L’air était vif et réconfortant, les deux chevaux russes filaient comme le vent, et nous roulions à toute allure dans des ténèbres inquiétantes, à travers une étrange contrée, noircie par les mines de charbon, à travers de sombres bois de pins où de farouches populations habitent dans des petites agglomérations minières. […] Dans la première salle sont disposées décorativement des armes de toute sorte, couvrant d’étranges dessins les murs et le plafond. […] « J’ai cru devoir ne pas laisser tomber dans l’oubli cette étrange production de l’aventurier, et M. […] L’héroïne principale offre la magnifique gorge de son puissant corps, si bien fait pour la maternité, à la caresse lunaire, et l’arbre semble ployer, élastique, sous le poids de ces grandes créatures noires qui l’assiègent et pendent à ses branches comme d’étranges et ténébreux fruits d’ivoire et de crêpe. […] Cet étrange carrefour, Segantini le situe, comme tout le reste, dans son Alpe éternelle, éternellement belle et nouvelle, dont dix labeurs comme le sien n’eussent pas, à son gré, suffi à épuiser tous les aspects.
La cour de Ludovic, par l’exaspération même et la multiplicité des passions de son maître, devait, plus que la cour des Médicis, attirer et honorer dignement un esprit supérieur, singulièrement debout « par-delà le bien et le mal », amant effréné de la vie sous toutes ses formes et pour toutes ses jouissances, uniquement désireux de dominer à son tour son temps, par l’étrange faculté de son génie qui devait faire de lui un des plus complets « representative men » de l’époque. […] Ludovic voyait en lui l’homme étrange et puissant, au génie inépuisable, en tout digne de comprendre la farouche beauté de son dur sentiment, et de l’exalter pour toujours.
On garde de la Gioconda une assez étrange impression. […] L’étrange et vaste paysage s’endormait dans une paix. […] Bien qu’ivre, Antine rougit encore, ressentant de nouveau l’étrange impression qu’il avait éprouvée dans la matinée. […] Il sentait déjà comme un regret étrange de choses perdues. […] Après le premier frémissement, il sentit un calme étrange, un sang-froid pires que toutes les colères.
Étrange énigme du génie. […] Il apparaît encore, au milieu de l’Italie contemporaine, « étrange et illogique ». […] Isabelle résume toute l’étrange puissance de la devise : peut-être que oui, peut-être que non. […] Mais dans cette ville étrange, l’étrange naît à chaque pas, — et ce n’est tout de même pas l’étrange puisque c’est la succession logique des faits qui s’enchaînent les uns aux autres. […] Et tout cela compose des histoires d’un fantastique moderne étonnant où Venise joue un rôle étrange et inattendu.
Car dans le creuset de son étrange lyrisme il jette à pleines mains ces trésors d’élégances pensives, ces flamboyantes pierreries de la volonté philosophique, qui semblent être le caractère essentiel de notre plus jeune génération de poètes. […] Le volume des Poesie edite e inedite contient toute l’œuvre de cet étrange grand artiste.
Une femme, la plus étrange et la plus terrible, peut-être, de toutes celles qui traversèrent son existence instable, devait se charger de lui donner la leçon définitive à laquelle il n’est pas de vanité masculine qui puisse résister. […] Chose étrange : des deux récits, celui de Casanova sans doute est le seul qui soit véridique, au sens étroit du mot, et c’est pourtant le moins vivant, le moins vraisemblable, le moins prenant des deux.
Tu parles ; et cédant à la molle brise de ta voix L’âme s’abandonne Sur les ondes caressantes de ton parler Et vogue vers d’étranges plages. […] En outre, l’image légendaire et préjudicielle que nous suggéra le génie anglais persistant en notre rétine cérébrale avec la force des créations éternelles, une étrange superposition, un parallélisme constant nous déroute au grand désavantage de l’œuvre italienne.
Mais c’est surtout l’expression et le sourire qui sont étranges. […] Il vous croit revêtus de pouvoir magique, dotés de séductions étranges ! […] — Tout cela me paraît étrange. […] Elle me regarde avec des yeux étranges ! […] J’eus, cette nuit-là, un cauchemar étrange.
