Le récit de cette entrevue, — car c’est véritablement une entrevue, — occupe une trentaine de pages dans le tome IV des Mémoires, et il mérite, tant par l’agrément de la mise en scène que par l’intérêt des propos échangés, de piquer la curiosité et de fixer l’attention. […] Mais les travaux de d’Ancona, de Charles Henry et de tous ceux qui ont confronté avec la vérité historique les récits touffus du célèbre aventurier vénitien, semblent bien avoir établi qu’en dépit de quelque exagération, d’erreurs de détail inévitables dans une œuvre aussi développée, et surtout en dépit des travestissements sans pudeur auxquels s’est complu le premier éditeur des Mémoires, les aventures de Casanova, telles qu’il les raconte, ne s’écartent pas trop de ce qu’elles ont dû être en réalité. […] Ces faits, que nous avons dû exposer un peu longuement, se trouvent en accord absolu avec le récit de Casanova. […] À Munich, à Paris, à Bruxelles, à Amsterdam, à Cologne, à Bonn, à Stuttgart, à Zurich, à Berne, il est l’homme à la mode, celui que se disputent certains salons, auxquels un peu de scandale ne saurait déplaire et qui ne sont pas fort difficiles sur la qualité de leurs hôtes ; le cardinal de Bernis, le ministre Choiseul, l’électeur de Bologne lui demandent le récit de son évasion. […] Mais ce sont choses dont il n’aime pas à se vanter aux Délices ; Mme Denis lui ayant demandé de lui raconter comment il s’était enfui des Plombs, il s’excuse sur la longueur du récit de ne pouvoir la satisfaire et remet à un autre jour une narration qu’il ne semble pas avoir faite.
Il n’y a à opposer à son récit que la faconde et les exagérations évidemment mensongères de l’écrivain dans d’autres parties de ses Mémoires. […] Mais, prenant à la lettre le récit de l’écrivain, il l’avait jugée assez longue pour descendre jusqu’au grenier, c’est-à-dire cinquante pieds. […] Cet aveu charmant de l’auteur est précisément tout le récit, et il est à retenir. […] Ne disant rien de lui depuis sa rentrée à Venise, on ne pouvait le taxer d’avoir altéré la, vérité, ou inventé, et par là suspecter tous ses récits, antérieurs. […] Comment il aurait pu faire tenir 24 ans de sa vie en un seul volume, comment s’en serait-il tiré pour le récit d’une vie particulièrement difficile à conter ?
Ce public parisien de 1904 vibra comme un seul homme, transporté au point d’interrompre l’exécution par ses applaudissements, après le récit de « la messagère » annonçant à Orphée la mort d’Euridice. […] Les sensations que Maupassant et d’Annunzio enregistrent et décrivent de préférence sont les plus suggestives et les plus voluptueuses : comme telles, les sensations de l’odorat, la notation des parfums tiennent dans leurs récits une grande place. […] Et voici quelle est, chez les deux écrivains, la brève conclusion de récit : G. […] Chez le conteur italien, l’histoire, qui a peut-être un fonds de vérité, semble le récit d’un fait-divers. […] La discussion abonde dans le récit, comme le comportait un tel sujet.
Si le récit de si peu d’événements emplit près de quatre cents pages, c’est que l’auteur avait à dire, en même temps, tout ce que lui suggérait d’idées adventices cette brève tragédie. […] Le récit qui donne son titre au volume est un agréable petit roman d’un naturalisme assez discret, avec assez de psychologie pour qu’on puisse le tenir pour une œuvre distinguée.
Vous souvenez-vous du récit de la mort du vieux Pline par son neveu ? […] Le récit ennoblit encore la catastrophe. […] Henry Barbusse, proses rares et fortes, sur les récits délicats et pénétrants de M. […] Dans ce récit arrangé de son aventure de Venise, Musset s’est montré fort courtois envers Pagello. […] Le public italien en a été profondément remué, comme le public athénien le fut peut-être par le récit d’Hippolyte s’élançant sur ses coursiers.
