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2. (1918) Articles du Mercure de France, année 1918

Les tirailler dans nos querelles de partis, ce n’est pas les amoindrir, mais se méprendre sur leur œuvre. […] Et pourtant, Turati n’est plus que de nom le chef du parti socialiste officiel. […] Répétons-le : ce n’est ni un Turati, ni un Treves qui font la loi dans le parti. […] Les partis socialistes, de leur côté, ont émis la même idée. […] Lazzari comme secrétaire du parti socialiste officiel italien.

3. (1916) Articles du Mercure de France, année 1916

M. de Bülow, alors en mission à Rome, s’appuyant sur un très fort parti neutraliste, avait retardé longtemps l’échéance fatale. […] Ainsi des centres comme Gênes, des régions comme la côte ligure où les Allemands avaient créé à leur usage une « Côte d’Azur » en pays ami, et bien d’autres, sont agités par un fort parti germanophile. […] Comme des provinciaux, nous portons même nos querelles d’écoles ou de partis à l’étranger, et cela, le professeur d’université le fait aussi bien que l’écrivain célèbre ou l’ouvrier émigrant. […] Borgese n’aurait pas écrit il y a quatre ans quand il adhérait au parti nationaliste, né alors, qui professe des idées assez semblables à celles qui règnent dans le camp allemand. […] Peut-être les auteurs sont-ils un peu trop optimistes quand ils étudient l’union sacrée italienne, mais leur exposé de la lutte des partis est intéressant.

4. (1917) Articles du Mercure de France, année 1917

Le musicien n’en put tirer parti qu’après qu’Hippolyte Bis et un troisième collaborateur anonyme l’eurent retouché à son usage. […] Je suis si pressé à Rome pour mon travail34 qu’il me faut prendre de toute manière un parti. […] Je vous prie d’arranger la chose à votre idée avec le Cardinal, et de me répondre bientôt pour que je puisse prendre un parti. […] Au congrès officiel du parti tenu à Rome en février 1917, la tendance intransigeante, représentée par les directeurs de l’Avanti, MM.  […] Les divers partis ont tout de suite pris position.

5. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »

Le parti Naundorffiste s’est appliqué à continuer et à grossir ce bruit. […] Maurice Vitrac, avaient de bonnes raisons de douter que Naundorff fût Louis XVII, n’était-il pas de bonne guerre que le parti Naundorffiste s’efforçât d’établir que Louis-Philippe, étant né d’un geôlier italien, les prétentions de la Maison d’Orléans à la couronne de France étaient ridicules ? 

6. (1913) Articles du Mercure de France, année 1913

Le marquis a raison, il a choisi le meilleur parti, c’est un homme sage. […] Quels furent, à la fin de cette période (1559), les partis agissants et quelle ligne ont-ils suivie ?  […] Romier étudie ici, « en suivant surtout l’action des partis français et en notant les signes de la période à venir ». […] Le parti impérialiste (nationalisme de conquête) que j’eus l’honneur de signaler le premier en France, né autour du Regno de M. Enrico Corradini, est aujourd’hui un parti fort sérieux et actif, répandu dans les feuilles, soutenu par les quotidiens.

7. (1895) Articles du Mercure de France, année 1895

Il flétrit alors sans pitié, avec colère et sarcasme, les ministres qui résistaient aux efforts du « parti de l’action », et, en même temps, il s’éloigna logiquement de la dynastie, qui choisissait et gardait de tels ministres. […] C’est par ce même chemin qu’ont été ramenés à la monarchie bien d’autres éléments du parti radical, dont le républicanisme n’avait pas été, cependant, moins bruyant ni moins batailleur que celui de Carducci.

8. (1898) Articles du Mercure de France, année 1898

Felice Cavallotti était un homme de parti, et tout un parti s’est dressé soudainement à pleurer sa perte. […] Mais y a-t-il des causes sans importance, des querelles sans conséquences entre deux hommes qui représentent deux partis opposés, qui ont chacun pour soi ou contre soi toute une presse, toute une classe ? […] Homme exubérant, passionné, redoutable, il pouvait inspirer des dévouements singuliers ou une aversion invincible, parce qu’il n’oubliait jamais d’être un homme de parti, ni à la Chambre, ni dans ses œuvres littéraires, ni dans ses lettres, ni dans ses articles. […] Il voulut conduire un parti et il eut en commun avec celui-ci les faiblesses, les erreurs, les excès qui distinguent les factions populaires.

