Cette fois, les Allemands avaient pris leurs précautions. […] Le colosse allemand ne lui en impose nullement. […] 2° Il ne vaut pas la peine de s’annexer les terres allemandes de l’Autriche, car l’Autriche allemande et slave fait la politique que l’Allemagne lui ordonne. […] Que les Allemands et leurs amis fassent tout ce qu’ils veulent. […] L’Allemand ne comprend pas, ne peut pas comprendre.
L’Institut archéologique est allemand. […] La villa Malta est allemande. […] Les faux ne se compteront bientôt plus dans les musées allemands. […] La roche tarpeïenne est allemande. […] C’est des Allemands que nous devons apprendre la civilisation !
Et ainsi, le monde, sous la poussée allemande, allait vers le cataclysme un peu plus chaque jour. […] Les intérêts spéciaux d’une Bavière, d’une Saxe, d’un Wurtemberg. d’une Autriche se discutaient entre Allemands, sans qu’aucun des intéressés songeât, pour renforcer ses prétentions, à en appeler à une influence étrangère à la race allemande. […] La science, comme l’industrie et le commerce, doit échapper au danger de l’emprise allemande. […] Il ne faudrait pas imiter servilement les recueils allemands. […] Au lieu de provoquer les désordres sur lesquels comptaient les Allemands, cet exode a raffermi les cœurs.
Lettres allemandes. […] Mais l’honnête Allemand avait peut-être une supériorité sur le grand Français. […] Cet Allemand d’autrefois mérite tout notre respect. […] Il éprouvait cette légèreté que nous autres Allemands ressentons si bien en Italie.
Klinger, que les lourds Allemands sont en train d’adorer, en sort très mal à son aise. […] Souvent l’expression de la beauté physique parait ici ou là être forcée et gâtée par l’effort, comme dans ces lourds fronts allemands : trop allemands et trop lourds pour la beauté parfaite. […] À Chicago, les Allemands sont trois cent mille ; une grande partie du reste est suédois, polonais, italien, canadien-français, anglais. […] La grande puissance est l’allemand. […] Les Allemands forment aux États-Unis une véritable nation qui, un jour, nécessairement, acquerra une existence politique.
Lettres allemandes. […] On formerait un volume considérable avec les volumes que les Allemands ont écrits sur la Madone. […] Il nous fallut le reconnaître il n’y a guère pour Boris Godounof à l’Opéra ; les chanteurs italiens et, bientôt, allemands vont de nouveau nous en convaincre. […] Une observation faite par Henri-Édouard Brockhaus, dans la monographie qu’il a consacrée, en 1872, aux travaux de son grand-père, fondateur de la grande maison de librairie allemande F. […] C’était le couronnement de l’œuvre prévue par nos encyclopédistes, préparée et secondée par les théoriciens italiens, et achevée par un maître allemand, ou plus exactement bohémien.
Lettres allemandes. […] Les Allemands, venus tardivement à la compréhension de Stendhal, sont en train de nous surpasser par le luxe des éditions qu’ils lui consacrent. […] Ce sont véritablement nos éditions populaires et, si on les compare aux ouvrages similaires allemands, même à prix égal, le choix ne sera pas difficile. […] J’ai vu, d’un ravin où j’étais en embuscade, défiler leur artillerie, la plus redoutable du monde, leurs bataillons de Suisses et de lansquenets allemands. […] Les Allemands de Trieste chassent les Vénitiens et envahissent Cadore.
Isidore Liseux, mort récemment dans la misère ou presque, après avoir donné aux curieux de belles et soignées éditions des Ragionamenti de Pietro Aretino, du Manuel d’Érotologie classique de Forberg, cette amusante compilation d’un savant allemand, où toutes les sanies des civilisations grecque et romaine se trouvent classées et cataloguées avec la patience d’un enthomologiste et la naïveté d’un clerc ; et enfin de tous les petits conteurs italiens, sans oublier l’excellent texte, que l’on peut considérer comme définitif, des Dialogues de Luisa Sigea. […] Grâce aux journaux, l’Allemand et l’Italien (depuis peu) se partagent la vieille haine populaire, mais, comme le répétait déjà si volontiers Robert Wace il y a un peu plus de sept siècles (la langue française n’est pas toute jeune) : E li Engleis bien se deffendent. […] Supériorités anglo-saxonne, allemande, scandinave, etc. etc.
