Une veilleuse emprisonnée par un abat-jour rose donne une teinte délicieuse à la chambre. […] La Ceschini trouva Aurora dans sa chambre. […] — Il nous a trouvés, Lowsky et moi, en train de déjeuner dans ma chambre. Elle est petite, ma chambre, au troisième étage : et quel désordre étonnant ! […] Elle fit dire à Stella-Lucente qu’elle garderait la chambre.
Fortis a prononcé, en décembre, à la Chambre de Rome, et que le président du conseil, M. […] Leurs intérieurs manquent de ce que nous appelons le confort et l’on n’y sent point le charme de ces chambres que l’hôte familier a ornées avec amour et dont l’atmosphère est imprégnée de son âme. […] On sait ce qu’était l’ancienne : la réunion au hasard d’œuvres anciennes de second ordre, de quelques toiles modernes, et d’un petit nombre d’admirables chefs-d’œuvre — la Madone de Foligno et la Transfiguration de Raphaël, le Saint Jérôme de Léonard de Vinci, la composition de Melozzo da Forli représentant Le Pape Sixte IV nommant Platina intendant de la Bibliothèque du Vatican, — dans des salles où l’on n’accédait qu’après avoir gravi péniblement, après l’étroit escalier qui mène aux Chambres de Raphaël, quelques centaines de marches. […] Nous lui avons fait porter dans sa chambre une épinette. […] Dans la chambre où elle était couchée il y avait un autel pour de vrai avec des flambeaux allumés et le curé en habit de baptême.
Dans la petite chambre de l’auberge des Balances, les deux amants se firent de longs adieux que n’adoucissait nul chimérique espoir : et gravant sur une vitre de la fenêtre le dernier mot de leurs deux destinées qui se désunissaient, Henriette laissa à son ami cet avis suprême : « Tu oublieras aussi Henriette. » Il ne devait pas l’oublier. Treize ans plus tard, lorsqu’il revient à Genève, le hasard ironique l’amène à se retrouver dans cette chambre des adieux, à revoir sur la vitre les mots tracés avec la pointe d’un diamant. […] Or, le texte de Casanova n’est pas du tout en contradiction avec ce fait : il signale la présence aux Délices du médecin Tronchin, avec lequel il se rencontra le 22 août ; le 23 août, Casanova dîna comme d’habitude aux Délices, mais, ce jour-là, il y fut reçu par Mme Denis ; Voltaire ne dîna pas avec eux et ne parut que le soir, à cinq heures : rien ne nous empêche de supposer qu’un accès du mal dont il souffrait alors l’avait retenu à la chambre, et même au lit. […] Il constate avec une satisfaction marquée les témoignages d’intérêt que son hôte lui donne, la familiarité dont il use avec lui : après une récitation pathétique de l’Arioste, Voltaire l’embrasse à plusieurs reprises, avec une fougue bien divertissante ; le lendemain, il le prend amicalement par le bras et l’emmène promener dans son jardin ; un autre jour, il l’admet dans sa chambre, change de perruque devant lui et lui montre les liasses épaisses de sa correspondance qu’il conservait dans un cabinet spécial.
Je me remémorai mon départ de la chambre de Lina, sous les yeux du marquis. […] Et j’aperçus, au fond de la chambre, Lina, ma Lina, Lina, mon amour ! […] Et je n’entrerais plus la nuit, dans sa chambre, comme un voleur. […] Mais que chargé de sentiments fut le dernier regard que je jetai à ma chambre, cette chambre dans laquelle j’avais été si heureux et où j’avais vécu des heures si folles ! […] On créa plusieurs chambres de Tribunal civil et une Cour d’appel.
Panzacchi demeure un artiste de premier ordre en dépit de la politique, qui a réclamé sa présence à la Chambre. […] À Florence, il passe seulement, au sortir de l’atelier du vieux Veneziano ; puis, c’est Rome où Nicolas V, ce grand bâtisseur, lui fait peindre les chambres de son palais. […] Homme exubérant, passionné, redoutable, il pouvait inspirer des dévouements singuliers ou une aversion invincible, parce qu’il n’oubliait jamais d’être un homme de parti, ni à la Chambre, ni dans ses œuvres littéraires, ni dans ses lettres, ni dans ses articles. […] Un duel, un procès, un discours à la Chambre, une poésie ou une pièce de théâtre, voilà les étapes habituelles de son chemin. […] Entré à la Chambre en 1873, ses vingt-cinq ans de vie parlementaire se sont écoulés sans rien créer de durable ; même la question morale a fini par une bulle de savon, après un débat très long et sauvagement acharné.
