Dans quelles conditions géographiques s’est engagée la guerre ? […] Et tout vient de là, y compris la guerre actuelle. […] Il en est de la musique comme de la guerre. […] L’Italie entre en guerre. […] Jacques Mesnil, des chroniques de guerre de M.
Après la guerre de Tripolitaine et la guerre des Balkans, on pouvait prévoir de sérieuses difficultés entre l’Italie et la Grèce en Méditerranée orientale. […] Mais lorsque la guerre eut été déclarée, elle en arriva peu à peu à soutenir les « Ministères de Guerre ». […] Dans un bel article intitulé « Guerre au règne de la guerre », M. […] Justement la guerre des États-Unis était avant tout « la guerre du pacifiste exaspéré ». […] Elles tireront de la guerre les mêmes conclusions, et seront fatalement amenées à conduire, côte à côte, après la guerre, la même lutte avec la même énergie.
Et cette maudite guerre qui ne finit pas ! […] Imagine-t-on le moral de soldats condamnés à une guerre aussi dure que cette guerre d’Italie et qui jamais n’ont la joie d’un congé ? […] À la maison ; la guerre est finie, n’est-ce pas ? […] Il y a passé deux ans et demi durant cette guerre. […] Qu’adviendra-t-il, après la guerre, de cet individualisme ?
Il comprend les événements qui se succèdent depuis la fin de la guerre de Pérouse jusqu’à la chute d’Alexandrie. […] Seul celui qui accomplirait cette conquête serait assez puissant pour dominer les événements, et faire sortir quelque chose de la dissolution où les guerres civiles et le gouvernement violent et stérile du triumvirat avaient jeté le monde romain. […] « Et il revenait à elle, qui était la reine du seul pays d’Orient que les guerres civiles n’eussent pas encore ruiné, au moment où il avait pour son entreprise un si grand besoin d’argent qu’il était obligé de céder une partie de sa flotte à son collègue. » Les conséquences de ce retour furent essentiellement politiques.
Mais Florence ne renonçait pas pour si peu à la guerre. […] Mais le plus souvent les guerres étaient peu meurtrières. […] Quelle guerre se fout les taureaux, émus par Vénus ! […] De tous côtés on n’entend que les cris de guerre ! guerre !
Il est toujours agréable d’entendre un jeune philosophe qui vous promet la paix universelle et la fin de la guerre, pourvu qu’on reste tranquille ! […] , et qu’il ne faisait que des guerres gaies. […] Au demeurant, il n’était pas seul à s’abuser sur une affaire de Bourse déguisée en guerre d’indépendance, et son livre reste comme un signe de ces temps, naïfs quand même. […] Conseils de guerre italiens Remy de Gourmont. […] On a la vision sanglante des vieilles guerres asiatiques.
La question Romaine en était donc au même point qu’au début, qu’au moment de l’occupation d’Oudinot (et à un point plus critique encore, la fortune de Victor-Emmanuel ayant grandi depuis), lorsque se produisit, en 1869, puis, avec plus de décision, en 1870, à la veille de la guerre, la tentative de triple alliance entre la France, l’Autriche et l’Italie. […] Elles furent précipitamment reprises en juillet 1870, au moment de la déclaration de guerre. […] Quant à l’Italie, même au moment où l’abandon de Rome semble consenti, on aperçoit bien les hésitations, sinon chez Victor-Emmanuel, du moins chez ses ministres, dont certains voulaient voir l’Autriche s’engager d’abord, et dans l’opinion évidemment hostile à l’idée d’une guerre avec la Prusse.
Et la mort du poète n’a pas distrait un seul instant les jeux italiens, tournés au-delà de la Sicile, vers l’Afrique en guerre. […] Le Futurisme est une déclaration de guerre au Passé ; et quelle déclaration de guerre ! […] Peut-être sera-t-elle beaucoup plus forte en 1911, en raison de la guerre, si les rapports des pays voisins sont fondés ? […] Mais, en admettant que la guerre ne coûte que deux millions de francs par jour, cela n’en fait pas moins trois cent soixante millions par semestre. […] environ depuis la guerre !).
