Dernière critique, comme en note : avant Cimabue il y a Duccio, qui vraiment valait plus d’une ligne. […] Les premières lignes de l’étude de M. […] Il semble qu’entre les lignes, en chaque blanc, ou derrière le lacis des paroles, deux yeux profonds vous regardent, vous invitent à méditer, deux yeux profonds qui ont sondé, avec anxiété les ténèbres et aussi la pleine lumière du soleil. […] Quelle leçon et comme cela apprend à sourire des gens qui s’apitoient confortablement sur la misère du peuple, des journalistes qui pleurent sur les pauvres, à trente sous la ligne, et des romanciers qui, du fond d’un château, annoncent aux reporters à genoux l’avènement de la justice sociale ! […] Oliva, surtout, n’a pas voulu imposer son opinion personnelle ; il a fait d’un morceau d’histoire une pièce de théâtre et il n’a pas ajouté une ligne aux figures trop connues de la Révolution.
Il faut bien distinguer en lui l’homme des lignes et l’homme de la couleur. […] Je crois qu’il est donné à peu de personnes d’atteindre ce degré d’incohérence et d’accumuler autant de bêtises en si peu de lignes. […] Et les lignes brisées, tourmentées, lugubres, du dessin disent la plainte de ces arbres étranges. […] Il n’y a d’indiqué que les lignes générales et trois minuscules figures, dont l’une est celle de S. […] Ces ombres sont disposées de manière à dessiner des lignes brisées en concordance avec celles du décor.
La première ligne italienne fut enfoncée et l’ennemi arriva même jusqu’aux canons. […] Des fractions de la 4e armée sont envoyées à ce moment en soutien sur la ligne de feu. […] Les reconnaissances aériennes signalent des mouvements de troupes en arrière des lignes. […] Diaz, qui annonce leur entrée en ligne aux armées italiennes, est du 5 décembre. […] En quelques lignes bien senties du Secolo milanais (n° du 12 août), M.
Contemporain d’Altichiero, maître Wilhelm ne conçoit pas des scènes grandioses, des groupements subordonnés à l’harmonie des lignes architectoniques ; il ne peint que des tableaux d’autel divisés en nombreux compartiments et de bon miniaturiste il devient ainsi un rénovateur de la peinture, en apportant un soin nouveau à la reproduction du vrai et à la justesse du mouvement. […] On ne saurait guère contester aujourd’hui que l’effigie magistrale que Pisanello fit de ce prince, et qui est maintenant au musée de Bergame, ne soit, par la sûreté de la ligne, par la largeur des plans, par le caractère de la physionomie, par la clarté de la présentation, supérieure à un petit portrait comme celui que Jacopo peignit dans sa Madone du Louvre Lionel d’Este y est agenouillé devant la Vierge et sans doute en raison des petites dimensions de la figure le peintre n’a pu la traiter avec la même netteté que Pisanello. Une autre Madone de Jacopo est au musée des Offices ; antérieure à celle du Louvre, elle se détache sur un fond uni au lieu du fond de paysage rocheux qui servit pour la Madone de Lionel d’Este ; l’attitude, plus hiératique, est d’un grand effet décoratif ; les lignes et le modelé sont d’une remarquable beauté.
Il la voit et la suit avec un recul qui débrouille des lignes pour nous maladroitement enchevêtrées ; de plus, c’est un esprit naturellement clair et clarificateur : son Mallarmé est un chef-d’œuvre de mise au point et de mise en lumière. […] Il perdait beaucoup de temps à de curieux artifices de dessin, comme s’oubliant à tisser des études compliquées de lignes et de couleurs. […] Autour des lignes délicates de la joue la chauve-souris voltige inaperçue. […] Cette curieuse beauté se manifeste surtout dans ses dessins, et particulièrement dans la grâce abstraite des lignes qui les bornent. […] C’est une figure de sexe incertain, placée dans l’ombre de ses propres cheveux, la ligne de la joue qui touche cette ombre étant vivement éclairée, avec une pointe de volupté et de satiété dans les yeux et dans les lèvres.
