Il eut, pour atteindre la joie, un geste héroïque, celui du dédain de son âme, du mépris de l’à venir et du passé. […] Elle fut toujours égale à elle-même, constamment grandiose dans ses gestes et dans le culte de ses gestes. […] Et les personnes du drame seront tellement grosses de vie que leurs gestes seront lents et synthétiques. […] Ils ont des attitudes de bacchantes, des gestes ivres, des langueurs et des fureurs inattendues. […] Le thème de Siegfried accompagne de sa fierté les gestes du héros, et couvre d’une angoisse infinie sa marche funèbre.
Par vaillance ou bravade, le bras droit est ramené en arrière dans un geste qui dégage la poitrine. […] Il étudia leurs gestes. […] Dans la manière d’exprimer les gestes de l’être qui agit, Verrocchio innove aussi. […] Les petites larmes empêchèrent les yeux du public de voir le geste du poète républicain qui les menaçait. […] Une confiance absolue anime cet exégète, qui unit l’exemple à la parole, le geste supérieur de la création à la recherche intellectuelle du critique.
Il alourdit sur les jeunes poitrines tout le poids de l’histoire et de l’histoire adaptée à un parti pris d’exaltation, toute gonflée par un implacable pathos, dont la culture italienne, restreinte aux faits et gestes de la péninsule, interprétés de façon à satisfaire les plus aigus chauvinismes, esthétiquement se ressent et souffre. […] Et après avoir tenté la transposition lyrique des gestes révolutionnaires italiens du xixe siècle, ainsi que Carducci lui-même et un autre poète de talent, M. […] Pendant qu’il était ainsi plongé dans les délices de l’art instinctif, sa femme le voulait interrompre de paroles et de gestes, le rappeler sans doute à des réalités immédiates ; mais il était si bien à son bonheur de faire des accords et de fuser sa voix qu’il lui répondait de la tête, sans s’arrêter ni se perdre. […] Andreotti, modeleur fiévreux et ferme de la femme moderne en ses gestes d’un décoratif à la fois naturel et symbolique, en ses atours de parade sensuellement mouvementés à sa cambrure, qui vient demander à Paris la renommée prématurée que depuis quelques années il a faite à M. […] Nous, personnes pieuses, nous réconfortions par toute sorte de gestes tragiques les esprits fatigués et exténués par de nombreux jeûnes.
Ce geste pieux n’est qu’un des mille gestes napolitains. Si vous voulez étudier les gestes de ce pays, gestes gracieux et très expressifs, allez dans un café, surtout au Fortunio, dont les habitués sont tout à fait du cru, et regardez les bavards. […] Ils ont des yeux blancs, ou les paupières fermées et font des gestes raides. […] » Ses mains ébauchent des gestes onctueux. […] J’avais compris, à un geste de Giorgio, qu’il me priait de revenir.
Maintenant elle accomplit le geste de pitié que le Christ ne connut point. […] Vienda, la chaste et inexistante épouse, triomphe sans un mot et sans un geste. […] Ses gestes sont aussi expressifs que les intonations de sa voix. […] Chacun de leurs gestes est un signe de l’avenir ou un râle du passé. […] Il me révéla par son geste toute la sincérité de sa poésie, dans ces évocations de l’histoire connue, dans celles de la nature vue ou rêvée.
Un mot, un geste, une couleur, un son, et je m’élevais loin de la terre. […] Est-ce que cela ne se lisait pas dans ses yeux, sur son visage, à travers tous ses gestes ? […] Je me dominais, je m’écartais un peu de Lina, tandis qu’elle-même, épuisée, d’un geste délicieux, baissait la tête. […] Reproduisant mon geste, et respirant mon âme, L’homme sera plus doux pour l’inquiète femme. […] Le geste suffit à M.
Grâce à leur éclatante crasse, Raphaël, Michel-Ange eux-mêmes ne sont plus compris, car, armés de formules aussi stériles que creuses, ces pédants gouvernent l’univers répétant comme des automates forains les mêmes gestes secs et les mêmes accents discordants. […] Victor Maurel, qui dans le costume, la démarche, le geste, la diction, est simplement surprenant.