Son titre est un titre de guerre. […] L’historien explique par-là les vicissitudes des institutions politiques de Rome, les rapports que les faits sociaux, — y compris celui, si capital, de l’esclavage, — y soutiennent entre eux, les luttes des classes, les guerres civiles, les guerres étrangères. […] Par la guerre. […] Si jamais guerre fut « la force qui, à un certain moment, précipite vers leur solution les crises sociales », ce fut la guerre des Gaules. C’est pourquoi les résultats de cette guerre furent si prodigieux pour Rome, et, de là, pour la civilisation européenne tout entière.
Au milieu des pêcheurs de contrebande, il vécut des heures de guerre, jusqu’au jour où un drame terrible le força à quitter Comacchio. […] On comprend bien mieux cette guerre lorsqu’on admet, avec M. […] C’est ainsi que Lucius Antonius put prendre le parti de la bourgeoisie terrienne, que menaçait la confiscation, et allumer cette guerre de Pérouse, parodie mesquine de la guerre sociale, qui fortifia en somme le parti d’Octave et aboutit à une recrudescence du césarisme. […] D’ailleurs, même sain, l’instrument, tout-puissant pendant la conquête italique, bon pendant les guerres puniques, suffisant encore durant les premières guerres d’Orient, était trop petit maintenant par rapport à l’énormité de l’empire. C’était là une des significations des guerres civiles.
L’existence du journal de Desaix aux archives de la Guerre était connue depuis longtemps : M. […] Les traits anguleux, les rides profondes montrent l’usure de l’homme de guerre, dur pour soi-même comme pour les autres. […] Ce dernier point obtenu, Richelieu, tranquille sur ses derrières, pouvait attaquer l’Autriche en tête et en flanc, s’engager à fond dans la Guerre de Trente Ans. […] Restait l’Autriche : la déclaration de guerre de 92 fut pour Venise l’occasion de marquer, ici encore, sa neutralité. […] Bonaparte, alors dans les circonstances « les plus austères » de sa vie (Mémorial), d’ailleurs encore un peu jacobin, dut trouver bien légers ces pauvres gens ; et, résolu, aussi bien, à mettre politiquement fin à la guerre, il n’hésita pas à les sacrifier à l’Autriche.
Les leçons de guerre de Braccio di Montone n’avaient porté de fruits, et sa cour était le rendez-vous des artistes, des poètes et des savants. […] et en couvrant de fleurs la civilisation anglo-saxonne, qui pourtant, si elle n’est pas militariste, est diantrement militaire et prête à partir en guerre pour Cuba aussi bien que pour Fachoda. Voilà, entre parenthèses, qui gêne un peu l’axiome de l’auteur qu’il n’y aura plus de guerres maintenant que les pays européens sont menés par des groupements sociaux de travailleurs et non par des oligarchies de sybarites oisifs. […] Car ce n’est pas dans ce but qu’il fit tant d’autres guerres (vraiment encore ?). […] Michel-Ange choisit pour son carton un épisode de la guerre de Pise, où les soldats florentins, se baignant dans l’Arno, sont surpris par le son des trompettes, et courent aux armes.
Londres, John Murray, 10 h. 6) pendant la guerre italo-turque. […] Lucien Romier : Les Origines politiques des Guerres de Religion. […] » Or, en 1559, les Guerres d’Italie prennent fin. […] Touchard, La Guerre des Balkans. […] Quelque temps après le départ du gouverneur, l’Italie déclarait la guerre.
