Sa religion s’exprimera par l’étude passionnée de l’œuvre divine. […] Sur le plan positiviste, Laplace ne rencontre pas l’hypothèse divine dans ses calculs. […] Il ne juge pas l’œuvre divine, il l’admire. […] Introduction à la Divine Comédie. […] La hiérarchie et la plastique des passions dans la Divine Comédie.
Grand redresseur de torts, Voltaire ne s’épargne pas lui-même et il n’éprouve nul embarras à confesser tout haut sa faute : « Je n’avais pas osé, déclare-t-il, dans son Dictionnaire philosophique 21, compter autrefois l’Arioste parmi les poètes épiques ; je ne l’avais regardé que comme le premier des grotesques ; mais en le relisant je l’ai trouvé aussi sublime que plaisant, et je lui fais très humblement réparation. » Cette amende honorable est postérieure à l’entretien de Voltaire avec Casanova ; mais Voltaire n’avait pas attendu que l’enthousiaste Vénitien lui fît, avec une fougue toute particulière, l’apologie du « divin poète », pour rendre à l’Arioste la place qui lui est due. […] Casanova ne voulut pas être en reste avec son hôte ; mais il tint à l’honneur de justifier publiquement l’épithète de divin qu’il avait donnée à son poète favori. […] L’article qu’il lui consacre dans son Dictionnaire philosophique n’est rien moins qu’indulgent et la brève analyse qu’il donne de la Divine Comédie dissimule mal sous l’ironie de la forme une indifférence ou une incompréhension totale. « Les Italiens appellent le Dante divin mais c’est une divinité cachée, peu de gens entendent ses oracles ; il a des commentateurs, c’est peut-être une raison de plus pour n’être pas compris.
— Si le divin Orphée tarde à venir, dit Stérope entre deux hurlements de la mer, il nous trouvera toutes endormies. […] — Monte donc, divin Orphée, — cria Hippolyte à l’homme qui levait la tête vers le sommet. […] reprit Maïa. — Allons, choisis parmi nous celle qui diffère le moins de la fille de Nérée, et chante-lui tes divines lamentations. […] C’est à son retour de Rome, en 1481, qu’il se lança dans l’écrasant labeur que demande une illustration de la Divine Comédie. […] C’est au seul point de vue art qu’il convient d’examiner son illustration de la Divine Comédie.
On convient généralement que l’Alighieri incarne le Moyen-Âge et que la Divine Comédie, rangée parmi les chefs-d’œuvre de l’esprit humain, est le seul poème épique de l’ère chrétienne. […] La Divine Comédie littérairement plane sur l’imagination universelle : spirituellement elle dresse son énigme sans que nul Œdipe s’aventure à l’expliquer. […] N’oublions pas que le commentaire s’applique à la Divine Comédie, déjà écrite à ce moment. […] Après avoir été considéré comme divin pendant quelques siècles, quelques critiques ont osé ébranler un peu cette divinité.
Il n’y a pas en Italie une personne de culture moyenne qui ne connaisse par cœur l’épisode de la Francesca dans la Divine Comédie. […] Je crois même que, enthousiasmé par cette divine musique, le garçon m’exposa, avec la concision qu’exigeait son service, tout un plan d’esthétique dont j’aurais pu tirer des avantages considérables si j’avais su me le rappeler. […] Marion Crawford a vu par lui-même les héros qu’a rendus fameux la Divine Comédie, il les a doués de passions violentes, et il a su éviter les banalités fâcheuses qui auraient pu le séduire. […] Il n’est qu’un enfant, à peine formé, la très humble apparence, à laquelle Van Eyck nous affirme que l’Être suprême se réduisit pour l’amour des hommes, d’autant plus sublimement divin que plus modestement humain. […] Comme chez Raphaël, le bébé est nu ; mais, avec des mains bien plus fines et délicates, la mère évite de toucher le corps divin et c’est dans un lange d’une blancheur sacrée, c’est dans le corporal qu’elle tient l’hostie.
… Et j’avais besoin de Lina, je ne pouvais me passer de ses baisers, de sa chair divine, de l’entendre se plaindre et gémir de volupté dans mes bras. […] regoûter à la façon divine dont elle se laissait adorer ! […] Les grands illuminés : sainte Thérèse, saint Antoine, saint François, Marie Alacoque, ont donné à l’objet divin de leur amour une réalité suffisante pour en être stigmatisés matériellement, c’est-à-dire pour pouvoir constater sur leur propre chair l’action qu’ils jugeaient divine. […] L’amour asexué, celui dont Musset a dit qu’il entraîne les mondes dans leurs orbites, prend dans Goethe une allure suffisamment sublime pour devenir divin. […] Ceux qui les ignorent encore les trouveront dans l’Œuvre du Divin Arétin, à la Bibliothèque des Curieux, ouvrage que je ne connais pas d’ailleurs.
