Son rôle a été tout à fait semblable à celui de la mouche du coche. […] L’espace et le temps sont donc relatifs et c’est le rôle de l’artiste de les rendre absolus. […] C’est d’ailleurs le rôle de l’artiste de communiquer vraiment avec la nature, pour en donner aux autres une image claire, dénuée de tout symbole. […] § Quel est en tout cela le rôle du Parlement ? […] Ettore Ciccotti qui s’était attribué le rôle de « terre-neuve du ministère ».
L’historien continue presque exclusivement de ce point de vue l’étude du rôle d’Antoine. […] Idée fausse sous le rapport stratégique, idée venue de Cléopâtre, qui, elle, était bien dans son rôle, tandis qu’Antoine n’y était pas du tout, ni, d’une façon générale, comme Romain, ni, dans l’événement même, comme général, dont les conceptions politiques influencèrent désastreusement la tactique.
Bour, qui en jouera le principal rôle. […] Bernard (rôle de Panurge) et Mme Lola Noyr. […] Berthon en a fort agréablement joué le rôle. […] Les moindres rôles en furent bien tenus. […] Bour, Leubas et Bernard ont fort bien tenu les principaux rôles du Triomphe.
Henry Burguet ont interprété avec beaucoup d’intelligence les principaux rôles de la tragédie. […] Elle ne dit pas seulement ses rôles, elle les mime avec une justesse, avec une exactitude merveilleuses. […] Leurs rôles sont immédiatement historiques. […] Le rôle de Mazzini fut très simple et fut immense. […] Il n’est donc pas vrai que l’Église ait terminé son rôle ici-bas et doive être désormais reléguée dans le passé, au nombre des institutions qui ont fait leur temps.
Le rôle de Carducci pendant presque toute sa vie a été celui d’un accusateur. […] Le républicain dédaigneux et inflexible saluait les personnages de la monarchie, qui, en un pays constitutionnel, jouent souvent, non sans grotesque, le rôle tout décoratif des rois. […] Les préoccupations politiques semblent assoupies dans les douces angoisses de l’homme qui oublie le rôle qu’il jouait devant les hommes, et avec un étonnement tendrement lyrique se retrouve devant la nature, et devant les sentiments simples, les fantaisies géorgiques et sentimentales que la nature cache avec une indulgente et éternelle jalousie. […] Et Carducci a rempli son rôle.
Et c’est là le vrai rôle de la critique. […] Vittorio Pica est l’érudit délicat qui pouvait le mieux accomplir ce rôle en Italie. […] Ferrero nous le montre constamment à la hauteur du rôle écrasant qui lui échut après les Ides de Mars. […] Le rôle des triumvirs consista essentiellement à donner toute sa force à l’institution prétorienne sortie du testament de César. […] Or Corrado Brando, qui a un grand rôle d’explorateur, n’a pas su vaincre et s’accommode mal de son sort de vaincu.
Le docteur a disparu, il ne reste que le pasteur : et aucun clergé n’acceptera d’être réduit au rôle pastoral, quoique Jésus-Christ n’en ait point accompli d’autre. […] Un artiste qui a donné sa réplique, pendant que son partenaire donne la sienne, ne cesse pas de jouer : par sa physionomie, ses gestes, son attitude, il continue bien son rôle. […] Ce personnage fut de bonne heure calomnié dans son rôle d’ambassadeur par le P. […] Sous Mazarin, les nouvelles inimitiés que s’attira d’Hémery, accusé à tort ou à raison de dilapidations, ne furent point pour faire revenir l’opinion à des vues plus justes, tout au moins sur son rôle auprès de Marie-Christine, rôle en réalité fort méritoire, comme il appert de cet ouvrage appuyé sur une documentation très sérieuse. […] Monod, la confirmation du traité de Rivoli et le rôle du surintendant Bullion.