Il s’agissait de créer à la Chambre des commissions analogues à celles qui fonctionnent au Palais-Bourbon. […] Orlando à la Chambre italienne, le 23 décembre 1917. […] Opposé à « l’Unione parlementare », le Fascio a eu à la Chambre des Députés de nombreux succès. […] Les déclarations de leurs députés à la Chambre autrichienne ne sont pas moins radicales que celles des députés tchèques. […] La quatrième nuit encore, ce souffle emplissait la chambre.
Il suit la tante, et, grâce à sa complicité, pénètre dans une chambre où la Charpillon était précisément occupée à prendre un bain ; mise en scène admirablement préparée et dont l’effet ne pouvait être douteux. […] C’est le même principe de décoration, oiseaux affrontés, qu’ils soient paons ou faisans, qui dicte le thème de ces chapiteaux et celui des médaillons de mosaïques de la Ziza et de la chambre dite du roi Roger, au Palais Royal.
D’Annunzio peut se vanter d’avoir paralysé jusqu’aux travaux de la Chambre, qui ce 9 décembre était distraite, nerveuse et bavarde plus que de coutume, car Francesca occupait les représentants de la nation mieux que les discours des Ministres. […] Une vieille dame d’une famille noble déchue passe ses derniers jours dans un hospice ; elle est morose et grognonne et se plaint continuellement des œillets rouges qu’une autre vieille a mis sur la terrasse, vis-à-vis de la chambre de la dame. […] Le docteur arrive, suivi justement par ce Busolo, déjà admis dans l’hospice et qui, flairant la mort prochaine de sa femme, rôde dans la chambre pour mettre la main sur ses effets et son argent au moment opportun. […] L’aveugle, en entendant la voix de l’homme haï, en écoutant de nouveau ses menaces, a une crise suprême, jette un grand cri et tombe morte sur le lit… Confusion dans l’hospice ; le docteur, les infirmiers, les portiers surviennent, et prient Busolo de s’en aller jusqu’à l’arrivée du directeur ; Busolo, qui voit sombrer son projet de voler tout ce qui peut se trouver de bon dans la chambre, s’en va réellement, mais il revient presque immédiatement, il met quelque chose dans les mains de la morte et il sort de nouveau. […] C’est comme si l’air manquait dans cette chambre d’hospice, et cette impression doit avoir frappé le public de Milan, assez sévère même vis-à-vis d’un nom comme celui de Fogazzaro.
J’ai lu L[anzi] dans la chambre jusqu’à onze heures et demie.
J’ai lu à la chambre Contrada, dei due Walls, 150 pages de Lanzi qui, au milieu de son bavardage critique, historique et timide, sent bien les arts en sa qualité d’italien.
Ancône [J’écris ces lignes dans la chambre de Livia, sur sa table, en face de la mer qui forme mon horizon, au-delà de toutes les cheminées d’Ancône.
Mais le coquin de perruquier chez lequel j’ai pris une chambre s’est avisé de suivre A.
., qui, un instant après, gone with her son, at my casin ; she had given me a little billet and said que justement on logeait deux religieuses dans la chambre par laquelle je devais entrer, que cependant elle ferait tout ce qui serait possible pour que je vinsse à minuit ; que lundi elle serait à Milan.
