Un panthéisme sincère et profond passe dans toute son œuvre, et l’anime par les accents éternels de l’harmonie des choses C’est un panthéisme emprunté à la conception grecque de Géa, à la philosophie réaliste de Lucrèce, à la poésie bucolique qui nous charme à toute heure chez Virgile, chez Horace, chez Tibulle, chez Catulle. […] Si ces poésies ont marqué une audacieuse tentative d’innovation métrique, ou, si l’on aime mieux, de retour à l’antique, elles sont encore plus significatives par l’unité et la solidité de la conception. […] C’est encore la voix de Satan, non la conception diabolique de l’Église, mais la personnification de la matière qui se révolte contre l’ascétisme. […] L’érudition n’entrant en cause ici, c’est donc à l’âme, à l’Esprit qu’il s’en faut remettre de ces progrès rapides de l’élève dans l’application des moyens ; l’élève, par une étude avant tout spirituelle, agrandissait sa conception du voisinage d’un génie ; et la chose est si vraie que c’est plus à l’inspiration du Pérugin qu’à sa méthode que Raphaël ressembla toujours. […] Le culte languissant viendra demander à ces ambitieux la représentation de ses saints mystères, à ces ambitieux plus avides de plaisirs matériels que de pensées profondes, et des maîtresses de peintre deviendront les madones que la foule vénère ; et la conception grandiose de Marie sera traînée dans le ruisseau de la beauté vendue.
En stimulant notre désir naturel de la vérité et en nous faisant sentir plus vivement nos impuissances, ces sciences nous reconduisent, d’une certaine manière, dans le sens d’une spirale, vers nos origines ; elles ravivent notre sentiment religieux par l’impression d’un mystère formidable, non pas pour notre existence physique, mais pour notre moi intérieur, dont le besoin suprême est de se reposer dans une conception rationnelle, claire et sûre de l’univers et de la vie. […] Nous n’allons pas vers la conception religieuse rêvée par des hommes de science, une conception où le surnaturel ne gênerait plus la morale. Nous allons vers une conception religieuse où le dogme tiendra une très grande place, mais où les relations entre l’intelligence humaine et le dogme seront des relations de foi vivante dépassant les formules, plongeant dans le mystère, y puisant l’amour, la force, la vie à traduire en action.
Il faut se concentrer, méditer, se bien connaître, prévenir les influences, garder son allure et ses conceptions propres avant de se risquer. […] Cette tendance à rechercher des éclairages spéciaux est le fond même de sa présente conception d’art. Et c’est précisément cette conception qu’il aura réalisée le jour où l’on ne pourra comprendre quelqu’une de ses œuvres nouvelles qu’en l’envisageant d’une seule manière. […] Il n’y a qu’une patine effective : celle qu’a donnée le cerveau à la conception. […] Pour la partie imaginative, quand nous n’aurions qu’à nous féliciter de la Vierge aux rochers de M. d’Annunzio, nous ne nous plaindrons pas du reste. « La Revue » a tenu à prouver que, comme au temps de Musset et de George Sand, elle restait le champion des conceptions nouvelles.
La religion, comme idée, prétendait nous présenter une conception générale du monde, dans un ensemble systématique en harmonie avec le dogme ; la religion, comme sentiment, prétendait assumer la direction de toute activité pratique et morale, et suggérer les règles d’une bonne conduite éthique. L’une et l’autre prétention vont devenir incompatibles avec le progrès de la pensée scientifique et avec une plus rationnelle conception de la vie morale.
Il a tous les caractères de la “régressivité”, c’est-à-dire que son art est un recul manifeste vers la pauvreté des conceptions primitives de l’humanité ; sa débilité mentale est manifeste ; enfin il est immoral ; il ne conçoit jamais le coït normal et fécond, patriotique ; les amours qu’il rêve et qu’il fait paraître dans ses œuvres sont de pures conceptions délirantes ; c’est un hystérique et un érotomane, — et ses œuvres n’ont été propagées que par des maniaques qui lui ressemblaient ; en Amérique, c’est l’Armée du Salut qui a fait le succès de Wagner, etc. » Que voulez-vous ? […] De ce que Wagner en a fait la pierre angulaire de son temple, il ne s’ensuit nullement qu’une autre conception musicale soit inadmissible.
