Le régiment fut envoyé cependant à Montélimar pour s’organiser ; des recrues lui vinrent de Nice, de Lyon, d’Orléans, d’Avignon, de Marseille. […] Elles avaient fini par arriver en Argonne où elles trouvèrent de la neige, et pour Noël furent envoyées dans la zone de feu. […] Les Garibaldiens ensuite furent envoyés au repos, à Grange-le-Comte, puis à Bar sur-Aube, à Avignon. […] Des fractions de la 4e armée sont envoyées à ce moment en soutien sur la ligne de feu. […] Notre volontaire fut promu officier et envoyé dans les Dolomites, passant des Garibaldiens dans la 82e brigade.
Sache que la lame que j’ai envoyée et que tu as reçue est faite sur la mesure donnée par Piero. Il m’en envoya une en papier dans une lettre et m’écrivit de la faire faire exactement de la même façon. […] Tu m’as écris que tu avais compris pour les deux Brefs ; si tu vois que tu peux les envoyer par un, homme de confiance qui me les remette, envoie-les : sinon laisse-les tranquilles. […] Et moi qui l’envoyais à la forge ! […] Celles qu’il a envoyées du front italien en 1916 ont été parmi les plus remarquables.
Avec des moyens médiocres, il voulait néanmoins s’essayer à la peinture, mais ne réunissait pas les qualités requises pour être envoyé à Rome. […] Boucher en voyant son fils retardé dans ses études et le connaissant d’ailleurs susceptible d’un découragement absolu : il se trouve forcé, s’il ne veut que le crayon lui tombe des mains, de l’envoyer à Rome à ses dépens, ce qui d’une part lui serait lourd à supporter et de l’autre inquiétant, s’il est abandonné à lui-même et hors de l’Académie, j’ay l’honneur de vous proposer un moyen de peu de dépense de donner à M.
Tandis qu’en Italie le général Oudinot, envoyé comme médiateur armé entre le Pape et le peuple romain, se voyait poussé, par un entourage ultramontain, à prendre Rome, à détruire le gouvernement républicain de Mazzini et à couper court aux négociations patientes de notre ambassadeur, M. de Lesseps (on sait que c’est à la suite de ses déboires d’alors que celui-ci quitta la diplomatie et entreprit de percer le canal de Suez) ; tandis que ceci se passait à Rome, en France les élections du 13 mai 1849 grandissaient le pouvoir du parti catholique dont la prépondérance s’imposait au Prince-Président, tenu d’approuver la tournure prise par les événements de la Péninsule. […] Pour lui, l’Autriche et l’Italie furent sur le point d’envoyer un ultimatum à la Prusse.
Basta, ce sera pour l’antiphone du second volume… » Et, dans la suite de la lettre, il donne à son ami le conseil de faire passer tous les livres qu’il aurait à lui envoyer par l’intermédiaire du banquier Bianchi, de Milan, qui les transmettrait à un négociant de Genève, nommé Le Fort. […] Aux expressions simplement polies et cérémonieuses succédèrent les aimables et badines ; et enfin, à quelques mauvais écrits de mon cru, que je vous envoyai, vous répondîtes par le don de quelques-unes de vos productions qui n’étaient pas encore répandues, et de plusieurs livres anglais fort rares et fort estimables. […] Les deux amis font échange de tragédies et de comédies, de pièces originales et de traductions ; ils se permettent aussi des présents moins poétiques : à plusieurs reprises, Albergati envoie à son correspondant du saucisson, de la mortadelle et du rossoglio de son pays. Il faut croire que Voltaire n’était pas insensible à ces politesses gastronomiques, car il en fait mention, dans son entretien avec Casanova, d’une façon assez inattendue : « Je ne connais pas Albergati, déclare-t-il, mais il m’a envoyé le théâtre de Goldoni, des saucissons de Bologne et la traduction de mon Tancrède10. » Casanova avait de détester Albergati les mêmes raisons qui le faisaient mépriser Algarotti, et peut-être aussi quelques autres plus délicates.