Le gouvernement italien vient de déposer sur le bureau des Chambres un projet de loi tendant à lui permettre l’achat de la galerie Borghèse. […] Villiers de l’Isle-Adam à l’hospice, un Verlaine dans une chambre de bonne, ni un Mallarmé dans un ermitage laborieusement conquis par trente ans d’un dur labeur. […] Il jouissait d’un grand crédit à la Chambre, quoiqu’il n’eût jamais ouvert la bouche ; sa place était à droite ; ses idées étaient les plus réactionnaires, les plus impérialistes ; il dédaignait le peuple, les socialistes et les républicains ; ses livres ont des passages admirables à ce sujet ; il dédaignait aussi les électeurs et les députés, mais par une de ces distractions qu’on est toujours enclin à pardonner chez les grands hommes, un jour il débita un discours énorme aux électeurs de son pays, et ceux-ci l’envoyèrent à la Chambre. […] M. d’Annunzio, arrivé à la Chambre tout pimpant du succès mi-littéraire, mi-scandaleux de son dernier roman, vit un jour une vingtaine d’imbéciles qui étaient en train de sauver l’Italie en agitant les jambes, les bras, des papiers, enfin tout ce qu’on peut agiter sans conséquence. […] § Le Président du Conseil des Ministres n’arrivant pas à désarmer ces vingt énergumènes de l’Extrême Gauche, on prit le parti de fermer la Chambre et de faire des élections générales.
Domenico Oliva est entré à la Chambre aux dernières élections. […] C’est un diplomate de la critique ; je ne peux me rappeler une seule brusquerie dans son style ou dans ses jugements ; de cette manière, il ne compte d’ennemis que les ennemis des auteurs qu’il n’a pas assez fouettés au nom de l’art Mais depuis que les électeurs de Parme l’ont envoyé à la Chambre, ces aimables causeries littéraires de M.
Et cependant si la faculté créatrice est bien le symptôme masculin par excellence, le jeune homme des Chambres du Vatican est aussi fécond et puissant que Michel-Ange. […] Il lui faudra se contenter d’une chambre, donnant sur une cour, éclairée par une seule fenêtre. […] Une feuille prise à l’arbre montant à la fenêtre de ma chambre. […] Et puis, des torrents d’eau sur les toits à la hauteur de nos vitres et une chambre si humide que le mur sans tapisserie coule et semble pleurer. — Italie quand ton beau ciel se voile, dis-moi, apprends-moi ce que tu donnes aux malheureux ? […] Le regard de Laurent Évrard est aigu : il perce jusqu’au fond des choses, il fouille jusqu’aux arrière-plans des âmes, il discerne jusqu’aux ultimes chambres des palais.
Il fallut l’emporter dans la chambre voisine, l’installer sur un lit et, tandis qu’il ronflait, Barbara se fit pardonner les injures dont elle m’avait accablé pendant le repas. […] Elles redoublèrent de piété afin d’endormir les soupçons de Nina et elles remplirent leurs chambres de fagots de bois qu’elles imbibèrent de résines et d’huiles. […] Sur ces entrefaites, un incendie détruisit le vaste comptoir où les commerçants allemands trouvaient des chambres pour se loger, des locaux pour enfermer leurs marchandises et des magasins pour les vendre. […] Elle me conduisit dans sa chambre, s’endormit et le soleil dora son corps… Ce ne fut ni l’orgueil d’une victoire, ni l’apaisement du triomphe et d’une domination établie qui inondèrent mon cœur. […] Attends dans ma chambre.
Comme moyens d’action, les giolittiens — et leurs alliés — disposent d’une grande partie du personnel administratif et de leur influence sur le Parlement : n’oublions pas que la Chambre a été élue sous le ministère de M. […] Le Giornale d’Italia du 9 décembre publie en effet, en éditorial, un « Appel aux honnêtes gens et aux patriotes de la Chambre », les mettant en garde contre les manœuvres indirectes des ennemis du ministère. […] Giolitti, dans les dernières élections, l’aide d’un puissant organisateur clérical, le comte Gentiloni, et que la majorité plutôt hybride de la dernière Chambre résulta d’un compromis électoral entre l’État et l’Église. Il y a à la Chambre quelques députés catholiques ; ils ne sont pas reconnus officiellement comme tels, c’est entendu : ce ne sont pas des députés catholiques, mais des catholiques députés ; c’est la formule. […] Dans la musique, l’influence allemande s’exerça sur la musique symphonique et la musique de chambre ; dans le mélodrame, le wagnérisme eut peu de succès.