Il agissait de par sa conception de la vie et selon les lois de sa personnelle nécessité. […] Il s’approche ainsi des conceptions collectives eschyléennes, où le personnage était une collectivité, unanime dans la douleur et dans la fureur. […] Non pas qu’il confonde la littérature avec un commerce : il en a une conception plus noble. […] Il n’avait jamais clairement exposé ses conceptions, qui demeuraient confuses dans son cerveau fumeux : mais elles animaient tous ses actes. […] Le défaut du drame n’est cependant pas seulement dans sa conception ou dans sa réalisation.
La conception de l’univers du monde finnique est très belle. […] Ces deux conceptions de la lutte et des moyens de la lutte, ont, à elles seules, une signification profonde qui représente deux mondes. […] Il suit la pensée de Gabirol et sa conception cosmogonique, synthèse de celle de tout son temps, et qu’on retrouve dans le poème dantesque. […] En art, ce cuistre est homosexuel et son œil déforme la pure vision en image lascive, conception diabolique, et vile par conséquent. […] Il est impossible, en effet, de représenter les conceptions de l’esprit autrement que par les choses et les objets qui tombent sous nos sens.
Della Volta rappelle la conception que se faisait Hegel de l’État, conception qui se continue dans la pensée de Treitschke, pour qui l’État est la Force et la Guerre une invention sainte voulue par Dieu comme remède suprême aux maux des nations. […] Mais la conception dramatique italienne diffère manifestement de la nôtre. […] Mais il lui sera tout de même désormais impossible de redonner vigueur aux conceptions « terre à terre » de politique intérieure qui avaient été le fondement de sa fortune. […] Y avait-il une intervention qui pût impressionner davantage même ceux qui étaient le plus attachés aux vieilles conceptions pacifistes ? […] L’opposition brutale que la guerre a fait naître entre deux conceptions de la civilisation a permis à l’Italie de saisir tout ce que la sienne avait d’original.
Pierre Quillard, « qui plaît par l’étrangeté de la conception et par l’excellence de la forme » ; et Madame la Mort, de Mme Rachilde, dont, au cours d’une analyse aimable, il traduit un fragment de la scène du second acte, entre Paul Dartigny, Lucie et la Femme voilée. […] Il ne fallut rien moins, alors, que l’effrénée tyrannie des empereurs iconoclastes, pour avoir raison de ce jeune Orient chrétien, qui, avec une nouvelle exubérance, avait apporté, ans ses conceptions religieuses, tout le fétichisme, toute la sensualité du vieil Orient païen. […] Léon l’Isaurien brûla la bibliothèque de l’Octogone, véritable sanctuaire où la Pensée nouvelle, païenne encore par ses procédés spéculatifs, chrétienne déjà quant à son unique but divin, s’attestait dans les monuments les plus complets du néo-platonicisme et les conceptions les plus formelles des Conciles.
La conception de l’épopée de M. […] Or, cette conception a croulé en totalité. […] L’on n’est plus renfermé dans le cercle rigide d’une conception unique. […] Mais ce fait prouve seulement qu’ils n’ont point encore acquis la certitude objective de l’erreur de la conception chrétienne de l’univers. […] La conception moderne psychologique de la luxure se révèle par quelques grands poètes en images de feu.
La sorcellerie a sa source dans la superstition religieuse ou, si cette épithète déplaît, dans une conception féerique de la Providence. […] Dans son livre récent, il montre avec une grande netteté le fond et la forme de ses procédés, sa méthode, où « l’esprit de géométrie » de Pascal est évident ; et les résultats de ses recherches, qui aboutissent à une conception particulière des deux classes en opposition et en permanence de combinaisons : les riches et les pauvres. […] À cette conception étrange il ramenait toute chose dans sa vie ; sans cesse il en parlait, et, comme, en dépit de l’absurdité du système, il connaissait, évoquait, déclamait à merveille le souverain poème, la famille entière brûlait avec lui d’un enthousiasme égal. […] Les penseurs du Moyen-Âge se plaisaient à idéaliser leurs conceptions les plus abstruses sous l’apparence harmonieuse de la beauté humaine et les peintres ont pu, grâce à ce goût du symbole vivant, nous montrer, tour à tour, le gracieux ou le grave visage de la Théologie, de l’Astronomie, de l’Arithmétique, de la Grammaire, de la Dialectique. […] Chez aucun on ne trouve cette sorte d’arrière-vue qui forme la conception de Rossetti et celle des Italiens primitifs.
