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2. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 241, 1er juillet 1907 »

Ainsi comprise, la religion fait renaître le passé disparu de la religion chrétienne, — qui est le passé et le présent de la religion, — à travers les guerres contre le théologisme, le dogmatisme, le liturgisme et l’ecclésiaticisme. Ce sera encore l’avenir de la religion chrétienne, pendant des siècles dont il n’est pas facile de prévoir le nombre. […] Le siècle présent, qui a étudié et critiqué d’une façon extraordinaire la religion en général, et la religion chrétienne en particulier, a été le plus sceptique pour la dogmatique chrétienne dans ses diverses confessions, le plus attentif à travailler pour la charité, la bonté, la justice, la pitié, selon les commandements enseignés et pratiqués par Jésus. Cela veut dire qu’à côté des parties qui se dissolvent existe dans la religion — surtout dans la religion chrétienne — un courant d’idéalisme moral et social qui en constitue l’admirable fonds intrinsèque et l’évolution.

3. (1908) Articles du Mercure de France, année 1908

Les manuels enseignent que la résurrection de l’antiquité étouffa le génie chrétien. […] Si le pape Innocent III avait épousé la pauvreté, l’univers eût été chrétien. […] À cette date, la critique imite M Jourdain ou plutôt son maître et déclare que tout ce qui n’est pas chrétien est païen, et vice versa. […] Christophe Colomb a cru apporter la Vérité aux Indiens et les héros de la propagation de la foi ne se doutaient pas qu’un jour cette Asie, qu’ils troublaient si intempestivement, serait, en peu d’années, une menace grandissante pour les nations chrétiennes. […] Le pensionnaire du roi très chrétien répugne-t-il à laisser une œuvre qui soulèvera la jalousie romaine ?

4. (1913) Articles du Mercure de France, année 1913

Cela a toujours été vrai pour l’amour chrétien mystique. […] L’apothéose finale, logique dans Faust, est ici surajoutée ; Adonis ne peut monter au ciel chrétien. […] Saint Sébastien monte aussi haut que le peut porter la double décadence des deux Romes : la païenne et la chrétienne ; Faust, ni païen, ni chrétien, domine toutes les théocraties du haut de la critique, qui est la manifestation suprême de la liberté de l’homme. […] Étude sur la naissance de l’idée chrétienne dans le monde juif et sur l’élaboration du dogme chrétien. […] À Aidin, en Asie-Mineure, à Alep, loin de tout centre chrétien, j’ai entend

5. (1910) Articles du Mercure de France, année 1910

La grande épopée du Moyen-Âge, la seule épopée chrétienne de la race méditerranéenne, est celle de Roland. […] Il rappelle que Neunk a pu remplacer le nom d’Avicebrie par celui du grand poète, sur le traité Fons Vitæ, par lequel se renouvela la théologie chrétienne. […] De ces siècles, il ne subsiste guère, comme témoignages importants, que quelques sarcophages chrétiens, de caractère fortement classique, et les merveilles byzantines de Ravenne. […] Or le type le plus aimable qui soit pour des civilisés, c’est l’androgyne ou l’ange, selon que l’on parle grec ou chrétien. […] La compréhension du dogme chrétien, de la divine fable chrétienne, est celle simplement bornée et anticléricale des Tribuns qui s’acharnent à montrer l’absurde d’un monde bâti en « six jours » et qui ne comprennent pas le sublime légendaire de la longue agonie du Christ aboutissant au premier grand geste de solidarité humaine exprimé par les mots : pardonne-leur… Mais la belle qualité du livre de M. 

