L’hiver, ils ajoutent à leur vêtement un morceau de gros drap de laine dont ils se font une espèce de manteau. […] (Tout ceci est exact, mais l’abbé aurait pu ajouter que ce caractère est malheureusement le fond de celui de la nation.
Il était exactement comme vous l’avez lu, je n’y ai pas ajouté trente lignes nécessaires d’actualité. […] — Vous excuserez tout cet armement, ajouta-t-il avec légèreté. […] En travers de ce goulet, quelques écueils ajoutent encore aux difficultés de l’entrée. […] Ajoutons une remarque suggérée par la carte de Pianosa. […] Lucas-Dubreton n’en ait pas ajouté quelque autre du même goût.
Lucheni ne cesse de répéter que Martinelli ne savait rien et il ajoute « qu’il regrette davantage l’emprisonnement de deux mois de cet homme, dont il fut cause, que sa condamnation à perpétuité ». […] Puis il ajoute, et cela donne un bien curieux aperçu du caractère de Lucheni : … Je vais donc faire un petit tour, comme une hyène dans sa cage, simplement pour vous contenter. […] Bernardim Ribeiro dit lui-même qu’« il se mit à chanter en forme de Solao, qui était le genre consacré aux choses tristes ». — « Ceci nous explique, ajoute Theophilo Braga, comment le genre pastoral, développé ensuite par des écrivains savants, naquit de la persistance d’une tradition nationale ; la forme que lui donna Bernardim est antérieure à l’imitation directe de l’Italie, introduite par les poètes de l’école de Sà de Miranda. » […] Lettres hongroises.
J’ajouterai que Dorsevigo fut un des premiers à fréquenter les routes nouvelles des océans. […] Des nuages qui s’accumulent au-dessus de la terre ferme ajoutent leur décor à cette pompe magnifique. […] Il ajouta, en posant sa main sur le coffret : — L’influence de ses leçons n’est pas prête à s’éteindre. […] — Oui, ajoutai-je, ton ami et ton admirateur. […] Richard et Émile Haumont, de leurs lignes nettes et sinueuses s’il le faut, ajoutent encore au prix des Jardins à la française : mais M.
Ajoutez l’Italie. […] À l’atelier s’ajoutait un laboratoire. […] Rossetti le compléta, l’amenda, y ajouta quelques poèmes nouveaux, et c’est ainsi qu’il parut, enfin, en 1870. […] Poizat d’ajouter à la pièce, est contraire à l’esprit fier, âpre, de la très rapide réalisation tragique rêvée par le poète italien. […] Enfin, nul commentaire n’est à ajouter à la fin du drame, tel que M.
Il ajouta d’une voix sinistrement enjouée : — Eh bien ! […] J’aurais dû ajouter : à Venise ! […] Vous êtes belle ainsi, ajouta-t-il, timidement, presque avec tristesse. […] Et, après un silence, il ajouta : — Voici Antonio. […] — C’est pour le peintre, ajouta l’homme.
S‘il faut ajouter foi, en effet, aux racontars des échotistes favorisés de ses confidences, M. […] Et ce qui le prouve, ajoute M. […] Après avoir cité cette lettre, Casanova ajoute qu’il lui a répondu, acceptant cet échange de correspondance et lui racontant brièvement ses vicissitudes ; qu’elle lui relata à son tour, en une quarantaine de lettres, toute l’histoire de sa vie. « Si elle meurt avant moi, j’ajouterai ces lettres aux présents Mémoires, mais aujourd’hui elle vit encore, et toujours heureuse, bien que vieille maintenant. » On n’a jamais su ce qu’il advint de ces lettres et pourquoi elles ne furent pas ajoutées aux Mémoires. […] Qu’ils y aient ajouté leur petit roi et son grand plumet, je n’ai rien à en dire ici ; mais ils devraient bien garder leur musique.
