À vue seule de ce catalogue, le traducteur nouveau de cette lettre de Pogge se serait rendu compte qu’un autre l’avait traduite avant lui, et cette première traduction n’est nullement à dédaigner. […] Il est à croire que les traductions ont été faites sur le même texte. […] Une traduction de cette seconde lettre a également été publiée par l’Ermitage (avril 1890). […] Antony Méray avait, il y a vingt ans, fait précéder sa traduction de la lettre de Pogge sur les Bains de Bade. […] Sa traduction de la tragédie Danton et Robespierre a une valeur littéraire indéniable, et on la lit avec plaisir, sans ces brusques sursauts, que les traductions donnent en général aux amateurs de style.
L’importance d’une traduction de la Chanson de Roland n’est pas à démontrer. […] Des tentatives de traduction avaient été faites. […] Moschetti avait donné aussi une traduction assez copieuse de la chanson. […] Des petites taches de traduction disparaissent dans l’ensemble. […] Comparetti, dans la traduction allemande tout au moins, consacrés à l’épopée finnique.
La traduction Sorrèze est plus nette. La traduction Persky plus élégante, plus, oserais-je dire, moderne. […] Consacré exclusivement aux primitifs du théâtre italien, il comprendra La Mandragore de Machiavel (traduction P***) et Bilora, parade dramatique empruntée à l’œuvre du Vénitien Angelo Beolco (Ruzzante), traduite par MM. […] Théâtre Sarah-Bernhardt : Francesca da Rimini, drame en cinq actes, dont un prologue, de Marion Crawford, traduction de M. […] Les traductions sont en une langue agréablement archaïque, où le style des vieilles chroniques se mêle à une simplicité voulue, mais difficile à réaliser.
Romain Rolland a écrit une préface où il met en valeur ce qu’il y a déjà d’original dans ce premier ouvrage de Stendhal, dans ce livre qui n’est souvent qu’une traduction. […] Il ne voulait publier qu’une traduction du livre de Carpani ; ce fut Didot. son éditeur, qui lui objecta qu’une traduction de l’italien ne trouverait pas de lecteur. […] La traduction serait-elle espagnole, et le texte eût-il été retouché par un Luxembourgeois ou un Suisse, je me servirais de la même argumentation. […] Ce serait donc la traduction du Mercure qui l’aurait fait connaître d’abord. […] Essai sur l’opéra (trad.
Jacob Burckhardt : La Civilisation en Italie au temps de la Renaissance, trad. […] Il faut donc féliciter la maison Plon d’avoir mis à la portée de tout le monde, par une réédition portative, les deux volumes de l’excellente traduction de la Cultur im Zeitalter der Renaissance que M. […] Lux éditeur, Rome. — La maison Ars Regia, de Milan, fait paraître la traduction italienne de l’œuvre si remarquable de W.
Mais dès les premières pages de la préface je tombe sur ces lignes : « Je ne suis point l’ami des traductions en vers, mais j’aime beaucoup les traductions en prose qui donnent la juste mesure de ce qu’un poème contient de véritable poésie. […] de nos préférences pour les traductions en prose ! […] Sienkievicz ayant autorisé une seule traduction de ses œuvres par M. Verdinois, il a fait saisir les éditions et les traductions publiées sans approbation de l’auteur. […] Trad. de l’italien par A.
Trad. […] Sa traduction est remarquable et fut remarquée. […] Nietzsche : La Gaya Scienza, Trad. […] A Paris, a paru la traduction du Roland furieux, par M. […] Evans, trad., Fr.
Giosuè Carducci est le seul des poètes contemporains de l’Italie dont la renommée et l’œuvre aient dépassé les frontières de son pays natal, en provoquantes louanges autant que les critiques, en conviant des talents d’élite à une tâche de traduction souvent malaisée ; en s’imposant, en somme, à l’attention et au respect, sinon toujours à l’admiration des lettrés de l’étranger. […] Il vient de le proclamer dans sa préface à la traduction par Sanfelice du Prométhée délivré de P. […] Thalasso trad.