Ce pays-ci ne peut manquer d’avoir les deux chambres avant vingt ans. […] C’est un jour d’automne, l’an 1811, dans une chambre de hasard, en quelque petite rue sombre du vieux Milan, que naquit l’Histoire de la Peinture en Italie. […] Sur les cinq cents et quelques mandataires qui composent la Chambre (point n’est besoin de parler du Sénat), c’est à peine si une quarantaine se règlent sur des principes et professent une opinion arrêtée. […] Mais il n’y a ici qu’une partie de l’effectif militant du prolétariat italien, car les Chambres de Travail et les Fédérations de Métiers et d’industries rassemblent plus de 300 000 affiliés. […] Les ligues paysannes de l’Émilie n’adoptent pas les mêmes tactiques que telle chambre ouvrière d’une grande cité industrielle, mais ces différences de tempérament et de conception sont la condition même de la vie, de la poussée, du cheminement continu.
Elle interprète parfaitement la phrase qui la lui a suggérée : “La muraille de sa chambre s’entr’ouvrait et de la fente était projetée une tête de mort1. […] Je passai de chambre en chambre, de corridor en corridor : partout il y avait des tableaux, partout des portraits de Wallenstein ou des toiles représentant des batailles dans lesquelles il avait mené ses troupes. […] Cependant il paraît, — on l’a su après la catastrophe du Schafberg, — que, dans l’arrière-fond de sa pensée, le maître préparait un cycle historique dont, s’il s’était réalisé, la filiation eût pu se poursuivre depuis cette chambre ardente, germe avorté désormais, qui laisse l’imagination béante comme devant ces lamentables préparations anatomiques qui auraient pu devenir un Shakespeare ou un Wagner.
Tu as fait un si long chemin Pour venir me trouver Tu as visité la chambre Ou seule seule Je chantais sur la viole J’ai perdu ma chevelure abondante, J’ai perdu ma douce prunelle Et ma joue de rose ; Je suis morte, et tu es venu !
Or, Lucheni, indifférent à tout ce qu’on pouvait dire de lui et de ses actes, ne put supporter qu’on accusât la ville de Genève de lui faire mener une existence si misérable, et répond vertement à l’auteur qu’il a été victime de son imagination, que, loin de vivre sous terre, il habite au deuxième une cellule peinte à l’huile, pareille aux chambres des fonctionnaires français, d’où il assiste au lever et au coucher du soleil.
Je ne conseille pas à Giovansimone de venir, car j’habite ici dans une mauvaise chambre ; j’ai acheté un seul lit dans lequel nous sommes déjà quatre personnes, et je n’aurais pas la possibilité de le recevoir comme il le demande. […] Son importance est loin d’égaler celle de la Chambre française ; le seul fait que le conflit ait éclaté en grande partie contre sa volonté suffit à l’expliquer. […] Tous les appels de classes sont faits chez nous après approbation de la Chambre et du Sénat ; à Rome il suffit d’un décret rendu, après proposition ministérielle, par le Lieutenant Général du Royaume, le Duc de Gênes. […] Ferri n’a plus d’autorité à la Chambre. […] Par une étrange fatalité, c’étaient les socialistes « officiels » qui devenaient les meilleurs défenseurs de la Chambre des Députés.
Voici ce que dit Sagacius Mutius Ganata sur ce château et l’hospitalité que l’on y recevait : “Ceux qui venaient au château avaient différents appartements selon leurs diverses conditions, et à chacun le magnifique seigneur avait donné des valets et une table splendide ; les diverses chambres étaient indiquées par des devises et des symboles divins : la Victoire pour les guerriers, l’Espérance pour les proscrits, les Muses pour les poètes, Mercure pour la peinture, le Paradis pour les gens d’église, et pendant les repas des bouffons, des musiciens et des joueurs de gobelets parcouraient les appartements.
Marinetti et ses partisans firent, devant la Chambre, une démonstration imposante en faveur de la guerre à l’Autriche. […] Point de littérature en chambre, point d’enthousiasme à froid, point de phrases grandiloquentes et vagues dont le son offusque le sens : des observations lucides faites sur le terrain, mais élaborées par un esprit cultivé capable de grouper les phénomènes, d’en saisir les rapports, d’en dominer l’ensemble.