Qui parle de la déesse de Lorette ne blasphème pas, il paganise : cela n’a aucun rapport et seuls des professeurs allemands s’y trompent, intentionnellement. […] Évidemment aucun ouvrage n’égale en tristesse l’histoire impartiale de la philosophie : elle donne raison à cet Allemand sincère qui préférait la recherche de la vérité à sa possession. […] « Il éprouvait, dit-elle, cette légèreté que nous autres Allemands ressentons si bien en Italie. » — Cette vision de Nietzsche devant le golfe de Naples est suggestive. […] Je sais pertinemment qu’une importante édition, chargée de notes, sera fournie avec toute la documentation coutumière aux Allemands. […] Le roman, l’ogive française, l’ogive arabe, le gothique allemand, le gothique italien, l’art de la Renaissance se mélangent sur les palais du Grand-Canal.
La crise d’Orient arme les puissances les unes contre les autres, et en même temps elle annule ou atténue un élément de perturbation mondiale : le militarisme allemand. […] Lettres allemandes Henri Albert. […] Félicitons-les de suite — c’est du reste le seul compliment que nous pourrons leur adresser — d’avoir écrit leur livre en allemand, car chez nous ils auraient probablement trouvé difficilement un éditeur disposé à rendre publiques leurs affirmations. […] Nous voyons, au contraire, un homme de la valeur de Ferrero, parce qu’il fut imbu de la supériorité allemande, publier ces aveugles Europa Giovane et Militarismo — dont M. […] Lettres allemandes Henri Albert.
. […] Lettres allemandes. […] Le caractère de l’Italien est trop différent de celui de l’Allemand pour qu’il puisse y avoir assimilation complète chez des gens doués d’une personnalité. […] Le parti socialiste a fait ce qu’il pouvait pour les éduquer ; mais formé à l’école de la social-démocratie allemande, obéissant aveuglément aux principes qui la dominent, il n’a pas su adapter ses méthodes d’action aux besoins d’un peuple qui diffère complètement du peuple allemand tant par sa situation économique que par son caractère et son éducation. […] Mesnil interroge ses souvenirs ; a-t-il été embarrassé à Bologne quand il a parlé allemand ou anglais ? […] Au lieu d’être offerts à un éditeur allemand, ils l’eussent été à un éditeur français.
Schlegel, dit l’oracle de la critique allemande, cette critique tellement surfaite et qui n’impose qu’à des gens du monde. […] L’Allemand emporta une victoire sur le même adversaire que le Florentin avait combattu, mais leurs bannières ne portaient ni mêmes couleurs ni semblables emblèmes. […] D’ailleurs les Italiens étaient très sensibles à la beauté des œuvres allemandes et c’est avec quelque raison que M.
III pour 1793 de son Nekrolog, paru à Gotha de 1791 à 1806 et la traduction de l’allemand des Anecdotes sur W. […] Comparetti, dans la traduction allemande tout au moins, consacrés à l’épopée finnique. […] Le romantisme allemand, de son côté, nous aide à pénétrer l’essence héroïque de certains épisodes. […] […] Lettres allemandes. […] Article dans la revue allemande Kunst und Künstler, décembre 1909, p. 164.
. […] Lettres allemandes. […] Voilà une tâche toute trouvée pour la Société des Bibliophiles allemands, dont M. […] Tome XXXIX, numéro 141, 1er septembre 1901 Lettres allemandes. […] Comme dans la tradition allemande sur Frédéric Barberousse, Tibère se réveillera, le temps venu, et sortira tout armé de la montagne.
À partir des salles du mobilier Louis XVI, elles se succèdent : les Italiens du xive au xviie siècle dans les trois premières, les Espagnols du xvie et xviie dans la quatrième, les Allemands du xve et du xvie dans le cinquième, dans celle qui suit les Flamands du xvie et du xviie , plus loin les Hollandais du xviie , et enfin, dans les cinq salles qui séparent des deux dernières, les Français. […] J’y reviendrai. […] Lettres allemandes. […] Loin de suivre l’école allemande, qui se plaisait, il y a quelque temps, à démolir presque totalement l’histoire de Rome, et que les fouilles les plus récentes du forum ont pitoyablement démentie dans toutes ces conclusions, M. […] J’auray donc, s’il vous plaît, l’honneur de vous dire que les affaires sont, à ce que l’on dit si embrouillées en cette cour toutte allemande, que je crois (autant que Monseigneur le jugera à propos) que Sa Majesté pouroit s’épargner la dépence de cette Accadémie, qui, quelque zèle et quelque soin que vostre bonté preine, ne peut répondre aux idées que l’on a eues de former d’habilles gens et d’en tirer de belles copies, tant d’architecture que de peinture et de sculpture. […] Lettres allemandes.