Idée fausse sous le rapport stratégique, idée venue de Cléopâtre, qui, elle, était bien dans son rôle, tandis qu’Antoine n’y était pas du tout, ni, d’une façon générale, comme Romain, ni, dans l’événement même, comme général, dont les conceptions politiques influencèrent désastreusement la tactique.
» Nous pensons que cette conception actuelle de l’histoire romaine se ressent, plus encore que de sa science, de l’humeur d’un temps, — le nôtre, — dominé par les chances de l’industrie et de la finance, et où l’alpha et l’oméga de la moralité tiennent dans l’unique fait de s’enrichir. […] La manière lyrique de Rapisardi présente sans doute quelques attitudes romantiques, dans l’expression plus que dans la conception. […] La grandeur de la vision peut être dans la profondeur et dans la subtilité du vrai lyrique, qui s’observe et se découvre en ce qu’il y a en lui de plus universellement intérieur ; ou bien dans l’étendue extérieure des conceptions qui groupent les êtres, les siècles et les mondes. […] On trouve à présent que la littérature italienne a besoin de clarté, de simplicité, d’une netteté quelque peu populaire dans la conception et dans l’expression. […] Alle fonti della Vita est une œuvre magnifiquement conçue par un esprit rare, qui s’efforce, à l’instar d’un ou de deux autres esprits égarés par le monde, vers une conception unique, totale, des sciences dites exactes et des sciences spirituelles.
L’esprit critique de Remy de Gourmont lui-même, quoique averti au maximum, est tombé dans l’erreur en faisant un parallèle entre la conception esthétique de Mallarmé et la technique instinctive de Claude Monet. […] Et même, en ce qui concerne cette richesse de la conception de M. […] D’aucuns peuvent trouver austère cette conception. […] Et qui sait si, là-bas, en luttant contre l’Autrichien, quelque jeune lettré italien, par une claire nuit d’août, ne songe pas à une conception de l’histoire basée sur cette philosophie ? […] Il y a la conception de ceux qui veulent la grandeur de leur pays et qui travaillent le peuple afin qu’il prenne conscience de lui-même en usant de sa force.
L’esprit des deux poètes est en effet divers, la conception baudelairienne de Satan étant plutôt celle du Faust, celle d’un Satan très orgueilleux, ennemi des dieux, d’un Satan-puissance, tandis que Carducci parle d’un Satan-réalisation, symbole de la raison ; cependant il y a analogie dans l’invocation du même principe supérieur, dédaigneux, rebelle, tout-puissant, opposé à l’esprit de Dieu. […] Ce n’est plus la poésie verbale qui enveloppait parfois le drame psychologique de nos aînés ; l’élément poétique est dans la conception même et dans la construction du roman, est dans son architecture et dans ses détails, autant que dans l’esprit même qui l’inspire et l’anime.
Le séjour à Rome, dans le monde politique, journalistique et littéraire lui donnera, j’espère, ce qui lui manque encore : une vue d’ensemble, le coup d’œil plus large et plus synthétique, tout ce, enfin, dont on peut se passer dans un recueil de nouvelles et qui est fort important pour la conception d’un roman significatif. […] L’apparition de Nerone en volume, sous la forme d’une Tragédie en cinq actes, vient de déplacer momentanément l’attention pour nous mettre vis-à-vis d’une conception littéraire, qui est quelque chose de bien plus complet que le libretto. […] En voici quelques passages : « Remy de Gourmont a une sérénité de conception et de jugement difficile à dépasser.
En tout cas, on pourra sembler irréligieux à la masse qui vit sous la domination des vieilles conceptions, mais on ne sera pas réellement irréligieux : votre expérience personnelle pourrait même avec le temps devenir une expérience religieuse collective, tandis que celui qui s’est obstiné dans l’expérience du passé pourrait paraître irréligieux.
