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2. (1905) Articles du Mercure de France, année 1905

Et la mère vient et sourit au bonheur charmant de ses filles. […] Mes filles, mes filles, c’était vrai, c’était vrai ! Pleurons, mes filles. […] Lugné-Poe a fait les plus louables efforts pour monter la Fille de Jorio. […] On se souvient qu’Ossian avait épousé une fille de Branno nommée Evirallin.

3. (1913) Articles du Mercure de France, année 1913

Dans trois mois, monsieur le Vicomte, vous pourrez épouser ma fille. […] Pourvu que, dans sa colère, il ait épargné sa fille ! […] Notre accord deviendrait public, officiel, et, dans peu de mois, j’épouserais sa fille. […] Et soudain je compris ce que c’était d’épouser la fille du marquis de Baiano. […] Je l’en sentais la fille.

4. (1911) Articles du Mercure de France, année 1911

Je m’approche : c’est Glycère, la fille du jardinier. […] Comme je la félicitais sur sa fille, elle me déclara qu’elle avait une nombreuse famille composée de filles aussi jolies que Barbara. […] Comme je ne parvenais pas à représenter la fille du paysan, je la changeai en paon. […] — Les filles du peuple t’enthousiasment donc bien ! […] Il séquestra la fille dans sa cabine.

5. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXII »

Il ne tiendrait qu’aux pédants de Naples de se réjouir de ce qu’il n’y a presque pas de filles ; mais c’est qu’elles ne feraient pas leurs frais, vu la grande concurrence (L.). […] Je parle des filles honnêtes.

6. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »

Le duc de Chartres (plus tard Philippe-Égalité) et la duchesse, voulant absolument un héritier mâle, auraient fait le troc d’une fille, au jour de la naissance, contre un autre enfant, un garçon, le fils du Chiappini en question, né vers le même temps. Cette fille, baptisée Marie-Stella Chiappini et devenue lady Newborough, aurait découvert le faux, et elle prétendit effectivement, — munie d’un jugement qui mentionnait bien le fait d’une substitution d’enfants, lequel semble avéré, mais sans nommer le moins du monde le duc de Chartres (et pour cause) comme le complice de Chiappini dans cette substitution, — elle prétendit, disons-nous, prendre, dans la maison d’Orléans, le rang que Louis-Philippe, vulgaire Chiappini (!) […] C’est la fille de cette dame qui informe M. 

7. (1901) Articles du Mercure de France, année 1901

Un soir, une foule anonyme et artiste prit crânement d’assaut la palissade qui défendait encore à la vue les quatre filles de l’eau et, avec l’aide volontaire de quelques ouvriers accourus pour empêcher qu’on mit le feu au bois de la cloison, découvrit patiemment, planche par planche, les bronzes immoraux ; et ayant trouvé, après une recherche comiquement soigneuse, les clefs de l’eau, ces juges sympathiques et modestes mirent le comble à la fête en inondant les quatre vierges de flots étincelants sous la lumière des lampes électriques. […] Qu’il me suffise de rappeler la déconvenue avec le Charpillon à Londres, les hésitations avec « la fille d’un savetier gentilhomme » en Espagne, les retards avec la belle juive Lia (je cite au hasard et encore de mémoire). […] Le Temps, à qui on emprunte la citation qui va suivre, appelle Christine « la criminelle fille du vainqueur de Lutzen ». […] Il n’y a rien d’étonnant, donc, qu’il approuve les fiançailles de la Princesse Béatrice, sa fille, avec le Prince de Muringie, en obéissant à la raison d’État, bien qu’il sache que ce mariage n’exerce aucun attrait sur la jeune Princesse et quoique il se demande incessamment si le bonheur du royaume vaut son bonheur à lui et celui de toute la famille. […] Le roi Othon est fier du succès de sa fille : tout le monde entoure la fiancée, heureuse enfin d’avoir donné à son sacrifice pour la raison d’État une signification d’apaisement.

8. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »

O très noble et très excellent le cœur qui s’unit à l’épouse de l’empereur du ciel, épouse qui est aussi sa sœur et sa fille bien-aimée. […] J’ignore si l’impérialisme de Dante n’est pas simplement la haine du Vatican ; j’ignore aussi si sa diatribe contre la noblesse, quoique très vraie en soi, ne vise pas exclusivement l’Église romaine, fille dégénérée et vile des nobles apôtres, si la dissertation sur les vertus propres à chaque âge n’équivaut pas à une conclusion sur la décrépitude de Rome qui se prétend éternelle, qui ne se sent pas vieillir et qui toute caduque s’obstine à dominer sans avoir aucune des vertus qui rendent la vieillesse respectable.