La pensée de Monteverdi en acquiert une insoupçonnable souplesse, une beauté nerveuse qui ajoute à sa puissance, et, si on ne connaissait l’intangible probité de l’interprétateur, on serait induit à présumer qu’il ait flatté l’original. […] Il faut même ajouter que, déjà, dans le dialogue de Glauque et Thétis, on y trouve un spécimen évident du « stile rappresentativo » autant que les roulades esquissées de Varia di bravoura future. […] — Monsieur et cher Confrère, Je vous prie de vouloir faire ajouter une note à ma Chronique et précisément au passage qui se réfère aux poésies de Giulio Orsini. […] La découverte des sources, en matière de littérature contemporaine, tend à devenir une affligeante manie ; j’ajoute qu’il est trop facile d’y céder, et de trouver partout des imitations, des démarquages ou des plagiats. […] Ajoutez que le moment le plus climatérique et le plus aigu de cette situation coïncide juste avec la vie et le caractère de Charles de Bourbon.
Mais les artistes de ce théâtre mettent souvent à profit l’ignorance des Allemands et ajoutent au texte des phrases qui mettent le public belge en joie. […] Oui, et il faudrait ajouter que l’intérêt politique est non moins immense, et d’une constance impressionnante. […] Il les jugeait puérils, mais il ajoutait : « Devant ce genre de puérilité, moi, fils d’un peuple sage, je souris des dents, mais en dedans je frissonne ! […] Le communiqué ajoute un peu naïvement : « Les Italiens feront la musique, la France les livrets. […] Ajoutez, quand il mourut, le regret de celle jeunesse, de cette force, de tant de promesses brisées, l’admiration devant sa fin héroïque.
ajouta Cypris, dont les formes admirables semblaient l’œuvre d’un Dieu. […] — Eurydice était brune, ajouta Mélanie. — Toi, Dircé, tu peux en être l’image. […] — Comme l’amour, ajouta Stérope, en riant. — As-tu quelquefois goûté l’amour ? […] — Le jour vient, ajoutèrent les autres. — Il n’est plus temps. […] — Tu n’as pas voulu te mesurer avec moi par mépris, ajouta Stazia.
Les journaux annoncent que de nombreux chœurs et couplets furent ajoutés pour les besoins du chant. […] Son amant est devenu presque fou, ajouta la personne qui nous parlait… ajouta la personne qui me parlait La plupart de ces remarques sont d’un intérêt simplement documentaire. […] Les notes autographes, ajoutées par ci par là à l’édition de 1826, contiennent parfois quelque révélation du plus grand intérêt historique. […] Faut-il ajouter enfin que, d’après Vasari lui-même, Léonard aurait simplement « peint » sur un dessin de Verrocchio ? […] Mais il y a quantité de notes marginales ajoutées par lui-même, et qui portent la date des 19 et 20 janvier.
À la religion de la nature le poète ajoute le culte des traditions de sa patrie. […] Après avoir exposé les causes de cette abjection, le Convito ajoute : Il y a encore des hommes qui vivent et qui ne désespèrent pas, confiants dans la force ascendante de l’idéalité des pères, dans le pouvoir indestructible de la Beauté, dans la souveraine dignité de l’esprit, dans la nécessité des hiérarchies intellectuelles, et enfin dans l’efficacité de la parole. […] « Mais les Médicis — ajoute Dumas père — dorment en paix dans leurs tombeaux de marbre et de porphyre ; car ils ont plus fait pour la gloire du monde que n’avaient jamais fait avant eux, et que ne firent jamais depuis, ni princes, ni rois, ni empereurs. » (Les Médicis, édition Michel Lévy, pages 268 et 269.)
Ermete Novelli a indéniablement ajouté au respect et à l’admiration que les écrivains, le public, la presse lui portent depuis longtemps. […] C’est qu’on ignore de quelle trempe de musicien et de poète est l’auteur du Mefistofele : et il faut ajouter que le caractère dédaigneux et nonchalant de M. […] Il faudrait ajouter quelques mots sur les reproductions de peinture et sculpture données par M. […] Rusconi et Valeri ont été fort bien avisés d’y ajouter les Traités sur l’orfèvrerie et sur la sculpture du grand-maître que François Ier aima et chérit et qui aima à son tour la France. […] Les épisodes suivants n’ajoutent rien, et l’abdication gâte l’effet sobre et poignant de cette scène très belle et d’une puissance dramatique rare.