Le lendemain, il envoyait à Casanova une traduction en vers qu’il avait faite de quelques stances de l’Arioste. […] Haller lui avait fait promettre de lui envoyer son jugement sur Voltaire aussitôt qu’il aurait vu le grand homme ; Casanova tint sa promesse et nous voudrions bien avoir sa lettre ; sans doute, nous y saisirions mieux, dégagée au premier sarcasme, Casanova s’est-il replié sur lui-même, et voilà l’entrevue irrémédiablement compromise. […] D’autres n’eurent pas la faveur d’être reçus ; témoin cet Anglais obstiné qui voulait voir Voltaire à tout prix, même malade, même mort ; finalement, Voltaire l’envoya au diable, qui, disait-il, venait précisément de l’emporter en personne.
Casanova songe à envoyer son instrument dans le dos d’un livre. […] Ce fait prouve que le commerce de Misua avec l’Italie devait être très florissant : on sait que l’Afrique envoyait beaucoup de blé à Rome. […] Casanova, qui les trouve tous délicieux, en envoie à ses amis, à Venise, à Varsovie, à Turin. […] Intéressé par nous à cette recherche, il nous envoya une lettre nous autorisant à faire nous-mêmes, dans les registres, les recherches les plus minutieuses. […] J’avais acheté à l’un de ces fondeurs plusieurs petites statues que j’avais envoyées en France.
Mais son idée favorite, sa plus… géniale idée est assurément celle d’envoyer aux petites maisons les gens qui dérangent la digestion paisible des hommes normaux. […] Quel scandale, de nos jours, si tel ministre, apprenant qu’un climat doux pût être favorable à un poète, l’avait envoyé en quelque Sorrente gérer un consulat illusoire ! […] Vanloo a déclaré ceux que vous avez la bonté d’envoyer à l’Académie de Rome, et il a fait part en même temps de vos intentions pour remplir une sixième place de peintre vacante en ladite Académie. […] Il ne peut envoyer les études des nouveaux pensionnaires qu’au commencement de l’année nouvelle ; il leur a fait déjà recommencer celles qu’il pensait pouvoir adresser à Paris. […] « Voilà le rouleau que j’ay l’honneur de vous envoyer des études de trois pensionnaires nommés Monnet, Flagonard (sic) et Brunet.
quel dieu vous envoie, grands Saints… — L’Amour ! […] L’Espagne et le Portugal envoient des navires, tandis que les rois de Hongrie et de Pologne attaquent par terre. […] Ils m’expédieraient dans un hôpital quelconque… et, d’ailleurs, ils m’y enverront demain. […] — Saint Marc t’envoie, lui répondit l’homme à qui elle s’adressa. […] Mais j’envoyais, secrètement, Morto chez la Maurina.
L’autre mois, parmi les livres que l’éditeur Giannotta de Catane prenait la peine de m’envoyer, il s’en trouvait un de critique littéraire signé Luigi Capuana4. […] Je supplie le vieux « Rat » de ne plus m’envoyer que des chefs-d’œuvre. […] En effet, avant de se réfugier auprès du Pape, dans le siècle suivant, les ordres monastiques de l’Empire Grec, les moines de la règle de Saint Basile, envoyaient déjà en Italie tous les tableaux qu’ils peignaient du Crucifiement, tous ces diptyques, à fond d’or, dont on peut lire la description dans Gori, et qui venaient orner les murs des églises de Rome, ou servir à des imitations développées.
Elle pousse Aligi à envoyer un salut à sa mère, à ses sœurs abandonnées. […] Quand j’étais enfant, il m’envoyait chercher des baies d’ellébore pour ses sorcelleries. […] — Il n’a pas d’argent : le patron ne lui en envoie plus. […] Billot avait été envoyé à Rome, comme ambassadeur auprès du Quirinal, en avril 1890. […] Fogazzaro envoie à Subiaco l’ancienne maîtresse du saint, Jeanne, qui en repart désormais désespérée.
Mais Rosso ne disposait d’aucun budget ; pour faire quelque argent et entretenir sa provision de couleurs, il se proposa comme ordonnance à un officier, lequel flaira l’artiste et l’envoya à l’école des brigadiers : or cela coûte de peindre, même à l’aquarelle. […] Il envoie à l’exposition de Milan ses premières études. […] Au même moment un de ses amis, ingénieur à Paris, le prie de lui envoyer quelques pièces qu’il essaiera de placer.