Pousser en ligne droite jusqu’aux extrêmes limites de l’absolu une intuition ou une vérité, c’est s’exposer aux plus absurdes conséquences. […] En tout 25 divisions formées pour 3/4 d’éléments de 1re ligne, pour l’autre 1/4 de troupes territoriales bien organisées et encadrées, constituant une masse équivalente d’environ 12 de nos corps d’armées. […] En Carnie, la ligne frontière est protégée contre de violentes attaques, un fort ennemi démantelé, un autre endommagé. […] Enfin, ayant franchi le fleuve, nous avons brisé les lignes puissantes de l’ennemi construites le long de la crête du Carso, en nous établissant solidement sur ce plateau. […] La simplicité et la noblesse des lignes qui nous restituent le pauvre acteur poète est incomparable.
Il était exactement comme vous l’avez lu, je n’y ai pas ajouté trente lignes nécessaires d’actualité. […] Il oublie que quelques lignes auparavant il a reçu un panier et un poulet dont il peut utiliser les os longs. […] ne sachant pas quand sa plume en manquait et où il en était de sa ligne ! […] Et contempler les lignes du paysage ou bien celles de son visage et de son corps me purifiait également l’esprit. […] Sur toute la ligne, nous serons homériste outrancier.
Pour ce faire, nous pensons que le meilleur moyen est de prendre le récit ligne à ligne, de faire comparaître l’intéressé devant le public qui aura à le juger, d’instruire le procès, comme le ferait un juge d’instruction, en citant les aveux, les réponses de l’accusé, en discutant mot à mot la possibilité des faits. […] Mais on peut croire qu’il fut sincère dans ses oraisons et qu’il s’offrit comme un officiant hors ligne dans l’art de servir généreusement ces Déesses. […] Il faut naturellement donner quelque patience à la lecture de leurs tableaux qui, au premier abord, étonnent par leur extraordinaire complexité de lignes. […] S’ensuit-il qu’ils ont raison de vouloir donner des états d’âme par des choix de lignes horizontales ou verticales ? […] Ces lignes, qui ont passé inaperçues, sont fort curieuses.
Raphaël, par d’exquis encorbeillements de lignes, par une afféterie que nous voyons s’affadir selon la faiblesse de ses imitateurs, a été le grand oracle et le modèle ; mais non point en ce que son immense génie a de libre, d’imposant, de grandiose ; mais en ce qu’il emprunta de l’art antique : il s’en est suivi que l’art antique, très propice à l’inspiration des trois maîtres les plus éblouissants de la Renaissance, a été proclamé la seule vraie, la seule bonne école de l’art, et nécessaire à son équilibre comme à sa connaissance. […] Pourtant, combien ce langage incompris était clair et simple ; sans autre désir que la pensée, il la précise dans de grandes lignes plus proches souvent du hiératisme monumental que de la nature imitée ; mariant son essor à toutes les aspirations de son temps, il était un accord de plus, et le plus beau peut-être de cette immense symphonie des cœurs vers Dieu. […] Bien que d’une grande simplicité de moyens, de ligne et de composition, bien que d’une clarté dont Verdi est coutumier, pourquoi cette œuvre, qui est une belle œuvre, n’atteint-elle point à l’effet considérable que visiblement elle sollicite ?
Ojetti un correspondant parisien hors ligne, et voilà l’auteur de Il Vecchio presque toujours à Paris, où il se plaît à interwiever M. […] La tête de la Vierge, un peu large, très simple, reproduit les traits habituels du type féminin des peintres flamands : l’ovale puissant, la saillie des pommettes, le gonflement des paupières supérieures, l’ampleur du front en dôme, entièrement libre ; et les cheveux épandus jusque sur les épaules, forment au visage et à la poitrine un cadre sans recherche : à peine ondulent-ils en accompagnant la ligne droite du manteau. […] Les lignes douces et graves de l’abside, dont toute une partie se maintient dans ce clair-obscur déjà cher au premier en date, au père des peintres flamands, ferment bien le fond selon les lois qui gouvernent, chez les Van Eyck et leurs successeurs, l’esthétique du Paradis. […] Le mouvement de Marie et de Jésus décrit une ligne courbe qui s’accomplirait en forme d’œuf si la tête de Joseph — une énergique tête au regard triste, au front embroussaillé, à la longue barbe juive — ne s’y inscrivait pour l’élargir en cercle. […] Les Revues : Le Bulletin de l’art ancien et moderne Le Bulletin de l’art ancien et moderne (15 novembre). — Quelques lignes sur M.
