. […] Il sera mutilé et enfermé dans un sac avec un chien mâtin et jeté dans le fleuve. […] Le jour où je n’aurai pas d’argent, je suis sûr que j’irai me jeter dans le Tirso. […] Il se jeta par terre, s’arracha les cheveux et les vêtements, cria, gémit. […] Je t’enfoncerai le couteau dans les côtes et je te jetterai au fleuve.
C’est un petit problème historique qui ne manque pas d’importance, et sur lequel les Mémoires jettent peu de lumière, ou plutôt une lumière dissimulée et voilée par la main même de l’auteur. […] — eurent la plèbe dans la main, et ils la jetèrent à l’assaut de la Rome patricienne, avec les effets que chacun sait. […] Quant à l’âme, … quant à cette âme prodigieuse de Dante, inouïe de puissance d’amour, et qui, à travers tant de misères, alla jusqu’au bout de la destinée d’amour où la jeta, dès l’enfance, un regard de l’Adorée, quel abîme interroger sur son origine ? […] Il s’agit de faire disparaître les traces de ce crime ; Casanova, en vrai Castillan, se dévoue, charge le corps sur son dos et va le jeter à la rivière, puis rentre chez lui tout pantelant. […] Le naufragé se hisse sur une poutre, et il y restera jusqu’à ce que le vent du nord envoyé par Athènè sa protectrice le jette sur la côte phéacienne30.
Le protagoniste de ce drame, dont le sobriquet Lucifero nous renseigne suffisamment sur la renommée que son altruisme et sa propagande matérialiste lui ont créée chez ses concitoyens, est un prêtre qui a jeté la soutane et qui, on dirait par représailles, a depuis longtemps arboré le drapeau de l’athéisme le plus massif et le plus entêté. […] Guido a pour son père des paroles de fiers reproches, et comme il veut espérer, comme il ne peut pas croire à la science dont le dernier mot lui dirait que sa Mathilde n’est que poussière, il se jette aux genoux du religieux qui vient de sortir de la chambre de sa femme pour en annoncer le trépas, et il lui demande cette parole, cette prière, cet espoir dont il a soif. […] Le regard que je viens de jeter sur ces jeunes gens marqués par le don fatal du talent littéraire nous montre donc une élite toute prête aux luttes pour l’art ; mais je suis obligé de renvoyer à ma prochaine chronique quelques notes rapides sur bon nombre d’autres ; tels, par exemple, MM. […] Nicoletta vient de se jeter par la fenêtre. […] Il est invraisemblable qu’il ne songe pas un moment aux conséquences de cette espèce de fuite devant le danger, le jour même où un crime odieux vient de jeter le deuil parmi ses fidèles.
Maupassant jette le premier cri d’angoisse que répète après lui d’Annunzio : « Oh ! […] « Que de fois une robe de femme lui avait jeté au passage, avec le souffle évaporé d’une essence, tout un rappel d’événements effacés ! […] Par une nuit de tempête, on jette à la mer le chalut, filet gigantesque, suspendu par de longs câbles, au bateau qui le traîne à sa suite. […] Ceci est jeté en passant sans développements. […] Quelle haine le Poète jette-t-il dans un blasphème vengeur contre la vie ?
Seul celui qui accomplirait cette conquête serait assez puissant pour dominer les événements, et faire sortir quelque chose de la dissolution où les guerres civiles et le gouvernement violent et stérile du triumvirat avaient jeté le monde romain. […] Antoine, digne d’ailleurs de l’immense situation que lui a faite le traité de Brindes, laisse grandir dans sa conduite la contradiction qui résulte pour lui de sa double situation de potentat oriental et de magistrat romain ; cela, jusqu’au jour où, faussant définitivement ses calculs, et d’ailleurs maître de ses sens aussi bien que de sa tête, l’orientalisme jette Antoine à l’incroyable défaillance d’Actium.