6. (1898) Articles du Mercure de France, année 1898

Fogazzaro sont trop enclins à la sacristie ; ses femmes sont raides, arquées par la vertu chrétienne poussée aux dernières bornes. […] Appuyé sur les travaux archéologiques de M. de Rossi et du comte de Richemont4 qui explorèrent laborieusement les catacombes de Rome, le savant abbé en tira un traité d’histoire religieuse, et de nouveau raconta « la conquête du monde romain au profit du Christ par ses apôtres et leurs successeurs, la fondation de l’Église chrétienne qui est notre mère, et enfin la vie d’une sainte que nous vénérons sur les autels ». […] Dom Guéranger se contenta d’établir par les inscriptions que telle famille de l’aristocratie romaine avait été chrétienne ; que telle autre pouvait bien, selon toute hypothèse, avoir donné l’un ou l’autre de ses membres à la communauté […] — C’est qu’il s’agissait d’abord de répondre à des assertions, de prouver que les premiers chrétiens n’étaient point uniquement la populace de Rome ; qu’il y avait parmi eux des patriciens, des hommes de savoir et de jugement, lesquels ne devaient point accepter à la légère la nouvelle doctrine. […] Avec nombre d’ecclésiastiques, dont les produits moins heureux gisent dans la poussière des quais, il refait ainsi l’histoire du christianisme à ses débuts, insiste sur les premiers papes et sur les martyrs, et la suprématie de l’église de Rome déjà acceptée par le monde chrétien. — Il faudrait discuter ailleurs les raisons de chacun et des documents qui ne valent que par l’interprétation.

7. (1894) Articles du Mercure de France, année 1894

Deux questions ont été longtemps agitées (lesquelles ne semblent pas encore résolues), savoir : celle du Beau antique et du Beau chrétien (ou moderne). […] En un mot — et c’est pourquoi il fut condamné — il était trop haut ; il ne pouvait satisfaire l’analyse d’hommes qui descendaient de ces pions, de ces chrétiens à l’âme affaiblie préparant sa destruction dans sa chute même. […] La médiocrité présente de l’art chrétien est une cause de la tiédeur des fidèles.

8. (1916) Articles du Mercure de France, année 1916

Les démocrates chrétiens aussi n’ont pas peu contribué à faire accepter la guerre à une grande partie du pays, aux catholiques. […] Car il ne s’agit pas là d’une hérésie plus ou moins chrétienne, ou de nouvelles pratiques superstitieuses purement extérieures. […] « La morale chrétienne, est-il dit dans le Manifeste, défendit la structure physiologique de l’homme des excès de la sensualité. […] C’est l’idéal chrétien par excellence et celui-là du moins n’est pas à la portée des repus ou des satisfaits. On peut ne pas aimer les dogmes, créateurs de fanatisme, mais un idéal chrétien fondé, comme celui dont se réclame Fogazzaro, sur l’amour et l’indulgence, chacun de nous peut l’accepter : il éclaire la plus sombre réalité.

9. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 236, 15 avril 1907 »

Nous voyons partout des luttes engagées contre les doctrines religieuses, contre une religion ou au nom d’une religion : en France, la Séparation des Églises et de l’État ; en Angleterre, les débats sur l’enseignement ; en Allemagne, la querelle entre le gouvernement et le Centre catholique ; en Italie et en Espagne, les manifestations anticléricales ; en Russie, l’hostilité de l’orthodoxie autocratique contre le libéralisme ; dans tout l’Orient, des conflits de race qui se traduisent le plus souvent par des conflits d’Église ; en Extrême-Orient, la victoire remportée par la civilisation japonaise sur une nation chrétienne. […] Celui qui pourrait dire si nous assistons à une dissolution ou à une évolution du sentiment religieux serait un aussi grand homme que celui qui, sous Vespasien, aurait prévu qu’un jour l’Europe serait devenue chrétienne et que le chef de l’Église aurait occupé à Rome la place de l’empereur.

10. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 238, 15 mai 1907 »

Parmi les premiers chrétiens de la Palestine qui vivaient encore en plein hébraïsme, lequel eût pu se représenter une évolution aussi radicale de la religiosité et apercevoir la nouveauté du message évangélique, auquel son âme s’était ouverte ? […] C’est la ville antique avec les Harmonies du Forum et du Palatin, l’Anthologie en Marbre, le Mont Testaccio, le mur d’Aurélien ; la Rome chrétienne avec les souvenirs de sainte Hélène et Saint-Jean-de Latran ; le patriotisme de la cité depuis le Moyen-Âge avec la basilique de l’Ara Coeli.

11. (1905) Articles du Mercure de France, année 1905

C’est le chœur chrétien des Euménides. […] Le chœur des femmes chrétiennes était féroce contre la fille de Jorio que personne n’avait plus retrouvée. […] Le chœur chrétien des Érynnies la repousse et l’accable. […] Le drame donc n’est nullement chrétien. […] Dis-moi, mon petit veau, sais-tu au moins la formule par laquelle on défend qu’un chrétien puisse jamais boire à sa soif et manger à sa faim ?

12. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »

L’athéisme de ce poète n’est que la révolte moderne contre l’éloignement de l’homme de sa mâle puissance que les siècles chrétiens ont assujettie aux désordres terrifiés de la vie intérieure. […] Se développant dans un tryptique : la Cathédrale, la Demeure des Rois, la Ville, elle synthétise la vie séculaire de l’Occident, depuis l’avènement chrétien jusqu’à celui, encore obscur, encore crépusculaire, de notre vie moderne : depuis le signe éternel d’angoisse et de joie laissé par l’homme dans ses cathédrales, jusqu’au brouillard animique de la Ville moderne, à travers les demeures des Rois de l’époque de fer, la Renaissance.

13. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »

Cette église servit de chapelle privée aux premiers empereurs chrétiens, et eut la gloire de voir consacrer dans ses murs deux pontifes : saint Serge (687) et Eugène III (1145). […] Tommassetti, que, dans la transformation rapide de l’Empire à ce moment de l’histoire du Christus imperat, les chrétiens zélés, afin de chasser le souvenir des vieux cultes, décidèrent de les remplacer par l’exercice des cultes qui, dans la nouvelle religion, présentaient une plus grande affinité dans les noms autant que dans l’idéal religieux.

14. (1909) Articles du Mercure de France, année 1909

Pas plus que les laïques, ils ne pratiquent les vertus chrétiennes, et l’humilité est aussi peu leur fait que la chasteté et la pauvreté. […] Ce n’est point une critique théorique que l’idée chrétienne subit, on ne discute guère les dogmes de l’Église ; le cas est bien plus grave : c’est l’esprit même de la religion qu’on renie, on ne se sent plus chrétien, on perd la foi. […] Mais ce fait prouve seulement qu’ils n’ont point encore acquis la certitude objective de l’erreur de la conception chrétienne de l’univers. […] L’esprit tragique chrétien ranime, et remue profondément le cœur de la petite population par la célébration de son unanimité religieuse. […] Elle est auprès du roi très chrétien, Henri II, en compagnie de son frère Octave Farnèse.

15. (1895) Articles du Mercure de France, année 1895

La vie a été abreuvée de tristesse par la religion chrétienne, qui a condamné le plaisir, imaginé que la beauté était la porte du diable, s’est acharnée contre les monuments de l’art antique qui étaient dédiés à la glorification de la vie, du plaisir, de la beauté. […] Le soleil a été banni des temples chrétiens : le Dieu crucifié a crucifié les hommes.