Il avait déjà donné à Lacerba et à La Voce de très courts poèmes, d’allure étrange et nonchalante, qui avaient attiré l’attention des connaisseurs. […] J’ai à m’excuser de ce que, dans ma première lettre, je me suis montré étonné et surpris de votre étrange talent. […] Aux propagandes perfides, aux bruits étranges que les agents germanophiles font circuler, il n’y a pas de plus émouvante réponse. […] Par une étrange fatalité, c’étaient les socialistes « officiels » qui devenaient les meilleurs défenseurs de la Chambre des Députés. […] Leur foi indéfectible dans la valeur d’un puissant matériel, dans la mise en œuvre de tous les moyens nouveaux et étranges auxquels l’industrie a donné le jour, leur assurait une parfaite sérénité.
Dans votre récit, je crois tout de votre captivité et pas un mot de votre évasion ; et pourtant, chose étrange, il n’est pas de Casanoviste qui l’admire plus que moi. […] Lina, au restaurant, justement, des Promessi Sposi4, d’où l’on découvre une vue si belle et si étrange sur les Champs Flégréens. […] Le monde où je la conduisais lui était inconnu, tout y était étrange et séduisant. […] Il y a là un hippopotame bâillant, un kangouroo sautelant, des pélicans très amusants, un fourmilier étrange serré en une volute de grand style ; ces admirables amusements, je les préfère pour ma part à ces lions de M. […] Ils ont perdu un causeur fin, caustique et paradoxal, et le plus étrange misanthrope amant de la société, que l’on puisse concevoir.
Cela ne leur paraît pas étrange.
On me vole toujours un tome de l’Arioste, on ne m’a jamais volé un Dante… Ceux qui ont quelque étincelle de bon sens doivent rougir de cet étrange assemblage, en enfer, du Dante, de Virgile, de saint Pierre, et de Madona Beatrice. […] Ce n’est pas là le type très supérieur, et par cela même très étrange, de femme unique, que Mme de Saint-Point a composé avec tant de puissance logique et esthétique dans les deux romans parus de sa Trilogie de l’Amour et de la Mort.
La couleur de l’Égypte était plus étrange et plus intime que celle que je découvre en Italie, plus grave et plus forte. […] On a débarqué les trois cents soldats ; puis le prisonnier étrange a été emmené par ses deux gendarmes. […] Comme je l’ai fait remarquer à propos de Fors Clavigera, les tableaux du Pérugin, du Titien, du Tintoret furent exécutés au milieu d’une société des plus corrompues et au sein d’une sensualité effrénée ; toute une part de la sculpture grecque a été inspirée par un type de vice détestable ; le plus beau temps de la musique coïncide avec une époque d’étrange affectation et de décadence. […] Si rien n’apparaît plus précaire que la gloire du virtuose, ni plus inaccessible à une évocation posthume que l’éventuelle génialité d’un interprète illustre, mais défunt, la vie de celui- ci, son caractère et son étrange aspect, ses aventures et ses tournées d’européen triomphateur fournissaient la matière d’un récit pittoresque, que M. […] À la fin du recueil, où serpente une puissante et libre sexualité qui sait noblement appeler vulve la vulve, et où s’entrelacent des fantaisies tour à tour originales et surannées, amusantes et ennuyeuses, étranges et faciles, le poète semble donner l’explication de son énigme lyrique, la clé du songe qui lui fit écrire tous ces poèmes.
Léonard de Vinci mettait dans une indéfinissable lumière de paysage ses étranges figures, qui sont au-delà des concepts ordinaires du beau et du laid, comme presque en dehors des marques du sexe. […] Leur vie, en tout dissemblable, nous présente aujourd’hui une analogie étrange de malheur et de mort. […] De son évocation limpide et élégante, la figure de l’étrange et grand poète G. […] Cette étrange folie qui devient fortement invraisemblable selon l’école de M. […] Il fait à ce propos les réflexions suivantes, d’une certaine cruauté : Étranges anomalies de la Renommée !