Il est considéré comme le chef de l’école anthropologique, comme le créateur de vastes conceptions nouvelles appelées à révolutionner le droit pénal autant que la psychiatrie. […] Mais sa conception ressort clairement de son livre : elle est des plus simples, très populaire, à la portée de toutes les intelligences. […] Les doutes qui assaillent le véritable savant au moment où il pose les préliminaires d’une œuvre, les tâtonnements inévitables qui précèdent la mise au point du sujet, les affres de la conception, sont choses inconnues à Lombroso. […] Mais comparer cette régression d’un organe sans grande importance, au cours de l’évolution, à la dégénérescence qui frapperait les hommes à raison de la puissance de leur intellect, est une conception tellement folle qu’elle est inconcevable à tout cerveau sain. […] C’est une vérité historique qui fait la valeur de son esthétique, et qui fait qu’on ne la juge correctement que lorsqu’on la rattache à sa conception de l’histoire.
Mais la particulière conception esthétique de la vie, qui forme l’originalité, sinon l’étrangeté, de M.
Elle résume nettement la pensée de Guyau sur les conceptions de temps et d’espace, et surtout sur la précédence de l’idée de l’espace à celle du temps.
On y peut voir en effet comment il réforma la conception du décor et comment il harmonisa le décor classique et le décor médiéval.
Son ambition, a dit un de ses critiques, est de mettre en musique les conceptions religieuses et sociales les plus nouvelles, les idées scientifiques les plus récentes sur l’univers. […] Par là, Phyllis appartient au cycle d’Euripide et se rapproche de la conception française de la tragédie. Cette conception, qui correspond à un état supérieur de civilisation, Racine l’a exprimée non par des formules, mais par des œuvres. […] La musique allemande est musique barbare : elle ne parle pas au cœur ; la musique française (Gounod, Massenet et autres semblables) est intéressante, mais son acte de naissance mélodique, voire italien, ne porte pas atteinte à l’ambition traditionnelle des Italiens, ne bouleverse pas leur conception de la scène lyrique, et, demeurant foncièrement mélodique, charme leur sentiment et parle au cœur. […] La conception musico-dramatique n’a pas suivi les grandes transformations des autres pays.
[…] Rignano : Le Socialisme, extrait de Scientia, rivista di scienza, Bologne ; critique de la conception fataliste du socialisme de Marx. […] Musique. […] La toile qu’il me montra, le lendemain, restera, je l’affirme, comme une des plus superbes conceptions du génie. […] Et si les poètes de l’énergie présentent ce caractère particulier de certains novateurs modernes, tels les musiciens post-debussystes, qui nous montrent bien, avec leur terreur du banal, ce qu’ils veulent éviter, sans nous montrer toujours par quoi ils veulent le remplacer, les poètes néoclassiques, de même que les musiciens, ne craignent point d’étaler non pas des lieux-communs, mais toute une conception lyrique de sentiment et d’expression, déjà connue et classée.
À cause même de cela, il ne semblera pas extraordinaire d’affirmer que non seulement son œuvre ne saurait être goûtée au premier contact, mais qu’elle est fatalement destinée à ne recueillir les suffrages que d’un petit nombre seulement de ces esprits raffinés, qui trouvent un plaisir singulier à se faire les collaborateurs de l’artiste, à le découvrir et à ajouter à ses conceptions subtiles, sibyllines, et si originales. […] Il y a encore les aristocrates, pour lesquels l’art, d’après Grasset, n’est que la richesse de la forme ; et les démocrates, qui proposent de rattacher les tendances décoratives actuelles au mouvement social, préoccupés d’unir la beauté à la simplicité pour obtenir le bon marché, ce qui est vraiment une bien inférieure conception. […] Faut-il insister toujours sur ce fait que plus sa conception agite de pensées graves et exige d’attention et de réflexion, plus l’exécution est limpide, soignée, sévère envers elle-même et capable d’irrésistiblement ramener à l’artiste les simples réalistes qui ne pardonneraient pas à un peintre voulant exprimer des pensées de ne pas, avant tout, savoir bien peindre… ce qui n’est pas tout à fait dénué de raison.