En écrivant ces lignes, je le revois tel qu’il était, ce soir-là. […] La lumière atténue ou renforce les tons cuivrés des boucles brunes, les lignes des joues, la suavité des yeux, le charme du sourire. […] Ses fins sourcils continuent la ligne du nez gracieux. […] Le bras gauche élève une urne, la draperie qui tombe de l’épaule cerne admirablement la ligne du torse et des jambes. […] En quelques lignes M.
La statuaire, sans les exécuter réellement, accentue la ligne caractéristique des arcs sourciliers, indispensable à la délimitation du front. Sans cette ligne, le visage perd son caractère humain. […] Elle ne renfermait que quelques lignes : Mon cher, Amenez-moi donc Monsieur Wellseley, cet-après midi. […] Je traçai quelques lignes, de simples indications. […] — A-t-elle de la ligne, cette famille !
C’est la même netteté voulue, la même accentuation synthétique des lignes. […] C’est, par chance, le cas de l’auteur de ces lignes. […] À Lodi, Desaix évoque, en quelques lignes, la scène du fameux passage de l’Adda. […] Ses jambes, raidies sur les étriers, forment avec le corps une ligne sobre qui donne une impression de solidité. […] Bompard emprunte à Pline le jeune des lignes vraies aujourd’hui, « actuelles ».
Faut-il croire, comme Voltaire l’affirme à Casanova, qu’il n’avait lu l’Orlando furioso, lorsqu’il écrivit ces lignes, que d’une façon superficielle, par suite de sa connaissance insuffisante de la langue italienne ? […] Je ne veux pas encourir l’excommunication. » Et non seulement, par une amusante volte-face, Voltaire sacrifie ici à la gloire de l’Arioste, qu’il célèbre longuement, celle du Tasse, à qui il ne consacre qu’une dizaine de lignes, mais le thème de son dithyrambe, les arguments de sa dissertation littéraire, les éléments de sa critique et jusqu’aux passages qu’il cite sont les mêmes dans les Mémoires de Casanova et dans le Dictionnaire philosophique. […] Voltaire découvrait dans l’admiration débordante de Casanova la justification, nous dirions presque l’excuse d’une rétractation qui devait lui coûter, malgré tout : dans les pages du Dictionnaire philosophique qu’il consacre à l’Arioste comme un hommage éclatant, mais tardif, on sent à chaque ligne le souvenir de cette scène ; et il a soin de citer, comme l’un des morceaux essentiels du Roland, les stances qui lui avaient tiré des larmes.
Ibsen, lui seul, a su préciser le plus hautement possible les lignes de la tragédie contemporaine. […] Marinetti qui n’est qu’une énumération lyrique de littérateurs italiens, écrit quelques lignes justes sur G. […] J’ai lu avec infiniment de plaisir les lignes si justes de M. […] Styn Streuvels, quoique probablement ce délicieux conteur n’ait jamais lu une ligne du grand écrivain italien. […] On n’y pourrait tirer, par exemple, une ligne qui joindrait Belfort à Nantes ou le Havre à Marseille, en disant : de ce côté la fabrication est fébrile, et de cet autre côté, elle languit.
