Isidore Liseux, mort récemment dans la misère ou presque, après avoir donné aux curieux de belles et soignées éditions des Ragionamenti de Pietro Aretino, du Manuel d’Érotologie classique de Forberg, cette amusante compilation d’un savant allemand, où toutes les sanies des civilisations grecque et romaine se trouvent classées et cataloguées avec la patience d’un enthomologiste et la naïveté d’un clerc ; et enfin de tous les petits conteurs italiens, sans oublier l’excellent texte, que l’on peut considérer comme définitif, des Dialogues de Luisa Sigea. […] Je signale simplement les autres parties du volume : des études sur Giordano Bruno, sur le Tasse considéré comme homme et poète moderne, sur Ferdinand Lassalle (dont M. […] Ojetti a considéré la peinture, même en dehors de la peinture, comme la manifestation d’une pensée générale, d’un sentiment, comme une des expressions de tout le mouvement artistique moderne, M. […] Ce n’est pas le cas de s’arrêter à la tragédie et d’en résumer l’argument ; on la considère désormais tel qu’un chef-d’œuvre ; elle est puissante, et les personnages y atteignent des proportions plus grandes que nature, selon la bonne règle de la tragédie classique. […] Domenico Oliva, par exemple, que j’ai à tort considéré jusqu’ici simplement comme critique, a écrit un drame du plus haut intérêt sur ce sujet.
., il faut absolument le décerner ; mais le rapport, rédigé par un avocat, est dur, âpre, dépourvu de détails critiques ; on dirait que le rapporteur a considéré les auteurs comme trois prévenus de la pire espèce, dignes de la rigueur de son tribunal ; ce qui a fait penser aux malins qu’il n’y a aucun crime plus impardonnable aux yeux d’un auteur raté que d’écrire une pièce et d’en obtenir un succès comptant auprès du public des principales villes d’Italie. […] Pantini vit la plupart du temps à Florence, et il s’occupe d’art d’une manière si probe et si sérieuse qu’on le considère dès aujourd’hui comme une des plus belles et des plus mûres promesses de notre critique d’art et de notre littérature. […] Caron s’est souvenu que le peintre des Hautes-Alpes étant né à Arco, l’Autriche devait le considérer comme un de ses enfants, quoique, durant toute sa vie, elle ne s’en souciât que médiocrement. […] Le mysticisme n’est, en fait, à le considérer dans ses sources, qu’une déviation de la volupté. […] Louange qui n’est pas médiocre si l’on considère l’actuelle production littéraire, privée la plupart du temps de tout contenu réel et vrai, parée extérieurement de tous les attraits d’une forme impure.
. — Amour, à le considérer en son vrai sens, n’est autre que l’union spirituelle de l’âme et de l’objet aimé. […] La noblesse, comprenant toute vertu, doit être considérée comme le type auquel il faut ramener la vertu. […] La noblesse humaine, si l’on considère la multitude de ses fruits, surpasse celle des anges, quoique dans son unité la noblesse angélique soit plus divine.
Comme je considère l’art comme tout à fait indépendant des conditions politiques et sociales du pays où il fleurit, je ne veux pas encourager M. […] Prenons quelques-uns de ces dessins et considérons-les un peu ; et d’abord, un de ceux qui se trouvent à Florence : les têtes d’une femme et d’un petit enfant, placées côte à côte, mais chacune dans son cadre particulier. […] Il était certainement visionnaire, mais il ne savait quelle portée attribuer à ses visions ; devait-il leur donner une signification purement symbolique, ou pouvait-il les considérer comme des inspirations directes de Dieu ? […] Heureusement pour les juges, l’opinion publique était à ce moment si délibérément contraire à Savonarole qu’elle était prête à considérer comme paroles d’évangile toutes les calomnies répandues sur son compte. […] Ils considéraient leur maître comme un maître digne d’être canonisé.
Hostiles dès le principe à l’intervention, à ce qu’ils considéraient comme une guerre d’agression et d’impérialisme, ils n’ont jamais désarmé. […] On les plaça dans un secteur « tranquille », sur des positions considérées comme imprenables. […] Des détachements considérés comme perdus arrivèrent à l’entrée des ponts que le génie italien avait fait sauter. […] « Nous considérons comme essentiel, avait dit M. […] Dans la Péninsule Balkanique et en Russie vivent des gens que l’on peut considérer comme barbares.