9. (1903) Articles du Mercure de France, année 1903

Une nuit qu’il revient à l’improviste chez lui, il trouve dans sa maison un de ces jeunes hommes de lettres ; il le questionne, et l’écrivain lui répond qu’il se trouve là pour un rendez-vous non avec la femme du grand poète, mais avec sa fille. […] Dans ce manuscrit, nous retrouvons Armelline et Scolastica dont l’histoire est interrompue par la fin brusque du chapitre III ; nous retrouvons Mariuccia du volume VII, chap. 9, qui épousa un coiffeur ; et nous retrouvons aussi Jaconine, que Casanova reconnaît comme sa fille « beaucoup plus belle que Sophia que j’avais eue de Thérèse Pompeati que j’avais laissée à Londres6 ». […] Je vois deux lits ; dans un dormaient ses deux filles cadettes, dans l’autre je vois Guillelmin, et ma fille toutes les deux endormies sur leurs dos, toutes les deux jolies, et animées par des roses qui souvent ne brillent sur les joues d’une fille ou d’un garçon que quand il dort. […] Celle de ma fille était démeublée ; mais l’autre ressemblait aux bosses qu’on voit sur la tête d’un veau, qui est à la veille de pousser des cornes. […] Une fille des champs, affalée tout du long dans l’herbe, dans le plantureux foin lombard, arque de ses bras étendus une gaule glissée derrière ses épaules.

10. (1900) Articles du Mercure de France, année 1900

— entretenait chez lui nombre de belles filles, d’un commerce facile, à l’aide desquelles il payait les gens de sa maison. […] Quelques petits serpents d’or étincelaient dans ses cheveux rougeâtres, réunis en diadème autour de la tête : sa démarche incertaine la faisait ressembler à une petite fille qui ne saurait pas encore marcher. […] Qui vous rend si hardies d’oser vous comparer à la fille de Nérée et de Doride ? […] reprit Maïa. — Allons, choisis parmi nous celle qui diffère le moins de la fille de Nérée, et chante-lui tes divines lamentations. […] C’est pourquoi, dans ce temps-là, sont sortis de sa pointe agile ces jeux et ces danses, ces Bacchanales, pures fleurs païennes où le corps nu et souple des filles sacrées se joue si imprudemment parmi les chèvre-pieds et les faunins, dans des cadres d’un archaïsme et d’une fraîcheur inégalables.

11. (1909) Articles du Mercure de France, année 1909

§ Zeuxis, voulant tracer l’image d’Hélène, demanda aux Crotoniates de lui présenter plusieurs de leurs filles, parmi les plus belles. […] La fureur, la sève bestiale, jaillissant dans le sexe maternel, apaisant la monstrueuse luxure de la fille du Soleil et de l’Océanide, agite les membres douloureux de la jeune femme. […] La mère un misérable vieux, la fille une grosse bedaine43 ! […] Mademoiselle d’Oraison a eu un fils et la Falette une fille. […] Dans cette maison s’était réunie toute la noblesse de la ville que Monsieur Philippe avait invitée à faire honneur au baptême de sa fille.

12. (1908) Articles du Mercure de France, année 1908

Chahine a plutôt cherché, dans ses figures de femme, à traduire l’expression canaille et effrontée des filles du trottoir. […] « Elle est fille du temps (18) » : Léonard se rend bien compte qu’il a fallu la succession des siècles pour que l’expérience devînt la lumière. […] Avec quelle indignation il se plaint que de son temps la peinture ne figurait pas au nombre des arts libéraux, elle, vraie fille de la nature qui opère par le plus digne de nos sens. […] La Fille de Jorio, tragédie pastorale en trois actes de Gabriele d’Annunzio (13 janvier). […] Michol est la fille et l’amante, elle est la consolation, la fidélité, l’amour et la douleur.