C’est la guerre. […] Pour se venger de Pierre de Médicis, qui ne les avait pas loyalement secondés, durant la dernière guerre, les Vénitiens soutinrent les Pisans insurgés contre Florence. […] — Serez-vous heureux, Seigneur, vous qui aimiez la guerre autant que moi j’aime la peinture… ? — Ne parlons plus de la guerre… mais de ta peinture… Qu’as-tu fait, ces deux dernières années… ? […] Morto s’écria : — Avant de partir pour la guerre, Giorgio, je te jure que jamais la Maurina ne m’a appartenu !
Ainsi comprise, la religion fait renaître le passé disparu de la religion chrétienne, — qui est le passé et le présent de la religion, — à travers les guerres contre le théologisme, le dogmatisme, le liturgisme et l’ecclésiaticisme.
Plus que le duc de Valentinois, épris lui aussi d’un grand rêve de domination impériale, âpre dans les plaisirs, puissant dans la guerre sans merci, Ludovic fut le « Prince » parfait de ces heureux temps, où la seule joie de vivre, d’un tout petit souverain, et peut-être de tout homme qui en commandait quelques autres, faisait un César.
Lorsque celle-ci sortit de la longue guerre soutenue pour conquérir sa « liberté », c’est-à-dire pour étouffer dans le sang de l’insurrection générale les plus anciennes vertus de ses pays séparés par la tradition et par les origines mêmes des différents peuples, et pour aboutir à la réalisation unitaire d’un organisme national complexe, non encore parfaitement harmonisé, les hommes qui avaient fait la révolution italienne, les rudes soldats de la veille, devinrent les maîtres de tous les pouvoirs du nouvel État. […] Carducci, qui sur l’Italie, veule et aplatie après ses guerres, répandait le grand souffle dantesque du mépris et d’un inflexible orgueil de race, voulait imposer son idéal d’élévation des esprits et des formes, afin que le peuple nouveau-né fût en tout digne d’aspirer, après sa renaissance politique, à sa renaissance esthétique.
Jadis Carducci, qui voyait en lui un rival, lui fit une guerre cruelle, et voilà qu’après, des poèmes tels que Giobbe et Lucifero (admirés de certains), il justifie par cette Atlantide l’attitude de ses ennemis.
Le petit royaume, que les événements de la dernière guerre gréco-turque ont instruit sur sa faiblesse, n’a de recours qu’en la clairvoyance de l’Europe.
Déjà, quand tu allais à l’école, tes livres sous le bras, tu te croyais destiné à de grandes choses ; et la première fois que tu vis, de l’Histoire du Moyen Âge, surgir la troupe des chevaliers sans peur, amoureux de leur dame et de la justice, tu te jugeas aussitôt pareil à eux, armé, comme eux, en guerre, et comme eux sans peur et sans reproche. » A-t-il été obligé de rosser un de ses camarades, cet enfant prédestiné le relève et lui demande : «T’ai-je fait mal ?
Maurice Vitrac, avaient de bonnes raisons de douter que Naundorff fût Louis XVII, n’était-il pas de bonne guerre que le parti Naundorffiste s’efforçât d’établir que Louis-Philippe, étant né d’un geôlier italien, les prétentions de la Maison d’Orléans à la couronne de France étaient ridicules ?
Grâce aux soins scrupuleux de D’Annunzio et de Duse, la mise en scène était parfaite ; le gros public trouva en ces détails minutieux quelque chose de plus excitant que dans les détails littéraires de l’œuvre : le second acte, qui présente au premier plan une scène d’amour entre Paolo et Francesca, et au second une vraie bataille, avec de vraies machines de guerre qui vomissent de vrais projectiles, menaça de sombrer, car la bataille et les coups de feu réclamaient toute l’attention, et ces deux personnages sur l’avant-scène paraissaient des intrus dont les soupirs gâtaient l’effet du fond. […] La voix des combattants montait jusqu’aux astres, clameurs de colère et d’encouragement ; et ils se heurtaient en jetant le cri de guerre à travers l’espace. […] C’était au lendemain de la guerre ; l’énergique initiative d’Albert Dumont venait de triompher de toutes les difficultés ; l’École du palais Farnèse était fondée ; dans la promotion du début, nous retrouvons le nom d’Eugène Müntz, à côté de celui de l’abbé Duchesne, qui préside aujourd’hui aux destinées de l’établissement dont il fut le premier élève.