… En quelques lignes, voilà la pièce de M. […] Et, toutefois, l’œuvre littéraire doit être jugée à part : elle a sa raison d’être, ses mérites, son but : ici le poète, libre des entraves de la scène, suivait son inspiration dramatique et traçait d’une main sûre les lignes de ce qui, plus qu’une simple ébauche, est déjà un tableau. […] Boïto n’a eu qu’une vision de poète, et qu’il faut demander à ce poème ce qu’il peut et doit nous donner : la poésie, avant tout, l’expression incisive d’un talent hors ligne qui crée des âmes vibrantes et porte à la lumière de l’art tout un monde fourmillant d’hypothèses et de doutes, encombré de ruines, éclairé par des mirages incomparables. […] Les églises italiennes valent surtout par la matière employée, la richesse de la décoration, les marbres, les mosaïques ; à l’intérieur par les œuvres qu’y accumulèrent des générations d’artistes ; la plupart n’ont pas même de façade ; elles sont plates et lourdes, gardent l’aspect écrasé des anciennes basiliques ; et même les très belles œuvres architecturales, si exceptionnelles, que l’on a coutume de citer pour l’Italie, les palais Vénitiens et Saint-Marc, le Baptistère et le Campo-Santo de Pisene viennent point modifier cette impression générale ; l’architecture italienne n’a jamais connu la grandeur et la beauté des lignes. — C’est dire que les illustrations rendent très mal un art qui ne vécut que par la couleur et que la plupart des monuments de Toscane dont parle M. […] Quant au palais de Tibère, qui étageait ses constructions, ses colonnades, ses portiques, ses colonnes triomphales à la pointe d’un rocher surplombant à 300 mètres le niveau de la mer, c’était bien le nid d’aigle qu’on pouvait rêver pour le César vieilli, soupçonneux, misanthrope, ruiné de débauches, poursuivi par le souvenir de ses crimes, — et cette ville tragique, par sa somptuosité fabuleuse autant que par la beauté de ses lignes, au sommet de ce promontoire pittoresque, vient heureusement réhabiliter, dans les planches de M.
Faut-il, au contraire, avec le Pr Gautier, criminaliste, et le Pr Forel, aliéniste, affirmer que le cas de Lucheni rentre dans la description du régicide type, telle que Régis l’avait déjà formulée dans son étude spéciale, telle qu’il l’a précisée de nouveau dans son Traité de psychiatrie, et telle qu’il la résume lui-même en ces quelques lignes : Le régicide est, à toutes les époques et dans tous les pays, toujours le même. […] Les uns recherchent l’harmonie spéciale à chaque individu ; chaque nouveau modèle est un prétexte à découvrir un accord nouveau des formes ; dans chaque visage les lignes se rejoignent, se relient, se prolongent, se simplifient selon un mode unique, et leur art est ainsi aussi varié que la vie.
Il oublie ses soucis de pâtre et avec sa hache, dans le tronc qui vibre de la vie de ses mains où son cœur palpite, il découvre les lignes ailées et la figure de l’Ange muet. […] Les lignes de ses pensées sont nettes et lumineuses. […] Telles sont les grandes lignes, ou du moins quelques-unes d’entre elles, qui se découvrent dans les deux premiers tomes de l’ouvrage de M. […] Ces quelques lignes en disent assez sur ses relations littéraires et sur ses lectures. […] Ces lignes étaient écrites quand je découvris dans Écouchard-Lebrun une poésie légère intitulée : Elvire et Azor.
Je ne sais pas ce qu’ils ont dit, pour rester d’accord, à mon tour, avec tous ces historiens de la vie d’hier ; mais je trouve un plaisir infini dans la certitude que personne ne pensera jamais à commémorer celui qui écrit ces lignes. […] Ou remarque principalement deux directions ou tendances contradictoires : les naturalistes, qui imitent directement la nature, et les anti-naturalistes, qui préfèrent s’en tenir aux combinaisons abstraites de lignes imaginées par leur cerveau. […] Il est piquant de lire ces lignes justement indignées. […] « C’était la copie exacte, page pour page et ligne pour ligne avec tous les signes accessoires dessinés dans la publication, d’un curieux ouvrage de l’aventurier, que M. […] Fait neuf dans l’histoire de la peinture alpestre, nous avons beau nous trouver dans l’Alpe, la ligne d’horizon est très bas et les montagnes n’ont droit qu’à un petit espace.