13. (1898) Articles du Mercure de France, année 1898

Comme Cassandre voyait l’avenir, Anne devine ce que voudraient cacher ceux qui lui sont chers ; elle sait le mutuel amour d’Alexandre et de Blanchemarie : d’ailleurs, loin d’être farouche comme la fille de Priam, elle aspire au sacrifice. […] Réaliste, épris de nature, il enferme la pensée mystique qui le guide dans le corps des hommes et des femmes qu’il a sous la main : la fille du peuple qui a quelque peu de front pose une Vierge, — sa Vierge d’Arezzo, — le premier montagnard venu un Christ : celui de sa fresque du Mont-de-Piété a le nez cylindrique, les lèvres épaisses d’un maure, les yeux caves et les extrémités grosses et communes, — mais le peintre, en dépit de ces réalités qui s’imposaient à lui, a su le rendre formidable et impressionnant quand même. […] Ses comédies modernes, généralement des levers de rideau comme La fille de Jephté, La lune de miel, Sic vos non vobis, étaient l’œuvre d’un homme qui, en compensation à un excès de violence, s’abandonnait à un excès de douceur, imaginant des personnages naïfs et poétiques, pèlerins égarés d’un monde irréel. […] Buffet nous montrait au dernier Salon campé sur le cheval du Maréchal Prim, c’est un gros homme chauve, très noir et très grêlé, à la physionomie douce et intelligente, grand trousseur de filles devant l’Éternel, l’air d’un bon vivant et d’un bavard, fort peu héroïque du reste, ayant en horreur la guerre pour laquelle il ne se sent aucune aptitude, — et que nous trouvons ici « s’agitant, on pourrait dire se roulant sur son divan, en montrant ses pieds qui sont énormes et couverts de chaussettes en coton blanc ».— Sa qualité dominante, ajoute notre narrateur, est la bonté.

14. (1904) Articles du Mercure de France, année 1904

Sous la crypte égyptienne où il se joue, ce petit drame occulte conserve une violence des temps barbares, des temps où les rois faisaient tuer les esclaves qui osaient lever leurs yeux sur le passage de leur fille. […] Une race est fille du sol exactement comme les arbres. […] Dans le roman, la fille d’un révolutionnaire, sourde à l’idéal politique, s’enfuit avec le fils d’un comte, d’un des plus acharnés réactionnaires ; d’où une série d’épisodes des plus amusants… Le recueil de nouvelles est inspiré, au contraire, de cette sentimentalité brusque qu’on connaît chez les fils de la forte Romagne ; et les deux livres montrent une originalité de forme et de pensée, âpre, robuste, indépendante, qui place M.  […] André Mariolle a été séduit par un être raffiné, « de sensibilité indécise, d’âme inquiète, agitée, irrésolue » qui, l’ayant distingué, a voulu faire de lui une sorte d’associé intelligent de sa vie : mais au jeu d’amour qu’il a entrepris avec elle, il s’est laissé gagner ; son désir meurtri, mal satisfait, se confie à une fille docile et simple. […] À Naples, Charles-Quint penche décidément en faveur du bâtard, à qui il donne sa fille naturelle, Marguerite d’Autriche.

15. (1912) Articles du Mercure de France, année 1912

Lors de son premier voyage à Paris, il a pratiqué la cabale au Palais Royal, chez la duchesse de Chartres, fille du prince de Conti, pour la guérir d’un eczéma. […] Il se contient vis-à-vis des deux jolies filles de son hôtelier, qui ont soupé avec lui, — et savez-vous pourquoi ? […] Mais ce qui se trouve dans les deux éditions, c’est un Casanova nouveau, non plus le coureur de filles et de femmes faciles, l’homme aux sens qui commandent, mais un Amadis, un Don Quichotte soupirant, la main sur son cœur, avec des raisonnements tirés de loin, tout simplement pour séduire la fille d’un savetier-gentilhomme, chez lequel il loge, s’ingéniant à vaincre la dévotion par les exigences du tempérament. […] Victor Bérard a bien montré que Calypso, fille d’Atlas (le mont aux Singes de Mauritanie), doit se placer dans le voisinage de ce mont. […] Calypso, dit ce dernier, est fille de Thétys, la mer, et de l’Océan.

16. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 247, 1er octobre 1907 »

Mais, en dehors même des tendances esthétiques et des manières littéraires de Gabriel d’Annunzio, qui malgré toutes ses défaillances est en Italie le seul grand artiste vivant, digne de ce beau nom trop profané, l’élévation apportée à la langue par l’auteur du Triomphe de la Mort et de La Fille de Jorio, est devenue un phénomène organique national dont tout écrivain italien a bénéficié.

