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2. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LIX. Musique à Naples »

Musique à Naples Un prêtre qui avait quelque bon sens fit imprimer, en 1803, un itinéraire de Naples. Je vais extraire ce qu’il dit de la musique et qui est assez court. […] Naples a eu quatre écoles de musique, mais en 1803 il n’y en avait plus que trois où se trouvaient 230 élèves. C’est de ces écoles que, suivant moi, sont sortis les plus grands musiciens du monde, et c’est bien naturel, c’est le pays où l’on aime le mieux la musique. […] On place à la tête des premiers Alexandre Scarlatti, qui est regardé comme le fondateur de la musique moderne parce qu’on lui doit la science du contrepoint.

3. (1904) Articles du Mercure de France, année 1904

Le comte Bardi, protecteur de Caccini, déclare : « Il y a aujourd’hui deux espèces de musique. […] Alors comme hier, la musique est proclamée « servante du drame » ; et les moyens sont les mêmes. […] Gluck composa sa musique. […] Dans la tragédie plus dramatiquement « déclamée » de « l’opéra français », il installa le lyrisme de la musique pure. […] S’il se sert des formes de danse, il les renouvelle, les transmue comme sublimées en musique pure.

4. (1899) Articles du Mercure de France, année 1899

Bref, dans le monde de la musique, il y a actuellement une affaire Perosi. […] Par la musique il veut répandre la Sainte Parole, et il a résolu, lui, prêtre, d’illustrer l’Évangile en de nombreuses fresques sonores. […] L’esprit capricieux de Ludovic était sensible aussi au charme de la musique, et il y avait dans la nature de Léonard comme quelque chose de magique. […] Théâtre lyrique de la Renaissance : La Bohème, comédie lyrique en quatre actes, poème et musique de R.  […] Leoncavallo a adopté les principes du vérisme, c’est-à-dire qu’il s’efforce de peindre la vie réelle ; or, dans la vie réelle, la musique, en tant que musique, existe bien rarement : il l’oblige donc à s’effacer, presque toujours.

5. (1906) Articles du Mercure de France, année 1906

Le langage tragique et le rythme du corps, sont la musique subtile de la Tragédie ; par cette « musique » de ses attitudes et de sa langue, l’acteur devient ou peut devenir un lumineux réflexe de l’artiste. […] Et la musique, qui accompagnait la comédie de Térence, étant musique, ne pouvait être que grecque. […] Tout est prévu par la musique, qui suit le drame et se développe logiquement vers la catastrophe. […] Par cela même la musique est identique à la religion. […] Sardou ou dans la musique de M. 

6. (1910) Articles du Mercure de France, année 1910

La « musique » de M.  […] L’effet est vraiment très curieux, et je ne sais guère de musique jouissant d’une aussi singulière inertie constitutive. […] Torrefranca essaie de créer un système esthétique où la musique garderait le secret matériel de toute inspiration. […] Il comprend la musique comme le paradigme parfait de l’harmonie universelle, ainsi que l’entendirent Schopenhauer et Schelling. […] La musique serait l’intuition pure de l’harmonie ; les autres arts seraient l’intuition manifestée en image.

7. (1898) Articles du Mercure de France, année 1898

Ce sont des nuances, à peine, ce je ne sais pas quoi, que Nietzsche appelait le tempo : chaque auteur a son tempo, comme en musique, et sait le varier. […] Musique. […] Giacosa et Illica, musique de M.  […] Drame et musique y sont également superficiels. […] À entendre la Vie de Bohème on ne se fatigue pas ; c’est bien la partition destinée à ceux pour qui la musique ne peut être qu’un art d’agrément, qu’un simple délassement.

8. (1905) Articles du Mercure de France, année 1905

Musique. […] Mais c’est surtout aux quelques esthètes vraiment dignes de ce nom, qui dans les cénacles d’outre-monts s’efforcent d’affirmer l’évolution belle et complexe de la musique, que M.  […] La musique allemande est musique barbare : elle ne parle pas au cœur ; la musique française (Gounod, Massenet et autres semblables) est intéressante, mais son acte de naissance mélodique, voire italien, ne porte pas atteinte à l’ambition traditionnelle des Italiens, ne bouleverse pas leur conception de la scène lyrique, et, demeurant foncièrement mélodique, charme leur sentiment et parle au cœur. […] Enfin, Wagner, droit sur le quadrige impétueux de sa Tétralogie, renouvela livrets et musiques dramatiques, formes et substances, et créa la forme du Drame musical. […] L’Italie pourra espérer ainsi un renouveau de la musique théâtrale digne de son passé éblouissant.