Piérard vient de jeter le soupçon de germanophilie sur le Nieuwe Rotterdamsche Courant ; Demain passe (sans l’ombre d’une preuve, mais qu’importe !) […] Piérard ne montre pas le moindre souci du vrai ou du faux : la seule chose qui lui importe, comme je viens de le montrer, c’est de jeter la suspicion sur ma personne. […] Charles de Lorraine n’aurait qu’à s’en prendre à lui-même ; il s’est jeté au cou de Guillaume pour se sauver, qu’il coule à pic avec lui ! […] Le monde a jeté entre elles une pomme de discorde et elles ne cesseront jamais d’être en lutte. […] L’Angleterre craignait de perdre, avec le tunnel sous la Manche, ses privilèges insulaires, et tout à coup, résolument, elle a franchi le Rubicon pour jeter son destin dans la fournaise occidentale.
J’ai voulu jeter quelques fleurs sur votre tombe. […] Elle allait paraître ; elle allait me jeter un regard ardent et tendre. […] Et je brûlai de me jeter à ses pieds. […] Dörpfeld ne retient que cela : et il jette tout le reste par-dessus bord. […] Jetez des fleurs à cette fleur !
La gloire du disciple a jeté une ombre sur le maître. […] On ne l’a tant admiré qu’à cause de ce qu’en dit Vasari : Verrocchio, enthousiasmé par ce travail de son élève, aurait jeté ses pinceaux et renoncé pour toujours à la peinture. […] Elle est surtout dans la chaîne ininterrompue de son délire, qui entraîne implacablement le roi vers l’épée sur laquelle enfin il se jette pour se reposer, pour mourir. […] Alfieri arrêtait la catastrophe de la tragédie sur la mort solitaire, terrible, du grand roi qui se jeta sur son épée. […] Comme des graines jetées par un divin semeur, leurs songes et leurs pensées germeront peu à peu, fleuriront, accorderont leurs fruits à tous.
Il lui fallait l’attaque à la baïonnette ; lorsqu’il n’y avait pas d’ennemi, il fondait sur le vide, sur des moulins à vent, pour le goût d’entreprendre une course folle et de jeter des cris. […] À trois heures et demie, le duel commençait ; au troisième assaut, le comte Macola, qui se bornait à se défendre, en voyant l’adversaire se jeter sur lui, se hâta de l’éloigner en détendant le bras. […] Il est pourtant assez remarquable qu’il ne se soit pas complètement égaré et que son talent jette parfois une lumière vive sur les problèmes qu’il affronte. […] Rossi entendit l’un d’eux dire en pleurant à un camarade : « Je suis si las que je ne peux plus ; je vais jeter mon sac par terre ! […] Il faut lire aussi les détails de l’opération faite avec de mauvais couteaux, imaginer les membres jetés en tas, le bourreau se trompant et taillant le pied et la main du même côté, puis ces malheureux abandonnés à leurs tortures durant une semaine à côté des morts auxquels il était interdit de donner la sépulture.
Cypris, debout, remuant le brasier avec la pointe de son thyrse, jetait le reste de sa torche dans cette fournaise improvisée. […] Tysandre, couchée à plat ventre, avait jeté sa coupe et buvait à même à une large amphore, en avançant ses lèvres rouges et sensuelles. […] Elles se jetèrent toutes à genoux, dans l’obscurité, les cheveux au vent, s’appuyant sur les mains, tendant le cou, les veines gonflées par l’effort. […] Les paroles qu’il nous a jetées à la face, et à toi aussi, ne te brûlent-elles pas ? […] Elle jette sur le papier une vie intense : c’est du sang, du feu ou seulement la tiédeur de l’aurore ; et nul plus que Fragonard, ne devait se servir de cette pierre aussi magistralement.