Si de grandes et longues guerres survenaient, la religion patriotique aurait un regain considérable d’activité.
Giovanni et de Santa Lucia, les façades du palais Montalto et du palais Lanzo évoquent le souvenir du Moyen-Âge, tandis que les vieilles et pittoresques fortifications bâties par Charles-Quint et la citadelle à laquelle reste attaché le nom de Georges Maniakès nous remémorent les guerres du xvie siècle.
C’est qu’alors on était en des temps de croyance et de vision, en des temps de guerres terribles et de paix exquises, en des carnages abominables et des féeries délicieuses.
Elle est extrêmement curieuse à suivre en ses détails, bien qu’ayant d’ailleurs l’aspect général des guerres de tout pouvoir central de cette époque contre l’opposition féodale, opposition compliquée ici de municipalisme. […] Luchaire parle d’une connétablie instituée, pour le besoin de ses guerres, par l’ambitieux pontife, et confiée à Azzon VI d’Este, puis au fils de celui-ci, Aldovrandino. […] Page 164, un trait faux : « Si violente que fût son irritation contre Markward (la principale créature de l’Empire en Italie), Innocent III avait conscience que la guerre n’était pas précisément le fait d’un chef de religion. » On sent que de tels papes, à une telle époque, n’avaient point de ces scrupules.
Après la guerre déchaînée contre Plus que l’Amour l’année dernière, M.
Adjoint au commissaire des guerres 1808 Brunswick.
[…] L’Allemagne craint une guerre avec la Russie, et s’y prépare. […] Naturellement, la presse envoya, sur le lieu des opérations, de nombreux correspondants de guerre ; The Times y délégua Mr W. […] McClure, qui a rassemblé, dans un intéressant volume, un historique de la guerre. […] Je me souvins qu’au xviiie siècle, à Marseille, vivait un armateur populaire, banquier par-dessus le marché, comme c’était la coutume, lequel déclara la guerre de course à l’Angleterre, et que l’on désignait en Provence sous le nom de Roux de Corse, je ne sais plus au juste pourquoi.
Ode à la Guerre, est en effet assez médiocre ; c’est de la poésie presque à la Déroulède, du patriotisme en vers sans même le mérite de la naïve sincérité.
Ferrero achève l’examen des tentatives de restauration aristocratique, archaïque, au lendemain des guerres civiles.
Brusa a donné le titre de Fiume Rosso à un petit livre de poésies ; lesquelles ont le but exclusif de stigmatiser la guerre et de jouer l’éternel refrain de l’union fraternelle entre toutes les Nations. […] Ce fut comme un cri de guerre : les femmes se pressèrent derrière Stazia, pointant leurs regards vers le chemin escarpé, s’appuyant l’une sur l’autre, réciproquement, en une confusion magnifique de cheveux de couleurs différentes. […] Une chose bien curieuse, c’est la guerre que certains journaux lui déclarent à propos même de ces Odes, dont la grandeur ne peut être en discussion ; mais le phénomène devient supérieurement désopilant lorsque ces journaux impriment les Odes cacochymes de quelque poétereau, en guise de leçon pour d’Annunzio.
La guerre éclate, Rome est prise, l’unité italienne faite, — et François II, devenu duc de Castro, réduit les frais de sa maison et garde sa madone ; il la prête au South Kensington, où elle est exposée quelque temps.
Parfois, elle est simultanée : cela s’appelle guerre civile ou guerre religieuse, extrêmes déploiements de la folie humaine.
Avec le xiie siècle, apparaissent dans la ville les tours de guet, — qui servaient de refuge dans les cas si fréquents de guerre ou d’émeute, et dont il existait autrefois environ deux cents.