Aligi se laisse entraîner par la fureur des chœurs auxquels sa mère ajoute une voix terrible. […] Je ne dois pas ajouter que je fais abstraction du drame pastoral de la Fille de Jorio. […] — ajouta-t-il mentalement, avec colère. […] La Madone, œuvre d’école pourvue d’une signature ajoutée, est sans doute de Rondinelli. […] Lumbroso ajoute : « C’est depuis lors que j’ai compris bien des dessous du grand drame, bien des petites scènes de la grande comédie.
Mais les écrivains et les artistes qui ont poussé autour du maître par le fait de cette germination secondaire qui se produit toujours dans le rayon de production et d’action d’un grand talent incitateur, ceux-là même qui n’ont eu quelques attitudes de beauté créatrice qu’en des attitudes identiques à celles innombrables du maître ; ceux-là aussi ont tenu à ajouter leurs voix de protestation. […] » D’Annunzio peut faire répéter à un de ses personnages le mot de Novalis : « La poésie est le réel absolu. » Novalis ajoute : « Plus une chose est poétique, plus elle est réelle. » Dans Plus que l’amour, la volonté poétique de d’Annunzio est trahie par les personnages, qui ne savent pas « inventer leur vertu » pour vivre en perfection dans le rythme de celle-ci, selon la profonde expression du poète même, mais elle est trahie par la désharmonie entre l’esprit héroïque des agonistes et la faiblesse du nœud de l’action.
. — Ajoutez que M. […] La Madone du musée Brera (1493) est sa dernière œuvre et l’une des plus belles ; l’artiste a ajouté à sa signature sa qualité d’eques laureatus, dont l’avait honoré Ferdinando di Capua.
Il faut ajouter à cette sommaire exposition de dégâts épidémico-linguistiques que ses critiques n’arrivent qu’à la surface des questions d’art ; la langue, pour eux, c’est le style : la forme c’est l’idée ; mais vis-à-vis de l’idée, ils ôtent poliment leur chapeau et ils s’en vont : ça n’est pas dans leur calendrier. […] L’histoire de Cécile, vierge et martyre, et patronne de la musique sans qu’on sache pourquoi — n’est donc plus ici qu’un épisode ; même l’intérêt ne nous prend qu’aux détails de son histoire posthume ; au récit de son invention par le pape Pascal qui la retrouva au Cimetière de Calliste ; à sa seconde exhumation, au xvie siècle, quand après quatorze cents ans le corps de la sainte, tiré des caves de sa basilique, apparut entier, en la pose de son agonie, et selon les plus incontestables témoignages exhalant une odeur de rose et de lis si pénétrante qu’on s’abstint de brûler de l’encens dans la chapelle où il fut déposé. — Il faut ajouter que le tableau de la société romaine que nous annonçait le titre, et où nous pensions trouver la vie des premiers chrétiens selon les écrits si nombreux des pères de l’Église, ne fut point davantage mis en valeur au cours de ces deux volumes. […] Buffet nous montrait au dernier Salon campé sur le cheval du Maréchal Prim, c’est un gros homme chauve, très noir et très grêlé, à la physionomie douce et intelligente, grand trousseur de filles devant l’Éternel, l’air d’un bon vivant et d’un bavard, fort peu héroïque du reste, ayant en horreur la guerre pour laquelle il ne se sent aucune aptitude, — et que nous trouvons ici « s’agitant, on pourrait dire se roulant sur son divan, en montrant ses pieds qui sont énormes et couverts de chaussettes en coton blanc ».