9. (1906) Articles du Mercure de France, année 1906

Ferrero craint que cet équilibre ne]soit pas éternel, qu’un parti unique arrive à dominer Paris et la France. […] La situation d’Antoine, tout d’abord beaucoup plus précaire que celle du parti des conjurés, s’affermit insensiblement, et il put, au mois de juin, prendre une position prépondérante dans la question vitale de la distribution des provinces entre les deux partis. […] C’est ainsi que Lucius Antonius put prendre le parti de la bourgeoisie terrienne, que menaçait la confiscation, et allumer cette guerre de Pérouse, parodie mesquine de la guerre sociale, qui fortifia en somme le parti d’Octave et aboutit à une recrudescence du césarisme. […] Il faut en prendre son parti. […] En dehors du parti socialiste et de la fraction républicaine, il n’y a pas, au-delà des Alpes, de groupement politique digne de ce nom.

10. (1912) Articles du Mercure de France, année 1912

Cette idée affreuse me fit rire, car je me sentais maître de ne rester esclave que très peu de temps, aussitôt qu’au péril de mes jours j’aurais pris le parti de faire cesser ma détention. […] Il a fallu les soulèvements de la Sicile pour que la bourgeoisie avouât l’arbitraire qui y régnait dans administration, arbitraire tel que le peuple seul portait toujours les charges de la communauté, tandis que le parti au pouvoir se dispensait de payer les taxes. […] Entre les partis extrêmes, — Guelfes blancs (parti populaire) et Guelfes noirs (parti des nobles), — Dante représentait un tiers-parti incliné à la modération. […] Il faut qu’il file ou se brûle la cervelle ; il choisit le premier parti et confie sa maîtresse à Casanova, qui l’amène à Paris. […] En terminant par la mort de la femme, pourrait-on l’accuser, lui, le voluptueux qui n’avait pas de préjugés en fait de délicatesse, d’avoir, en l’emmenant, voulu tirer parti d’une enfant malade, désespérée, sur le point d’accoucher ?

11. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXVIII »

Je partis (écrit le 20 mars 1813) de Naples le 11 octobre 1811, faisant au devoir le sacrifice de l’éruption qu’on prévoyait pour le lendemain.

12. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXX »

Je partis de Milan le 13 novembre, arrivai à Paris le 27 novembre à 5 1/2.

13. (1903) Articles du Mercure de France, année 1903

L’aigle représente l’ancien parti gibelin, et la barque gouvernée par un animal, la barque de Pierre ou l’Église. […] Il en tire tout le parti humainement possible. […] Bonne ou mauvaise, utile ou néfaste, la tolérance a toujours une fin, c’est quand le parti toléré a refait ses muscles et reposé ses nerfs. […] Sa publication a scandalisé le parti clérical, car d’Annunzio affirme encore une fois vigoureusement son caractère ultra païen. […] Mais ce parti, l’auteur, avant de le prendre, consulta trop de personnes, entre celles, du reste, je dois le dire, qu’il convient le mieux d’écouter.

14. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXV »

Les prêtres auraient été bien sots et bien peu de leur pays s’ils n’avaient pas pris ce parti.

15. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Introduction] »

La partie que nous donnons ici étant datée du 8 octobre 1811, de Naples, nous n’avons pas l’intervalle compris entre cette date d’arrivée à Naples et celle du départ de Milan, précisée dans le Journal, à la page 407, par cette phrase : “Je partis de Milan à 1 h. 1/2 le 22 septembre 1811.”

16. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 233, 1er mars 1907 »

Les partis politiques se sont plus d’une fois bombardés avec quelques-uns de ses poèmes ; d’autres sont étudiés par les lettrés comme des modèles classiques, — à telles enseignes que, sur un seul d’entre eux, l’Ode aux sources du Clitumne, il existe au moins trois volumes de commentaires.