Il ne veut pas de faiblesses autour de lui : riche, il travaille encore comme le dernier de ses ouvriers ; père, il a envoyé son fils dans le Nouveau-Monde, pourvu d’à peine quelques milliers de francs qui lui permettent de lutter à son tour et de se faire une position. […] Comme avec les progrès de notre civilisation, notre division du travail et la répartition des salaires, y compris la bourgeoisie de Monsieur Loubet, nous entendons de mieux en mieux le libre échange du pittoresque, nous envoyons des études sociales habilement torchées à des gens qui nous retournent des portraits individuels supérieurement peints et, par politesse, nous admirons, mais sans saisir pourquoi, décidément, ce qui demeure du talent, du savoir-faire, chez nous, chez des gens peut-être plus naïfs, est du simple génie. […] Je possède de lui, en outre, une plaquette de vers : Canti, mais comme il vient de me l’envoyer avec cette dédicace menaçante : « pour loyale amitié et non pour autre chose… » je ne lui dirai pas tout le bien que j’en pense et tout le plaisir que ces chants personnels, indépendants et sincères m’ont fait… D’ailleurs il n’est pas de ceux que l’éloge peut gâter, car il est éternellement mécontent de soi, et la fièvre de la recherche le hante. […] Après le deux décembre il fut envoyé comme premier secrétaire à Saint-Pétersbourg.
il ne l’avait pas envoyée loin de Naples ! […] … J’envoyai un baiser à tout cela, un baiser au passé. […] J’envoie alors deux compagnons et un héraut reconnaître quels gens mangent le blé de cette terre. […] Rectifiant la position, splendides d’allures, ils adressèrent en signe de respect le salut militaire à l’envoyé de Sa Hautesse. […] Les différents valis envoyés de Constantinople ne cherchaient pas à introduire des réformes dans la colonie.
Verga me remercia par une lettre charmante et m’envoya tous ses livres accompagnés de dédicaces. […] Il est vraiment dommage que le monarque italien ait envoyé à la famille de M. […] « J’envoie mon ouvrage à Paris pour l’y faire imprimer. […] À coup sûr, la lettre ne fut pas envoyée. […] Enfin il dresse avec grand soin une liste de tous les personnages influents à qui l’on enverra son livre ; pour préparer l’opinion, il faudra « n’afficher et n’envoyer aux journaux que quinze jours après avoir adressé » ces exemplaires.
J’ai écrit la portée de sa voix pour lui envoyer de la musique de Mozart.
Si j’y eusse passé un mois de plus, j’envoyais ma démission et y restais. 1813.)
Cet envoyé est Énée, « qui seul avec la Sibylle, était descendu en Enfer pour aller chercher l’âme de son père Anchise » (Convivio, IV, 20). […] C’est un diplomate de la critique ; je ne peux me rappeler une seule brusquerie dans son style ou dans ses jugements ; de cette manière, il ne compte d’ennemis que les ennemis des auteurs qu’il n’a pas assez fouettés au nom de l’art Mais depuis que les électeurs de Parme l’ont envoyé à la Chambre, ces aimables causeries littéraires de M.
Des centaines de femmes, d’ouvriers sans travail, ont été ainsi envoyées au bagne, en compagnie d’une quantité de journalistes. […] Le 1er juin 1665, un laquais de Colbert va le chercher de la part du roi, et lui dire, ainsi qu’il l’a écrit, que « le roi m’avait choisi pour aller recevoir le cavalier Bernin, non pas en qualité de maître d’hôtel, mais comme envoyé pour l’entretenir et l’accompagner pendant qu’il serait en France ». […] De quoi croyez-vous que ces deux gaillards causent, l’envoyé du roi, l’ami du Poussin, l’homme de goût, et le « divin maître » qui vient de traverser les graves et belles provinces de France, à la vie si intense, si particulière et si nouvelle pour lui ; de quoi croyez-vous qu’ils causent à cette heure aimable de l’accueil, par ce beau jour de juin, au milieu des campagnes merveilleuses qui ourlent la rivière ? […] Quoi qu’il en fût c’est Perrault, lui-même, qui porta au Cavalier, la veille de son départ, les trois mille louis d’or, en trois sacs, que Louis XIV envoyait à l’architecte, cela en plus de la pension de 12.000 livres par an et du brevet de 1.200 livres pour son fils.