Si la ligne perpendiculaire d’ascension est égale à la ligne de descente, comme cela doit être aujourd’hui premier jour de novembre 1797, il me semble pouvoir compter sur environ quatre années de vie, lesquelles se passeront bien vite, selon l’axiome : Motus in fine velocior.
La ligne, raide partout ailleurs, de leur fronton, disparaît dans des groupes d’édifices placés derrière et étagés sur les pentes de la montagne. […] L’article de M Papini, très synthétique, résume en quelques lignes rapidement et savamment l’œuvre et la volonté, un peu différenciées, de l’idéaliste de Iéna, et se complète par une bibliographie intégrale de ses ouvrages. […] Marinetti qu’il y figure en première ligne. […] Comme eux il aime les teintes tranquilles, les attitudes calmes, les lignes simplifiées se dessinant sur des fonds clairs. […] La Rivista coloniale de Rome, dans un articulet intitulé la Ferrovia franco-etiopica, se montre sceptique sur l’avenir de la ligne de Djibouti à Addis Abeba.
» Avec la science de l’harmonie des lignes, j’aurai chanté tout le poème de la Primavera lorsqu’elle arrive sur la terre dans son char, fait d’une églantine, qu’emportent les papillons parmi les lilas et les roses. » Que j’étais loin du chatoiement frivole et sans pensée et sans forme de l’Art dit Moderne, de courte durée. […] Le langage de la ligne est devenu langue morte, et pourtant elle est la seule ossature résistante aux fluctuations de la mode. […] Le sculpteur qui n’est pas un peintre, c’est-à-dire qui sacrifie au fanatisme de la ligne tout souci d’atmosphère et de perspective, demeure irréel et médiocre ; et, d’autre part, tout grand peintre comporte un grand sculpteur.
Le paysage aux lignes géométriques et à la perspective implacable, et qui a si curieusement tourné avec le temps, le poncis du dessin qui transparaît sous la couleur froide, le blafard des clairs, le grain très gris des ombres, toute cette exécution qui sent la fresque donne à ce panneau une haute saveur. […] Il y a beaucoup d’action dans ses compositions ; ses personnages, qu’il modelait en terre et revêtissait d’étoffes lourdes avant de les peindre, sont bien dans l’air, les groupes sont heureux, vivants, ses animaux sont notés avec une rare justesse ; le premier, il met en œuvre l’architecture avec une sûreté de lignes qu’on n’a pas dépassée, ses perspectives sont implacables, comme celles de Flamands de Bruges, — enfin il pressentit le clair-obscur, et dans certaines de ses fresques, des figures même sont lumineuses : l’ange de la Vision de Constantin. […] Le dessin a la pureté et la fermeté de ligne d’une médaille du Pisanello ; le front est haut et large, la bouche sensuelle, intelligente et tenace : la robe de brocart rehaussée de broderies d’or, est d’une exécution plus large, qui ne lui est pas habituelle. […] Mais on s’étonnera moins du désastre financier de l’Italie, engagée dans cette misérable entreprise, en lisant ces quelques lignes relatives à l’expédition du Tigré et à la marche sur Adoua : « La Colonie n’offrant absolument aucune ressource, tout, entièrement tout, devait être emporté d’Italie, jusqu’à l’eau potable, qui était expédiée de Naples dans des foudres de fer blanc faits exprès ; plusieurs navires étaient spécialement affectés à ce service ; les expéditions d’eau avaient lieu tous les jours. […] Je l’iray voir jeudy, et par tous les moyens que je pourray, je tascheray de le porter à faire plusieurs dessins pour le bastimen du Louvre. » Et Créquy ne se trompe pas sur le malencontreux qu’il y a à demander cette grave chose au Bernin, car il ajoute deux lignes plus bas… « Cependant, je vous diray qu’après avoir veu tout ce qu’il va de plus beaux bastimens icy, j’ai observé qu’il y a certaines choses où l’architecture italienne ne se peut jamais accomoder avec la nostre, car ils font icy touttes leurs cours extrêmement estroittes et même les escaliers fort obscurs. »
Ancône [J’écris ces lignes dans la chambre de Livia, sur sa table, en face de la mer qui forme mon horizon, au-delà de toutes les cheminées d’Ancône.