Une traduction en vers français du « Ça ira » de Carducci Mercure. […] Une traduction en vers français, due à un écrivain italien distingué, M. […] Voici la traduction du frontispice : Le Tribut du cœur, poésies de Lorenzo da Ponte, poète pour dix ans de l’empereur Joseph II, dédiées à Monsieur le Duc de Choiseul, et publiées à Londres par l’auteur après la mort de Louis XVI. — Londres, se vend pour un shilling chez M. […] Une hypothèse bien simple à faire, après le doublet gréco-sémitique Phéacien = Schérie, c’est que Cyclope et Hypéreia, évidemment grecs, sont, eux aussi, des traductions du phénicien essayées au temps d’Homère, mais non adoptées par l’usage. […] Au surplus, remarquons que le nom actuel lava (torrent) est la traduction aussi littérale que possible de potamos.
Or, entre les deux grandes écoles qui se battaient, sous des noms différents, pour les éternelles causes qui sont l’idéalisme (réalisme du moyen-âge) et le réalisme (nominalisme du moyen-âge) ; entre Platon et Aristote, également mal connus par les traditions et par des bribes de textes incorrects, de traductions libres, — Boèce, philosophe mitoyen, mi-platonicien, mi-aristotélien, apparut comme une sorte de Juge, dont l’impartialité était sans cesse consultée. […] On lui doit encore un recueil de contes pour les enfants vraiment délicieux, dont une traduction française serait tout indiquée ; deux ou trois romans : Le Parfum, Frisson, aucun n’atteignant la maîtrise, de Giacinta ; quelques volumes de nouvelles parfois exquises, jamais banales, et quatre volumes de critique parmi lesquels celui que j’ai l’honneur de vous présenter. […] Ce volume nous est parvenu orné d’une dédicace bizarre dont voici la traduction : « Au Mercure de France , qui tente de galvaniser les symboles, un vieux rat de librairie matérialiste adresse [ce livre] par dilettantisme d’antithèse. — Milan, 18 avril 1892. […] Ses correspondants lui rendent compte de la conduite des sujets qu’il a placés : « … La Signora Appolonia conserve toujours sa candeur et sa modestie… » — La même revue annonce une traduction italienne des Cenci de Shelley.
Possesseur d’une grande fortune et d’une superbe villa à Zola, près de Bologne, il avait installé chez lui, tout comme « le vieux Suisse des Délices » et le patriarche de Ferney, un théâtre où il jouait avec ses amis ses propres pièces, des comédies de Goldoni, des traductions de Voltaire. […] Les deux amis font échange de tragédies et de comédies, de pièces originales et de traductions ; ils se permettent aussi des présents moins poétiques : à plusieurs reprises, Albergati envoie à son correspondant du saucisson, de la mortadelle et du rossoglio de son pays. Il faut croire que Voltaire n’était pas insensible à ces politesses gastronomiques, car il en fait mention, dans son entretien avec Casanova, d’une façon assez inattendue : « Je ne connais pas Albergati, déclare-t-il, mais il m’a envoyé le théâtre de Goldoni, des saucissons de Bologne et la traduction de mon Tancrède10. » Casanova avait de détester Albergati les mêmes raisons qui le faisaient mépriser Algarotti, et peut-être aussi quelques autres plus délicates. […] La lettre que Voltaire écrit à Albergati, onze jours après avoir reçu Casanova aux Délices, et que nous avons déjà citée, pourrait donner à penser qu’il y avait eu à ce moment, entre Albergati et Casanova, une véritable polémique ; voici, en effet, la phrase énigmatique que nous y relevons : « Il est vrai que, pour du plaisir, vous venez de m’en donner par votre traduction, et par votre bonne réponse à ce Ca… 11. » Ne jurerait-on pas que c’est de Casanova qu’il s’agit ici et que la réponse en question arrive fort à propos après l’entretien qui nous est rapporté dans les Mémoires et où Albergati est traité avec si peu d’indulgence ?
La jugeant inutile, Rosso l’a supprimée ; et, le résultat ayant été bon, ce fut une indication pour le scrupuleux impressionniste : pour traiter à fond un sujet, lui accorder d’abord une ambiance en traitant du même coup les êtres et les choses qui le touchent de près, — puis, au dernier moment, détruire tout ou partie de ces accessoires et n’en conserver que ce qui ferait défaut à la fidèle traduction des valeurs observées. […] Tous détails du modèle considérés en dehors de ces impressions correspondent à des idées préconçues et ne peuvent que gâter la limpide et franche traduction. […] Préméditer la traduction des valeurs en construisant, voilà tout le fin de la recherche. […] Autres remarques : l’ouvrage de Zirardini n’a aucune valeur et celui de Ginguené s’appelle non pas Histoire de la littérature italienne mais Histoire littéraire d’Italie, et n’est le plus souvent qu’une traduction de Tiraboschi.