— Sa qualité dominante, ajoute notre narrateur, est la bonté. […] Esbaupin écrit à Colbert : « Dans toutte la route jusques icy, il ne s’est trouvé de la glace qu’à Essaunne, Fontainebleau et à Chastillon, qui appartient à M. le Mareschal d’Albret… il serait à propos de tirer un ordre de mondit Mareschal, addressant à son concierge, de ne faire aucune difficulté de délivrer de la glace lorsqu’on lui en demandera pour le service de monsieur le cavalier Bernini, de laquelle on se servira pour ledit Montargis, me faisant fort que la bonne quantité que je feray voitturer d’icy à Rouanne, pour mettre dans le batteau, nous conduira jusqu’à Briare ; et ainsy toutte notre routte sera fraische. » § Le lendemain de son arrivée, Colbert se présente chez lui, ne souffre pas qu’il se lève et lui parle au lit ; le jour de la Fête-Dieu il voit le roi à Saint-Germain, à qui il dit : « J’ai vu, sire, les palais des empereurs et des papes, ceux des princes souverains qui se sont trouvés sur la route de Rome à Paris ; mais, il faut faire pour un roi de France, un roi d’aujourd’hui, de plus grandes et magnifiques choses que tout cela. » Puis il ajoute, en se tournant vers ceux qui faisaient cercle : « Qu’on ne me parle pas de rien qui soit petit ! […] Je l’iray voir jeudy, et par tous les moyens que je pourray, je tascheray de le porter à faire plusieurs dessins pour le bastimen du Louvre. » Et Créquy ne se trompe pas sur le malencontreux qu’il y a à demander cette grave chose au Bernin, car il ajoute deux lignes plus bas… « Cependant, je vous diray qu’après avoir veu tout ce qu’il va de plus beaux bastimens icy, j’ai observé qu’il y a certaines choses où l’architecture italienne ne se peut jamais accomoder avec la nostre, car ils font icy touttes leurs cours extrêmement estroittes et même les escaliers fort obscurs. »
La critique des doctrines commence par la connaissance de l’homme : car l’homme ajoute à l’idée qu’il épouse une part de fange, de sang ou d’erreur. […] On peut ajouter qu’il y a également deux façons de décrire une Ville d’art ; avec la plus facile, on se borne à indiquer, — au besoin par époques — ce qu’elle recèle d’œuvres remarquables, et l’on arrive aussi à donner comme le texte d’une monographie de ce genre ce qui n’en devrait constituer qu’un appendice ; avec la deuxième, on peut essayer une description topographique destinée à rendre la physionomie même du lieu. — Ces distinctions établies, nous dirons de suite que Padoue et Vérone seraient plutôt à classer dans la seconde catégorie des villes d’art et que M. […] Enfin, il faut ajouter que les écrivains qui s’occupent d’art ont trop souvent le travers de ne comprendre sous ce nom que des séries isolées d’œuvres, — pour tout résumer d’un mot, des collections — alors que les plus intéressantes sont toujours celles qui tiennent au sol, qui n’ont jamais quitté le lieu qu’elles décorent et demeurent le témoignage de son passé. — Je n’aurai garde cependant de transformer ces observations plutôt générales en une critique malveillante.
Elles ajoutent à la sauvagerie du paysage quelque chose de calme, d’ordonné, de pensif, de majestueux, et à la richesse de cette mer si belle répondent merveilleusement leur façade de pierre dorée et leur air grave et patricien. […] Leurs flèches, s’aiguisant en aiguilles et présentant plusieurs profils, y ajoutent la sensation de la profondeur, ainsi que leurs portails creux et ouvragés. […] Ils ajoutent que le passage à travers les sinuosités des vaisseaux placés entre les parties honteuses et les reins engendre la volupté et le chatouillement. […] A. de Karolis, n’ajoutent guère à la renommée du jeune écrivain des Romagnes. […] Mais le poète ajoute sérieusement, en petits grassets : L’heure de la liberté est arrivée !
Il faut ajouter à leur action celle de certains neutralistes mal repentis, de certains giolittiens, qui n’étaient ralliés qu’en apparence, comme ce Grosso-Campana, contre lequel on va sévir, le bénéfice de l’immunité parlementaire lui ayant été retiré. […] Il faut ajouter que l’extraordinaire étendue des connaissances de Liceti témoigne avec sa longévité de l’excellence du traitement que son père avait imaginé pour l’élever. […] J’ajouterai que le Traité de la Monarchie avait été publiquement brûlé à Bologne, après la mort de son auteur, par l’ordre du légat du pape. […] Le fait d’en ajouter un de plus change-t-il la qualité du devoir ? […] Rien de plus simple, ajoute-t-il, et de plus naturel.