Avec une générosité étrange, un désintéressement absolu, une gracieuseté toute spontanée, il me mit dans les mains toutes les notes, tous les matériaux en sa possession, quantité de renseignements précieux, qu’il m’eût été impossible de me procurer. […] Cette évasion, qui a été l’objet de plusieurs travaux très étudiés par ses compatriotes les Italiens, et dont les circonstances étranges ont été examinées pour en établir ou en suspecter la véracité, n’est pas encore éclairée aujourd’hui, et mérite une nouvelle étude qui puisse y amener un peu plus de jour. […] Objection. — Que des images appliquées sur les parois verticales d’une pièce ne produisent aucun étonnement, cela se conçoit ; mais appliquées sur un plafond, c’est tellement étrange et insolite que même une personne qui ne serait pas un geôlier, dont l’essence doit être le soupçon, ne pourrait s’empêcher d’en être étonnée et d’en chercher l’explication. […] Une circonstance étrange semblait un argument victorieux dans la bouche des partisans de la fuite par l’adresse seule de Casanova. […] Étranges forêts ; un sol ferme, qui rebondit sous les pas, le sous-bois muet, sans oiseaux, point de fourrés, point de clairières : une ombre dense, mais venant de très haut, donnée par des arbres aux aiguilles en éventail, tassées et perpendiculaires.
Roman minutieux et cruel, avec un sens de minutie psychologique très étrange ; toutefois, il compte de belles pages, et s’il n’est pas trop gai, il porte l’empreinte d’une étude consciencieuse. […] Saluons, avant tout, un journal hebdomadaire qui parait à Bologne et qui n’en est qu’à sa huitième livraison : Italia ride (l’Italie qui rit), c’est son titre étrange ; M. […] Chaque exemple paraissait propager sa contagion, et à peine Bicornide eut-elle rassasié de cette étrange manière Tysandre et Hippolyte, que Cypris s’empara d’une autre amphore et renouvela cet essai avec Stérope. […] — Et cependant Orphée vient impunément parmi nous sans rien voir de nos charmes, et il chante impunément les charmes de son Eurydice, observa Mélanie, dont les yeux glauques et brillants d’une étrange flamme semblaient refléter des visions infinies. […] Et les lignes brisées, tourmentées, lugubres, du dessin disent la plainte de ces arbres étranges.
Ce n’est pas certes un livre d’affirmations ou de révélations ; la volonté d’être étrange par la voie des contradictions psychologiques et paradoxales, par la voie des antinomies, y est souvent manifeste ; il y a aussi un abus romantique de thé, de café, de haschisch et de larmes.
« — Une heure. » La précision et la rapidité formaient tout l’idéal de cet artiste étrange. […] Elle nous revient aujourd’hui, en une typographie merveilleusement nette et en le format étrange d’un étroit agenda de poche.
On sent, à travers le texte des Mémoires, que Casanova n’est pas insensible aux marques d’intérêt que son étrange destinée éveille chez d’aussi hauts personnages : « Je m’engageai, dit-il, à faire ma narration au prince électeur de Cologne, pourvu qu’il eût la patience de m’écouter jusqu’au bout, le prévenant que cela durerait deux heures. — “On ne s’ennuie pas à avoir du plaisir”, eut-il la bonté de me dire… Aussitôt que nous fûmes sortis de table, il me pria de commencer mon récit. […] Par une coïncidence singulière, l’auteur des Lettres sur la Russie n’est pas sans présenter de nombreuses analogies à la fois avec Voltaire et avec Casanova : courtisan et collaborateur littéraire de Frédéric II, esprit encyclopédique, curieux de tout et touche-à-tout, polygraphe agréable et vulgarisateur scientifique, il a du premier, outre ces rencontres accidentelles de leurs deux destinées, cette intelligence largement ouverte, cette passion d’écrire, ce besoin de se dépenser, de s’assimiler toutes les idées neuves et toutes les causes à la mode, qui ont pu le faire appeler « une réduction de Voltaire » ; mais il n’était pas vénitien pour rien, et comme son compatriote Casanova, il souffre de cette étrange maladie du mouvement, qui l’entraîne de Florence à Paris, de Paris à Londres, de Londres à Saint-Pétersbourg, de Saint-Pétersbourg à Berlin, toujours avide de succès, désireux de se faire voir et de séduire, usant sa vie en plaisirs faciles, prodigue, enjoué et complaisant, promenant à travers l’Europe galante la grâce de son sourire perpétuel et de ses manières élégantes.