Elle me montra une lettre de Cimbal avec complaisance, mais seulement une ligne de celle de Turenne.
Dans ce moment, comme j’écrivais les dernières lignes de l’autre page, on est venu, en chantant, à ma porte d’entrée que je n’avais pas pensé à réouvrir après l’avoir fermée en présence de M.
Faut-il enfin se placer à un point de vue géographique et stratégique et faire remonter la frontière du Trentin jusqu’à la ligne de partage des eaux ? […] La dernière est défendue par les nationalistes, qui y voient la meilleure garantie de la paix future et invoquent l’exemple de la frontière occidentale de l’Italie, qui suit exactement la ligne de faîte, bien que les populations de plusieurs des hautes vallées du versant italien soient françaises. […] Grandes apostrophes à chaque ligne : Oh ! […] Une telle réunion s’imposait avant tout à la conscience des dirigeants du parti, qui devaient sentir la nécessité d’interpeller toutes les organisations sur la ligne de conduite à tenir au moment le plus tragique de l’histoire des nations, au moment où l’Italie devait entrevoir sa grande mission de tutrice de la liberté des peuples et de la civilisation véritable, je dirai plus : de l’avenir de l’humanité.
Elle devait résister à la perspicacité, autrement aiguë que la nôtre, des révérends inquisiteurs qui certes, avec deux lignes d’un homme, se chargeaient fort bien de le faire brûler, ad majorem Dei gloriam. […] En réalité, tout le charme est dans la qualité des lignes et des modelés pour Botticelli, pour Verrocchio comme pour Sano di Pietro.
Annibale Pastore affirme que l’œuvre de Guyau « tombe vraiment sur le point d’intersection de deux lignes, dans le cœur même de la philosophie.
Lumbroso nous déclare venir « pourtant en ligne droite d’un homme qui habite sous la Coupole, ou du moins s’y trouve fréquemment » — ce qui n’est peut-être pas une garantie — se trouve, ou non, adéquate. […] Je n’entreprendrai pas de résumer ici en quelques lignes un si copieux ouvrage ; je dirai seulement qu’à l’encontre de l’opinion courante, qui fait naître Carpaccio à Capodistria, les deux critiques le croient originaire de Venise. […] Dans son évocation de la révolution italienne (Romanticismo, drame), il y a cette élévation d’esprit, sublime, assure-t-on, qui faisait écrire à Carducci, dans une préface à une anthologie italienne, parue chez Sansoni à Florence, ces lignes qu’on ne saurait déclamer sans l’appui sonore d’une bien frissonnante harmonie militaire : « Mettons-nous debout : c’est le 48 ! […] S’ils étaient hypnotisés par les lignes, nous le sommes par les idées. […] Les uns parlent de discordes entre les actionnaires, les autres de difficultés sérieuses que les. ingénieurs firent prévoir dans l’exécution des derniers kilomètres de la ligne..
Il écrivit l’Hymne à Satan, qui, s’il n’est pas esthétiquement parfait, ni d’une pensée très profonde ni d’un style très noble, est cependant un des documents les plus importants de l’esprit philosophique du monde dans la seconde moitié du xixe siècle, et se développe puissamment le long d’une ligne d’inspiration sûre et émouvante.
L’auteur a laissé de côté, ou résumé çà et là, en quelques lignes, le rôle européen d’Innocent III, — divorce de Philippe-Auguste, succession d’Henri VI, couronnement et excommunication d’Othon de Brunswick, excommunication de Jean Sans-Terre, prédication de la 4e croisade, hérésie des Cathares, etc. — pour s’attacher surtout à retracer les luttes du pontife à Rome même et en Italie.