« C’est là, ajoute-t-il, un succès inattendu et tel qu’on n’en avait pas vu depuis bien longtemps pour un ouvrage d’histoire religieuse. » Ce succès lui a suggéré l’idée de donner sa démission « de pasteur à l’Église Réformée de Saint-Cierge-la-Serre », situation peu rémunératrice dont il ne s’était d’ailleurs jamais beaucoup soucié, et lui a valu l’honneur d’être traité d’anarchiste par un rédacteur de la feuille protestante nommée plus haut. […] Ajoutez à tout cela l’effacement voulu ou involontaire du commentaire orchestral sous le fallacieux prétexte de donner plus d’importance aux voix, quelques airs de bravoure d’un bel italianisme, tels que le : Tout m’abandonne… Adieu, rêves de gloire, un certain finale du IIIe acte qui nous ramène aux plus mauvais jours de notre histoire, et vous aurez une idée des quelques vices qui entachent la partition.
— Cela n’a aucune importance, ajouta Mme de Ponticello. […] Gabriele d’Annunzio n’a pas été de notre avis, et, comme Silvio Pellico, il a cédé à la tentation d’ajouter un mot à la parole suprême de Dante : la tragédie naissait donc avec un défaut d’origine, vis-à-vis duquel toutes les beautés dont le poète a su parsemer son œuvre, ne pouvaient pas atteindre leur but. […] Mais tout en reconnaissant que ces soins sont dignes d’un artiste exquis, il est nécessaire d’ajouter que l’Art ne s’arrête pas là, car le roi de l’anachronisme s’appelait Shakespeare. […] À l’objectivité du sujet les peintres du Nord ajoutent celle de la nature. […] Je me garde d’affirmer rien, mais je dis : il est possible, et j’ajoute que la question mériterait l’examen des spécialistes, des compétents.
Ils ont trouvé des guides à Paris, mais ils y ont ajouté beaucoup, qui vient d’eux-mêmes, avec beaucoup de fougue et d’éclat. […] Leurs simplifications et leurs schématisations sont la preuve qu’à la connaissance du métier de leur art ils ajoutent de l’audace et souvent une audace heureuse. […] — Est-elle de lui, ou est-ce un hors-d’œuvre ajouté par le remanipulateur, qui a pensé qu’elle cadrait bien avec le rôle fort bête que joue l’auteur auprès des femmes pendant tout ce séjour en Espagne ? […] Le pénétrant accent de piété et de tendresse qui s’exhale de cette composition, ajouté à ses qualités d’exécution robuste, de dessin incisif, de coloris vigoureux, rend cette œuvre profondément belle et émouvante. […] Homère ajoute qu’à Hypéreia les Phéaciens avant la lettre étaient en relations avec les Géants.
Le récit du voyage suit pas à pas les cahiers 32 et 33 du journal de 1811, mais ici de nombreuses notes autographes de Stendhal, ajoutées en 1813, augmentent considérablement les 8 pages du texte de l’édition du Journal, et forment environ cinquante pages des plus intéressantes, tant au point de vue des observations du voyageur que de l’histoire de ses amours avec Mme Piétragrua, alors comtesse Simonetta.
Il faut ajouter à cela que si les théories de Nietzsche, des occultistes, des pragmatistes et des « miraclistes » sont en contradiction avec la constance démontrée de l’animal humain, de sa physiologie et de ses facultés, le bovarysme, qui est une vue de dilettantisme philosophique, échappe nécessairement à ce reproche.
Oliva, surtout, n’a pas voulu imposer son opinion personnelle ; il a fait d’un morceau d’histoire une pièce de théâtre et il n’a pas ajouté une ligne aux figures trop connues de la Révolution. […] D’Ancona a ajouté à la part narrative un recueil de documents presque tous inédits, qui éclairent d’une manière lumineuse la période historique dans laquelle brille la figure de Confalonieri.
Michel-Ange, de son côté, au manque d’amour qui accueillait Léonard, ajouta une de ces haines personnelles, souvent irraisonnées, et toujours implacables, dont il avait le terrible privilège.
Il en doute, mais ajoute en italien grécisant : « D’ailleurs, s’il y a des roses, elles fleuriront. […] À vrai dire, c’était l’art chrétien revenant à son berceau latin, mais magnifiquement développé, orné de tout ce que lui avait ajouté le génie néo-grec et qui adoucissait sa primitive sévérité romaine.