17. (1904) Articles du Mercure de France, année 1904

Gli uomini rossi est une satire de ces républicains qui, comme parti politique en Italie, ne comptent plus et qui ont été surpassés et presque absorbés par les socialistes. […] Nous pensons bien qu’elles ne seront pas perdues ; qu’on tirera parti des études, des textes et des notes qui composent ce lourd volume ; peut-être même des érudits consciencieux, trouvant la besogne prête, sauront gré à M.  […] Page 95, nous trouvons cette expression anachronique : « le parti anticlérical ». […] Celui-ci, cependant, reste auprès d’Alexandre, un pied dans les deux partis ; mais, unité de cette situation complexe bien conforme au caractère du jeune Médicis, sa haine pour Alexandre mûrit avec l’idée du meurtre, parmi la perte définitive des procès contre le cousin Cosme, parmi l’exaltation à froid de toutes sortes de réminiscences classiques, ce qui fit dire à l’Arétin (coup d’œil profond du vieux roué littéraire dans les âmes de son temps) que le grossier soudard ducal avait été la victime du Pédantisme. — C’est dans cette deuxième partie que se trouve l’Aridosia, cette comédie aux allusions inquiétantes que Lorenzino composa et fit jouer peu de temps avant l’assassinat, et qui s’intercale là un peu comme, dans Hamlet, la scène des Comédiens. […] Gauthiez paraît priser beaucoup, et que Régnard utilisa, d’après Larivey, pour le Retour imprévu, Molière pareillement pour l’Avare et l’École des Maris, est ici restitué d’après cette même traduction en vieux français de Pierre de Larivey. — Enfin, voici le meurtre d’Alexandre, la fuite de Lorenzino ; ses vaines tentatives pour tirer de l’assassinat quelque parti politique ; l’élection de Cosme Ier, et la triste odyssée fugitive de l’inutile meurtrier : ses voyages, en Turquie où la colonie florentine de Péra l’accueille un instant, en France où on le voit à Lyon, à Moulins, à Saintes, à Paris, client de François Ier, puis étudiant appliqué, faute de mieux, à de « chères études » d’où est sorti du moins ce superbe morceau de prose, l’« Apologie » (traduite par M. 

18. (1908) Articles du Mercure de France, année 1908

On se trouve fort gêné pour magnifier la science, à notre époque où elle est devenue un parti, et la bannière de toutes les goujateries et un des principaux thèmes électoraux. […] Poizat, représente en français « une sorte de grand chef arabe, l’espoir du parti théocratique », récite ses strophes sous forme de mélologue, sur une musique de séduction. […] À la veille de ses désastres, deux partis s’offraient à elle : ou l’alliance de l’Autriche, ou l’alliance de la France.

19. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »

Dante comparut devant l’inquisiteur, on l’avait dénoncé comme hérétique et il fut exilé par le parti romain. […] Nous avons vu que le premier mot du premier homme pouvait signifier Henri de Luxembourg Empereur et aussi les éloges profonds décernés à Frédéric de Sicile, à son fils Manfred ; nous savons que le parti des noirs ou gibelin est celui de l’empire.

20. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 236, 15 avril 1907 »

Tandis qu’en Italie le général Oudinot, envoyé comme médiateur armé entre le Pape et le peuple romain, se voyait poussé, par un entourage ultramontain, à prendre Rome, à détruire le gouvernement républicain de Mazzini et à couper court aux négociations patientes de notre ambassadeur, M. de Lesseps (on sait que c’est à la suite de ses déboires d’alors que celui-ci quitta la diplomatie et entreprit de percer le canal de Suez) ; tandis que ceci se passait à Rome, en France les élections du 13 mai 1849 grandissaient le pouvoir du parti catholique dont la prépondérance s’imposait au Prince-Président, tenu d’approuver la tournure prise par les événements de la Péninsule.

21. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »

À chaque instant, son historien, textes en mains, nous le montre travaillant à raviver la force politique de l’ancienne aristocratie, ceci au détriment du parti démocratique, représenté, en des circonstances typiques, par Egnatius Rufus. […] Ferrero nous montre Auguste cherchant sans cesse à conjurer cette tendance : par d’opportunes absences, par une observation stricte de la lettre des lois, par sa neutralité dans les conflits des partis.

22. (1905) Articles du Mercure de France, année 1905

Il est donc parti de l’indéfini pour arriver à la plus violente précision d’une œuvre d’art, enfermée dans les limites d’une région. […] Or, quels que soient les moulins qu’il faille abattre et quelle que puisse être l’issue de l’aventure, il faut toujours être du parti dont sont les poètes. […] « L’importance historique de Lucullus consiste, d’après moi, en ceci que, le premier, il brise avec cette vieille tradition du parti aristocratique et commence une politique d’expansion ouvertement agressive. […] La critique intelligente et en dehors de tout parti, tout comme l’Église, le renie. […] Fogazzaro surgit du parti néo-catholique italien, qui, sous le nom de démocratie chrétienne, s’efforce d’imposer à l’Église un certain nombre de dogmes modernisés, temporels aussi bien que spirituels pour en assurer de plus en plus l’éternité.

23. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 »

Il compare assez volontiers, nous assure-t-on, les chefs de parti du Palais-Bourbon (la comparaison est bien flatteuse pour ceux-ci) aux chefs de bandes italiens qu’il a si bien étudiés.

24. (1902) Articles du Mercure de France, année 1902

Ferrero appartienne à un parti politique ; son talent ne peut pas prendre tout l’essor qu’on devine, comme raccourci et tourmenté par les abois de la faction à laquelle l’auteur doit ses premiers succès. Loin de moi l’idée de lui reprocher d’être socialiste plutôt que républicain ou conservateur ; cela est bien indifférent pour l’histoire des opinions, tandis que le fait seul de suivre un parti, quel qu’il soit, peut jeter une ombre sur son travail, car tous ses efforts semblent dirigés vers la démonstration de quelques théories, d’ailleurs parfaitement inutiles, qui sont chères à M.  […] Vignon, en se rendant ridicule, a singulièrement affermi le parti des sceptiques et des ironistes.

25. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »

Dans deux autres circonstances, en 1902, à la suite d’observations que lui tirent ses gardiens, il bondit sur eux et leur aurait peut-être fait un mauvais parti si on n’était survenu à temps.

26. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »

« La moderne Syracuse, revenue à son île étroite d’Ortygie, n’est plus qu’une petite ville proprette et coquette, dit lui-même l’auteur, où des maisons aux balcons élégants qui rappellent la Renaissance bordent les rues parées de larges dalles, où chaque tournant découvre une échappée sur la mer ou bien sûr la vieille citadelle qui domine l’entrée du port de sa masse pittoresque et fière. » Or, ce qu’on vient chercher à Syracuse c’est surtout les souvenirs de la civilisation grecque et il faut véritablement avoir une âme d’archéologue pour essayer de tirer parti de tous les fragments, de tous les pans de murs qui se découvrent et des ruines nombreuses que recèle le sol de la vieille ville afin de l’évoquer au temps de Hiéron II, de Denys l’ancien et de l’Expédition de Sicile.

27. (1909) Articles du Mercure de France, année 1909

En l’hypothèse d’un conflit européen, l’Italie ne prendrait point parti pour l’Autriche. […] Qui était assez fort les violait, et à bien des reprises dans l’histoire de Florence on voit le parti le plus puissant s’emparer du pouvoir par un coup de main et disposer à son gré de la République. Alors on nommait une balia, gouvernement exceptionnel, disposant de pouvoirs dictatoriaux, qui révisait les lois comme bon lui semblait, vidait les bourses qui contenaient les noms des éligibles aux magistratures et les remplissait à nouveau, y mettant seulement les noms d’hommes favorables au parti triomphant. […] Or, comme je l’ai dit déjà, un parti ne devenait maître de la cité en des moments décisifs que par un heureux coup de main.