Mme Sarah Bernhardt a été admirable dans le rôle d’Anne : dès l’ouverture du rideau, elle a su, par le son même de la voix, pour ainsi dire, suggérer qu’elle était aveugle ; elle a eu les cris de douleur les plus tragiques, et aussi les plus doux murmures d’amour et de tendresse ; et je ne crois pas qu’on oublie jamais la gaieté caressante, enfantine, et un peu mélancolique, avec laquelle elle raconte à sa nourrice la légende d’Io. […] C’est juste, mais il faudrait être assez païen pour constater que rarement un personnage a su disparaître si à propos de la scène, à l’heure même où son rôle allait perdre toute signification. […] On ne parle point ici de Renan, le défroquat et « la vieille vache pourrie » ; mais l’école de Tubingue en de lourds bouquins discutait les actes des apôtres et jusqu’à la venue de saint Pierre à Rome5 ; Dom Guéranger déclare dans sa préface que « le rôle de Cécile sous les Antonius n’a pu être pleinement apprécié qu’à la suite d’un récit rétrospectif ». […] Mais, en le plaçant dans la vie ardente et mouvementée des hommes de lettres et des gens de théâtre, l’auteur se garde de donner à son protagoniste un rôle inactif. […] Je ne comprends pas trop, toutefois, pourquoi on a confié les rôles à des étudiants, la comédie étant traduite en bon et sonore italien.
“Oui, me dit-il, pourvu qu’on se résigne au rôle de muet.” […] J’aime le genre humain, je voudrais le voir comme moi libre et heureux, et la superstition ne saurait se combiner avec la liberté. » Mais Casanova insiste avec une obstination qui n’est pas si sotte : un peuple sans superstition serait un peuple de philosophes, et les philosophes ne consentiront jamais à obéir, même à un souverain constitutionnel dont un pacte réciproque limite l’arbitraire ; il faut aimer l’humanité telle qu’elle est et lui laisser la bête qui la dévore, car cette bête lui est chère : « Je n’ai jamais tant ri qu’en voyant Don Quichotte très embarrassé à se défendre des galériens auxquels, par grandeur d’âme, il venait de rendre la liberté16. » Assurément, nous avons besoin de nous rappeler qu’il a été trop facile à Casanova de se donner le beau rôle dans cette discussion, pour ne pas juger que c’est lui, cette fois, qui est le philosophe, et non Voltaire. […] À plusieurs reprises, au cours de ce volume, l’historien nous conduit en Orient, par exemple quand il s’agit d’examiner le rôle de Gallus, le préfet d’Égypte, ou l’étudier (en de fort belles pages) l’hellénisme en Asie-Mineure.
Il débutait, à cette époque, par une foi illimitée en la dynastie de Savoie et dans le rôle fatidique qu’elle était appelée à jouer dans l’histoire de la nation. […] On a beaucoup insisté sur le rôle joué dans une telle évolution par le charme de la reine Marguerite.
Ces deux pièces sont nécessaires, indispensables au système de la fabulation ; elles en sont la base ; or, elles n’ont jamais joué aucun rôle. […] Ce sont alors des histoires de femmes invraisemblables, des déconvenues amoureuses, où il joue le rôle le plus ridicule, se moquant de lui-même et chargeant la situation pour amuser et faire rire son lecteur. […] Or, comme l’évolution de Rome alla de l’aristocratie à la démocratie, dont sortit à son tour l’Empire, vous voyez déjà le rôle capital du haut faubourg populeux, de l’Aventin, en ceci. […] — Est-elle de lui, ou est-ce un hors-d’œuvre ajouté par le remanipulateur, qui a pensé qu’elle cadrait bien avec le rôle fort bête que joue l’auteur auprès des femmes pendant tout ce séjour en Espagne ? […] L’édition Garnier en mains, nous lui lûmes l’histoire des amours de Casanova et de la Nina, l’incarcération dans la tour et le rôle du comte de Ricla.
Il y a des talents dans lesquels le raisonnement prend la plus grande partie, d’autres dans lesquels la sensibilité joue le rôle principal. […] Le Popolo d’Italia, le 22 janvier 1916, résumait avec une clarté troublante l’angoisse dont souffre le public et les reproches que l’opinion, jugeant sur les apparences seules, adresse à la politique italienne pour son rôle militaire et diplomatique restreint. […] Elle lutte, non pas pour un territoire, comme voudraient le faire entendre les misérables intrigants du « parecchio »1, mais pour le rôle de l’Italie dans le monde. […] Le rôle joué par notre diplomatie devrait dissiper de semblables préventions. […] Si c’est là jouer un grand rôle… Toutes revendications personnelles mises à part, je n’y vois aucun inconvénient, sauf pour lui-même !
Il est regrettable cependant que le Lisser, dont nous venons d’indiquer le rôle particulier, n’ait pas été occupé plus fortement. […] Dans la rédaction de ce document unique, L’Italie jouerait facilement un grand rôle. […] Mesnil tout à la joie d’un triomphe facile, si votre correspondant n’avait renversé les rôles. […] Notre rôle n’est pas d’étudier la question, et de dire qui a raison. […] La polémique permit d’éclairer l’opinion publique sur leur rôle.