. — Frederic Harrison : John Ruskin (1819-1900), trad. par Louis Baraduc, 3,50, Mercure de France. […] — John Ruskin : Le Repos de Saint-Marc, traduit par K. Johnston, 3 fr., Hachette. — John Ruskin : Les Pierres de Venise, trad. par Mme M. […] — John Ruskin : Les Matins à Florence, trad. par L. […] De ce dernier surtout il aima la pureté ardente, la douloureuse suavité ; et il nous donna, de quelques-unes de ses poésies, des traductions très heureuses dans un essai, aujourd’hui presque introuvable, sur les Préraphaélites. […] C’est la traduction française d’un de ces volumes qui a paru dernièrement à Paris, sous le titre : Terre Vierge.
La traduction est élégante et d’une langue très fine. […] [Remy de Gourmont] Nous inaugurons, en ce fascicule, la publication d’œuvres inédites, texte et traduction, des principaux poètes étrangers contemporains : elles seront, chaque fois, accompagnées d’une brève notice.
Son recueil de traductions précises et belles du grec et du latin, qu’il appela : Verde Antico, demeure comme un témoignage de sa culture et de sa force. […] Une nouvelle édition, richement décorée, vient de paraître, alourdie par la traduction latine que M. […] L’importance de ces traductions est indéniable. […] Mais il ne figure ni dans les éditions abrégées, ni dans la traduction française qui vient d’être donnée des Pierres de Venise par Mme Mathilde P. […] La modeste traduction de Lanzi n’avait pas été abandonnée, loin de là ; mais d’autres auteurs aussi avaient été traduits, et démarqués.
La plupart des poèmes de Carducci, très beaux en italien, perdraient dans une traduction trop de leur puissance, car, en général, il n’y a pas en eux une idée centrale qui soit nouvelle dans la poésie du monde, capable de résister à toute transposition de rythmes et à toute métamorphose de tonalité, c’est-à-dire à la traduction. […] Quelques odes de Carducci ont la saveur immédiate d’une traduction de quelques odes d’Horace.
L’oil a eu la traduction de la Bible, c’est-à-dire la mise en critique des livres sacrés et en plus les ambages de la Table Ronde, ceux, si divers, du Saint-Graal. […] Cette traduction forme le premier volume d’une de ces petites séries à un franc joliment illustrées, qui sont des manuels de poche précieux : l’Angleterre avait déjà montré l’exemple, puis l’Espagne avec le Greco de M. […] Léopardi put avoir connaissance du mythe pèrse, soit par l’Histoire de Hyde (Oxford, 1760), soit par la traduction de l’Avesta de Anquetil Duperron (1771), soit dans les reflets du grand mythe dans la littérature grecque, que Léopardi connaissait profondément.
Gabriele d’Annunzio : Les Victoires mutilées, 3 tragédies (la Gioconda, la Ville morte, la Gloire), trad. par G. […] Herr Brockhaus, après avoir acquis le manuscrit, le fit traduire en allemand par Wilhelm Schütz, mais avec de nombreuses omissions et modifications et il publia, volume par volume, cette traduction de 1822 à 1828 sous le titre de : Aus den memoiren des Venetianers Jacob Casanova de Seingalt. […] Ce lieu voluptueux fut fait par Dieu avant que de créer l’homme. » On se rappelle que Casanova se querella avec Voltaire, parce que celui-ci lui avait dit franchement que sa traduction de l’Écossaise n’était pas bonne. […] Impossible de rêver nuit d’hiver plus fantastique et plus froide… Vint ensuite une traduction rosâtre et bleuâtre, à la crue lumière matinale, où l’artiste ne reculait plus devant l’étalage au plein jour des plus expressives hardiesses réalistes destinées à clairement expliquer sa pensée. […] Théâtre Victor-Hugo : les Masques, drame en un acte, de Roberto Bracco, traduction de M.
J’ai encore besoin d’une traduction pour plusieurs peintres.
Rovetta : Loulou, trad. par Albert Lécuyer, Calmann-Lévy, 3 fr. 50 Rachilde. […] De chez Plon, nous avons eu, presque en même temps, le voyage en Palestine de Matilde Serao, au Pays de Jésus, dans la traduction excellente de Mme Jean Darcy, et qui est peut-être un des plus beaux livres qu’on ait donnés sur ce sujet éternel. […] La traduction, qui doit être exacte, puisque M. […] Hurter3, dont nous avons deux traductions françaises, celle de Saint-Chéron et Haiber (1828) et celle, meilleure, de l’abbé Jager (1839). […] Quant aux deux traductions françaises, elles sont aussi assez rares.