Je ne puis m’empêcher de traduire un fragment du récit des péripéties de ce voyage fantastique, car il dépeint choses et gens avec un relief extraordinaire. […] Tout le long de son récit, Barzini souligne finement l’inconscience du militaire allemand, imbu de la force brutale, ne comprenant rien à l’âme du peuple belge, dont il interprète l’attitude de la manière la plus stupide. […] Qui ne lit que des récits du front ne connaît que des épisodes du conflit. […] On y trouve des études techniques à côté de récits de correspondants de journaux. […] D’abord, elles nous montrent de façon vivante le côté généreux, spontané, expansif, primesautier, profondément humain, du peuple italien : on le voit, au cours de ces pages, s’exalter au récit des souffrances du peuple belge et accueillir ses orateurs à la fois avec un enthousiasme débordant et une sollicitude touchante.
Vos premiers récits sont charmants de vérité et de naturel. […] C’est surtout à propos du récit fantastique de votre évasion que le tumulte était et est encore le plus fort. […] Dans votre récit, je crois tout de votre captivité et pas un mot de votre évasion ; et pourtant, chose étrange, il n’est pas de Casanoviste qui l’admire plus que moi. […] — Pour ceux que les récits d’histoire et les considérations générales n’intéressent que médiocrement il peut y avoir de l’intérêt, on le voit, à regarder ces images. […] Pourtant le récit est d’un bel enthousiasme.
Francesco Chiesa, publie un poème, Calliope, aussi en sonnets, mais dans une vision architecturale serrée et parfaite, qui en fait le premier poème de la plus récente poésie italienne, conçu avec l’unité d’idée et de réalisation particulière aux grands récits qui demeurent. […] Je rougis, et je terminai mon récit en donnant un peu d’enthousiasme à ma voix.
En voici le récit fait dans l’Éclair par M. […] Elles nous sont donc une garantie de véracité pour l’ensemble du récit. […] Bard ; elle précède son récit. […] J’aime mieux douter que croire à un pareil récit. […] Une loi de Manou nous semble pleine de significations, après avoir suivi ce récit.
En tant que relation d’aventures, ils sont plus intéressants que Gil Blas ou Monte Cristo, qu’aucun des récits de voyages imaginaires, d’exploits ou de mascarades d’événements qui furent écrits à leur imitation. […] Néanmoins, le dommage causé, par les continuelles modifications de Jean Laforgue, à la vivacité du récit tout entier est incalculable. […] X, pp. 271-320), affaire qui eut un certain retentissement à l’époque et dont on trouve un récit dans, une lettre adressée par l’abbé Taruffi au dramaturge Francesco Albergati, lettre datée de Varsovie, 19 mars 1766, et citée par Ernesto Masi, dans sa Vie d’Albergati, Bologne, 1878. […] Dans la Nuova Antologia (vol. 67, p. 412) d’Ancona, à propos du récit de l’abbé Taruffi, il relève ce qu’il considère comme une légère dissemblance : Taruffi appelle la danseuse, cause du duel, La Casacci, tandis que Casanova la nomme La Catai. […] Voir Mémoires, V, 2.38, le récit de cette visite en Hollande et les réflexions sur l’utilité de prendre ce passeport.
…” » Tel est le récit que je lisais, il n’y a pas longtemps, dans un journal de Naples. […] Il écoutera des récits d’actions criminelles ou héroïques avec le même calme. […] Le plus intéressant est le journal milanais qui nous donne le récit complet de ses amours avec Angela Pietragrua. […] Mes cris de rage interrompirent fréquemment son récit. […] Il me suivait, la renseignait et ses rapports correspondaient aux récits que je faisais de l’emploi de mon temps.