Stérope aperçut Bicornide, et vil son geste de frayeur. […] D’un geste rapide, elle étendit le bras et arracha le thyrse des mains de Stazia. […] Maints personnages exhibent des têtes significatives, mais c’est surtout par les attitudes et les gestes qu’ils sont expressifs. […] Leur troupe famélique exhibe ses formes vraiment « deux fois mortes », ses faces inoubliables, ses gestes lamentables, dans les motifs XXIII et XXIV. […] Avec une délicatesse merveilleuse, Botticelli a varié les attitudes et les gestes de ses protagonistes pendant les vingt-sept premiers motifs.
La maladresse du poème contribua pour beaucoup sans doute à certain convenu trop visible des évolutions et des gestes. […] Plus que les autres Chansons de geste, celle de Roland, avant même d’inspirer Bojardo et l’Arioste, était dans le sentiment général du peuple italien. […] Il a affirmé la sainteté de certains gestes qui semblent sans nulle poésie, et il en a fixé la beauté profonde. […] Il y avait dans ce geste une éclosion du sens très vif de l’offense, une explosion du « point d’honneur », heurté par le viol de la femme aimée, plus qu’il n’y avait de véritable amour exaspéré. […] C’est lui l’incomparable chef d’orchestre dont le geste un peu sec, mais si vibrant, déchaîne toute la symphonie.
Ils aimaient beaucoup le roi Ferdinand, qui parlait leur langue qui est pleine de vivacité, de comique et de gestes indécents.
Et dans la soumission de Léonard, subissant l’imposition d’un unique modèle pour ses toiles profanes aussi bien que pour les sacrées : la belle Cecilia Gallerani, maîtresse du Duc ; ainsi que dans le geste de Beethoven, écrivant et exécutant en personne certains Concertos et certaines Mélodies qui lui assuraient le pain quotidien, il y a un tel mépris pour les contingences quotidiennes qui les forçaient d’accomplir de tels actes que tout reproche au nom de la morale est puéril.
Et parfois, comme dans l’ode devant les Thermes de Caracalla, devant la misère contemporaine, les souvenirs de l’antique grandeur le saisissent avec une telle violence que son chant n’a plus la solennité du geste de mépris et de défi si cher au Poète, mais il sort presque sangloté dans une nuit où le vent chaud étouffe les poitrines et annonce l’orage imminent ; il paraît sombre comme un présage que l’oracle exprime désespérément, dans l’invocation de la Fièvre : Entre le Célio et l’Aventin courent sombres les nuages : le vent de la plaine triste se meut humide : au fond, sont les monts albains blancs de neige. […] Hier encore, avant que la fortune d’un prix boréal ne fût tombée dans la « fosca turrita Bologna », où est la maison du vieillard glorieux, Carducci, d’un de ses gestes de suprême dédain auxquels l’Italie officielle ou quasi officielle est habituée depuis de très longues années, avait refusé la proposition d’une souscription nationale pour la publication intégrale de ses œuvres, dont les bénéfices lui auraient été dévolus. « Je n’accepte aucune aumône, même si elle me vient de la Patrie !
En conséquence, je feignis l’amour à la perfection, et j’imitai tous les gestes, les sourires, les regards, les paroles, les expressions dont les amoureux font usage. […] » À ces paroles je ne répondis que par un geste de colère.
La maladie est la révélation d’une désharmonie, d’un gouffre qu’il faut combler et d’un tourbillon de malheurs qu’il faut arrêter d’un geste, ce qui forme le suprême orgueil de l’homme en lutte avec la perpétuelle hostilité de la nature.
L’intelligence abstraite s’y matérialise dans un geste ou dans l’expression d’un visage, et la difformité, rancœur quotidienne de la vie, disparaît dans ce nouvel Éden. […] Pourrait-il jurer que la fin de son Orphée ne lui fut pas suggérée par un conte intitulé La plus Belle, où pareillement une tête coupée est jetée dans la mer par un large geste parabolique ?