9. (1908) Articles du Mercure de France, année 1908

Lui-même s’efforce de placer l’art du peintre au-dessus des autres, et fait dans ce but d’ingénieux parallèles avec la poésie, la sculpture et la musique. […] En soi la peinture est aussi inférieure que la musique ; et aucun art n’a vu une si nombreuse suite d’imbéciles ! […] Piave, musique de Verdi « Je me suis arrangé de façon à me procurer une de ces affiches. […] Et le Carnaval secouait de plus belle ses grelots, musique de folie et d’oubli. […] Aujourd’hui ils écoutent en parlant de leurs propres affaires, comme s’ils assistaient à une séance de musique de chambre.

10. (1916) Articles du Mercure de France, année 1916

Puccini d’accompagner d’un brouhaha sonore n’offrant aucun perceptible rapport avec ce qu’on peut décemment nommer de la musique. […] Le communiqué ajoute un peu naïvement : « Les Italiens feront la musique, la France les livrets. […] Il en est de la musique comme de la guerre. […] Tu étais content de m’aimer, d’aimer ta fille, l’Italie, tes fleurs, ta musique, les beautés du lac et de la montagne. […] Dans la musique, l’influence allemande s’exerça sur la musique symphonique et la musique de chambre ; dans le mélodrame, le wagnérisme eut peu de succès.

11. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »

Leurs trompes, plutôt que des voix rauques et lugubres, jouent des airs de musique, quelques-unes des « mélodies » si chères aux féroces maèstri de la péninsule. […] Le rêve ne se révèle pas en un langage de paroles, il est scénique, terriblement scénique, il se révèle en un langage incomparable d’attitudes, de gestes, de situations tragiques, dramatiques et pathétiques, qui enveloppent l’action dans une atmosphère de musique héroïque et sensuelle, d’où la vision de Venise surgit, tel un triomphe de flammes sur un incendie perpétuel d’âmes. […] Ildebrando da Parma, a composé la musique de scène de l’œuvre, musique chantée de planus cantus, qui semble remarquable.

12. (1894) Articles du Mercure de France, année 1894

Musique. […] Saléza l’a chanté comme s’il se fût agi de Roméo, La musique et le livret l’y portaient. — Enfin Iago n’est pas un philosophe plus ou moins diabolique, un machinateur d’intrigues, c’est une brute malfaisante, un soldat de fortune ayant roulé partout, pas très intelligent, mais pervers, cruel et dissimulé. […] Expressive à un haut degré, parfaite de sobriété et de justesse (sauf en quelques endroits), la musique d’Othello manque pourtant de puissance, et ce n’est pas le fameux Credo d’Iago qui me fera revenir sur cette opinion ; il y a là, comme on dit, plus de beurre que de pain.

13. (1917) Articles du Mercure de France, année 1917

Ce qu’on aime à l’Opéra, ce n’est pas la musique. […] Il était fatal que la musique en pâtît. […] Techniquement, c’est à coup sûr de la fichue musique. […] La musique est ici vraiment « la servante du drame », hors de quoi elle existe assez peu. […] Dites-moi, je vous prie, comment je dois me conduire envers celui qui a fait la musique.

14. (1913) Articles du Mercure de France, année 1913

Le soir, parfois, il y avait fête sur la mer, le golfe était alors tout brillant de feu, couvert de barques illuminées, retentissant de musique et de chants. […] Nous entendions le petit murmure des eaux que fendait la proue, c’était une jolie musique. […] Le troisième « spectacle de musique » du Théâtre des Arts fut digne de ses aînés. […] L’harmonie, libérée décidément des conventions intellectuelles, fait de cette musique un langage humain et le plus pathétique. […] Et si la Musique et les Arts plastiques d’extrême avant-garde ont une énorme peine à intéresser l’esprit des Italiens, la Littérature est, il faut le remarquer, plus heureuse.

15. (1911) Articles du Mercure de France, année 1911

Quelquefois, à Naples, on entend une musique joyeuse, un orphéon s’approche, faisant vacarme : c’est un enterrement. […] Mais voilà un rassemblement, une musique de flûte et de violon s’élève, cinq musiciens aveugles, assis sur des chaises, donnent au peuple un concert. […] Son luth sur ses jambes croisées, il improvisait de la musique, sur les vers de Cassandra Fedeli. […] Il improvisait des tableaux aussi facilement et. avec autant de bonheur que sa musique. […] Écouter se disputer deux Napolitains, c’est entendre de la musique.