Le récit du voyage suit pas à pas les cahiers 32 et 33 du journal de 1811, mais ici de nombreuses notes autographes de Stendhal, ajoutées en 1813, augmentent considérablement les 8 pages du texte de l’édition du Journal, et forment environ cinquante pages des plus intéressantes, tant au point de vue des observations du voyageur que de l’histoire de ses amours avec Mme Piétragrua, alors comtesse Simonetta.
Les tentatives faites en vers pour narrer, pour enseigner, même pour décrire resteraient à jamais vaines et, en leur totalité, caduques, si de grands génies, incapables de se tromper tout à fait, n’eussent, bien heureusement emportés par l’élan de leurs natives facultés au-delà de leur vouloir, mêlé à leurs fables, à leurs récits, à leurs leçons un peu du bienfaisant poison d’un pur lyrisme. […] Bonnefons compte de la sorte, avec une minutie tranquille, les gestes désordonnés du pantin carnavalesque dont la peur et le plaisir tirent les fils ; et son méthodique récit, très clair, avec une progression très bien comprise, finit par faire mal, ce qui est un éloge. […] […] On trouvera encore dans ce volume une étude sur la source des Chroniques italiennes et quelques extraits des plus curieuses de ces histoires que Stendhal avait annotées et qu’il se préparait à écrire lorsqu’il mourut : « Pour moi, écrit-il, le récit de ces procès et de ces supplices me fournit pour le cœur humain des données vraies et sur lesquelles on aime à méditer la nuit en courant la poste. » Archéologie, voyages. […] Il y a là un récit vécu des funérailles, qui contient des passages d’un réalisme dans l’horreur funèbre, vraiment dignes de Shakespeare. […] Les deux amies remontèrent en voiture et firent un trajet de près de 30 kilomètres, avec ces funèbres restes balancés dans leurs mouchoirs de poche. » Et Byron ajoutait : « Il y a de ces choses qui arrivent dans la réalité, qui dépassent l’horreur des plus sombres drames. » Outre l’autorité du témoin, ce qui ajoute à la vraisemblance de ce récit, c’est que ce seraient précisément ces détails-là que la famille aurait tenus à laisser ignorer, et Byron à relever.
C’est, du moins, ce qui ressort d’un récit publié dans Le Jugement des savants sur les principaux ouvrages des auteurs par Adrien Baillet, revu, corrigé et augmenté par La Monnaye (Paris, 1722). […] Avec les morts, les blessés, les malades, ils étaient réduits à 1500 hommes. — Le récit indique cependant les honneurs rendus à la dépouille de Bruno Garibaldi quand elle fut ramenée à Rome. […] Du front italien, j’ai à signaler encore le récit qu’a publié M. […] Et le poème se termine par le récit du retour des vainqueurs. […] Ses récits, ses souvenirs sont vifs, primesautiers et, bien que la matière en soit presque toujours humble et provinciale, ils se haussent souvent jusqu’à la poésie.
Il s’excuse à la fin de son récit d’avoir été quelquefois dur, injuste et malveillant dans ses conversations avec Voltaire : « J’aurais dû me taire, le respecter et douter de mes jugements. […] Plus entêté ou plus fou, Chassaignon fit le siège en règle de Ferney et emporta la place, par une affreuse nuit d’hiver, au milieu de péripéties divertissantes dont le récit est à lire.
Quoique la forme soit celle du récit, de la confession, l’auteur est resté dans le ton de la littérature objective, — analysant une situation donnée avec le désintéressement de l’observateur. […] Malgré ce qu’il y a de mièvre et d’enfantin en ces petits récits, et peut-être pour cela, les Fioretti ont gardé leur parfum de fleurs ombriennes.
Son récit est constamment rapide et passionné. […] Ses nouvelles, Le Greche, et son roman, L’occhio del lago, et un petit récit, La fiamma e l’ombra, recommandent son nom comme celui d’un auteur sur lequel l’avenir peut compter ; il est un artiste, qui, peut-être, se cherche encore, mais qui depuis longtemps n’imite pas les autres ; il sent avec son cœur, il pense avec sa tête, il voit les choses à sa manière ; il saura vite rendre ses sentiments et ses sensations, c’est-à-dire qu’il saura s’emparer de cet instrument délicat et précieux qui est le roman moderne pour nous raconter quelque chose de bien intéressant et de bien à lui. […] Ces souvenirs intéressent par les événements qu’ils retracent et plaisent par l’alerte simplicité du récit.