Tous ceux qui se promènent dans les Musées ont pu faire de telles observations : jamais un visiteur de hasard ne prononça un mot qui trahisse une sensation d’art ; ce qui chatouille ce brave homme ou cette jeune fille, c’est l’anecdote, c’est ce geste maternel ou amoureux, cette belle robe, ce beau cri de bravoure que profère dans la fumée l’homme à panache ; dans les poèmes, c’est l’anecdote encore et le sentiment : la poésie qui n’est pas lyrique, qui conte des histoires, est la seule qui ait jamais été populaire en aucun pays. […] Il en est ainsi pour le Saint-Jean-Baptiste du Louvre — une des rares études de nu que fit Léonard — figure dont personne n’irait chercher dans le désert la chair brune et délicate et les cheveux de femme, et dont le sourire énigmatique nous fait saisir quelque chose qui dépasse de beaucoup le geste ou les circonstances. […] La première fois que Savonarole vint prêcher à Florence, en 1482, il n’obtint aucun succès : toutes les qualités extérieures de l’orateur lui manquaient : il n’avait d’élégance ni dans le geste, ni dans la diction, il ne possédait aucune des qualités qui séduisent un auditoire : sa parole ardente et rude était trop différente du verbe orné et précieux des prédicateurs en vogue pour qu’il ne choquât pas au premier abord les Florentins amoureux de la forme. […] Leoncavallo sait, mieux que tout autre, par l’abondance de ses gestes et la volubilité de ses paroles, priver l’auditeur de tout essai de réflexion.
Mgr Amette fulmine contre le tango, et voici que tous les évêques de France répètent le geste du Cardinal et interdisent le pas argentin, même dans les diocèses où cette danse gracieuse et compliquée est inconnue. […] Le pape, regardant avec stupéfaction les deux infortunés jeunes princes dont le front se plissait, dont des lèvres étaient pincées, et dont tous les gestes attestaient l’application la plus rigoureusement tendue : — C’est cela, le tango ? […] Et le pape, tout guilleret, faisait déjà le geste de se lever, comme s’il se disposait à révéler lui-même les harmonieuses évolutions de cette coquette danse. […] D’un geste brusque, mais surtout avec un suppliant regard, elle arrêta Wellseley, qui s’avançait vers elle. […] Il avait entendu les dernières paroles de Wellseley, et vu son geste.
Le caractère principal de ce romantisme, loin d’être dans l’opulence logique, dans le geste seigneurial des grands romantiques français du siècle dernier, est tout entier dans la pensée trop aiguë et par cela même trop inquiète de l’artiste.
À l’homme du continent, tout apparaît curieux, singulier, divertissant, de cette civilisation lointaine aux formes imprévues, aux modes impayables, dont aucun geste ni aucun rite n’a changé.
Dans le Square de la Place d’Anvers, par exemple, les attitudes des promeneurs, le geste des enfants sont fixés agréablement, mais, en dépit de la dimension du tableau, il n’est rien qu’une réunion de croquis, car rien n’y établit l’indispensable unité, sans laquelle nulle impression ne se communique au spectateur ; il semble qu’il n’y ait pas lieu pour ce tableau d’exister. […] Et devant la duchesse, devant le peuple, Bagnoli, le scribe, lit la sentence ; il fait attacher les éperons à Antonio par le comte d’Urbin, lui donne l’accolade, lui octroie des bourgs et des terres, lui fait remettre des draps de soie et de velours, des pièces d’orfèvrerie, — pendant qu’Izotta se lève et vient offrir à son frère, d’un geste charmant, les deux cents ducats d’or dans la tasse d’argent… Le portrait que le Borghèse nous en a laissé est aujourd’hui à Londres. […] Mais n’y a-t-il pas quelque injustice à juger avec notre manière particulière de sentir cet art spécial qui dérive d’un tempérament si différent du nôtre, cet art auquel le climat ensoleillé du midi qui fait la vie facile et tout en dehors, qui excuse la crudité des couleurs et entraîne aux gestes excessifs, apporte lui aussi son influence.