Peut-être que ces manières de dire sont des manières allemandes. La patrie allemande, en effet, est une patrie linguistique. […] Ou bien, ce qui serait, dans cet ordre d’idées, commun à certaines régions françaises et au nord de l’Italie, serait aussi commun à ces mêmes régions et à telles provinces allemandes. […] Gluck fut un allemand pur-sang, qui reçut une éducation musicale italienne et fit de « l’opéra français ». […] Il y a une quinzaine d’années, l’original allemand était devenu presque introuvable, même en Allemagne.
. […] Lettres allemandes. […] Contrairement à ce qu’on avait constaté en 1900, l’élément allemand a manifesté cette fois un pourcentage d’accroissement plus élevé que l’élément français. […] Dans l’intervalle, le patriotisme linguistique de l’élément allemand s’est réveillé : d’où la différence qu’on note aujourd’hui. […] Lettres allemandes. […] Celles-ci, avec des cris éperdus qui font penser tour à tour à un délire de puissance qui ne sait s’exprimer et à un délire d’impuissance qui ne peut s’exprimer suivent confusément les grands mouvements littéraires d’« Oltr’Alpe », c’est-à-dire des Pays septentrionaux qui depuis quarante ans ont façonné l’âme artiste du monde, avec l’esthétisme anglais, le symbolisme français, le néoromantisme allemand et le psychologisme russe.
Néanmoins le Lorrain fait le voyage et entre chez Godefroy Walss, un Allemand de Cologne, qui lui enseigne la perspective et l’architecture. […] Il vient de quitter, dans les marches allemandes sauvages et montueuses, pays de vignerons et de bûcherons, un village isolé, Pieve di Cadore : il en laissera le Bois dans la montagne (Offices de Florence) et les rudes Moissonneurs du Louvre. […] L’« Ideenflucht » des psychiatres allemands se retrouve chez lui, atténuée mais très nette : les idées se pressent dans sa tête tumultueusement, il n’a pas le temps de les examiner, il ne les domine pas, il ne peut s’en rendre maître. […] C’est qu’ils ne savent pas que “l’affreux Lido”, comme disait Musset, est devenu un des bains de mer les plus en vogue de la péninsule, non seulement pour les Italiens, mais pour les Allemands et les Hongrois. […] Or, depuis que MM. les Saxons s’y sont établis, depuis que soit Anglais, soit Allemands, nos administrateurs opèrent, la ville tombe sous la pioche des spéculateurs, et journellement c’est le massacre d’un quartier par la démolition, d’une mosquée par la réparation.
Ce que je vous expose ainsi rapidement, je l’ai montré, avec des arguments et des documents, dans le Christianisme primitif (1886), dans Jésus-Christ dans la littérature contemporaine étrangère et italienne (1903), dans la Papauté, son origine, ses luttes et ses vicissitudes, son avenir (1905), et dans un petit volume allemand : Die Zukunft des Papsttums (l’Avenir de la Papauté) (Tubingen, 1906).
[…] Lettres allemandes.
À côté des grands poètes français, allemands, anglais, de la première moitié du xixe siècle, l’Italie avait trouvé des chantres, que passionnait presque exclusivement la préoccupation de l’unité nationale. […] Et lorsque Carducci constate : « la littérature italienne contemporaine n’est autre que la reproduction et la copie de la littérature française » et qu’il se plaint qu’on peut y remarquer çà et là quelques débris d’allemand, mais que l’italien généralement y manque ; nous constatons à notre tour que l’influence française en Italie dépasse l’influence d’un pays sur un autre, et, en dehors même de la puissance de l’esprit français, répond mystérieusement à une orientation merveilleuse de l’esprit méditerranéen, dont la prophétie, faite aujourd’hui dans ces pages, un jour ne semblera peut-être pas simplement paradoxale.