On respire à Paris une étrange atmosphère, on ne s’y sent pas seul à lutter, à chercher, parmi les cohues routinières. […] Alors la prétention d’une Renaissance latine se dévêt et la voici nue : joujou mal fait avec lequel on voulait amuser le public et l’empêcher, ne fût-ce que durant quelques heures, de prendre garde à l’étrange sensation de l’Idée qui lui souffle dans les cheveux… Renaissance latine : la volupté pure et simple, la beauté plastique, quelques-uns de ces mots qui ne simulent e mystère que par ce qu’ils contiennent de peur, l’amour, a mort, un dosage heureux de Pétrarque et de Léopardi.
Il arriva un jour à l’entrée d’une caverne, « attiré par son ardent désir de connaître la grande complication de formes étranges qu’élabora l’artificieuse nature ; pliant ses reins en arc et plaçant la main en abat-jour sur ses yeux, il se courba en divers sens, sans rien discerner à cause de l’obscurité. […] À cette conception étrange il ramenait toute chose dans sa vie ; sans cesse il en parlait, et, comme, en dépit de l’absurdité du système, il connaissait, évoquait, déclamait à merveille le souverain poème, la famille entière brûlait avec lui d’un enthousiasme égal. […] Quelle chose étrange, être ce que l’homme ne peut connaître Que comme un secret sacré ! […] Les Italiens se sont émus à la nouvelle que l’adaptation d’une tragédie d’Alfieri présentait des scènes, des personnages, des situations, auxquels l’étrange poète piémontais ne songea point. […] Chiesa peut écrire ce rêve étrange de la pierre, Minute tragique, où la passion humaine est écrasée sous le poids énorme de la vie, et devient un lourd rocher.
Cet écrivain, dans ses trois livres, Al di là, No, Quartello, apparaît tel qu’un romantique décadent, s’inspirant de Leopardi, de Baudelaire, de Schopenhauer, assez indépendant pour avoir écrit : « À dire vrai, je n’ai jamais senti ni compris l’amour de la patrie » ; dans un autre roman, tout de jeunesse, Memorie inutili, il avait analysé les plus étranges observations de l’amour, en un mélange, dit M.
Enrico Cavacchioli, dont l’étrange et forte fantaisie a trouvé des rythmes parfaits pour s’extérioriser en beauté, montre la nouveauté de sa vision de la vie.
Il y a deux éléments dont, Canaletto excepté, les peintres de Venise n’ont guère tenu compte : la lumière et l’eau — leur étrange mariage. […] Et cette absence d’impétuosité sensuelle devient plus étrange lorsqu’on pense que l’œuvre de D’Annunzio est toute vibrante de désir sexuel et de perversions amoureuses. […] C’est qu’un étrange phénomène vient de se vérifier : les écrivains les plus en vue, l’un après l’autre, passent au théâtre et négligent toute autre forme littéraire.