16. (1903) Articles du Mercure de France, année 1903

Les procédés chrétiens et les procédés révolutionnaires sont identiques, et cela se comprend, puisque les deux sectes ont les mêmes principes et qu’elles se croient pareillement en possession de ce talisman chimérique, la vérité. Dès que les chrétiens ou les révolutionnaires sont au pouvoir, ils allument des bûchers, dressent des échafauds. Qu’elle opère en Angleterre, ou en France, qu’elle soit franchement ou hypocritement chrétienne, la Révolution procède aux sacrifices qui font partie de son culte. […]  » C’est moi qui fus la racine de la plante mauvaise qui couvre de son ombre toute la terre chrétienne, de sorte qu’elle ne porte que rarement un bon fruit… De moi sont nés les Philippe et les Louis. »  » Dante prête à Hugues Capet ses pensées, et ses pensées ne me paraissent guère bienveillantes. […] Fleur de l’Alpe, dit un titre : il dit le décor extérieur ; l’Enfant divin, dit un autre, et il offre à l’adoration des Chrétiens la seule Madone alpestre qui se puisse réellement évoquer dans les vallons de ce labyrinthe montagneux qui va de N.

17. (1911) Articles du Mercure de France, année 1911

Elle comporte beaucoup de superstition, mais elle est aussi très chrétienne : le Napolitain est bon et charitable. […] Le Pape annule la trêve de trois ans signée par Maximilien et la République, invite les princes chrétiens à se liguer contre elle, l’excommunie et autorise le pillage de nos biens. […] Louis XII, pour faire stigmatiser par les nations chrétiennes la défection du Pape, rassemble le concile de Pise.

18. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »

Il est paisible et souriant comme un philosophe antique, et il me paraît plus chrétien que tous les chrétiens qui sont au monde.

19. (1896) Articles du Mercure de France, année 1896

Il n’y a plus de croyance, la mysticité chrétienne est morte, avec elle la source de l’inspiration des grandes pensées s’est tarie : notre époque est de science, le scalpel a tué l’âme, seul l’amphithéâtre refait les miracles. […] Ensuite, il y a malgré tout en France (et en Europe) une vieille fraternité chrétienne, et l’on a trouvé très malpropre l’idée d’aller tourmenter ce vieux et noble peuple qui depuis quinze cents ans, Arménie de l’Afrique, tient tête au stupide fanatisme des Musulmans.

20. (1906) Articles du Mercure de France, année 1906

Et le Héros chrétien s’éleva sur les âmes du moyen-âge comme le cyprès se dresse au milieu des arbres. […] Le Héros chrétien fut le chevalier de la mort. […] Cependant la tragédie chrétienne, comme substance et comme influence, demeura inférieure à la tragédie grecque primordiale. […] Mais depuis les Mystères, jusqu’à Goethe, à Wagner, jusqu’à nos jours, et malgré quelques drames méditerranéens à sujets héroïques ou religieux, nous ne retrouvons pas dans l’histoire du génie occidental, la tragédie représentative, le paradigme parfait de la civilisation dite chrétienne. […] Mieux encore : qu’un chrétien, qu’un clerc, sans choir nullement dans l’hérésie, résiste seulement à la Papauté, et le voilà l’esclave de ses passions, le tyran de ses frères.

21. (1902) Articles du Mercure de France, année 1902

Silvagni affronte courageusement un thème plein de difficultés, car autour des empereurs romains toute une légende de monstruosités et de crimes a été créée par les chrétiens et par les historiens qui ne pouvaient pas se soustraire aux passions politiques de leur temps. […] Mais songez objectivement, les mêmes sujets s’imposent aux peintres chrétiens du xve et du xvie dans le Nord et dans le Midi. […] Aujourd’hui il publie un volume : Le Sentiment de l’art et sa formation par l’étude des œuvres et deux brochures L’art chrétien en France des origines au xvie  siècle et l’Influence de saint François d’Assise sur la civilisation et les arts.

22. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »

Béatrice est une religion chrétienne qui a sombré tout entière dans le mouvement luthérien et dont il ne reste que des romans et des chansons, sans qu’il soit possible de reconstituer sûrement sa théologie.

23. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »

Il y a donc aujourd’hui un déséquilibre énorme entre la pensée religieuse des différentes collectivités chrétiennes d’une part et la culture scientifique moderne de l’autre ; et de là aussi entre la vie religieuse, avant tout extérieure et rituelle, et les profondes agitations de la société démocratique contemporaine.