17. (1910) Articles du Mercure de France, année 1910

Il partit, emmenant sa femme et ses deux filles, laissant son fils Hippolyte en pension, à Grenoble, chez le généreux M.  […] Sofia sur le Grand Canal, Pietro Longhi y peignit la Chute des Géants ; mais il revint vite à des toiles de petite dimension, à ses formats préférés de 58 × 44, 52 × 41, 42 × 35, et surtout à ces sujets intimes dont Giuseppe Maria Crespi lui avait donné le goût et l’exemple, en peignant pour son compte des tableaux comme son École de filles du Louvre. […] La jeune Marie, fille de bons paysans, est désirée par le paysan Cencio, qu’elle aime, par le fils du gérant de ses patrons et par le fils même de ses patrons. […] Et il ne faut pas oublier que Gabriele d’Annunzio a puissamment écrit, en langue italienne, la Fille de Jorio. […] Après bien des déceptions, ils croient avoir rencontré l’oiseau rare sous les espèces d’une accorte paysanne, Isabelle, fille du fermier Léonard, jolie comme l’amour et sage comme un ange.

18. (1902) Articles du Mercure de France, année 1902

Elle eut une fille qui, également, se nomma Cassandre, et qui fut mariée, en 1580, à Guillaume de Musset, sieur de la Rousselière. […] Elle me propose, la lamentable et chenue fille de joie, les voluptés que décrivit l’Arétin. […] Vellini au sujet de la Gauthier apprendra avec plaisir la publication de son étude complète sur cette fille droite et passionnée, dont la pauvreté fit une actrice célèbre, que l’on a vue fatiguer le maréchal de Saxe dans la lutte aux poignets, rouler comme oublies des assiettes d’argent, se travestir en cocher pour courir au fond de l’Allemagne verser une rivale d’amour avec son carrosse dans la boue, et qu’un beau jour de ses trente ans, en pleine beauté, le Christ reprit pour en faire une Carmélite ; or le récit de sa conversion, déjà publié par Laplace, a les mêmes accents réalistes qu’En route !

19. (1915) Articles du Mercure de France, année 1915

Près de Malines, dans un petit village, trois petites filles vêtues de noir (combien de deuils sur cette terre !) […] Il a dû y reconnaître une intonation subversive, car il a lancé aux trois petites filles son impérieux : « Che fais fous apprentre, à fous ! » — et les trois petites filles se sont tues, épouvantées.

20. (1894) Articles du Mercure de France, année 1894

[…] Dans la Revue des Revues (15 juillet), Mlle Paula Lombroso, la fille du professeur, publie un article sur la Cérébration inconsciente dans l’Art. […] Tome XII, numéro 59, novembre 1894 À tâtons.

21. (1917) Articles du Mercure de France, année 1917

Apprentie, puis rapidement première, elle fut chargée de créer une toilette splendide destinée au mariage de la fille du roi de Naples. […] Il paraît assez singulier, à première vue, que les arrière-neveux d’un compositeur mort en 1848 prétendent toucher les droits d’auteur de la Favorite ou de la Fille du Régiment, derniers vestiges d’une carrière glorieuse. […] Ces jours-ci on m’a parlé pour toi de la fille d’Altovito Altoviti ; elle n’a ni père ni mère et est au couvent de San Martino. […] Maintenant, pendant que j’écris, on m’apporte la lettre dans laquelle tu me parles de la fille de Carlo di Giovanni Strozzi. […] Même après sa chute, on continua à l’attaquer violemment à la session du début de 1917, un député socialiste officiel voulut provoquer un incident et, espérait-il, un scandale, en portant à la tribune de la Chambre une mesquine affaire de fonds de bienfaisance, où il avait même impliqué la personnalité de la fille de l’écrivain Fogazzaro.