16. (1909) Articles du Mercure de France, année 1909

Son œuvre est belle et neuve, sa langue est précise et sa « musique » est émouvante. […] Il traduit maintenant par sa musique la joie générale de ceux qui l’écoutent et qui, comme moi, sont émus. […] Aussi, est-ce dans le développement de la musique depuis Palestrina jusqu’à Beethoven, Wagner et Debussy, que M.  […] Musique. […] Rien de tragique, certes, n’a traversé la belle jeunesse de Dom Destrée, épris uniquement de peinture, de musique et de poésie.

17. (1901) Articles du Mercure de France, année 1901

Arrigo Boïto donnât à la poésie italienne une œuvre nouvelle, car ce Nerone, longuement et fiévreusement attendu par le public, n’était envisagé que comme un opéra, et on l’imaginait dans les décors de la scène, à travers les beautés d’une musique puissamment personnelle, exceptionnellement profonde. […] Celui-ci, dans l’intention de l’auteur, n’est qu’un travail d’à côté, élagué de tous ces détails que la musique doit rendre avec son langage frémissant et infini. […] Mais qu’il s’agisse d’une suggestion ancienne dont nous subissons le contrecoup, ou que les proportions colossales du drame l’imposent, il m’a été difficile, en lisant la Tragédie, de me soustraire au pressentiment de la scène et de la musique. […] Grâce à cette convention, on a le double avantage de pouvoir entendre la musique de M. 

18. (1902) Articles du Mercure de France, année 1902

Tome XLI, numéro 145, janvier 1902 Musique. […] Lui est un débutant, un inconnu dans le monde de la musique, et grande dut être la stupéfaction des membres du jury au concours de la Ville de Paris lorsqu’ils surent que le lauréat auquel ils venaient, si judicieusement, d’accorder une mention était élève de lui-même, et ne se réclamait d’aucun maître, d’aucune école, d’aucune chapelle ou sacristie musicales ! […] Je crois même que, enthousiasmé par cette divine musique, le garçon m’exposa, avec la concision qu’exigeait son service, tout un plan d’esthétique dont j’aurais pu tirer des avantages considérables si j’avais su me le rappeler. […] Chopin, par Angiolo Orvieto Georges Sand dans l’Histoire de ma vie écrivait à propos de Chopin : « un jour viendra où l’on orchestrera sa musique sans rien changer à sa partition de piano… » Ce vœu est désormais accompli par les soins de deux Italiens, le poète Angiolo Orvieto et le maestro Giacomo Orefice, qui firent jouer à Milan un opéra en quatre actes, Chopin, dont le succès se déclara dès la première représentation et augmenta les soirées suivantes. […] Comme le papillon vole aux lumières, elle vient à la musique.

19. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXI »

Tout le monde pense que la musique est actuellement, à Naples, dans un état de décadence.

20. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LVII »

La bonne musique m’eût ranimé : je n’y ai entendu que de mauvaise, savoir : la Vestale, de Fioraventi, et la Camilla, de Paër.

21. (1903) Articles du Mercure de France, année 1903

Tome XLV, numéro 158, février 1903 Musique. […] Je ne puis imaginer qu’ils prennent au sérieux leur système et surtout son application ; qu’ils aient supposé un instant faire œuvre d’art en écrivant cette musique à la fin du xixe  siècle et après ses conquêtes, dans la patrie de Palestrina, de Monteverdi, des Gabrielli, de Frescobaldi et de tant d’illustres acteurs de l’histoire musicale. […] Il serait parfaitement oiseux et, même, impertinent à l’égard de l’art musical, de s’occuper trop longtemps de la… « musique » de M.  […] Et puis, il faut savoir se contenter de peu, à l’Académie Nationale de Musique, pour tout ce qui se rapporte à la mise en scène. […] Qu’ils y aient ajouté leur petit roi et son grand plumet, je n’ai rien à en dire ici ; mais ils devraient bien garder leur musique.

22. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXV »

Les jours de fête, les églises sont changées en une espèce de théâtre, décoré d’étoffes et de musique, et toutes les chaises sont tournées vers l’orchestre et non du côté de l’autel.

23. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LX »

La musique qu’il fit sur le duo : Se mai più saro geloso paraît avec avantage au milieu de celles que les plus excellents maîtres ont composées sur ces paroles.

24. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXIX »

J’ai écrit la portée de sa voix pour lui envoyer de la musique de Mozart.