24. (1912) Articles du Mercure de France, année 1912

C’est qu’ici il faut distinguer, je crois ; voir que la haine de Dante pour Boniface VIII était, non pas celle du chrétien, du catholique imbu d’un idéal d’humilité ultra-franciscaine, mais celle du politique, du Florentin molesté et finalement exproprié par le Souverain romain. […] Les études critiques sur Dante, les grands poèmes latins de ce lauréat des concours d’Amsterdam, ses évocations lyriques, ses interprétations toutes modernes des héros hellènes, de ce superbe et inquiet « Dernier voyage d’Ulysse » n’altèrent point la jeunesse émue et émouvante de son lyrisme géorgique et chrétien, plus profond que celui de Francis Jammes si semblable.

25. (1901) Articles du Mercure de France, année 1901

Près de lui se déroule cette idylle infiniment suave entre Rabria et Fanael, douce de toute la douceur que la tradition prête aux jeunes filles et aux martyrs chrétiens, et qui arrache à la lyre du poète les vers les plus délicats du poème. […] Mais Marco Cybo est jeune, et sur ce point le diable va lui livrer bataille (entre parenthèses, je crois que si on l’interrogeait, le diable, il serait bien étonné de voir qu’on le suppose encore si stupidement enthousiaste des âmes chrétiennes).

26. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »

On convient généralement que l’Alighieri incarne le Moyen-Âge et que la Divine Comédie, rangée parmi les chefs-d’œuvre de l’esprit humain, est le seul poème épique de l’ère chrétienne.

27. (1899) Articles du Mercure de France, année 1899

Filles d’Hérodias, aux coiffures fantastiques étrangement nouées et tressées, afin de dégager l’ovale délicat de la figure, elles ne sont pas de la famille chrétienne, non plus que de celle de Raphaël. […] La foi de Savonarole était de tout autre nature que celle des premiers chrétiens : elle n’avait pas le caractère d’aveuglement de la foi absolue qui existe chez les sectateurs d’une religion naissante.

28. (1900) Articles du Mercure de France, année 1900

On dit que dans Quo vadis on cherche et l’on admire le triomphe de l’idée chrétienne ; comme je doute toujours des bons mouvements de mes semblables, il me sera permis de croire que le nu et le sang et le panem et circenses qui s’étalent si largement dans Quo vadis comptent pour beaucoup dans l’enthousiasme dont le livre a été salué partout. […] D’ailleurs, l’individualité puissante, dominatrice, du transfigurateur de la Sixtine pouvait-elle s’accommoder d’un rôle de collaborateur, et n’est-il pas à craindre que son esprit, si peu chrétien, ne se soit substitué souvent à celui du gran padre ?

29. (1904) Articles du Mercure de France, année 1904

La Gaule ne produisit, même dans les premiers siècles de la conquête, presque aucune littérature laïque ; les poètes, les orateurs sont chrétiens.

30. (1918) Articles du Mercure de France, année 1918

Très renommée en son temps, où l’érudition n’avait pas encore fait de tels progrès qu’on sût distinguer entre les originaux de l’art grec et les copies des premiers siècles de l’ère chrétienne, cette réunion d’œuvres, provenant principalement d’Herculanum, de Pompéi ou de l’Italie méridionale, valait surtout par la quantité.

31. (1914) Articles du Mercure de France, année 1914

Il s’en va de par le monde, comme ces anciens et prodigieux artistes, à la façon d’un Cellini, entré au service, non pas du Roi très Chrétien, mais d’une vie avide et inquiète.

32. (1917) Articles du Mercure de France, année 1917

Il n’arriva jamais qu’il se soit écarté des vérités de la doctrine chrétienne. » Dans l’article en question, je relève la phrase suivante : En somme les gens qui interprétaient contre l’Église la pensée de Dante connaissaient fort mal cette pensée et encore moins la théologie.

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