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2. (1917) Articles du Mercure de France, année 1917

On peut même avancer que rarement la théorie wagnérienne reçut application plus inconsciemment rigoureuse. […] Trois jours après cette algarade, il recevait l’avis de sa retraite et dut céder la place à Georges Hainl. […] Je reçois des prix dérisoires pour ce que je fais, encore n’est-ce pas sûr, et il pourrait, m’arriver une chose qui me perdrait. […] Sache que la lame que j’ai envoyée et que tu as reçue est faite sur la mesure donnée par Piero. […] Le drapeau tricolore italien reçut sa consécration de drapeau national au congrès de Reggio Emilia, le 7 janvier 1797.

3. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »

Le 15 août 1760, six jours avant la première visite qu’il reçut de Casanova, Voltaire écrit au comte François Algarotti, celui qu’il appelait le « cygne de Padoue », pour lui réclamer ses Lettres sur la Russie ; Voltaire travaillait alors au second volume de son Histoire de l’Empire de Russie sous Pierre le Grand ; Algarotti, dont la destinée aventureuse offre plus d’un point de comparaison avec celle de Casanova, après avoir parcouru à peu près toute l’Europe, s’était fixé en Italie, successivement à Venise, à Bologne et à Pise, et y jouissait d’une renommée discrète que la publication de quelques ouvrages lui avait acquise auprès de ses compatriotes. […] « Non, non, cher cygne de Padoue, je n’ai pas reçu les Lettres sur la Russie et j’en suis fort contrarié [en italien dans le texte] ; car, si je les avais lues, j’en aurais parlé dans une très facétieuse préface où je rends justice à ceux qui parlent bien de ce qu’ils ont vu, et où je me moque beaucoup de ceux qui parlent à tort et travers de ce qu’ils n’ont pas vu. […] Après l’entrevue, je crois, comme la suite de cette analyse le montrera, que Voltaire avait quelques raisons pour ne pas se vanter auprès de ses amis italiens d’avoir reçu chez lui Casanova et d’avoir eu avec lui ces entretiens dont les Mémoires nous donnent plusieurs spécimens. […] Vieillesse et maladie sont deux fort sottes choses pour un homme qui aime comme moi le travail et le plaisir. » Ici le témoignage de Casanova semble en contradiction formelle avec celui de Voltaire ; mais ce n’est qu’une apparence : Casanova prétend avoir été reçu aux Délices pendant quatre jours, du 21 au 24 août 1760, et il ne nous dit nullement que Voltaire était malade au point de garder le lit ; au contraire, à l’en croire, son hôte lui aurait fait lui-même les honneurs de sa propriété et l’aurait traité tous les jours à sa table. […] Or, le texte de Casanova n’est pas du tout en contradiction avec ce fait : il signale la présence aux Délices du médecin Tronchin, avec lequel il se rencontra le 22 août ; le 23 août, Casanova dîna comme d’habitude aux Délices, mais, ce jour-là, il y fut reçu par Mme Denis ; Voltaire ne dîna pas avec eux et ne parut que le soir, à cinq heures : rien ne nous empêche de supposer qu’un accès du mal dont il souffrait alors l’avait retenu à la chambre, et même au lit.

4. (1898) Articles du Mercure de France, année 1898

Je l’ai reçu, mais le compte rendu en a déjà été fait dans les Lettres Italiennes du précédent numéro. […] Du reste, dans ce cas, ceux qui se battaient étaient des hommes qui aimaient tour à tour à écrire, à discuter, à donner ou à recevoir des coups d’épée. […] Ma foi, Somellini sera reçu au petit bonheur ; lui, prend le carrosse de M.  […] Tout à ses importants travaux, il sort peu, mais il reçoit beaucoup. […] Et Chantelou écrit : « … Puis, ces messieurs s’en sont allés, le Cavalier les laissant au lieu où il était allé les recevoir….

5. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXI »

Il me reçoit bien. […] Si j’avais reçu sa lettre ?