Si on considère aussi la machine du point de vue de l’effet qu’elle produit sur les spectateurs, nous découvrons aussi une analogie avec l’œuvre d’art. […] Au temps où l’on répartissait les œuvres d’art conquises sous la République, Mantegna n’était considéré qu’en tant que monnaie d’échange contre d’autres tableaux plus en vogue. […] Bien souvent les éditoriaux du Giornale d’Italia sont considérés comme étant de nature officieuse ; car on n’oublie pas les liens qui unirent pendant longtemps ce journal à M. […] De nombreux historiens et philologues italiens se considéraient comme leurs élèves. […] Par bonheur, tous les journaux ont fait à cet article la plus grande publicité ; et il a été considéré comme, définissant ce que sera désormais l’attitude de la grande majorité du groupe « socialiste officiel ».
Oui, mensonge, mais mensonge voulu, plein de noblesse, et qui doit être considéré comme une belle action à l’actif de Casanova et tout à son honneur. […] D’abord les futuristes abordent hardiment la peinture littéraire et la plus complexe, deuxièmement leur peinture ne considère ni les corps comme opaques, ni les plans comme résistants. […] S’il contribua quand même à l’avènement de Victor-Emmanuel, qu’il considérait comme un pis-aller, c’est qu’il ne voyait personne d’autre qui eût chance de réaliser l’Unité italienne. […] Soffici dit bien d’autres choses encore, d’où il résulte qu’il considère Renoir comme un grand peintre et comme le plus charmant des grands peintres. […] Je crois toutefois qu’il ne faut pas attacher au franciscanisme de Dante, considéré sous le rapport de l’hétérodoxie, une très grande importance.
Ma logeuse, que j’apercevais chaque jour, me considérait avec étonnement. […] S’il avait suffi de considérer seulement le présent, il n’y avait pas à balancer. […] Je le considérais de mon côté, sans broncher : un visage maigre et creusé, des cheveux gris, une moustache forte. […] J’allai à la fenêtre, je considérai les colombes de Lina, là-haut, sur le rebord de la terrasse, et sa fenêtre à elle ! […] Malgré sa proximité de l’Italie, la Libye est considérée comme un territoire colonial.
Pourquoi la sculpture n’a-t-elle été le plus souvent considérée que comme la science des traits arbitrairement figés, des formes enserrées en des conventions linéaires, — vaine méthode d’équilibrisme puéril et de manèges monotones ? […] Il ne veut plus considérer son atelier que comme un magasin de dépôt. […] Tous détails du modèle considérés en dehors de ces impressions correspondent à des idées préconçues et ne peuvent que gâter la limpide et franche traduction. […] Aussi l’expression du peintre est-elle bien plus forte. » Or, envisagez les récentes œuvres du Piémontais : le Sportman, le Malade d’hôpital, la Cantatrice, la Femme à la Voilette ; puis sans tourner autour de la figure, en vous plaçant à tel point de vue unique que vous commanderont le hasard de lumière et l’effet de lampe cherchés : renoncez à les considérer autrement que dans leur jour ; et convenez que l’expression d’un peintre ne serait pas plus forte ; que cette réalisation artistique, n’est, elle aussi, que ce qu’elle veut ; et que le défi de Baudelaire est ici crânement et magistralement relevé.
« Toi qui considères, dans mon travail, l’œuvre admirable de la nature, tu jugeras que c’est un crime de la détruire. […] Ce que le Vinci appelle Nécessité se nomme Providence sous la plume sacrée : l’originalité du Florentin consiste à considérer le phénomène naturel comme la plus pure expression de la volonté divine. […] Le patronage contemporain considère l’art comme une industrie, et, en effet, sans le don ce ne peut être autre chose. […] Les époques le mieux connues n’avaient jamais été considérées avec méthode. […] Et même en ne l’aimant pas aujourd’hui pour sa philosophie, on doit reconnaître ses grandes qualités de psychologue qui considère la psychologie comme science positive.
Et si l’on veut bien considérer avec nous2 l’amour comme un sentiment qui ne peut se manifester qu’à l’occasion de la rencontre d’un individu réalisant un idéal inconscient préformé, l’on sera moins surpris de sa réelle rareté, et l’on s’étonnera moins de la fréquence des mariages, inspirés par un tout autre mobile que l’amour. […] L’amour y était considéré scientifiquement dans ses lois, dans ses exceptions, dans ses perversions ; les pauvres dames qui ont été attirées par le titre du livre ne doivent pas y avoir compris grand-chose ; mais l’œuvre a étonné pour son érudition solide les critiques qui considèrent un artiste comme un quid medium entre l’improvisateur et l’ignorant ; Dieu sait s’il y en a ! […] Je considère l’essai de M. d’Annunzio comme un des plus nobles qui aient été tentés en ce temps, mais la réussite complète en était, je crois, impossible. […] Lui-même, d’ailleurs, ne considérait la littérature que comme un épisode de sa vie d’action. […] Il y a les hommes qui travaillent peu et volontairement ; mais au lieu de les tuer, il faut les considérer comme un idéal ; ils sont un exemple et non un obstacle.