De fait, il n’y a rien ici qui ressemble à ce que nous concevons d’habitude comme un livre de voyage, soit le récit plus ou moins pittoresque d’une traversée et de ses incidents, avec des aperçus généraux ou des descriptions.
Ses récits sont clairs, précis, et ils donnent une haute idée de la valeur italienne. […] L’auteur de ces récits s’intéresse d’ailleurs à nombre de choses qui restent trop souvent dans l’ombre au cours des relations qui ont été données jusqu’à présent. […] Le bivouac est établi assez loin de la ville, près d’un campement de comitadjis, — dont le récit évoque la sauvagerie, la rudesse nomade. […] Giovanni Zuccarini, récit gauche et débraillé des aventures louches d’un raté avec des appels emphatiques à la vie des champs, ou bien Il Figlio Inquieto, de M. […] Rien de comparable à ce qu’ont publié Henri Barbusse, Adrien Bertrand, Maurice Genevoix ou René Benjamin ; quelques lettres des tranchées, quelques récits comme celui d’Ambrosini et rien d’autre à signaler.
Le gros œuvre du livre se compose du récit, très étudié, des relations de Machiavel avec César Borgia, au moment le plus brillant et le plus caractéristique de la carrière de celui-ci, lorsqu’il conquiert la Romagne, et négocie avec Machiavel, secrétaire de la seigneurie de Florence, l’alliance de cette république.
Un récit, si long et si détaillé qu’il soit, ne suffit pas à nous faire comprendre l’état d’esprit de Léonard ; et comment garder une attitude constamment calme à des personnages tourmentés de sentiments contradictoires ? […] L’histoire de Cécile, vierge et martyre, et patronne de la musique sans qu’on sache pourquoi — n’est donc plus ici qu’un épisode ; même l’intérêt ne nous prend qu’aux détails de son histoire posthume ; au récit de son invention par le pape Pascal qui la retrouva au Cimetière de Calliste ; à sa seconde exhumation, au xvie siècle, quand après quatorze cents ans le corps de la sainte, tiré des caves de sa basilique, apparut entier, en la pose de son agonie, et selon les plus incontestables témoignages exhalant une odeur de rose et de lis si pénétrante qu’on s’abstint de brûler de l’encens dans la chapelle où il fut déposé. — Il faut ajouter que le tableau de la société romaine que nous annonçait le titre, et où nous pensions trouver la vie des premiers chrétiens selon les écrits si nombreux des pères de l’Église, ne fut point davantage mis en valeur au cours de ces deux volumes. […] On ne parle point ici de Renan, le défroquat et « la vieille vache pourrie » ; mais l’école de Tubingue en de lourds bouquins discutait les actes des apôtres et jusqu’à la venue de saint Pierre à Rome5 ; Dom Guéranger déclare dans sa préface que « le rôle de Cécile sous les Antonius n’a pu être pleinement apprécié qu’à la suite d’un récit rétrospectif ».
C’est le récit et les résultats de cette visite accompagnés des renseignements fournis par le dossier de la prison, antérieurement et postérieurement à 1901, que les deux psychiatres publient dans le dernier numéro (15 avril) des Archives d’Anthropologie criminelle.
C’est une histoire commune qui ne vaut que par la qualité de l’héroïne, sur laquelle la suite de mon récit édifiera le lecteur. […] Voici le récit de cette première séance. […] Il mettait un tel enthousiasme ; une telle passion dans ces récits inventés, ou certainement arrangés, qu’ils en devenaient beaux. […] Quand il eut achevé son récit, je m’écriai : — Insensés ! […] Mort de Paul Heyse [extrait] […] L’idéalisme de Paul Heyse s’est affirmé surtout dans des récits en vers.