6. (1911) Articles du Mercure de France, année 1911

Il nous reçut par des plaisanteries, se montra ravi de notre visite, mais refusa les moindres soins. […] Il reçut l’ordre de fondre en bronze la statue et de composer un piédestal. […] Elle se garda d’appeler au secours et les reçut avec gentillesse. […] Les félicitations qu’il reçut ne le touchèrent pas. […] Oui, j’étais jaloux de cette créature qui avait reçu les baisers de tous ceux qui me parleraient d’elle !

7. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »

Les professeurs officiels n’hésitent pas à écrire : « En lisant le traité de l’Éloquence vulgaire, on apprendra au prix de quels savants et consciencieux travaux s’est formée cette langue de bronze qui, mise en fusion à la flamme du génie, reçoit de la pensée une empreinte fidèle et indestructible. » En d’autres termes, le Traité de l’Éloquence vulgaire serait un traité d’éloquence, une rhétorique, la rhétorique de Dante. […] À leurs pieds viennent ceux qui par inertie ne se mirent pas en état de s’asseoir plus haut, ceux-là aussi recevront ma nourriture. […] VII. — La façon du donner doit être pareille à celle du recevoir ; convenable et utile. […] Mais M. de Wyzewa est un peu fâché que la critique moderne trouble les opinions reçues depuis Vasari, et il vient à nouveau de traduire deux des Vies des peintres de l’historien, celles précisément de Filippo Lippi et Botticelli.

8. (1899) Articles du Mercure de France, année 1899

Qu’il marche donc dans la noble voie qu’il s’est tracée, qu’il consacre les dons merveilleux qu’il a reçus à la propagation de sa foi ; s’il parvient à libérer l’art religieux de son pays, et, par sa musique, à faire entendre ceux qui ont des oreilles et qui cependant n’entendaient pas, il aura accompli une œuvre grande et hautement belle. […] Avant, il court de ville en ville, de Maison en Maison, peignant ici, portraicturant là, se gîtant au hasard des guerres et des émois sanglants, au coin sûr où il pense ne recevoir trop de horions, se domestiquant avec cette passivité curieuse du temps, et rejetant son idéal, son rêve, bien au-delà des communes barrières. […] On est arrivé, à Naples, jusqu’à se battre en duel pour ou contre la Gloria, et un étudiant a reçu un coup d’épée suffisamment incommode dans le flanc droit ; donner ou recevoir un coup d’épée pour une pièce qu’on ne considère pas comme digne de son attention, n’est-ce pas le nec plus ultra du donquichottisme oiseux ? […] D’Annunzio ne sut pas résister à la tentation de recevoir en personne les applaudissements, et, — remarquait l’Avanti, le journal des socialistes, — il se présenta sur la scène, « tout luisant, du crâne à la pointe des bottines vernies ». […] Ceux-là mêmes qui recevaient sans cesse ses enseignements, les moines de Saint-Marc, ne le comprenaient pas plus que les apôtres ne comprenaient le Christ ; ils prenaient ses paroles au pied de la lettre, matérialisaient sa pensée, ne pénétraient pas dans l’intimité de son âme.

9. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »

Si nous nous retrouvons chez Pluton, dégagés peut-être de ce que notre nature a eu de trop mordant pendant notre séjour sur la terre, nous nous arrangerons à l’amiable ; il recevra mes excuses sincères, et nous serons, lui mon ami, moi son sincère admirateur34. » Ce qu’il écrit ici, Casanova le pensait-il en quittant les Délices ? […] Le jeune chevalier de Boufflers, qui fut reçu à Ferney quatre ans plus tard, fait à peu près les mêmes réflexions que Casanova : « Vous ne pouvez point vous faire d’idée, écrit-il à sa mère, de la dépense et du bien que fait Voltaire. […] D’autres n’eurent pas la faveur d’être reçus ; témoin cet Anglais obstiné qui voulait voir Voltaire à tout prix, même malade, même mort ; finalement, Voltaire l’envoya au diable, qui, disait-il, venait précisément de l’emporter en personne.