On croirait que Carducci pensait à son œuvre même, quand il définissait le rôle intellectuel de l’Italie en disant, dans son discours sur l’université de Bologne : « L’Italie, dans la poésie, dans l’art, dans la philosophie, a ressuscité pour l’Europe les idées de l’antiquité plus sereine des races ariennes, idées d’harmonie, d’ordre, de beauté, avec une telle efficacité bienfaisante qu’elle est loin d’en être affaiblie. » (Op.
Ceux dont le rôle est d’écrire des chroniques raconteront que Charles VIII fut accueilli avec joie dans le Piémont ; ils décriront les batailles de Rappolo, de Firrizzano, dont la sauvagerie épouvanta Alexandre VI, qui s’enferma dans son château de Saint-Ange, en laissant les hordes victorieuses traverser ses états, s’emparer de Naples où, en parfait politique, Charles VIII distribua grâces et fiefs, dépouillant les uns, enrichissant les autres, avant de se retirer en nommant Gilbert de Montpensier vice-roi. […] Aussi ne s’étonnent-ils pas de voir, à leurs côtés, des nymphes dévêtues… Elles sont là, calmes et indifférentes comme des bêtes, ardentes comme des esclaves amoureuses, silencieuses comme elles… ce qui est, pour les femmes, la meilleure façon de rester dans leur rôle et de prouver leur esprit. […] — Quand tu m’as décrit ton amour pour la Maurina, j’ai hésité, longtemps, avant de remplir près d’elle le rôle que tu me priais de tenir. […] Qu’on ne cherche dans ces notes ni le récit d’aventures romantiques ni des détails de mœurs ; Gebhardt met tout son romantisme dans sa jeune et vierge curiosité intellectuelle ; il voyage littérairement et artistiquement et se prépare avec conscience ù son rôle de professeur.
C’est là le rôle qui eût été assigné à l’Italie, si elle avait dû seconder l’impérialisme germanique, dont l’orgueil a doublement souffert de l’échec moral et matériel infligé par la décision du gouvernement italien, et dont il rumine sans doute de se venger implacablement tôt ou tard si le sort des batailles lui permet de l’emporter sur la résistance des Alliés. […] Et la lutte pour la démocratie n’y joue-t-elle point le rôle qu’on lui attribue souvent de notre côté ? […] Dans un article intitulé le Rôle de la Philosophie et publié dans le Marzocco, M. […] L’érudit publiciste juge ainsi le rôle de M. de Bülow à Rome : « Le prince s’était chargé, non seulement de maintenir l’Italie dans la Triple-Alliance, mais de l’amener à participer, d’une façon directe ou indirecte, à la guerre.
Il est le remords ; depuis le moment où il s’élance sur la Via Appia pour enterrer bien profondément les cendres de sa mère assassinée, jusqu’à la dernière scène, où, en jouant le rôle d’Oreste, il s’oublie et avoue son crime, — mieux que l’artiste raté et envieux, il est le remords. […] Ce ne fut pas un crime, mais un anachronisme, et l’amour n’y joua aucun rôle. […] Müntz a fait enfin pour l’Italie ce que nous voudrions tant voir faire pour la France ; il a essayé de ramener l’attention sur des petites villes historiques, dédaignées des touristes parce que leurs Manuels ne les célèbrent pas, situées en dehors des grandes voies de communication, et qui se sont assoupies, leur rôle terminé, gardant intact leur physionomie d’autrefois.
Il me semble probable que si notre civilisation continue à se développer, comme elle le fait depuis un siècle, — ce qui du reste n’est pas certain, — les doctrines qui servent aujourd’hui à créer la mentalité des masses deviendront trop simples pour le rôle que les masses populaires semblent destinées à jouer.
— Voici… Il hésite encore, et se décidant : — Parlez-moi donc des Ceschini, et du rôle que joue Tebaldo dans leur ménage. […] Que dis-je, j’y tiens mon rôle ! […] L’homme dont je vous ai parlé s’est enfin lassé de son rôle de garde-chiourme. […] Il a réalisé son rêve : avoir un rôle dans une aventure romanesque, Lowsky gagne largement sa vie, en donnant des concerts. […] Il est né à Florence — dans cette ville qui a repris depuis dix ou quinze ans son ancien rôle de centre intellectuel de la péninsule — le 2 février 1885.