On sait que cette collection Campana, achetée en 1861 par Napoléon III pour la somme de 4 360 440 francs et comprenant, outre des sculptures et des majoliques de la Renaissance, 646 tableaux, pour la plupart des écoles italiennes du xive et du xve siècle, fut ensuite répartie entre le Louvre, qui ne retint que 313 peintures, le musée de Cluny, où furent envoyées 12 toiles, et divers musées de province, auxquels allèrent les 322 tableaux restants, puis, plus tard, en 1872, 141 autres pris sur ceux qu’avait conservés le Louvre.
Il envoie à Cécilia une magnifique robe de fiancée, rehaussée de gemmes et de broderies d’or, et taillée dans cette pourpre somptueuse dont Pandolfo Malatesta se vêtissait pour s’agenouiller devant la Vierge. […] Et pour rehausser ce coloris, les étudiants ont envoyé aux journaux une lettre qui accentuait encore le sens de leur démonstration éthique. […] Le Maine envoie déjà à Washington un ou deux députés élus comme Français par des Français. […] Mais il fallut enfin céder à la force du nombre : la Seigneurie elle-même envoyait des renforts aux assiégeants.
Il m’a semblé curieux, mon cher ami, de vous envoyer ces quelques renseignements sur une des dernières citadelles spirituelles, où plane et se meut ce qu’il reste de l’esprit tragique chrétien qui soit encore vivant dans une multitude. […] On la voit, mais extériorisée par l’imagination excitée de Phèdre, on la voit comme une ombre implacable, contre laquelle l’amoureuse damnée crie toute sa haine, envoie sa terrible imprécation : Déesse, que veux-tu donc de Phèdre ? […] » Et c’est la fureur bestiale de sa mère qui l’animera lorsqu’elle se précipitera contre l’esclave thébaine cassandrienne envoyée à Hippolyte, à laquelle elle propose la triple énigme : « Qui dompta le feu avec le feu ? […] À présent, dit-il, je crois que vous allez venir pour de bon et que vous n’allez plus nous berner de carottes plus grosses que les mâts des galères que vous avez envoyé chercher. […] J’en avais un seul que je lui ai envoyé.
Le bon Pasteur du Musée de Latran pourrait passer pour un berger hellénique, c’est l’éphèbe, c’est l’androgyne, l’ange que Dieu envoie pour accomplir ses œuvres. […] Le comte San Severino di Vimercate y enverra la célèbre statue qu’il possède, la Pietà de Michel-Ange ; la société des anciens marbriers viterbiens prépare une reproduction en marbre de la fontaine monumentale de Viterbe, qu’elle offre gracieusement à l’exposition. […] Toi, envoie-moi là où j’ai laissé ma valeur, ensuite donne-moi pour l’accomplir ce qui est le plus difficile et le plus atroce. […] Aussi envoie-moi et dis-moi que je vais vers la mort, que j’aurai mon tertre funéraire dans une région jamais piétinée par l’homme blanc. […] Mais Balestra lui-même eut le bon esprit d’envoyer son élève à Bologne, en le recommandant à Giuseppe Mario Crespi l’Espagnol : c’était la voie ouverte au futur peintre de la vie vénitienne du xviiie siècle.
Il vous envoie ses compliments ; déclare votre esquisse fort belle ; et vous invite pour un bal qu’il donnera bientôt. […] Et Antonio lui envoya des fleurs par le barcarol. […] Au moindre danger, je vous l’envoie. […] J’envoyai Morga aux Zattere. […] Naturellement, la presse envoya, sur le lieu des opérations, de nombreux correspondants de guerre ; The Times y délégua Mr W.