Dans la vie sociale, la démocratie, déjà considérée comme un simple progrès de l’association dans les relations extérieures, économiques ou politiques, apparaît toujours plus comme un fait de conscience, comme une communion des biens intellectuels et culturels, qui se répercute ensuite dans les actes et dans les rapports extérieurs. […] Malgré l’opinion courante, il faut considérer, de ce fait, le Portugal comme la véritable patrie de l’églogue moderne, que l’Italie commença également de cultiver vers la même époque.
Tissot qui nous prie de le considérer comme un recueil de « conversations de fumoir ». […] Il est considéré comme le chef de l’école anthropologique, comme le créateur de vastes conceptions nouvelles appelées à révolutionner le droit pénal autant que la psychiatrie. […] Incontestablement Lombroso n’est pas un avant, et aucun véritable savant ne le considère aujourd’hui comme tel. […] Puis elles se penchèrent pour considérer leur proie avec des yeux avides. […] Stérope bondit sur ses pieds, jalouse de s’emparer seule du trophée, et le considéra à la clarté des torches.
Ce n’est pas que, à ne considérer chez lui que son métier de peintre, comme nous faisons pour un Filippo Lippi ou un Mantegna, Sano ait de quoi nous paraître le plus original ni le plus habile des maîtres siennois. […] Après avoir été considéré comme divin pendant quelques siècles, quelques critiques ont osé ébranler un peu cette divinité. […] De toute façon, cette conception hardiment philosophique de Léopardi, qui considérait le Mal comme la raison de la vie, et exaltait Ahriman comme principe du mouvementée rapproche de celle de Carducci, qui a vu en Satan le principe de la Raison, qui remue et perfectionne la nature dans le sens de la volonté de l’homme.
Cette attitude s’explique très bien si l’on considère que l’amabilité, la grâce d’un compliment bien tourné sont les moyens de séduction ordinaires de Casanova, ceux auxquels il tient le plus, ceux dont il est habitué à recueillir le profit. […] Un renouveau de toutes les idées sur l’État considéré « comme un organe de domination » (conception latine et républicaine) et non « comme un organe de culture raffinée » (conception orientale et monarchique). […] Il considérait que l’aristocratie de vieille souche avait encore, et plus que jamais, en face de l’orientalisme envahissant, des devoirs politiques à remplir.
Le romantisme donc ne doit être considéré au fond que comme une période inévitable, quoique toujours diversement représentée, d’un printemps de l’humanité, d’une jeunesse nouvelle. […] L’on prend contact avec d’autres mœurs, d’autres manières de vivre, d’autres idées ; l’on cesse de considérer l’étranger comme un ennemi, et comme un chien d’infidèle ou d’hérétique qui n’appartient pas à la religion chrétienne romaine. […] Il combat l’industrialisme et la société moderne, il considère comme son devoir de ramener les hommes aux sentiers de jadis, vers une ère de vertus sociales capable de produire des monuments d’éternelle beauté. […] Considérons le roman italien contemporain. […] L’immédiat et constant plaisir qu’ils prenaient à considérer la surface colorée des choses ne leur a pas encore permis de regarder en eux-mêmes.
Dans la polyphonie « homophonique », le son est considéré comme partie intégrante et constitutive d’un tout homogène. […] Strabon avait déjà discerné les traits généraux de la figure géographique de la France ; il avait noté leur harmonie ; il considérait la Gaule comme un organisme. […] Mais le provençal ne peut être considéré que par métaphore, comme une étape entre le latin et le français. […] C’est faute d’avoir considéré cet élément, l’œuvre des missionnaires, que l’on se demande encore comment l’administration romaine a pu si rapidement imposer sa langue en de si vastes régions. […] G. d’Annunzio s’est aussi souvenu du récit de Maupassant dans une autre de ses nouvelles, l’Eroe (le Héros) « l’Ummalido », en aidant au transport d’une statue de saint, a la main prise sous un poids énorme ; gravement mutilé, il n’en continue pas moins une tâche qu’il considère comme glorieuse, puis se coupe lui-même la main, comme le pêcheur de Maupassant, et l’offre à S.