A-t-il vraiment joué dans la vie de d’Annunzio le rôle parfait que le frère idéal joue dans le roman ?
Là s’est borné son rôle d’action, il a gardé sa dignité, il achetait, aux autres d’agir. […] Le rôle de l’Empereur et celui de Méphisto présentent en effet de grandes analogies. […] On sait — ou l’on ne sait pas, en France — que M. d’Annunzio joue devant les Italiens le rôle de « l’exilé ». Nul ne l’a exilé, et nul ne le retient, fors sa volonté ; mais le rôle est joli, quoique assez romanesque, et le poète semble s’y complaire. […] Mais ce billet, on est tenté d’accuser Casanova de l’avoir inventé, quoiqu’il se donne dans l’aventure le rôle de vaincu.
Le rôle principal appartenait aux ambassadeurs, qui, par des discours habiles, faisaient de nouveaux alliés, assuraient la neutralité de quelque adversaire redoutable ou conjuraient même la colère d’un ennemi. […] Ceux qui détiennent les rôles principaux les gardent pendant longtemps. En 1891, Jésus-Christ était l’huissier de la mairie, qui jouait son rôle depuis quinze ans. […] Judas aussi, dont le rôle appartient depuis nombre d’années à la même famille, était admirable. […] Car la grande amoureuse livrée à sa passion incomparable sait être sacrée comme une déesse, a conscience de la force qu’elle représente dans la nature, et joue son rôle de grande inspiratrice offrant la lyre au messager, le créant poète.
Delmas a poussé l’abnégation jusqu’à se rendre méconnaissable dans le rôle du hideux et méchant Tonio. […] Dufranne chante ou joue, son talent le démontre digne d’un emploi meilleur que le rôle du pantin-policier Scarpia. […] Ce morceau de maîtrise parfaite où, en plein labeur interrompu sous l’accablant soleil de midi, une soif presque animale s’étanche, ceci particulièrement ne rentre dans noire sujet que pour y remplir son rôle de jalon ; mais nul mieux que lui ne montre le peintre qui ne saurait rien apprendre de plus, le peintre dont la peinture doit sans conteste s’assimiler à celles des plus grands, l’artiste hors pair enfin et impossible, semblait-il, à imaginer avant l’apparition de Segantini : un Velasquez qui serait en même temps un Claude Monet. […] Renversé sur le clos à l’endroit de l’image de la jeune femme, il en imite bestialement les grâces ; il se fait mignon, spirituel, coquet à sa façon ; il veut plaire…, la salamandre de la coquetterie est encore très gentille, elle a pour elle l’avenir… Si jamais une histoire du dragon en art, depuis ceux de Piero di Cosimo jusqu’à ceux de Gustave Moreau et de Bœcklin, tente un curieux, celui de Segantini qui, parmi ceux des peintres, paraîtra au premier abord l’un des plus étranges, à plus ample réflexion et les convenances du milieu mieux étudiées, se démontrera bientôt l’un des plus normalement organisés et d’une création assez spirituelle pour doser également la sorte de teneur qu’il peut inspirer et les ingénieuses significations que son rôle est avant tout de comporter.
Cet ouvrage, qui fait l’effet d’un résumé, résumé excellent d’ailleurs et volontairement limité au rôle italien d’Innocent III, se présente sans aucune des notes et sans aucun des avertissements qu’on a coutume de trouver dans les livres de cet ordre. […] L’auteur a laissé de côté, ou résumé çà et là, en quelques lignes, le rôle européen d’Innocent III, — divorce de Philippe-Auguste, succession d’Henri VI, couronnement et excommunication d’Othon de Brunswick, excommunication de Jean Sans-Terre, prédication de la 4e croisade, hérésie des Cathares, etc. — pour s’attacher surtout à retracer les luttes du pontife à Rome même et en Italie. […] C’eût été pourtant l’occasion d’intéressants détails sur le rôle joué par cette puissante famille placée entre l’Empire, les Ligues et le Saint-Siège. […] Que ces souffrances soient au moins épargnées à ceux qui viennent, elles nous paraîtront moins cruelles. » À côté de cette péremptoire démonstration d’un des cerveaux les plus libres de notre temps, on trouvera l’opinion d’un grand nombre d’artistes et de critiques qui pour la plupart tombent d’accord dans cette opinion que le rôle de l’État doit se restreindre à entretenir et conserver les manufactures nationales, les bâtiments civils, les monuments historiques et les musées !