Cellini nous fait lui-même le récit d’un joyeux festin où il habilla en femme son élève Diego et s’amusa des madrigaux et des baisers que lui adressait la « brigande ».
Le premier tome débute par quatre récits tirés des « cent vieilles nouvelles », puis ce sont six contes du Florentin Francesco Sacchetti qui mourut vers 1400. […] Vellini au sujet de la Gauthier apprendra avec plaisir la publication de son étude complète sur cette fille droite et passionnée, dont la pauvreté fit une actrice célèbre, que l’on a vue fatiguer le maréchal de Saxe dans la lutte aux poignets, rouler comme oublies des assiettes d’argent, se travestir en cocher pour courir au fond de l’Allemagne verser une rivale d’amour avec son carrosse dans la boue, et qu’un beau jour de ses trente ans, en pleine beauté, le Christ reprit pour en faire une Carmélite ; or le récit de sa conversion, déjà publié par Laplace, a les mêmes accents réalistes qu’En route !
« Pour en revenir à la tentation, je répète, mon cher ami, que le récit biblique est effrontément falsifié.
André Maurel, Petites villes d’Italie, se présente avec un caractère spécial parmi les publications de voyages, qui sont rarement autre chose que des impressions hâtives ou des récits de promenades. […] La Revue Générale (avril) contient un récit de cette entrevue dont, à l’époque, la chronique parisienne donna une interprétation « la plus fantaisiste ». […] Verga a exprimé toute la Sicile en son œuvre, une Sicile bien loin des pâles récits cosmopolites où de jeunes pâtres à la Théocrite voisinent avec des Anglais snobs. […] On y trouve bien souvent la date de 1815, mais c’est que Stendhal s’en sert pour noter tout ce qui lui passe par l’esprit, tout ce qu’il fait, tout ce qu’il voit, ses idées politiques, son mépris pour les Bourbons, le récit de ses voyages et de ses bonnes fortunes vénitiennes, et ses inquiétudes, toujours, pour cette Angélina, qui le tient, qui le promène avec elle, et qui le trompe en chemin.
Peuple et bourgeoisie eurent leur nouvelle génération (celle qui était née vers 1890) nourrie de récits héroïques. […] Mais il a trouvé l’expression la plus accomplie de son âme complexe de sceptique sentimental, d’humaniste moderne et d’humoriste tendre, dans les récits décousus et charmants de ses voyages capricieux dans les provinces : La Lanterna di Diogene ; Viaggio circolare di un letterato. […] Et puis, de toutes parts, les récits écrits ou de vive voix se sont multipliés ; nous connaissons tout de cette abnégation longue, de cette énergie obstinée et calme qui caractérisent l’immobile existence, cependant périlleuse toujours, dans les tranchées.
Je sais bien que telle stance du Crucifix 34 contredit sur un point essentiel le commentaire même du poète, mais il ne faut pas ajouter trop de foi à ses récits qui sont presque toujours romancés. […] L’auteur paraît s’être servi des mémoires du général Baratieri et l’impression qui résulte de son récit est que ce général fut plus malheureux que coupable.
Cette édition est expurgée de tous les tableaux licencieux qui accompagnent les amours de Casanova, à un tel point que, par moments, le récit devient inintelligible, quand on y rencontre la naissance d’un enfant dont il parle, et que le lecteur n’a trouvé auparavant qu’un baiser sur la bouche, ravi presque furtivement.
Prisonnier des fastueux amateurs qui le faisaient travailler et qu’il écoutait docilement, Claude Gellée a toujours, ou presque, disposé d’invariable façon ses compositions : un grand rectangle, meublé à droite et à gauche d’édifices en architectures sages et plates, au premier plan la mise en œuvre d’un récit antique, d’une page de la Bible, et, au fond, l’horizon très reculé des montagnes, basses sous le ciel.