Le théâtre de mœurs dit « des boulevards » qui se joue aussi bien place du Palais-Royal ou de l’Odéon, à Milan ou à Naples, et le théâtre psychologique anglais, allemand et italien, de Pinero, H. […] Elle s’est installée dans sa conquête comme les seigneurs de jadis, et, après avoir délivré l’Italie du joug allemand, s’est remise en vasselage en signant la Triplice. […] Il a assisté à la visite que fit, en mars 1860, le maître allemand à l’auteur du Barbier, qui habitait alors Chaussée d’Antin, au coin du boulevard des Italiens. […] Le premier de ses Discours littéraires, sur les Conteurs florentins, celui sur Savonarole et la critique allemande, ceux sur le poète Pascoli, me semblent particulièrement importants. […] Le dernier grand penseur allemand a bon dos, dirait le vulgaire.
Enfin, et c’est le comble, le Louvre, si pauvre en maîtres allemands, ne possède en tout que trois Cranach : or, un de ces trois Cranach, facile à caser pourtant, puisqu’il n’a guère que vingt-cinq pouces carrés, est exposé… devinez où ?
L’infaillibilité pontificale est donc hors de cause. » […] Lettres allemandes Henri Albert.
Rousseau il n’y manque pas grand’chose ; le 3e étage ploye sous le poids des historiens romains, je préviens sa rupture en le soutenant avec du Montaigne et du Pascal qui se trouvent au 2e ; c’est à cet étage que se trouvent mes nombreux livres et cahiers d’école où j’ai le plaisir (sous les ordres d’un professeur très consciencieux), d’apprendre le français, puis également l’allemand.
Loin d’en diminuer le caractère, il l’accentue et le fait entendre par ses hardiesses, par sa force qui ne doute de rien ; il méprise le détail de mauvais aloi, il veut le simple parce qu’il pense au grand, et qu’il soit byzantin, gothique, italien, français ou allemand, il ne cesse jamais d’être Lui et de parler hautement à l’âme.
Une revue internationale de poésie paraîtra dans les premiers jours de janvier, à Milan sous le titre : Poesia ; elle publiera tous les mois des vers inédits des meilleurs poètes français, italiens, espagnols, anglais allemands, russes, etc. […] C’est un visage de jeune homme aux traits violemment accusés, à la mâchoire proéminente, qui n’est peut-être pas sans se ressentir de l’influence allemande. […] À la fin de sa vie Bartolommeo rechercha la finesse allemande et peignit les cheveux avec une minutie extrême. […] Mario Fumagalli est un très grand auteur qui vient de loin ; il a chanté un peu partout à l’étranger, il est devenu ensuite acteur dramatique allemand, et maintenant, de retour en Italie, dans les rôles des pièces de d’Annunzio, comme dans les rôles tragiques de Shakespeare et des Grecs, il s’est affirmé comme un puissant acteur doublé d’un psychologue et d’un profond érudit idéaliste. […] Il y est aidé par sa connaissance de la langue allemande et par la précieuse beauté de son style italien.
Ce ténor polonais, retour d’Amérique, décidant chez des princesses de chanter à Paris l’ours d’un croque-notes italien, copain d’un empereur allemand, tout cela n’est pas clair. […] Herr Brockhaus, après avoir acquis le manuscrit, le fit traduire en allemand par Wilhelm Schütz, mais avec de nombreuses omissions et modifications et il publia, volume par volume, cette traduction de 1822 à 1828 sous le titre de : Aus den memoiren des Venetianers Jacob Casanova de Seingalt. Pendant que l’édition allemande était en cours de publication, Herr Brockhaus employa un certain Jean Laforgue, professeur de français à Dresde, à revoir le manuscrit original.
Au milieu de la ridicule majesté d’une brasserie à l’allemande, sous un globe électrique à l’éclat impudent, les deux hommes parlaient et secouaient leurs têtes grises, sans regarder la foule des femmes aux lèvres trop rouges et des jeunes gens anémiques et ennuyés qui étaient là, désœuvrés, et buvant de la bière, tout autour d’eux.
Jamais le symbolisme, dans son expression anglaise selon les préraphaélites, — allemande selon Jean-Paul, — française selon MM.
Tout auteur catholique a du polémiste ; et le monde catholique, alors que Dom Guéranger refaisait son livre, s’égosillait devant « l’audace inouïe de la critique allemande ».