La stance, vaste chambre, est le réceptacle de tout l’art.
Alors la chambre des préparatifs devient sombre. […] Comme tous les ans, Antine, par faveur spéciale du jeune maître, dont il avait été dès l’enfance le grand ami et avec qui il avait échangé maint horion, devait habiter une mauvaise chambre dans la maison. […] La pauvre chambre d’Antine n’avait pas changé : un lit de bois, un prie-Dieu, une table, une chaise ; des assiettes et des marmites dans un placard, une image de saint Elia, le plancher de lattes mal jointes, et beaucoup de poussière. […] Après un long silence seulement il se remit à parler, les mains posées sur l’appui de la fenêtre et la tête tournée vers l’intérieur de la chambre.
Le matin, il doit attendre que quelque chambre de passe soit vide de couples amoureux pour aller y faire sa sommaire toilette.
Après avoir lancé dans ses livres une mitraille d’adjectifs dédaigneux et détonants contre la foule, il se fait un escabeau de cette foule pour entrer à la Chambre, parmi ceux qu’il appelait jadis les palefreniers de la Grande Bête ; mieux encore, il recherche cette Grande Bête pour lui jeter à la tête ses Tragédies ; la Bête siffle, voilà tout, comme il était à prévoir sans en faire l’expérience. […] Car Ludovic fut fait prisonnier, et alla finir ses jours à Loches, en Touraine : on lui permit enfin, dit-on, d’y respirer quelque temps un air plus frais dans une chambre d’une haute tour, après de longues années de captivité dans les bas donjons, où l’atmosphère semble chargée des souvenirs barbares du temps féodal, et où l’on montre encore sa prison, aux murs couverts d’étranges arabesques peintes en couleurs, attribuées par la tradition à sa main, qui se serait ainsi distraite un peu pour tromper la lenteur des années : ce sont de grands casques, des figures humaines et des morceaux d’armure ; au milieu de tout cela, en gros caractères se trouve écrite la devise Infelix Sum : il n’est pas fantaisiste de voir là les fruits de profondes méditations sur tous les essais faits avec Léonard pour exécuter la figure armée du grand duc, qui les avait tant occupés tous les deux pendant les jours de sa bonne fortune à Milan.
L’humanisme cependant n’avait pas chassé ce cauchemar ; on le voit dans le Nigromant de l’Arioste, et Bandello écrit à un ami : « Vous souvient-il d’un de nos camarades qui, voulant forcer celle qu’il aimait de se rendre à ses désirs, remplissait sa chambre de crânes et d’ossements humains, de façon qu’il la changeait en cimetière ? […] Le nombre des écoles des Beaux-Arts, des récompenses, des commandes, des gens qu’on envoie à Rome ou en voyages, comme le prix des artistes connus et les fortunes qu’ils ramassent, forment un ensemble de scandales qui ont leur source à la Chambre et à la Bourse. […] Aujourd’hui ils écoutent en parlant de leurs propres affaires, comme s’ils assistaient à une séance de musique de chambre.
Il alla ensuite trouver celle-ci, et, la prenant par la main, il l’emmena dans la chambre : « J’ai résolu, lui dit-il traîtreusement, de vous complaire encore sur une chose qui, par-dessus toute autre, vous est à cœur, et décidé que, non plus en secret, mais ouvertement, et avec ma volonté, vous en ayez la possession, car je ne veux pas qu’il y ait femme au monde qui puisse se vanter d’avoir plus que vous un mari aimable et dévoué. » Après ce discours, d’une assez belle ironie, il la laissa devant le cadavre. Puis, ayant fermé la porte de la chambre, il la fit murer.
Guido a pour son père des paroles de fiers reproches, et comme il veut espérer, comme il ne peut pas croire à la science dont le dernier mot lui dirait que sa Mathilde n’est que poussière, il se jette aux genoux du religieux qui vient de sortir de la chambre de sa femme pour en annoncer le trépas, et il lui demande cette parole, cette prière, cet espoir dont il a soif.