Par tes larges narines humides et noires Ton esprit fume, et, tel un hymne joyeux, Le mugissement se perd dans l’air serein ; Et dans l’austère douceur de ton grave Œil glauque, se reflète ample et calme De la plaine le divin silence vert. […] § La mesure de son talent n’a pas permis à Carducci une divine et gothique abstraction, capable d’engendrer un nouveau Poème-synthèse, une nouvelle Divine Comédie.
Un jour, ayant besoin de renseignements pour la mise en scène de Sémiramis, il se hasarde à consulter l’auteur lui-même : celui-ci répond avec une bonne grâce parfaite, explique le costume des actrices, la place de l’ombre et son accoutrement, la disposition des Lumières, détaille les accessoires, indique le moyen d’imiter le tonnerre et les éclairs ; on sent, à travers sa réponse, que le metteur en scène, l’impresario, est plus flatté encore que le poète ; et, dans son enthousiasme, il va jusqu’à s’écrier : « Béni soit le ciel qui vous a inspiré l’amour du plus divin passe-temps dont les hommes de goût et les femmes vertueuses puissent jouir quand ils sont plus de deux ensemble9 ! […] « C’est dans l’absolu divin que doit sourire la trinité de sa Joconde, de son Christ et de son Bacchus. » Soit ; c’est sans doute pourquoi nous sentons cette divine trinité si étrangère à notre humaine vérité.
Il faut l’amour et la science qu’a un Ingres des œuvres du maître très divin pour historier un peu la froideur et la monotonie de sa doctrine. […] La présence réelle de l’Esprit, reflet du Divin, est donc la première condition de l’œuvre ; et après cela, que l’on ne vienne pas nous dire qu’il y a des règles que l’on ne peut outrepasser : au nom du style, tout est permis, car le style c’est l’homme, et c’est l’homme que nous voulons avant tout dans l’œuvre d’art, l’homme moral, l’homme spirituel, l’homme créature de Dieu enfin.
» Tout bien pesé, j’estime que le poète de la Divine Comédie ne fournit à un auteur dramatique que des éléments insuffisants. […] La Divine Comédie, voilà tout Dante. […] Charme divin de mes loisirs, Solitude ! […] Fleur de l’Alpe, dit un titre : il dit le décor extérieur ; l’Enfant divin, dit un autre, et il offre à l’adoration des Chrétiens la seule Madone alpestre qui se puisse réellement évoquer dans les vallons de ce labyrinthe montagneux qui va de N. […] Dès lors l’enfant de l’amour, l’enfant divin, le Christ qui s’incarne par amour ou l’amour qui s’incarne en un Enfant Jésus — toutes les interprétations sont la bonne — devient le héros de la composition ; dès lors le bonheur radieux de la mère contemplatrice, et l’arbre couvert de feuilles, et sur l’alpage des agnelets qui tètent leurs mères, — rappel du motif principal dans certaines variantes, — sont autant de concordances appropriées qui se complètent et s’enchaînent les unes les autres.
Au sujet de l’imitation de poètes et de philosophes inconnus ou méconnus, qu’on retrouve peu à peu dans la Divine Comédie, on s’est arrêté à quelques poèmes, à quelques versions précédentes, dont les professeurs parlent beaucoup. […] Avec Giotto, les esprits célestes cessent de ressembler à une garde d’honneur, à une sorte d’escorte divine. […] Deux portes d’airain présentent tout ce que le travail des hommes peut offrir de plus admirable, l’art, la patience, l’ardent amour divin s’y révèlent dans chaque groupe ciselé avec une délicatesse merveilleuse. […] De tels tableaux — par l’union des contraires — réalisent le suprême équilibre, l’harmonie divine. […] Émile Verhaeren, de Jean Moréas et d’Emmanuel Signoret ; il a l’ambition de restaurer sous la norme d’un ordre inviolable la fureur divine des lyriques primitifs.