Il leur fallait cette conception plus qu’humaine de leur personne pour échapper aux multiples entraves de leur milieu. […] Une conception étrangère à toute réalité, mais qui se rattache au système du monde tel que l’avaient imaginé les astronomes de la Chaldée et de l’Égypte, inaugurant la série des explorateurs en chambre. […] Son idée centrale, que le christianisme ne descend pas du judéisme, mais est une religion spécifiquement occidentale, me semble très juste au point de vue psychologique sinon historique, mais je n’aperçois pas l’abîme qui séparerait les deux conceptions théocratiques de Iaveh-Sabaoth et du Dieu des armées de l’empereur Guillaume ; la « conquête méthodique et implacable » des Occidentaux n’a pas atteint celle dont le livre des Juges nous raconte la sanglante épopée dans la terre de Chanaan. […] Lucas-Dubreton a sans doute eu raison de largement réserver ainsi la part de Machiavel dans la conception du « Prince ». […] Il eût été, en effet, injuste qu’un juge italien appliquât la loi issue du code Napoléon à des Mahométans qui ont une conception de la vie si différente de la nôtre.
Son but a été d’unir l’art à la morale, — laquelle en soi n’est qu’une vanité, et d’ordonner ainsi une conception de la vie plus harmonieuse et plus pure.
C’est une œuvre très originale de conception et, souvent, d’exécution. […] Bizet, dans la scène des Arènes, de Carmen, d’Indy dans la Fête du Chant de la Cloche, Wagner dans le finale du second acte des Maîtres Chanteurs ont prouvé que la construction musicale, la conception d’un grand tableau symphonique n’était pas incompatible avec l’animation d’une foule chorale.
La conception méridionale n’exclut pas la grandeur, mais risque la mièvrerie. La conception septentrionale exclut la grâce ou ne la comporte qu’accidentellement ; quand elle ne procède pas du génie, elle rencontre aisément la rudesse, la grossièreté, la trivialité.
De toute façon, cette conception hardiment philosophique de Léopardi, qui considérait le Mal comme la raison de la vie, et exaltait Ahriman comme principe du mouvementée rapproche de celle de Carducci, qui a vu en Satan le principe de la Raison, qui remue et perfectionne la nature dans le sens de la volonté de l’homme.
Et la première c’est que l’art dramatique de d’Annunzio n’est qu’une conception de son cerveau. […] Cette œuvre est fort belle, fort simple et révèle une grande puissance de conception chez la femme qui l’écrivit, car elle arrive à exprimer tout ce qui n’est pas dit et garde, par conséquent, toute sa saveur de mystère, malgré l’aisance naturelle du style.
Luchaire : « Conceptions politiques dans la dernière république florentine. » — M. […] Œuvre tourmentée et inégale, où l’auteur de la Tragédie du moi fait un nouvel effort vers des conceptions plus saines et plus harmonieuses de sa vie. […] Depuis les créateurs florentins du Dramma per musica, qui croyaient ressusciter, vers la fin du xvie siècle, l’antique tragédie grecque, jusqu’à Wagner, poètes, musiciens et même chorégraphes se sont acharnés, selon les conceptions et les idées de leur temps, qu’ils subissaient plus ou moins inconsciemment, à la poursuite décevante d’un idéal dont il nous est permis de dire, après trois grands siècles d’expériences, qu’on ne l’atteindra probablement jamais.
C’est une naïve conception que de s’imaginer qu’un pays se jettera de gaîté de cœur dans la mêlée, alors qu’il n’est pas directement attaqué, qu’il n’a pas à résister à un envahisseur.
Il est vrai que des voies de communication avec Vienne nous restent ouvertes. » L’écrivain qui se cachait jalousement sous te pseudonyme de « Achilleius » et montrait une aussi curieuse conception des égards et de l’honnêteté envers les Alliés était le colonel Repington. […] Mais il ne sera pas superflu de citer ici l’épître du chancelier au démocrate génois en ses passages caractéristiques : L’affinité de langue et de race, l’analogie des conceptions morales et des mœurs comptent peu en matières d’alliances.
L’accoutumance progressive engendra ainsi une conception nouvelle de la matière sonore, qui devait révolutionner l’art musical.