Tromper à ce point la postérité, nous faire prendre jusqu’à la fin des siècles pour « le témoin indigné de la vertu offensée » les élucubrations factices d’un ingénieux truqueur, — ce rôle, paraît-il, tenta Pogge, l’auteur des Facéties.
D’autre part, il est loin d’être démontré, par exemple, que le rôle du catholicisme soit fini dans le monde ; il se peut qu’à un moment donné cette religion devienne la seule ancre de salut pour les nations minées par l’anarchie et chez lesquelles le patriotisme va en s’affaiblissant.
Signoret, comme d’habitude, obtient le plus grand et le plus légitime succès dans un rôle toujours trop court ; Mmes Réjane et Sylvie sont excellentes, ainsi que MM. […] Paolo n’est qu’un prétexte, et son rôle d’aviateur n’est qu’une décoration, parfois éblouissante, à l’action d’amour. […] Et le rôle de l’homme de génie, s’il est vraiment tel, consiste dans l’apport contemporain d’une orientation totale de l’esprit que l’élite puisse résumer dans le mot : Ordre, et exprimer par le mot : Style. […] Cependant l’écrivain qui dès ses débuts avait su s’élever au rôle de contempteur de toutes les orientations du sentiment et de la pensée communs et surannés, y compris la morale, a toujours ému quelques esprits dignes. […] Par ce que nous avons dit de la folie vénitienne, on juge de la qualité des snobs qui viennent y tenir le rôle de figurants.
Le rôle est d’ailleurs écrasant et je ne connais qu’un Tamagno capable de le remplir.
Le héros, s’il veut continuer à exercer son ascendant sur les âmes, est obligé d’entretenir cette croyance, de jouer le rôle d’agent de la providence, de consentir à ce caractère de merveilleux que l’on veut prêter à toutes ses actions. […] Ils sentent bien que la musique est sacrifiée inutilement — songeant aux Maîtres Chanteurs si vivants avec elle, et par elle — qu’elle n’existe même plus, réduite au rôle de bruit de coulisse ou de trémolo des Ambigus ; que l’auteur se contente de noter les sentiments de ses héros, quels qu’ils soient, et dans une forme adéquate à leur réalité parfois vulgaire, et que jamais il ne s’efforce d’en styliser l’expression, ce qui, cependant, apparaît le but même de l’art — la photographie sans retouche étant presque travail de manœuvre. […] Milliaud, dont les efforts méritent cette récompense — pour les artistes qui se sont donnés de tout cœur et de toute voix à leurs rôles — et aussi pour l’auteur dont il est permis de ne pas approuver l’esthétique, mais dont il faut reconnaître qu’il marche avec adresse et maestria dans la voie qu’il s’est tracée.
La scène la plus forte de cette véritable comédie, où Casanova joue son rôle en acteur consommé, est celle à laquelle l’Arioste servit de prétexte.
D’ailleurs, l’individualité puissante, dominatrice, du transfigurateur de la Sixtine pouvait-elle s’accommoder d’un rôle de collaborateur, et n’est-il pas à craindre que son esprit, si peu chrétien, ne se soit substitué souvent à celui du gran padre ? […] Son rôle, et son rôle moderne, n’est pas celui d’une tâcheronne, d’une Marthe ménagère, mais d’une Marie dont la tendresse rêveuse repose le cœur de l’homme. […] Maintenant que la terre est si réduite, que ses continents ne nous apparaissent guère plus grands que jadis les provinces d’un seul pays, ces villes régénératrices ne s’appartiennent plus, elles appartiennent au monde, dans le grandissement d’un rôle qui dépasse peut-être celui de leur jeunesse.
Casimiro Varese : Vita e scritti di Roberto Hamerling, e la sua tragedia tradotta « Danton et Robespierre » Puisque nous parlons des œuvres où la patience tient le rôle de la fantaisie, il serait injuste de ne pas mentionner le travail soigné et élégant de M.
J’ai dans ceux-là un rôle important et je suis quelquefois, non seulement fier, mais un peu vaniteux.
. ; — de telles sociétés feraient plus pour le réveil littéraire des provinces que la restauration des universités régionales, car elles donneraient à des intelligences curieuses, mais paresseuses et indécises, un but limité à leur activité cérébrale, un sujet d’études fixe et restreint où la patience, même un peu monomane, aurait son rôle et son mérite.