22. (1906) Articles du Mercure de France, année 1906

Il a cuisiné la Fille de Jorio pour un opéra dont la musique vient d’être composée par le maëstro Franchetti, et qui sera joué prochainement à Milan. […] Plein de ce sentiment presque parfait de ce qui était « l’esprit tragique », d’Annunzio s’est approché de Wagner, et il a écrit Francesca da Rimini, pour aboutir ensuite à cette intéressante conception d’une Tétralogie des Abruzzes, qui commence avec la Fille de Jorio. […] Les haines du pays du sang se transportèrent à Rome, dans la volonté de vengeance d’une femme, la fille de l’homme tué, qui ne pardonnait pas. […] La famille Murri fut sacrifiée, dans la personne de son chef, visé par-dessus les têtes du fils et de la fille, aux haines réactionnaires et cléricales. […] Auguste ne peut sacrifier ainsi sa propre fille.

23. (1918) Articles du Mercure de France, année 1918

Peu avant la guerre, il retrouva sa fille qu’il n’avait plus vue depuis 1870 et qu’il avait oubliée. […] Ils ne correspondaient pas à l’âge qu’elle paraissait avoir et, comme on avait reçu un télégramme annonçant à l’autorité qu’une fille voyageait vêtue en soldat, elle finit par tout avouer. […] Mario Mascardi évoquait le sac de la villa de D’Annunzio et son exil en France et opposait à ces épisodes douloureux la germanophilie de Giovanni Segantini, telle qu’elle s’exprime, et de façon si crue, dans ses écrits, publiés par sa fille Bianca, particulièrement dans une lettre du 10 décembre 1898 à Pietro Fragiacomo. […] Au premier acte, Lodoletta, orpheline, fille adoptive d’Antonio, célèbre sa fête.

24. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »

Sans peur, sans pitié, ayant comme manière de vie le Dédain, et comme dogme spirituel la Volonté, fille du Souvenir, le Poète ouvrait le chemin à tous les espoirs.

25. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »

Car, aux citoyens de la belle et chère fille de Rome, Florence, il a plu de me jeter hors de son doux giron : depuis lors j’ai parcouru, quasi mendiant, presque tous les lieux où on parle ma langue natale ; … j’ai paru vil aux yeux de beaucoup et la dépréciation s’étendit à mes œuvres anciennes ou futures. » IV. — La majeure partie de l’humanité vit d’après le sens et non d’après la raison.

26. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »

Personne ne s’occupait de ce jardin, le vieux propriétaire était mort et sa fille, ennuyée et dévote, considérait les arbres comme des mécréants et les fleurs comme des coquettes.

27. (1892) Articles du Mercure de France, année 1892

Morice, « qu’il n’a pas lu et dont il ne peut parler » ; la Fille aux mains coupées, de M. 

28. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »

C’est là que, treize ans auparavant, il s’était séparé pour toujours de cette Henriette qu’il avait aimée avec toute la fougue dont il était coutumier, avec toute la constance dont il se croyait capable ; il l’avait rencontrée déguisée en officier de fantaisie en compagnie d’un capitaine hongrois et n’avait eu aucune peine à la deviner femme sous son travesti ; de longs mois, il vécut avec elle à Parme, se faisant appeler M. de Farusi, jusqu’au jour où Henriette fit la rencontre d’un de ses compatriotes, M. d’Antoine, qui la cherchait pour la ramener à sa famille, car elle était fille de grande maison et seul un coup de tête l’avait pu engager dans cette aventure extravagante de courir le monde, en habits de carnaval.

29. (1899) Articles du Mercure de France, année 1899

Filles d’Hérodias, aux coiffures fantastiques étrangement nouées et tressées, afin de dégager l’ovale délicat de la figure, elles ne sont pas de la famille chrétienne, non plus que de celle de Raphaël. […] Parfois, comme dans les sujets de la Fille d’Hérodias, et de la Tête de Jean-Baptiste, les originaux perdus ont été sans cesse reproduits et transformés par Luini et par d’autres.

30. (1914) Articles du Mercure de France, année 1914

Il la trompa, sans plaisir, ouvertement, avec des courtisanes, des actrices, et, tout dernièrement, avec une fille de chambre qu’il dota, et fit épouser, ensuite, à Beppo, son gondolier. […] Dans les loges, Lord et Lady Dolingson, et sa sœur, Miss Florence April ; Mme Aranguez et sa fille, les Boursault-Coudray ; Nina Ceschini, splendidement vêtue de rouge, décolletée, vraiment magnifique.

31. (1916) Articles du Mercure de France, année 1916

Tu étais content de m’aimer, d’aimer ta fille, l’Italie, tes fleurs, ta musique, les beautés du lac et de la montagne.

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