Georges Polti. il serait bon que ce morceau ne passât pas inaperçu eu France, car rarement coup d’œil plus incisif a été jeté sur l’état de notre littérature dramatique. […] Échos. […] L’aveugle, en entendant la voix de l’homme haï, en écoutant de nouveau ses menaces, a une crise suprême, jette un grand cri et tombe morte sur le lit… Confusion dans l’hospice ; le docteur, les infirmiers, les portiers surviennent, et prient Busolo de s’en aller jusqu’à l’arrivée du directeur ; Busolo, qui voit sombrer son projet de voler tout ce qui peut se trouver de bon dans la chambre, s’en va réellement, mais il revient presque immédiatement, il met quelque chose dans les mains de la morte et il sort de nouveau. […] Elle prie sa mère de jeter au feu le portrait, pour qu’aucun nuage ne puisse ternir l’image de son passé. […] Loin de moi l’idée de lui reprocher d’être socialiste plutôt que républicain ou conservateur ; cela est bien indifférent pour l’histoire des opinions, tandis que le fait seul de suivre un parti, quel qu’il soit, peut jeter une ombre sur son travail, car tous ses efforts semblent dirigés vers la démonstration de quelques théories, d’ailleurs parfaitement inutiles, qui sont chères à M. […] Ce livre est le fruit de plusieurs années de recherches diligentes et semble destiné à désespérer les critiques, qui pour en combattre l’exposé ou les conclusions devraient se jeter à corps perdu dans l’océan des textes et des documents qui ont rapport à cette époque.
C’est une naïve conception que de s’imaginer qu’un pays se jettera de gaîté de cœur dans la mêlée, alors qu’il n’est pas directement attaqué, qu’il n’a pas à résister à un envahisseur. […] Les plus modérés reprochent à l’Italie de s’être jetée avec légèreté dans une aventure. […] D’ores et déjà, le coup d’œil que nous avons pu jeter sur ces documents nous convainc que ce caractère hypothétique s’attache surtout à tout ce qui se rapporte aux responsabilités. […] Une mère jette ce cri poignant : « On prend toutes mes chairs » (tous mes enfants). […] Or s’il en est ainsi, n’es-tu pas d’avis que tu viens de jeter à la face de Vandervelde une réplique d’aspect absolument sinistre, à ce Vandervelde qui, en union avec son pays, représente à cette heure dans le monde la plus grande victime de ce socialisme international, auquel tous, moi compris, nous avions, en lui accordant une foi aveugle, donné le meilleur de nos-énergies ?
Angelo Brofferio, né le 6 décembre 1802 à Castelnuovo-Calcea (Piémont), n’était pas seulement un politicien et un avocat de premier ordre, mais notre littérature lui doit des poèmes, des comédies, des études admirables ; et ces Mémoires pleins de verve et de clairvoyance jettent une lumière nouvelle sur l’époque où les chansons populaires aidaient l’œuvre patriotique des Balbo, des d’Azeglio, des Durando, etc., l’époque, enfin, où l’Italie était en proie à Metternich d’un côté et à Gregorio XVI de l’autre. […] Ce qui a choqué, entre autres choses les croyants est notamment ce passage, que je traduis à la lettre : « La croix du Galiléen aux cheveux roux sera un jour jetée aux sombres souterrains du Capitole et son règne dans le monde finira. […] Occasionnellement, on jette un coup d’œil sur sa vie journalière à Dux, comme dans cette note, griffonnée sur un fragment de papier : « Je vous supplie de dire à ma servante que c’est des biscuits que je veux manger trempés dans du vin pour me fortifier l’estomac. […] Elle commence : « Non, il est impossible de bouder avec vous », et se termine : « Si je deviens vicieuse, c’est vous, mon mentor, qui me rendez ainsi et je jette mes péchés sur vous. […] Il veut tout faire et rivaliser avec tous ; et ce n’est qu’après avoir passé sept ans à accumuler des connaissances mêlées et à exercer en maintes directions ses facultés qu’il se retourne pour jeter un regard sur sa vie passée et la revivre dans sa mémoire tout en narrant ce qui l’a le plus intéressé.