Temps vraiment grandioses, et trop tôt évanouis sous la grossièreté barbare, où l’art et l’amour divin avaient pris toute la place dans le cœur des hommes. […] Je crois qu’elles y sont, et qu’il est possible d’y trouver également la Laure de Pétrarque, et même la Béatrice du poète divin. […] Pour donner un exemple, j’indiquerai simplement la Divine Comédie, puisque Dante sort en tête de la liste littéraire, sachant par expérience personnelle combien ce nom est célèbre en Italie autant qu’en France, et combien l’œuvre évoquée par ce nom est mal, pour ne pas dire peu, connue, en France autant qu’en Italie… Mais M. […] Ils ont pour vocation principale la méditation, l’ascèse et la louange divine. […] Elle l’a regardée comme « l’abîme qui s’ouvre parfois dans une plaie divine ».
De haute valeur aussi est la traduction de la Divine Comédie par le Professeur Henry Johnson, qui occupe la chaire des langues modernes au collège Bowdoin en Maine. […] Ou bien une adhésion instinctive aux principes du droit divin représentés par les monarchies centrales, ainsi le prétendent les catholiques espagnols, admirateurs de l’ordre et de la discipline tudesques ? […] Cette Puissance morale redoutable et bienfaisante eût pu du haut du Vatican, ce divin Sinaï de l’histoire, jouer un rôle immense. Condamnés à s’engouffrer dans la violence pour repousser la violence, les hommes se fussent réconfortés à cette source de bonté divine. Mais le divin est ailleurs.
La foule, dans l’éclosion de son pouvoir, avec l’aristocrate Périclès, regardait en souriant les autels, le trône, la scène du théâtre magnifique qui couvrait de ses marbres et de toute sa pompe le souvenir même du théâtre en bois, d’Eschyle, de l’artiste divin mort enterre lointaine. […] L’orgiasme primordial de la tragédie manqua dès que la volonté démagogique envahit comme une marée rapace le destin de la divine Hellade. […] Dans quelques-unes de ses capitales, l’institution de la « Lectura Dantis » sert admirablement à la vulgarisation de la Divine Comédie, le Poème National. […] Mais elles portent dans leur superbe fierté toute la vertu intacte de certaines campagnes italiennes, où la tradition de la force, de la valeur et du rêve, est sacrée comme une loi divine, comme un culte. […] En résumant dans sa Biographie les éléments divins que M.
Luciano Zuccoli massacre avec entrain et avec esprit la prétendue école des critiques « scientistes », de ceux pour qui tout phénomène de littérature et d’art est une monstruosité pathologique, de ceux qui ont découvert, d’après certains vers de la Divine Comédie que Dante était épileptique, — et naturellement « dégénéré supérieur ». […] C’était l’opinion de Renan qu’il fut après Jésus la plus pure incarnation du Divin.
Il est le frère des pasteurs de Virgile, dont je lis les poésies divines. […] Le teint est lisse et une collerette blanche rend plus naïve : encore cette divine physionomie. […] — J’échangerais ma beauté contre les dons divins de Cassandra, répliqua la courtisane. — Lorsque je serai vieux, riposta Barbarelli, j’apprécierai, peut-être, les dons divins. […] Quel air divin !
Parmi tant de polémistes, vieux et jeunes, il y a sans doute des sincères, révoltés contre d’Annunzio, qui, dans le discours déjà fameux, non seulement a déclaré qu’il veut être et qu’il sait être le maître absolu de la littérature italienne, mais qui a affirmé aussi que depuis la Divine Comédie l’Italie n’a eu aucun poème de « vie totale » aussi parfait que son recueil Laus Vitæ.
Ses livres sur la Divine Comédie firent un grand bruit dès leur apparition. […] Cook, son art a avec celui des maîtres qui le précèdent un lien faible, subtil comme celui qui relie au Verrocchio son divin élève Léonard. […] Antonio Beltramelli, que le public français connaît déjà, écrit ses nouvelles, en montrant les plus belles, les plus pures énergies de ses divines Romaines, dans des affabulations simples en même temps que solennelles. […] Les hommes ne peuvent ouvrir ce fruit divin et y chercher l’amande. […] À l’exemple de son divin maître, il semble n’être venu au monde que pour prêcher la paix et l’amour aux hommes.
Il dit encore : Ainsi, divine Italie, sous ton juste Soleil, ou dans les ténèbres, aguerrie Et prudente, avec le palladium sur l’affût, Je te vois marcher vers ta vie nouvelle. […] Ceci va nous conduire au point de vue historique en ce qui concerne la Divine Comédie, et, de là, aux quelques réserves que nous avons annoncées en commençant. […] Gauthiez tire aussitôt cette conclusion touchant la Divine Comédie : … Prenons garde que ceci, c’est peut-être ce qui sauva, rendit réelle, vivante, éternelle, la Divine Comédie.