Voir les notes de Monti dans ses traductions de Perse.
Le lendemain, il envoyait à Casanova une traduction en vers qu’il avait faite de quelques stances de l’Arioste. Nous retrouvons, dans le Dictionnaire philosophique plusieurs extraits de cette traduction ; Voltaire les donne pour l’œuvre d’un « auteur inconnu », qui aurait « imité plutôt que traduit ».
On s’en apercevrait davantage avec un Chaliapine en Rigoletto et sans la traduction de Duprez, qui est d’une bêtise odieuse. […] Dans la traduction des Vite de Vasari par Leclanché On retrouve les lettres adressées par Michel-Ange à son ami, et dans Michel-Ange poète et épistolier de M. […] Boyer d’Agen (Œuvre littéraire de Michel-Ange), sur 495 lettres n’en traduit que 50 intégralement, et pour celles adressées à Vasari donne la traduction de Leclanché. […] La nouvelle traduction que nous donnons ici d’un certain nombre de lettres jusqu’ici inconnues en France a été faite d’après l’édition du centenaire, et nous remercions M. […] Ces poètes ne manquent pas de grâce et de fantaisie, mais ils ne donnent pas, dans la traduction, la certitude d’une originalité extraordinaire.
Hofmiller, dans le dernier fascicule des Süddeutsche Monatshefte, quelques réflexions sur l’inutilité des traductions et sur la nécessité de publier en Allemagne de belles éditions françaises des écrivains que nous négligeons de vêtir d’habits somptueux. […] […] Carlo Cafiero : Abrégé du « Capital » de Karl Marx, traduction James Guillaume, P. […] Cette traduction du livre du grand journaliste-poète, consacré à la catastrophe de Messine a été faite par un Messinois, pour le compte d’un Messinois, imprimée chez un imprimeur messinois, et distribuée, par décision du Conseil Municipal de Messine, aux écoles de la ville renaissante. […] Les éditions que nous possédons en France sont ou bien la traduction d’une traduction allemande, ne contenant que des fragments du texte original, ou bien l’adaptation faite par un certain Jean Laforgue, qui fut chargé de châtrer le style de Casanova. […] Pareto n’irait pas jusque-là puisqu’il avoue que des « abus existent » et qu’il demande lui aussi, tout comme son ministre, qu’on ne mette pas les traductions exactes des auteurs grecs entre les mains des potaches.
Et, porté à l’hôpital, il composa avant de mourir quelques vers dont voici la traduction : Comme prix de ma longue chanson Je ne désirais qu’un seul rameau de chêne, Mais la Cité qui pour armoiries a un taureau Me couronna d’un chêne tout entier. […] Comme j’avais cité un article du Nieuwe Rotterdamsche Courant mentionnant qu’on en trouverait la traduction dans le Journal du Peuple, du 15 décembre 1917, M. […] Piérard, il n’y a rien, absolument rien à insinuer : la traduction de l’extrait du journal hollandais se trouve, dans le n° du Journal du Peuple que j’ai indiqué, dans un article signé en toutes lettres de mon nom. […] Et voilà la traduction des deux strophes les plus caractéristiques de l’héroïque canzone. […] Romagnoli, Teatro Greco, Milan, Treves Un helléniste révolutionnaire qui nous a donné une excellente traduction d’Aristophane et un très amusant pamphlet contre la philologie allemande (Minerva e lo Scimmione) vient de publier un clair résumé sur le Teatro Greco, puisé directement aux textes anciens.