Louis XIV fut instruit de sa duplicité, et, dans l’espoir de reprendre les papiers que Matthioli avait en sa possession, et de tenir les fils du complot, il le fit enlever et jeter à Pignerol. […] — Oui… Il jeta un coup d’œil à Barbarelli, puis sa figure manifesta la plus grande surprise. […] Il jette l’anneau d’or dans l’Adriatique et prononce les paroles : Desponsamus te mare in signum veri perpetuique dominii. […] Vos perles et votre pierre d’or ne jetteront-elles pas toujours les plus limpides feux quand les frappera la lumière ? […] Elle ôtait les bagues de ses doigts, les jetait dans son verre qu’elle offrait à la clarté des candélabres et admirait les feux des pierreries qui coloraient le vin.
L’ouvrage de M. de Rinaldis, développé savamment, et appliqué au passé autant qu’au présent, pourra contribuer à jeter les bases de la critique préconisée par l’auteur. […] Les pauvres gens ne devaient pas jeter des regards furtifs par des portes entrebâillées dans la maison des riches pour connaître leurs fêtes. […] La tendre plante s’arrache facilement, mais lorsqu’elle a jeté des racines profondes, elle résiste aux efforts. […] Ferrière semble un peu sceptique en matière de statistique ; que n’a-t-il point jeté le manteau de son scepticisme, qui est le nôtre, sur les « confessions », ainsi qu’il les appelle, des correspondants de l’enquête ? […] Il discourait de la religion comme un perroquet du Souristan et il alla au bûcher avec plus d’ardeur que le cerf poursuivi ne se jette ad fontes aquarum.
D’abord, répugnant à l’isolement, il fut saisi par une fièvre de prosélytisme qui le jeta dans l’apostolat. […] Et de ce jour le Piémontais s’est senti récompensé de son infaillible foi en l’indivisibilité de l’Art, — d’avoir passé outre aux vulgaires sollicitations d’une tradition facile et vaine, — d’avoir aimé la vie et ses réalités pures au point d’assujettir tous ses dons et toutes ses habiletés à l’âpre, à l’intransigeante loi des valeurs, — ne consentant à s’affirmer que le jour où il se trouva révélé à lui-même devant une page de Baudelaire, qui se dresse, hautaine et méprisante, comme une provocation jetée à l’impuissante vanité des modeleurs : — « C’est en vain que le sculpteur s’efforce de se mettre à un point de vue unique. […] Pourrait-il jurer que la fin de son Orphée ne lui fut pas suggérée par un conte intitulé La plus Belle, où pareillement une tête coupée est jetée dans la mer par un large geste parabolique ?
Puis, voici, à la plume, une étude pour le médaillon d’Alphonse V d’Aragon, et quatre petites médailles d’un jeté extraordinaire, où Alphonse est couronné, en armure, agenouillé et tête nue brandissant l’étendard de l’archange Michel, avec des revers quadrilobés, écussonnés aux armes d’Aragon, de Sicile et de Jérusalem, pleines d’aigles aux ailes éployées et de couronnes royales inimaginablement fleuries. […] Après avoir lancé dans ses livres une mitraille d’adjectifs dédaigneux et détonants contre la foule, il se fait un escabeau de cette foule pour entrer à la Chambre, parmi ceux qu’il appelait jadis les palefreniers de la Grande Bête ; mieux encore, il recherche cette Grande Bête pour lui jeter à la tête ses Tragédies ; la Bête siffle, voilà tout, comme il était à prévoir sans en faire l’expérience. […] De cette œuvre à laquelle Mallarmé travaillait depuis plusieurs années, on n’a malheureusement rien trouvé que des vers épars (à peine), des mots jetés sur des pages. […] Souvent, en modelant une draperie, ou un bras levé, ou des cheveux jetés en arrière, il lui venait quelque chose de la manière plus libre et de l’humanité plus noble de l’âge qui suivit. […] Le pape Alexandre VI l’avait réprimandé, puis excommunié, et menaçait de jeter l’interdit sur Florence si on ne lui livrait pas Savonarole.
C. citadelle ; travaux considérables auxquels on dépense, dit-on, 12 000 écus par jour ; B. arc de triomphe bien conservé de… à six pieds de la mer ; C. fanal au bout du môle ; D. porte de France ; F. petite jetée en simples blocs de pierre.