10. (1905) Articles du Mercure de France, année 1905

Les femmes arrivent, et, triomphantes et sereines, les épouses Aligi et Vienda, sont là pour les recevoir avec les vœux et les offrandes. […] Personne n’ose l’approcher pour la réveiller, pour la préparer à recevoir son fils qui vient pour ne jamais plus revenir… Ornella seule s’offre à lui parler, et lui parle. […] Si tu le sais, tu feras fortune, même avant d’avoir reçu les ordres. […] Ce fut dans cette saison douce, pendant que se multipliaient les travaux de la bergerie, que Zio Félix reçut de mauvaises nouvelles d’Antine. […] — Il aurait commencé maintenant à recevoir les ordres, disait avec amertume Zio Félix, — bientôt il aurait été prêtre, et puis curé et puis… Il aurait reçu en cadeau des cruches de vin enguirlandées de roses, et du blé, et du miel, et des poulardes blanches avec des rubans écarlates.

11. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »

L’âme sitôt produite reçoit l’intelligence dont elle est susceptible. […] Placé dans un cercle méridional, l’homme jeune doit regarder en arrière le passé et en avant l’avenir ; aimer ses amis, ses ancêtres dont il a reçu l’existence, la nourriture et la doctrine ; aimer ses cadets, pour leur épancher avec amour ses bienfaits, afin de se voir honoré et soutenu dans la période de décadence.

12. (1913) Articles du Mercure de France, année 1913

Il oublie que quelques lignes auparavant il a reçu un panier et un poulet dont il peut utiliser les os longs. […] Et comme il me faudrait peut-être recevoir quelques visites, il était utile que mon installation fût décente. […] J’allais lui rendre visite, et il me recevait avec une bonne grâce infinie. […] Il reçoit des présents de tous les souverains. […] Là, pas de fonctionnaires turcs pour les recevoir.

13. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »

Casanova quitta la place… Malade, il rentra chez lui, se mit au lit et y resta plusieurs jours, sans vouloir recevoir personne ni prendre connaissance des lettres qui lui parvenaient. […] Après une explication un peu vive, la Charpillon reçoit quelques horions mérités et Casanova abandonne le champ de bataille, mais non point sans espoir de retour.

14. (1909) Articles du Mercure de France, année 1909

L’amour, a-t-on dit, maîtrise aussi les plantes qui, de la sorte, donnent et reçoivent plaisir et douceur. […] Pline dit que non seulement les animaux sont tourmentés de l’acte de Vénus, mais qu’un désir de conjonction porte aussi la terre vers les plantes pour recevoir et engendrer. […] Seigneur, recevez mon âme et pardonnez les offenses de votre servante. […] Quand il reçut, en mars 154128, la légation d’Avignon, il n’avait pas accompli sa vingt-unième année. […] Pour moi, les demoiselles ont eu beau me prier de m’y faire recevoir.

15. (1892) Articles du Mercure de France, année 1892

Et elle me répondit : J’ai été reçue ici pour dévoiler tes péchés au Seigneur, Madame, demandai-je, les dévoilerez-vous vraiment ? […] Dès le iiie  siècle, en effet, on en trouve la représentation dans les Catacombes, sur les sarcophages des premiers chrétiens, où la Croix est sculptée, à leur centre, entourée des mots : Crux adoranda, ou de leurs sigles, et sortant du Vase de la Cène, qui reçut l’ineffable Sang. […] La tradition du Crucifiement, parée à faux de tout l’héritage de l’antiquité, reçu dans Byzance, revenait se recueillir sous ce natal portique, avant de pénétrer, par l’intermédiaire de Charlemagne, dans la nuit de l’Occident, où elle prit son véritable caractère mystique, durant les douloureuses époques qui suivirent.