Il le regrette même parfois, quand il trouve de la douceur chez ses gardiens, mais il n’en persiste pas moins à attribuer à son geste quelque chose de providentiel, et à y voir un avertissement de la divinité.
Or, la suite de ce récit nous montrera comment il se conduit malgré cet avertissement, qui devait lui faire tenir les yeux ouverts et suspecter tous les actes et tous les gestes de son prisonnier. […] C’est dans un organe littéraire de Florence, le Marzocco, que j’ai lu cette significative constatation, à savoir que les chansons épiques de M. d’Annunzio ont touché plus le monde des hommes d’action que la « critique littéraire » italienne… M. d’Annunzio a écrit de France, au fur et à mesure des événements, les Chansons de la geste Tripolitaine. […] La critique littéraire n’a pas aperçu la signification du geste fait par le poète qui chante sur une terre française devant l’Océan, le visage tourné vers sa patrie qui guerroie. […] Et les regards du poète voient les ombres inévitables des êtres qui viennent de tous les horizons de la mort, qui vont vers tous les horizons de la vie, répétant, automates du Destin immuable, les gestes du labour et ceux de l’ensemencement, ceux des moissons et ceux des vendanges, ceux de l’amour et ceux de la mort, sans trêve, sans trêve. […] Ce ne sera pas un geste très généreux, mais pratique ; ce ne serait pas faire preuve d’intelligence de le lui reprocher.
J’ai suivi ces entrevues et j’ai remarqué que les auteurs de mon pays sont modestes : on chercherait en vain des grandes paroles et de ces gestes qu’on appelle beaux. […] C’est l’étude profonde et personnelle d’une âme d’anarchiste, d’un type humanitaire et paradoxal, qui arrive par des raisonnements de la plus stricte logique à se jeter sous l’automobile du roi, dans l’espoir de faire un geste suprême qui soit utile à l’humanité entière… L’esprit d’observation, que l’auteur a largement semé dans ce beau livre, décèle une longue habitude des milieux et des états d’âmes qu’il décrit, et, en effet, lors de ses pèlerinages à Paris et à Londres, M. […] Chez les deux écrivains il y a la même inquiétude perpétuelle, absorbante, de la femme, une sorte d’obsession non pas même de l’amour, mais de ce qu’il a de plus primitif et de plus général, de l’instinct sexuel : l’un et l’autre considèrent tous les gestes de l’amour comme des phénomènes si naturels qu’on les doit décrire sans embarras ni trouble ; le désir qui se renouvelle sans cesse n’a d’intérêt que par son assouvissement régulier ou brutal : tout sentiment qui détourne ou altère le désir est vain ; toute complication psychologique est fausse.
Mais pensons à l’autre, à la belle passion tumultueuse et ardente qui, durant ces jours-là, parcourait les rues, en chantant, en lançant des imprécations, des acclamations ; la passion des foules unies dans un même élan, la passion des tribuns qui, en face de cent mille personnes, levèrent le bras devant l’image de Garibaldi, et le supplièrent de descendre en eux en esprit, avec le geste des anciens prophètes invoquant la présence de Dieu ; la passion qui laissait se relâcher la haine, pour faire naître l’amour : celle-là fut capable de donner à toute conscience une certitude, de construire un pont indestructible pour laisser passer l’humanité meilleure allant vers l’avenir. […] Tomber, glisser, fermer les yeux, se lever, rouler ensuite, se voir passer sur la tête la rue avec ses gestes et ses lueurs homicides. […] Pascoli ne voit pas seulement la projection d’un acte humain dans l’histoire, il voit aussi, — certes, avec plus d’allégresse, — la projection d’un peu d’amour dans l’acte le plus simple, dans un geste fraternel, dans un geste d’abnégation.
Le rêve ne se révèle pas en un langage de paroles, il est scénique, terriblement scénique, il se révèle en un langage incomparable d’attitudes, de gestes, de situations tragiques, dramatiques et pathétiques, qui enveloppent l’action dans une atmosphère de musique héroïque et sensuelle, d’où la vision de Venise surgit, tel un triomphe de flammes sur un incendie perpétuel d’âmes.