Cette malheureuse portantine n’était point élégante du tout ; elle était formée de quelques bâtons, d’un carreau, d’un morceau de toile jeté sur les bâtons et d’un parapluie de toile cirée, passé entre les bâtons supérieurs et dont j’avais le manche contre la joue.
Il a dû se renouveler complètement au point de vue psychique, il doit pouvoir considérer sa vie en deux phases bien distinctes, dont la première doit jeter dans son âme une ombre noire, et une lumière trouble sur la suivante ; il a dû réunir dans la première étape de sa vie toutes ses faiblesses, pour mieux les haïr, et grouper dans l’étape présente toutes ses qualités, ou tout au moins toutes ses aspirations, afin de mieux s’aimer ; pour que dans ce livre M.
Elle n’existe plus, si l’on pense que l’inflexible Ajax se jette sur son épée, parce que sa fière âme solitaire est condamnée par une loi de sa race, une loi irrésistible, animatrice véritable de toute l’action héroïque, ordonnatrice irréductible de ces fleuves d’angoisse épique antique et présente, qui passent sur le cœur d’Ajax, qu’elles troublent et qu’elles brisent.
Lorsque l’âge et la mauvaise fortune lui déchirèrent le beau manteau, élégant sinon très riche, qu’il avait jeté sur ses épaules de poète, il devint troubadour. […] J’ai cru que l’enfant était tué : il peut avoir quatre ans, et jeta des cris horribles sous ma fenêtre… et jette des cris (Page 259). […] Scipio Sighele peuvent être dignes de respect, il faut pourtant remarquer que sur toute son œuvre de reconstruction médicale il y a un discrédit inéluctable jeté, dès les premières pages, par le manque absolu de sens philosophique chez l’auteur. […] La Tragédie méditerranéenne, celle dont la semence idéale a été jetée dans notre cœur profond par le premier chorège d’Orange, pour féconder nos jeunes esprits qui attendent et veulent l’avènement de la parfaite Tragédie moderne, émeut quelques talents de la péninsule. […] Suivant les tendances de son temps, la volonté de son public, il jeta sur ses fiers fantômes médiévaux la pierre très lourde et grise du réalisme.
Mais un simple coup d’œil jeté sur le tableau officiel des recettes démontre que les maximums y sont généralement assez indifférents à la teneur des programmes. […] J’ai bien à vous remercier, Monsieur, de votre bon souvenir, jeté à travers vos voyages. […] Vedel nous a jetés. […] Capuana, qui s’élançait, plus qu’il ne se jetait, le rasoir à la main, à la gorge de son adversaire. […] Les clairs de lune, les sérénades, les gondoles, les exaltations sous les loggia, tout l’accessoire cher aux romantiques avait jeté dans l’esprit de Flaubert et de ses disciples une défaveur singulière sur la vieille cité.
Après avoir jeté à l’eau M.
Car dans le creuset de son étrange lyrisme il jette à pleines mains ces trésors d’élégances pensives, ces flamboyantes pierreries de la volonté philosophique, qui semblent être le caractère essentiel de notre plus jeune génération de poètes.
Le public moyen, qui trouvait trop difficiles les Odes Barbares de Carducci, se jeta sur les rimes sensuelles et transparentes de Guerrini. […] Voici pourquoi : « Le film italien nous jette toujours dans un imbroglio inextricable et tragiquement banal. […] Elle jette 35 milliards et le sang de ses enfants dans une entreprise où elle n’attend aucun bénéfice. […] Le second inconvénient est que cette corniche menace de jeter à terre la façade du palais. […] Solférino se trouve un peu à l’ouest du cours du Mincio, qui descend du lac de Garde pour se jeter dans le Pô, au sud-est de Mantoue.