Pour peu qu’on veuille être considéré, on ne peut se dispenser d’en avoir.
… Ce mouvement scientifique ou déplacement ne peut être considéré par nous que comme une qualité de l’objet, et comme tel ne peut pas non plus être abstrait. […] Le Pontife, en effet, est considéré comme un souverain, et ses représentants sont tenus comme des agents diplomatiques. […] À moins qu’il ne considère que ses « manifestes » sont l’œuvre importante de sa vie. […] Notre haine, ce que nous considérons comme notre puissance, et ce que nous prenons pour de la grandeur, parce que notre orgueil s’en accommode, ce que nous voulons voir dans les choses, tout cela, la méditation en face de l’infini le rapetisse, et, parfois, le fait disparaître. […] On doit considérer parfois l’ennemi comme un stimulant nécessaire à notre action : il tient en éveil les énergies susceptibles de s’amollir.
Mais revenons à l’occultisme, sans plus le considérer comme un des échelons du pragmatisme, au bon occultisme, celui de Blavatsky, d’Éliphas Levi, de Saint-Martin, de Giordano Bruno, de Platon, et, immanquablement, du Baghavad-Gîta et du Raja Yoga.
Guglielmo Ferrero a donné au Figaro une très intéressante étude sur Paris, qu’il considère comme la ville-synthèse, celle où toutes les forces s’équilibrent en une magnifique harmonie. […] Sighele étudie ces êtres au point de vue de la science dite positive, et conclut que les « dégénérés » de M. d’Annunzio le sont parfaitement, et que certains livres de l’écrivain italien peuvent être considérés comme de bons traités d’anthropologie criminelle. […] Je crois que la république romaine était plus vivante que l’on ne croit ; mais, même si l’on admet qu’elle était morte, il faut considérer que les hommes s’aperçoivent très souvent des transformations sociales et politiques seulement beaucoup de temps après qu’elles ont eu lieu ; qu’ils sont toujours portés à considérer toute chose existante, surtout dans la politique, comme indispensable. […] Le volume, par l’abondance et la beauté de ses illustrations, peut être considéré comme le plus important paru sur le grand peintre préraphaëlite. — Umberto Bianchi : Liriche. […] Et vraiment il ne faut point le considérer comme un pessimiste, mais comme un des premiers et des plus grands cerveaux « modernes ».
Et, plus je le considérais, plus je trouvais qu’il était parfaitement exécuté. […] Mais il considéra Angelo R…, des pieds à la tête. […] Leopardi s’écria : — Je me considère comme ayant perdu un pari. […] … — Je les considérais comme de bons démons, quand ils te faisaient travailler. […] Je songeai à Titian, mais son attitude envers moi me défendit de le considérer ainsi qu’un ami.
Ojetti, et je me permets de l’avertir que depuis quelque temps les imbéciles se sont habitués à le considérer avec plaisir comme un simple journaliste. […] » La veille de la catastrophe les réfugiés du Prêcheur et de Sainte-Philomène passèrent la nuit à boire et à hurler des chansons obscènes. » Suivent des remarques sur la colère de Dieu et la destruction de Saint-Pierre considérée comme un châtiment. […] Et c’est, à ne considérer que l’ensemble, trois mille ans après l’auteur inconnu de la Théogonie, la lutte des Titans et de Zeus : Au loin le gémissement terrible de la mer immense et le fracas de la terre sous les coups ; en haut le murmure du vaste ciel ébranlé ; en bas les secousses de la longue chaîne de l’Olympe tremblant sous les pieds des Immortels… Les uns aux autres ils se lançaient des projectiles à grand bruit. […] Ernst traduit trois contes. — D’un format élégant et commode les Nouvelles italiennes ne tarderont pas à être considérées en Allemagne comme ouvrage de bibliothèque.
Aussi ne les considère-t-il plus comme des ennemis à vaincre, mais comme de bons et fidèles sujets, disposés à payer leurs impôts sans se faire prier. […] Personne ne s’occupait de ce jardin, le vieux propriétaire était mort et sa fille, ennuyée et dévote, considérait les arbres comme des mécréants et les fleurs comme des coquettes.