25. (1918) Articles du Mercure de France, année 1918

Mais son identification ne fait aucun doute, c’est en effet la description d’un chef-d’œuvre de Titien : Vénus se récréant avec la musique et le joueur d’orgue. […] La légende rhénane et sa musique très italienne de Catalani se déroulèrent devant des banquettes vides. […] Il écrivit encore de la musique et laisse un Néron inédit. […] Tel est le libretto, dont nous ne dirons rien, la musique suffisant à épuiser nos commentaires. […] Il avait publié en 1901 le poème dramatique Nerone, dont il a laissé — dit-on — la musique, que tous les Italiens attendent depuis longtemps avec impatience.

26. (1900) Articles du Mercure de France, année 1900

Ce serait faillir à nos traditions nationales de bonne foi, pour le puéril orgueil de tromper quelques visiteurs étrangers dénués d’expérience, que de maintenir une attribution si manifestement erronée, et Paris n’est pas Chicago. » […] Tome XXXIV, numéro 125, 1er mai 1900 Musique [extrait] Pierre de Bréville. […] Mais tout d’un coup Stazia interrompit sa musique et, élevant en l’air sa sambuca, s’écria : — Orphée ! […] La voix d’Orphée résonnait, en effet, comme une musique dans le silence humain. […] Art évocateur par excellence, la Poésie crée ses images comme elle crée sa musique ; il est aussi dangereux d’en tirer des illustrations qu’une partition pour piano. […] Les soirs, après le souper, Robert, gagné par le lyrisme du décor lui chante, en lui traduisant, la musique de Virgile et d’Horace.

27. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 »

Groupons les chapitres : les trois chapitres de psychologie générale : « La Vie légère » ; « les Fêtes, le Carnaval, la Villégiature » ; « les Femmes, l’amour et le cavalier servant » ; le chapitre dédié aux gens d’esprit, résumés en Gasparo Gozzi, le critique et gazetier ; le chapitre sur la musique, le chapitre sur la peinture ; les trois chapitres sur le théâtre vénitien : le premier nous décrivant l’ancien théâtre à masques, la Commedia dell’arte ; le deuxième étudiant la comédie plus large, plus humaine et cependant toujours essentiellement vénitienne, de Goldoni ; le troisième montrant, dans les pièces de Carlo Gozzi, le retour à la vieille comédie italienne des Truffaldins et des Pantalons ; enfin, après une esquisse verveuse des aventures de Casanova, le tableau de la bourgeoisie, « dont les anciennes vertus se dissolvent à l’air nouveau », et du peuple, « admirable réserve sociale », mais qui n’a « jamais pris conscience de ses droits ».

28. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »

Mars et la musique sont beaux et ardents, et attirent les vapeurs de l’éther et celles de l’âme humaine.

29. (1912) Articles du Mercure de France, année 1912

Les vôtres doivent être pleins de Casablanca, de Fez, etc… ou plutôt non : vous avez les retraites en musique, et cela vous suffit pour exciter la fibre guerrière. […] Il juge la langue espagnole « une des plus belles, des plus sonores, des plus énergiques et des plus majestueuses du monde, égale, supérieure peut-être à l’italienne pour la musique, si elle n’avait pas les trois lettres gutturales qui gâtent sa douceur ».

30. (1897) Articles du Mercure de France, année 1897

Tome XXI, numéro 86, février 1897 Musique [extrait] Charles-Henry Hirsch.

31. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »

Le roman-poème ne représente plus des « types » et n’évoque plus des « forces », mais il réunit dans sa composition des éléments de réalisation empruntés à la poésie et à la musique.

32. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »

L’idiome ne doit être employé que par les affiliés ; il ne convient pas au simple poète : les sujets au nombre de trois ne correspondent guère à la notion commune de la poésie « fiction de rhétorique mise en musique ».

33. (1892) Articles du Mercure de France, année 1892

Valcarenghi y commence un roman, Dedizione ; musique, très intéressante, de M. 

34. (1896) Articles du Mercure de France, année 1896

Guillaume Ferrero ; mais l’Italie vraie n’est pas non plus celle que suppose cet écrivain ordinairement plus hardi ; l’Italie vraie est celle qui voudrait vivre en paix, dans ses rizières ou sous ses orangers, sans roi, sans bersagliers, sans caporaux, avec seulement quelques braves carabiniers d’opéra-comique, beaucoup de musique, des fêtes, et la joie d’être libre, de penser à vivre et non à tuer.

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