16. (1912) Articles du Mercure de France, année 1912

Après la fuite et pendant les pérégrinations de Casanova à travers toute l’Europe, il a reçu des envois d’argent de M. de Bragadin. […] C’est ainsi que je viens de recevoir, de Milan, un coquet et solide volume intitulé : Lettere di Donne a Giacomo Casanova. […] A-t-elle reçu la retouche du correcteur français ? […] Il en a reçu plus tard des compliments. […] En sorte que, d’après la note marginale qui était jointe à notre petit dossier, on s’apprêtait à bien recevoir Casanova, ou son complice, s’il se présentait.

17. (1895) Articles du Mercure de France, année 1895

Le bruit que l’on fait à cette heure, en France surtout, autour de l’œuvre de Gabriele d’Annunzio, ne peut nullement être comparé à l’accueil que reçurent, hors de l’Italie, les poèmes de G.  […] Voici ce que dit Sagacius Mutius Ganata sur ce château et l’hospitalité que l’on y recevait : “Ceux qui venaient au château avaient différents appartements selon leurs diverses conditions, et à chacun le magnifique seigneur avait donné des valets et une table splendide ; les diverses chambres étaient indiquées par des devises et des symboles divins : la Victoire pour les guerriers, l’Espérance pour les proscrits, les Muses pour les poètes, Mercure pour la peinture, le Paradis pour les gens d’église, et pendant les repas des bouffons, des musiciens et des joueurs de gobelets parcouraient les appartements.

18. (1896) Articles du Mercure de France, année 1896

Le bon commerçant se met en quatre pour le recevoir, le nourrit, le loge et lui paye quelques petites fêtes pour l’accaparer et pour l’empêcher de céder aux sollicitations de certains concurrents. […] Cette fois, il y trouve un public d’art très informé et reçoit un chaud accueil. […] Ermini nous affirme que Verlaine reçut des mains de M. 

19. (1918) Articles du Mercure de France, année 1918

Elle reçut un jour de fin octobre l’ordre de s’emparer d’une hauteur voisine. […] Le roi le reçut familièrement dans son cabinet de travail et tout en causant lui remit une boîte de cuir que Villari mit dans sa poche. […] Mesnil introduirait subrepticement, en s’en cachant et sous pavillon neutre, de la marchandise allemande et il recevrait l’argent par une voie détournée. […] Lodoletta, en proie à la douleur et seule chez elle, reçoit l’inopinée visite de Flammen, qui vient chercher son tableau. […] Mais la chance, heureusement, est du côté des deux amants ; quand la copie est terminée et qu’aussi le portrait de Lodoletta est achevé, Flammen reçoit l’annonce inopinée de sa grâce.

20. (1910) Articles du Mercure de France, année 1910

Son automobile a reçu des perfectionnements que l’on peut pressentir, mais qui n’existent pas encore. […] On en a tout de suite fait le tour, et avec quelque étonnement d’arriver à la fin sans en recevoir ou garder la moindre impression bonne ou mauvaise, agréable ou désagréable. […] Je n’ose dire ce qu’elle me semble en ce moment à moins de recommencer après que j’aurai reçu vos premiers souvenirs. […] Reçu : […] — Jacques Casanova : La Cour, et la Ville sous Louis XV, Introduction et Notes de J. […] Un jour avec une invitation, il ne reçut qu’un peu moins de dix mille francs.

21. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 242, 15 juillet 1907 »

Joignez-y la théorie du bovarysme de M. de Gaultier, qui est un exposé critique et qui a été reçu comme un conseil, et vous avez les racines du pragmatisme.

22. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 246, 15 septembre 1907 »

Et dans le cas où il ne se rencontrerait pas de ces vocations qui cependant sont assez fréquentes, vous seriez à portée de gratifier de prolongation les pensionnaires de qui vous recevriez des témoignages favorables.