Le public sera étonné d’apprendre que la Transfiguration est une peinture déplorable ; mais il faudrait peut-être étonner davantage encore le public et lui détailler les infamies de cette composition baroque où tout semble calculé pour dégoûter, à la fois de l’art, de la religion, de la couleur, des visages et des gestes humains.
Et cela est juste ; il fallut, en effet, pour le produire les forces entières de tous les temps condensés en un siècle, et c’est par une fiction qu’elles parurent se réduire au geste d’une seule main. […] Un peu en arrière, pour se reposer aux épaules du jeune homme ou pour le caresser, une toute jeune femme avance ses mains, d’un geste câlin et noble, tandis que le torse reste droit, et les deux têtes charmantes, à droite, à gauche, sur un fond de paysage où de solides taureaux aux cornes aiguës suivent et précisent de leurs courbes celles de douces collines lointaines, font symétriquement à gauche, à droite, chacune un angle léger.
Après Palma Nova, que Napoléon fit fortifier en 1809 ; Romani où l’auteur raconte qu’il monta dans le clocher, Gradisca, elle aussi avec des murailles vénitiennes, qui vit les vieilles invasions comme le triomphe de Bonaparte, il vient reconnaître en amont de Goritza, qui n’avait pas encore été prise, la route de Cividale vers les montagnes ; et ce sont les hauteurs dont les noms ont été si souvent donnés par les communiqués : le mont Kuck, le Sabetino, le mont Santo, le San Michele ; puis des localités comme Piava qui s’élevait sur un cap et n’est plus qu’une ruine ; ailleurs Cividale, tours, palais, églises, vieilles fortifications ; les positions devant Tolmino et nombre de lieux dont les noms rappellent les gestes autrefois des troupes de la République « une et indivisible » ; enfin les Sept-Communes, la vallée de l’Astico, les monts Sunio et Summano, des bourgs et villages, ainsi que le pittoresque souverain des montagnes, le mont Zoverto, où l’on s’est âprement battu ; Schio, cité de filatures ; la route de Rovereto à Trente par Rivoli et le pèlerinage de la Madona de Corona ; Bassano, le Val Sugana et le cours de la Brenta ; les jolis coins de Gemona ; Venzone avec ses tours, sa forteresse, son église pleine de choses précieuses ; Lorenzo et la vallée de la Piave, Cortina d’Ampezzo sur les confins du Tyrol, et les batteries lourdes qui ont été juchées à 2.400 mètres, les gorges incomparables de Felicsan, etc… On peut suivre avec intérêt cet itinéraire, mais le récit de Paul Adam abonde aussi en descriptions et constatations curieuses comme en souvenirs historiques. […] Sur ce point mon opinion correspond à celle si éloquemment exprimée par le socialiste Turati dans la séance de la Chambre du 20 mai 1915 : « Un geste fait d’accord avec les puissances neutres, qui eût mis comme condition au maintien de la neutralité l’évacuation de la Belgique trahie et sacrifiée — menace permanente et précédent formidable contre tout respect des traités, contre toute garantie d’honnêteté dans les négociations internationales, — un tel geste (Censuré). […] Dès qu’il en a l’occasion, il rappelle ses gestes et ses paroles, et il souhaite que, non seulement ses compatriotes, mais encore tous les combattants de l’Entente profitent de son grave enseignement.
Les gestes, les mots, l’écriture artistes sont en dehors de l’amour littéraire.
Destelly, en Guillaume, outre qu’il semblait enrhumé, paraissait marcher sur des œufs et prêtait au rude héros helvète des gestes arrondis de courtier d’assurances onctueux et persuasif, qui faisaient regretter même M. […] D’Annunzio avait beaucoup perdu de son ancienne popularité (qui n’a jamais été cordiale) et il a accompli son geste pour conquérir sa place de « poète national » qu’il ambitionne depuis longtemps.