Professeur d’anthropologie à l’Université de Rome À mon avis, l’état actuel de lutte et les manifestations anticléricales qui se produisent avec plus ou moins d’acuité dans les nations catholiques, ne peuvent être considérées comme une tendance vers la dissolution de l’idée religieuse et du sentiment religieux, ni comme une marche vers l’évolution religieuse.
Schneider, qui trouvera sans doute le public qu’il mérite, n’ait aussi qu’un public restreint, — circonstance que l’on pourrait, d’ailleurs, considérer encore comme un éloge au temps où nous sommes, et qui, pour certains, ne choquerait nullement.
Aurora le considérait sans colère, mais avec un mépris et une impatience admirables. […] Éteignez ces lampes, considérez avec moi ce rio. […] Antonio les considérait comme trois coupables. […] Elle les considéra l’un et l’autre, et s’évanouit. […] Abate Pietro Metastasio, écrite vers 1754, peut être considérée comme contenant la théorie de l’opéra gluckiste tel que nous sommes habitués à le considérer.
Il a dû se renouveler complètement au point de vue psychique, il doit pouvoir considérer sa vie en deux phases bien distinctes, dont la première doit jeter dans son âme une ombre noire, et une lumière trouble sur la suivante ; il a dû réunir dans la première étape de sa vie toutes ses faiblesses, pour mieux les haïr, et grouper dans l’étape présente toutes ses qualités, ou tout au moins toutes ses aspirations, afin de mieux s’aimer ; pour que dans ce livre M.
La Nature semble parfois se révolter à ses profondes désharmonies, et réparer d’elle-même ce que les hommes considèrent comme ses fautes. […] On pourrait même le considérer comme une suite de documents, reliés et éclairés par un commentaire perpétuel qui rétablit l’enchaînement des faits et indique les conclusions à en déduire. […] Ils considèrent Mazzini comme un saint dont nul ne doit parler sans craindre de le profaner. […] Il faut bien le reconnaître, le Catholicisme traverse, particulièrement chez les nations latines, qui lui doivent pourtant leur gloire, une crise grave mais l’expérience du passé doit enseigner à ses ennemis à afficher avec moins d’impudeur la grossière joie de ce qu’ils considèrent comme leur. triomphe. […] Cf. son ouvrage : Du sentiment considéré dans son rapport avec la littérature et les arts.
C’est dommage : je le considère comme un talent qui réclame un contre-poison des plus efficaces, ou il finira par faire parler français ses personnages romains. […] Elles auraient pu mourir de douleur, si elles se fussent réveillées dans le moment que je considérais leur belle attitude. […] Dans la Nuova Antologia (vol. 67, p. 412) d’Ancona, à propos du récit de l’abbé Taruffi, il relève ce qu’il considère comme une légère dissemblance : Taruffi appelle la danseuse, cause du duel, La Casacci, tandis que Casanova la nomme La Catai. […] On peut considérer cette œuvre comme la synthèse totale des hivers alpestres de Segantini.
On ne pourrait certes point considérer comme tels son classicisme de la forme et son érudition riche et variée ; il n’en est pas moins vrai qu’il y a là un assez grave obstacle à la diffusion de ses poèmes.
C’est une opinion de marchand de vins de considérer les fables comme de grossières imaginations proposées par des hommes tyranniques à la masse qu’ils voulaient dominer. […] Hayem n’insiste guère (serait-ce qu’il l’aurait considéré, lui, comme inexistant ?) […] Cependant, la Musique est l’Art suprême, en tant qu’elle permet les plus larges expressions de toute l’émotion que les hommes peuvent ressentir devant ces révélations incessantes de l’« équilibre » universel qu’on considère comme des « harmonies », et que chaque artiste veut et peut arrêter pour tous. […] C’est une note entièrement nouvelle, qui n’est comparable en rien aux notes antérieures sur le même sujet et qui donne tout de suite à Venise l’aspect particulier sous lequel toute une génération va la considérer. […] Les uns se considèrent avec une sorte d’effroi tragique dans un décor aussi chargé de littérature et, anxieusement, s’interrogent à toute minute pour savoir s’ils vivent encore et comment ils vivent.
Au Louvre, on fait cuire avec le plus grand soin, dans l’étuve des combles, un excellent petit Cranach ; à la pinacothèque de Brera, à Milan, ce travail est organisé en grand, et l’on considère comme arrivés à un bon degré de cuisson et de craquelure une douzaine de tableaux, parmi lesquels : une Madone de Jean Bellini ; la Cène de Rubens ; une grande Borgognone : le St.