23. (1908) Articles du Mercure de France, année 1908

L’autre, plus recherché, plus subtil, plus moderne, reçoit, ainsi que Forain, de tout spectacle qu’il regarde, une double impression, comme peintre et comme littérateur. […] L’âge d’or est venu quand l’Art prêchait le monde Et que le Beau partout recevait des autels. […] Desaix fut, par ordre, très bien reçu. […] Ces ressemblances établissent que l’empreinte reçue par Léonard à l’atelier de Verrocchio fut plus grande qu’on n’a voulu le croire. […] Il reçut pour ce travail 225 florins, mais il est difficile de reconnaître sa main dans les médiocres fragments qui nous sont restés.

24. (1893) Articles du Mercure de France, année 1893

Nous avons reçu Cuore ed Arte, de Gênes ; la Tavola Rotonda, de Naples ; Cronaca Nova, nouvelle revue sicilienne.

25. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 238, 15 mai 1907 »

Nous ne croyons pas inutile de le faire ici remarquer, non seulement parce que c’est justice rendre, mais aussi parce que c’est une preuve des remarquables aptitudes de la langue vulgaire à recevoir l’empreinte du Latinisme, tout en restant vigoureusement individuelle.

26. (1916) Articles du Mercure de France, année 1916

Valli, dans un savant article de la Nuova Antologia, a exposé son sentiment, favorable à l’acceptation d’un délégué pontifical : Si le Pontife recevait l’invitation d’assister au congrès en qualité de souverain assimilé, pour ainsi dire, au chef d’un État de premier ordre, cette participation ne serait pas en contradiction avec les règles en vigueur du droit international. […] Ils ne reçoivent pas et ils n’envoient pas d’ambassadeurs. […] De toutes les campagnes, des villes, des vallées et des monts, une foule interminable de citoyens qui, après avoir abandonné, un beau matin, leur foyer et leurs enfants, au reçu d’un avis personnel écrit sur une carte blanche, s’étaient rassemblés dans un dépôt pour revêtir l’uniforme et prendre les armes, cette foule se dirigeait en silence, méthodiquement, avec ordre, presque invincible, vers la frontière. […] Le grand historien Guglielmo Ferrero donne à cette propagande anti-italienne une origine allemande et écrit à ce sujet dans le Secolo : À partir du jour où l’Italie a déclaré la guerre à l’Autriche, j’ai reçu de nombreuses lettres, aussi bien d’Amérique que d’Europe, surtout de la Suède et de la Suisse — qui me racontaient toutes la même choses, et renouvelaient la même invitation. Elles rapportaient comment les Allemands s’efforcent de toutes façons de faire croire que l’Italie, après avoir reçu d’innombrables bienfaits de l’Allemagne et de l’Autriche, les a payés en essayant de poignarder traîtreusement l’empire des Habsbourg au moment du danger.

27. (1906) Articles du Mercure de France, année 1906

Il faut que le théâtre soit digne de le recevoir. […] L’on me fit une réponse identique à celle que je reçus de Carpani. […] Lorsque Salicetti me remit ces 350 000 francs sans quittance… sans reçu (Page 253). […] Le Midi a de bonnes raisons de dire que l’on néglige son relèvement, et le Nord n’a pas de moins bonnes raisons pour soutenir que le Midi reçoit de l’État beaucoup plus qu’elle ne donne. […] Comme il ne reçoit aucune indemnité officielle, ce député est à la merci de tous les compromis.

28. (1901) Articles du Mercure de France, année 1901

C’est en dire le prix, et en même temps c’est dire la suprême habileté d’un écrivain qui, dans une pareille matière, ayant donné à profusion, nous laisse avec le désir de recevoir encore. […] Les cris et les vivats redoublent et montent au ciel ; la joie est au comble… Soudainement, un éclair, un coup de feu : la Princesse Béatrice, frappée en pleine poitrine, chancelle et tombe, elle vient de recevoir le plomb destiné à son père.