28. (1901) Articles du Mercure de France, année 1901

Les Naïades étant toutes nues, de cette belle nudité que le bronze caressé par l’eau jaillissante rend pleine de lumière, trois conseillers communaux, du parti clérical, s’opposèrent à l’inauguration de la fontaine. […] En 1821, l’ambassadeur de France, marquis de la Tour du Pin, écrivait au baron Pasquier : « On ne peut pas, si jeune encore, être pourvu d’une réputation pire que celle du prince de Carignan… il est en horreur à tous les partis. » Jugement de l’opinion trop sévère sans doute et que la carrière du prince devenu roi devait démentir, puisque M. de Reiset conclut sur son compte : « Je regarde Charles-Albert comme un des souverains les plus distingués que j’aie jamais connus… Sous une apparence de froideur, il cachait un cœur très aimant, et qui savait souffrir sans jamais se plaindre… Non seulement le roi Victor-Emmanuel ne lui a jamais ressemblé physiquement, mais moralement il ne pouvait y avoir aucune sympathie entre eux.

29. (1910) Articles du Mercure de France, année 1910

Le fait curieux, c’est que les modernistes n’ont pas vu le parti qu’ils pouvaient, eux aussi, tirer de l’ethnographie, pour préparer une contre-attaque. […] Et dans la Cortigiana, un certain Rosso, sous prétexte de convertir un Juif, Romanello, lui volait un justaucorps, puis le faisait arrêter, comme un moine sortant d’un lieu suspect et voulant lui faire un mauvais parti. […] Elles tirent surtout un parti admirable de leurs cheveux généralement beaux, qui tombent des tempes jusque sur leur poitrine en longs anneaux, qu’elles ont l’art de rendre solides malgré l’air et l’extrême chaleur auxquels ils sont livrés. […] S’il constate que la voix d’un muezzin est de couleur violette, ça ne me choque pas ; j’en prends mon parti lorsque je me trouve devant le tableau des Chiens du Soleil. […] On en peut prendre son parti.

30. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »

En comédien consommé, il n’a tiré parti des larmes que pour faire succéder aux effets du pathétique ceux de la terreur : sa voix éloquente exprime la fureur de Roland avec autant de souplesse que son désespoir ; il traduit l’horreur des éléments déchaînés, la lutte suprême du héros révolté contre la nature.

31. (1911) Articles du Mercure de France, année 1911

Ainsi que la prose, la poésie nouvelle ne présente point un caractère national, ne donne pas le signe, attendu par un parti intellectuel nationaliste à peine organisé, d’une conscience esthétique péninsulaire. […] Il en suit avec amour le moindre sentier, où se faufilèrent tel jour, à telle heure, quatre hommes et un caporal de la 22e légère pour aller débusquer un parti de fourrageurs ennemis. […] Enrico Corradini, apôtre fervent et savant d’un parti nationaliste italien et auteur d’un remarquable roman, la Grande Patrie ; à part aussi quelques jeunes, tels M. 

32. (1900) Articles du Mercure de France, année 1900

Pour en arriver là, Lombroso a non seulement accumulé les paralogismes, mais il est même parti de fausses prémisses, il a employé des documents faux et a faussé les vrais par ses interprétations ; on ne peut jamais se fier à ce qu’il dit, il faut vérifier chacune de ses assertions ; citations d’auteur, faits d’observation, tout chez lui est sujet à caution. […] Enfin, quelques lueurs, plus lumineuses que celles des autres bienheureux, ne pouvant être indiquées d’une manière compréhensible par des galbes flamboyants, Botticelli a pris le parti d’écrire au-dessous le nom des âmes qu’elles revêtent. […] § Le Président du Conseil des Ministres n’arrivant pas à désarmer ces vingt énergumènes de l’Extrême Gauche, on prit le parti de fermer la Chambre et de faire des élections générales.

33. (1899) Articles du Mercure de France, année 1899

Ici les étudiants ont pris parti contre d’Annunzio, non pas au nom de l’art, mais au nom de la morale, ce qui donne à la bataille un coloris inattendu de ridicule.

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