Aussi est-il bien naturel que le premier ouvrage littéraire qui ait paru sous son nom soit une traduction universellement admirée : les Premiers Poètes italiens depuis Ciullo d’Acalmo jusqu’à Dante, avec la traduction de la Vie Nouvelle de Dante. […] Mais le rythme d’un tel sonnet, si précieusement mesuré et brisé par intervalles, échappe à tout essai de traduction avouable ; la mystérieuse atmosphère qui l’enveloppe évoque avec une précision délicate et presque décrit l’admirable peinture, et fait songer, d’autre part, à quelques-unes des images, si nettes et si fluides, de Paul Verlaine dans Sagesse : Ô, va prier contre l’orage, va prier, ou bien : L’Espoir luit comme un brin de paille dans l’étable. […] J’en donne ici un essai de traduction nouvelle : LA DAMOISELLE ÉLUE La damoiselle élue se pencha dehors De la barrière dorée du Ciel ; Ses yeux étaient plus profonds que la profondeur Des eaux apaisées le soir ; Elle avait dans sa main trois lys, Et les étoiles dans ses cheveux étaient sept. […] Un essai de traduction française, par Mme Clémence Couve, en fut publié, en 1887, chez l’éditeur Lemerre.
Dans l’attente, il est à souhaiter que le goût pour la langue de Dante et de Boccace se répande et qu’on puisse se passer des traductions. […] François Descotes donne « d’après une traduction inédite » des extraits des Odi navali composées par M. […] Zeller, La légende de saint Pierre premier évêque de Rome, trad.
Tous les essais écrits en langue étrangère sont publiés, et dans leur forme originale, et en traduction française. […] C’est ce que disait excellemment le député Francesco Ciccotti à la veille de l’entrée en lice de l’Italie dans une lettre au Giornale d’Italia, dont la grande presse française n’a reproduit que deux phrases qui, détachées du contexte, dénaturent la pensée de l’auteur, mais dont on peut lire la traduction intégrale dans la Bataille syndicaliste du 9 juin. […] Mr John William Mackail a composé une remarquable introduction pour The « Paradise » of Dante Alighieri, expérience de traduction littérale en vers tentée par Mr Charles Lancelot Shadwell.
Il a été traduit, rhabillé en français sur la traduction, écourté, expurgé, moralisé !!! […] Mon distingué contradicteur, c’est en revenant d’Italie au commencement d’octobre que, par votre article, j’ai appris que mon nom avait été prononcé dans la préface de la traduction de Salvatore di Giacomo que, naturellement, je n’ai pas eu la tentation de lire puisque moi, Français, j’avais le texte original français. […] Charles Maurras a donné une vibrante évocation de Dante, pour la préface à la traduction nouvelle de la Divine Comédie faite par Mme Espinasse-Mongenet ; et M. d’Annunzio vient de faire paraître, précédée d’un prologue de l’auteur, un volume biographique sur Cola di Rienzo. […] La voici non seulement avec les traits décrits par Homère, mais aussi avec les noms connus du grand aède : Scoglio Colombo est la traduction de laïs-trygoniè (la roche colombière) 20. […] En même temps se légitiment le sens et l’origine sémitiques que nous avons attribués à ce dernier vocable : Lamos est une traduction plus phénicienne que grecque du vocable italiote Orcus.
Nous croyons d’ailleurs qu’il se prépare, texte et traduction en prose littérale, une petite Anthologie goliardique.
Cette traduction nouvelle est précédée d’une intéressante vie du Pogge. […] Il y avait d’Annunzio, Fogazzaro et plusieurs aujourd’hui oubliés déjà, mais on attendait les traductions françaises des romans de d’Annunzio pour s’apercevoir de son existence chez nous.
Les Italiens qui ont entendu mille fois ce nom allemand, et qui, probablement, sans les traductions françaises du Mercure, se seraient bornés à apprendre qu’il était un philosophe et qu’il est fou, trouveront dans l’étude de M. […] Par compensation, on trouve dans cette édition des détails fort curieux sur les formes, les usages, les habitudes de l’époque qui étaient évidemment dans le texte original de Brockhaus, conservés dans la traduction allemande, et maintenus dans la retraduction française. […] Dans cette nouvelle édition publiée plus de vingt-cinq ans après la 1re, l’A. a simplement fait les corrections nécessitées par la découverte de nouveaux documents sans rien changer à l’esprit de l’œuvre (la trad. franç. de Gust.
De haute valeur aussi est la traduction de la Divine Comédie par le Professeur Henry Johnson, qui occupe la chaire des langues modernes au collège Bowdoin en Maine. La traduction est très fidèle et artistique en même temps. […] En dépit d’une traduction secourable, il n’est pas très commode de compatir comme on voudrait à des sentiments exprimés dans une langue qu’on ne comprend pas. […] Luigi Barzini : En Belgique et en France (1915), suite des « Scènes de la Grande Guerre », traduction de Jacques Mesnil, Payot, 3 fr. 50 André Fontainas.