29. (1903) Articles du Mercure de France, année 1903

Il avait tout fait préparer pour moi et je fus reçu par un de ses amis, le Dr Kittel, dont je tiens aussi à reconnaître la courtoisie. […] Ailleurs, je trouvai une lettre écrite par Casanova, mais non signée, se rapportant à une communication anonyme qu’il avait reçue au sujet des Charpillon et se terminant par ces mots : « Mon écriture est connue. » Ce n’est qu’à la fin que je mis la main sur de gros paquets de lettres adressées à Casanova et si soigneusement conservées que de petits fragments de papier sur lesquels furent tracés des post-scriptum sont encore à leur place. […] Nous y lisons (page 60) comment, le jour de Noël 1759, Casanova reçut, de Paris, une lettre dans laquelle Manon lui annonçait son mariage avec « M. 

30. (1900) Articles du Mercure de France, année 1900

Quand donc avez-vous reçu le don de chanter ? […] La genèse de Fragonard sera longue, son inquiétude, ses incertitudes se prolongeront : son esprit mobile et primesautier y aidera, — et peut-être, une certaine indifférence, une répugnance secrète à accepter les idées reçues. […]   Le 24 novembre 1756, Natoire écrivait à Marigny : « … Je viens de recevoir deux nouveaux pensionnaires ; l’un est peintre et l’autre sculpteur : ce sont les deux frères Brunet. […] L’enseignement qu’il reçoit ne lui apporte que des délicatesses et des franchises inconnues jusqu’alors, et qui ne feront que libérer le pinceau : le coup décisif ne lui sera porté que plus tard en ce pays : certes, il sera redevable aux Italiens de l’éclosion de son génie ; mais ce sera plus encore à la nature même, au soleil, à la lumière particulière du merveilleux pays, aux œuvres quasi mortes et ruinées, qu’aux pages, peintes, laissées vivantes par les géants disparus.

31. (1897) Articles du Mercure de France, année 1897

. — À propos de la Nichina Au dernier moment nous recevons de Venise, à propos de la Nichina a, une lettre dont on nous permet de donner au public quelques paragraphes : « Ce roman intéresse beaucoup les vieux Vénitiens qui, comme moi, aiment chaque pierre de la cité dogaresse ; mais ils sont choqués par certaines inexactitudes.

32. (1915) Articles du Mercure de France, année 1915

Si l’Italie avait fait alliance avec l’Allemagne et l’Autriche en dépit des sympathies naturelles de son peuple, c’était notamment à cause de l’hostilité et de la méfiance qu’elle avait rencontrées de la part des gouvernants français tant en 1867, quand l’Empire était venu au secours du pape pour empêcher que l’unité italienne s’achevât, qu’en 1870-71, quand Garibaldi, accouru à l’aide de la jeune république, fut reçu comme l’on sait. […] Un certain nombre d’entre eux auront à subir les vérifications et à recevoir les additions ultérieures de l’Histoire.

33. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »

Les nouveaux maîtres, venant du champ de bataille, apportaient en grand désordre à leur gouvernement ces soucis et des passions, inévitables lorsqu’un grand État naissant ne peut demander qu’à la volonté et à l’initiative des hommes nouveaux les premiers principes de sa stabilité Dans ce désordre, qui se révélait par les pires erreurs, si des hommes de talent régirent le sort du pays, ils furent encadrés trop souvent par des ambitieux ignorants, dont les droits augmentaient en raison des blessures reçues pour la « liberté », sinon, toutefois, simplement en raison des campagnes où ils avaient figuré.

34. (1904) Articles du Mercure de France, année 1904

Les souscriptions sont reçues 28, rue des Paradoux, Toulouse. […] Gluck fut un allemand pur-sang, qui reçut une éducation musicale italienne et fit de « l’opéra français ».

35. (1902) Articles du Mercure de France, année 1902

En causant avec la femme de chambre qui lui prête ses soins, la pauvre comtesse apprend que son mari, à son tour, doit être reçu dans l’hospice : elle s’épouvante, fait appeler le docteur pour se plaindre et des œillets rouges et du projet d’admettre dans l’institut cette canaille de mari, ce Busolo, cet homme abominable qui l’a ruinée.

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