Lenzoni étudie Carducci, en lequel il reconnaît un classique, un poète qui ajouta l’érudition à son génie naturel, un de ceux eu somme que le public admet sans les comprendre : la partie la plus choisie du public en est toujours aux guitaristes du xviiie siècle, et Métastase ne fut jamais détrôné.
Il n’en fallait pas tant pour enflammer le bouillant Casanova qui décida, sans plus tarder, d’ajouter à sa collection une conquête qu’il croyait facile : cette belle fille n’était rien moins que farouche et des aventures peu secrètes avaient sérieusement entamé une réputation qu’elle ne songeait plus à ménager ; on la savait capricieuse, sensuelle et vénale.
J’ajoute un détail particulier qui offre quelque intérêt : MM. […] Si j’avais à lui faire un compliment au lieu de donner une critique de son livre, la Sicile, je dirais volontiers : c’est l’intelligence, le raisonnement logique et la compréhension, et il est intéressant de le suivre dans ses promenades, car il montre les monuments et les œuvres, et les traces précieuses des civilisations disparues sous des aspects que de suite on sent véritables. — J’ai dit que son livre sur la Sicile est une œuvre de pensée et de déduction ; mais je dois ajouter qu’il y a même là, sans lui en faire un reproche, trop de pensées et trop de déductions. […] Mlle Ventura, fine et alerte sous le pourpoint noir et or d’Astolphe, Mlle Duluc rieuse, mélancolique, charmante sous le travesti de Joconde, Mlle Marthe Mellot en Bouffon, Mlles Dorziat et Colonna, les épouses infidèles, Mlles Devimeur, Lucienne Roger, Pascal, Georgette Armand ajoutaient à la prose de M. […] Ajoutons tout de suite une raison d’ordre matériel qui paraîtra superficielle au premier abord, mais qui a sa valeur pour un Français : Venise est une des belles villes étrangères aisément atteignables, à quelques heures seulement de Milan, à une demi-journée de chemin de fer de la frontière. […] Et, tout de suite, ai-je besoin de l’ajouter, elle entreprend de conter à son amant une série de mensonges plus compliqués les uns que les autres.
Domenico Oliva remarque de son côté que si la vie intellectuelle italienne était centralisée dans une seule capitale, le théâtre italien contemporain pourrait se montrer dans son ensemble, montrer l’ensemble de ses efforts, et s’affirmer en puissance, plus qu’il ne lui est possible de le faire dispersé dans les sept capitales, devant les sept publics qui restent, j’ajoute, si différents d’aspiration et de culture, malgré toute l’illusion unitaire de la politique nationale.
Il n’a pas ajouté un livre à ce que j’appelle volontiers l’Évangile moral méditerranéen, que Dante commença en y enfermant toute l’éternité du Moyen-Âge.
Casanova prétend que Voltaire l’attendait au milieu d’une véritable cour de seigneurs et de dames, ce qui rendit la présentation solennelle ; et il ajoute : « Il s’en fallait bien que chez ce grand homme cette solennité pût m’être favorable3. » Ce n’est pourtant point par excès de timidité qu’il pèche d’ordinaire.
Sans nier certes les inexpériences et les maladresses d’un orchestre peu cohérent, la sonorité indigente d’un quatuor, qui, le plus souvent, se borne à doubler inutilement les voix, la constante monotonie des cuivres employés par masses ou en solistes, l’italianisme fâcheux de certaine phrase (noli me tangere…), l’impersonnalité de l’inspiration mélodique qui oscille entre Marcello, Palestrina, Bach, Haendel — les savants ajoutent Carissimi — sans excuser la puérilité d’un Terremoto, vraie tempête dans un verre d’eau, ou de quelques mesures sautillantes qui dépeignent Marie-Madeleine courant vers Simon-Pierre, ils ont compris cependant, au souffle de foi et de bonne foi qu’elle émane, qu’ils étaient en présence d’une œuvre digne de respect. […] Il convient d’ajouter aussi que sa Résurrection du Christ ne contient pas seulement des intentions.