Calvin brûle Servet et l’humaniste Castalion avec un entrain espagnol et nos ancêtres ont envoyé Marie-Antoinette à la guillotine. […] « Qui ne refrène la volupté s’assimile aux bêtes (120). » On ne saurait trop remarquer chez un artiste qui servait César Borgia, au moment où Machiavel se trouvait auprès du même prince, comme envoyé de Florence, et qui a dû échanger, à Sinigaglia, des remarques avec l’auteur du Prince, la permanence du sens moral qui manquait à l’Italie de ce temps aussi radicalement que l’eau dans le désert. […] Le nombre des écoles des Beaux-Arts, des récompenses, des commandes, des gens qu’on envoie à Rome ou en voyages, comme le prix des artistes connus et les fortunes qu’ils ramassent, forment un ensemble de scandales qui ont leur source à la Chambre et à la Bourse. […] La religion n’y gagna rien, mais parmi les savants envoyés pour représenter l’Église grecque, il y en eut qui prirent de l’influence sur l’opinion.
Sa dernière page, envoyée peu de jours avant sa mort à un journal de Cesena, l’Azione, est une des plus profondes impressions de guerre qui aient été écrites jusqu’ici en Italie. […] La France envoie en Italie trop de gens de lettres en vacances. […] Tandis que la librairie française nous envoyait ses romans, bons ou mauvais, et les chefs-d’œuvre de toutes les littératures traduits dans sa langue si claire et accueillante, la librairie allemande nous envoyait ses gros manuels, ses répertoires encyclopédiques, les atlas, etc. […] Ils ne reçoivent pas et ils n’envoient pas d’ambassadeurs.
Sabatier s’était proposé d’écrire un pendant à la Vie de Jésus de Renan, le pape a envoyé sa bénédiction à « l’éminent théologien », et M.
Je pris d’abord les plus petits manuscrits, parmi lesquels je trouvai, pêle-mêle, des notes de blanchissage, d’hôtels, des factures, des listes de lettres envoyées, des brouillons de lettres pleins de rature, des notes sur des livres, sur la théologie, les mathématiques, des calculs, des vers français et italiens, avec variantes, une longue liste de noms classiques qui sont ou non francisés, avec les raisons pour ou contre, « ce que je dois porter à Dresde », des titres sans rien qui suive, tels que : « réflexions sur la respiration, sur la vraie cause de la jeunesse, — les corbeaux », une nouvelle méthode de gagner à la loterie de Rome, des recettes parmi lesquelles une longue liste imprimée de parfums vendus à Spa ; une coupure de journal, datée de Prague, 25 octobre 1790, et relative à la trente-septième ascension en ballon de Blanchard ; des remerciements à quelque « noble donateur » pour le cadeau d’une chienne appelée Finette, et un passeport pour M. […] J’éprouvai quelque difficulté à identifier toute une série de lettres en français, lettres très affectueuses et très intimes, habituellement sans signature, et parfois signées « B. » La correspondante se désigne par : Votre petite amie, ou elle termine par cette phrase, demi sourire, demi reproche : « Bonsoir et dormez mieux que moi. » Dans une lettre envoyée de Paris en 1759, elle écrit : « Ne me croyez jamais que lorsque je vous dis que je vous aime et que je vous aimerai toujours. » Dans une autre, d’orthographe défectueuse comme ses lettres le sont souvent, elle dit : « Soyez seur que meauvais discours, vapors, calomnie, rien ne pourra changer mon cœur qui est tout à vous et qui ne veut point changer de maître. » Or, il me semble que ces lettres doivent être de Manon Baletti et que c’est à elle qu’il est fait allusion dans le VIe volume des Mémoires. […] Nos bons voisins d’Italie nous ont envoyé leur jeune reine.
» Pour commencer par quelque chose de solide je vous envoyé cy-joint une lettre de change de neuf mille francs, et j’ai donné ordre à notre trésorier en exercice de payer ponctuellement à l’échéance la lettre de change de trois mille tant de livres que vous avez tirée sur le sieur Marignier, premier commis.
Épris de Shelley, le « cœur des cœurs », mort sur les rivages de l’Italie, enseveli à Rome, il traduisit dans la plus pure langue italienne l’âme du poète-philosophe anglais ; et il vient d’envoyer à ses amis le dernier volume du Convito, ce recueil de lyriques Amori ac Silentio sacrum, dédié à ses amis et à la Poésie.