Ce qui avait indigné Lucheni c’est que le rédacteur de l’article, parlant du châtiment des criminels par la captivité perpétuelle, écrivait en racontant qu’il avait pu jeter un coup-d’œil dans la cellule où moisissait Lucheni : Je sens encore le frisson d’horreur qui me parcourut les os, à la vue du misérable ; il ne se savait pas regardé, il tournait comme une hyène en cage… Vous représentez-vous les semaines succédant aux semaines, les mois aux mois, les années aux années, et ce captif n’ayant d’autre horizon que les murs de sa geôle, s’y cognant le front, ou bien, frappé de stupeur, les contemplant d’un air morne, glissant peu à peu dans l’abrutissement, dans la folie ?
Il allait se jeter dans la Tamise, quand il rencontra en route un ami qui parvint à l’emmener avec lui, le fait souper en joyeuse compagnie, et achever sa nuit au Ranelagh, où il aperçoit, dansant le menuet, la Charpillon qu’il croyait morte et pour qui il était sur le point de se tuer.
Il lui jetait, aussi, brutalement à la face ses doutes et ses suppositions. […] Je déchirai l’esquisse que j’avais ébauchée, et je. me levai… pour… pour je n’en savais rien… le jeter par la fenêtre… le chasser ou partir ! […] Comme elle se dirigeait vers le portrait, Wellseley l’ôta du chevalet : — Madame, je préférerais détruire ce tableau, le crever d’un coup de poing, et le jeter dans la lagune, plutôt que de vous le montrer dans l’état où il se trouve… La tenture s’écarta devant Antonio. […] Il jeta l’œillet qui ornait le revers de son smoking, ferma la fenêtre, se campa devant sa femme, la tête basse : — Toute blanche, sur le balcon, vous étiez poétique, touchante ! […] À la fin, on le jette dans une prison, mais l’homme de fumée s’échappe dans le ciel comme un petit nuage.
C’en était trop ; et Voltaire ne pouvait résister à des transports si bien joués ; il se jeta au cou de Casanova et l’embrassa en pleurant : « Je l’ai toujours dit, s’écria-t-il, le secret de faire pleurer est de pleurer soi-même ; mais il faut des larmes véritables, et, pour en verser, il faut que l’âme soit profondément émue. » Il semble se souvenir, en cette occasion, de l’algarade qu’il avait faite à des dames de Soleure, quelques mois auparavant : celles-ci, qui s’étaient mis en tête de représenter Alzire, n’avaient point, dans les scènes pathétiques de la tragédie, témoigné, au gré de l’auteur, une émotion assez sincère.
Car, aux citoyens de la belle et chère fille de Rome, Florence, il a plu de me jeter hors de son doux giron : depuis lors j’ai parcouru, quasi mendiant, presque tous les lieux où on parle ma langue natale ; … j’ai paru vil aux yeux de beaucoup et la dépréciation s’étendit à mes œuvres anciennes ou futures. » IV. — La majeure partie de l’humanité vit d’après le sens et non d’après la raison.
Quand nos deux visages apparurent ensemble, proches, sur le miroir sombre de l’eau, je me retournai brusquement, j’empoignai mon moi passé par les épaules et le jetai le visage contre l’eau, à l’endroit même où apparaissait son image.
Dans ce conte fantastique assez compliqué qui commence au ve siècle et finit aux xviiie , la Psyché est une statuette, jetée dans un puits par le dernier poète païen ; un couvent se bâtit autour du puits ; Psyché « revient », se promène, est vue par un peintre, qui, croyant faire une Vierge pour l’église du couvent, fait une Psyché.
Toute l’amertume de ce beau souvenir, toute la tristesse des années enfuies et des amoureuses déjà lointaines l’accablent sans pitié : « Je me jetai sur un fauteuil où je m’abandonnai à mille réflexions.
L’Italie est le seul pays de l’Entente libérale et civilisée où ne se soit pas réalisée l’union sacrée qui jette d’une seule âme un peuple vers ses destinées intégrales. […] Quel est le jeune homme ivre de sa nouvelle initiative aux chefs-d’œuvre anciens, de son histoire grecque ou latine qui n’a pas rêvé de se jeter à la tête d’un monstre pour le dompter ou de sauver une intéressante créature de l’incendie, du naufrage, voire même de sa propre colère ?