Pendant ces semaines angoissantes que nous passâmes en Italie, au lendemain de l’étrange et soudaine retraite, de l’accident de Caporetto, il nous arriva plusieurs fois de rencontrer des hommes éminents qui comptent parmi les plus fougueux « interventistes » de la première heure et qui nous demandèrent à brûle-pourpoint : « Vous a-t-on dit comment nous avons été trahis ? […] Antonio Baratta On a évoqué récemment l’étrange figure de l’épigrammatiste Antonio Baratta, né à Gênes, mais qui peut être justement considéré comme un citoyen de Turin. […] L’œuvre de Piranesi est pareille à une ville étrange, plus vaste que Rome à laquelle il ne se limite pas et où l’artiste nous introduit par une avenue de fictions ; à l’entrée se dressent des portiques de dimensions colossales… Puis nous lisons sur des stèles des inscriptions effrayantes, qui dans une sorte de cité du mal vouent les scélérats à des châtiments inouïs. […] et ce chemin parcouru est étrange. […] Il n’avait montré son goût de l’étrange et du bizarre, son adresse remarquable de versificateur que dans les libretti qu’il a composés pour Verdi et autres maëstri.
Je laisse à son sujet la parole à Alexandre Dumas père, auteur d’un volume sur elle : « Mais c’est qu’il faut le dire, l’art s’est développé et est tombé avec cette famille, et, chose étrange, a subi toutes les variations qu’elle eut à subir… etc.
— N’est-ce pas d’un art curieux, un peu étrange et dans lequel, à côté d’œuvres d’une beauté incontestable, on est choqué tout à coup par un étalage barbare de clinquant ? […] Le mélange savant de cette époque nébuleuse et des passions qui nous hantent, aujourd’hui encore, nous autres les fils de la civilisation la plus recherchée, — produit une impression étrange et pleine de saveur. » En conclusion, M.
Il faut remarquer, en passant, que nous avons maintenant en Italie toute une floraison d’études sur cet argument ; et, quoique les œuvres du malheureux philosophe ne soient pas encore traduites en italien, les vulgarisateurs de ses idées se multiplient et dressent un tableau presque complet de cette philosophie étrange et géniale.
L’armée du pape a toujours été une expression étrange comme l’est encore la cour du pape : nous nous étonnons de la conquête des Romagnes, comme de l’actuelle ressemblance entre le Vatican et Monaco.
Il y a, dans l’esprit de ce fin lettré, qui était aussi un italien fervent élevé à l’école de Carducci, une discorde intérieure, un étrange dilemme : il veut agir, combattre, vaincre, mais il ne peut chasser la sensation que la guerre ne changera rien aux choses essentielles : cette vie, cette terre sont immobiles, les civilisations ont disparu, les races sont passées, on a remporté des victoires, on a essuyé des défaites ; les révolutions, les conquêtes ont bouleversé la surface, ont changé les noms : les hommes, avec leur grandeur et leur misère, sont toujours les mêmes et ces plaines et ces arbres et ces paysans qui travaillent, et le ciel sur nos têtes, et l’amertume du perpétuel inassouvissement de la vérité et de la beauté sont choses éternelles : « la guerre ne change rien ». […] Luisa ne voit que cette circonstance étrange, un être, qui l’a profondément adorée, vient de s’éteindre, et c’est tout : elle continuera sa route, ; elle vivra encore bien des jours, dans la lumière et dans la joie, dans l’ombre et dans la tristesse, selon le destin, mais elle ne reverra plus sa mère. […] L’étrange façon d’avouer leur amour ou d’exprimer leur jalousie qu’ont certains de ses personnages !
., Turin De Paolo Mantegazza, l’étrange vulgarisateur scientifique, que les poètes cèdent volontiers aux savants, et ceux-ci aux poètes, on publie une œuvre posthume d’un curieux intérêt : l’Anima delle Cose. […] « Hier, vers une heure de l’après-midi, la foule qui se pressait aux environs de la Galerie Humbert Ier fut frappée par un étrange spectacle : du Vico Sergent-Major descendait un groupe caractéristique, entouré de scugnizzi1, qui cabriolaient furieusement tout autour. […] Morto8 était un homme dont l’intelligence étrange et la vie aventureuse séduisaient Giorgione.
que nous voilà loin des matrones de l’école romaine, des Vénus et des Dianes des Grecs, de ces étranges figures noires, splendides et ruisselantes d’or et de gemmes des Byzantins !
Dans ces moments-là ils ont eu l’intuition de ce qu’il y a d’étrange et de profondément dramatique dans les mœurs primitives et brutales des gens de mer.