De même Sainte Marie Antiqua remplaça la mémoire de Vesta, et la Résurrection du Rédempteur celle d’Hercule, précurseur divin dans la fondation de Rome.
Voici ce que dit Sagacius Mutius Ganata sur ce château et l’hospitalité que l’on y recevait : “Ceux qui venaient au château avaient différents appartements selon leurs diverses conditions, et à chacun le magnifique seigneur avait donné des valets et une table splendide ; les diverses chambres étaient indiquées par des devises et des symboles divins : la Victoire pour les guerriers, l’Espérance pour les proscrits, les Muses pour les poètes, Mercure pour la peinture, le Paradis pour les gens d’église, et pendant les repas des bouffons, des musiciens et des joueurs de gobelets parcouraient les appartements.
Valeri : La Vita di Benvenuto Cellini La même Société Éditrice Nationale vient de publier en un fort et beau volume cette divine autobiographie de Benvenuto Cellini que Goethe admira et traduisit. […] Il y a dans son attitude quelque chose de l’Alighieri ; du Divin Poète, il a l’altière éloquence qui flagelle et la seconde vue, don cruel et terrible, qui permet de descendre dans l’enfer du siècle.
Aussi est-il porté à lui attribuer une origine extra-humaine et à croire d’essence divine ou diabolique l’être qui dispose d’une telle force. […] L’on conçoit aisément qu’il se soit fait illusion, qu’il n’ait pas deviné ce qui se passait en réalité dans l’esprit populaire : il crut que ses idées étaient comprises intégralement, que les cœurs s’épuraient, que le souffle divin inspirait les âmes, que Florence allait devenir le reflet de cette Jérusalem céleste dont l’éclat idéal emplissait ses visions. […] L’épreuve du feu, cet absurde « jugement de Dieu », fut bien accueillie de part et d’autre : les adversaires de Savonarole y voyaient un moyen commode de se débarrasser de lui, bien que, au fond, ils n’eussent pas la certitude de le faire périr ainsi, tant il en imposait même aux esprits sceptiques ; ses partisans croyaient tenir enfin le miracle espéré qui devait rendre confiance aux chancelants, rétablir le crédit ébranlé de Savonarole, confirmer aux yeux de tous sa mission divine.
. — Sur les routes de Judée, dans les campagnes bénies de Nazareth, à suivre les traces et les péripéties du drame divin, la voyageuse put dire bien réellement : — « Je me sentais toute autre, avec une âme ingénue comme celle d’un enfant, — mais d’un enfant qui aurait connu l’ardeur de la vie et la douceur du rêve. » — C’est en effet le livre d’une croyante qui s’est refaite simple tout en restant éveillée dans la perception la plus aiguë et la plus subtile. […] Je suis né, moi, pour faire des statues… » Avec toute son âme et tous ses sens, il aime l’étrangère, la Gioconda Dianti, celle dont la sculpturale beauté crée et détruit, de seconde en seconde, mille harmonies divines. […] Et, bien qu’à côté de Manzoni vivait et travaillait le divin Léopardi, les belles lettres italiennes étaient pauvres, étaient littérature, étaient tâtonnements sans discipline.
L’or est comme le reflet de la puissance divine sur la Terre : c’est pourquoi plus on en possède plus on s’avoisine à Dieu. […] — Soyez prudent, Wellseley, prenez garde de ne pas rendre plus misérable encore les jours de cette divine créature. […] Je tremble, devant tout événement qui pourrait rendre plus lamentable et plus déchirante encore la destinée de votre divin modèle ! […] — « L’emploi que ce Poète renommé a fait de la magie est, sans aucun doute, défectueux, car, ainsi que nous l’avons démontré au sujet du magique, et aussi à propos du fabuleux, il ne peut intéresser continuellement : toutes les fois qu’au plan même s’adapte le pur vraisemblable : toutes les fois que des actions purement humaines30 s’ourdissent sur ce pur vraisemblable, en excluant le divin du Paganisme et le diabolique et le cabalistique, en un mot, tout ce qui excède le pouvoir attribué à l’humanité, alors, il n’est pas douteux que, du chœur nombreux, du ballet, de la [mise en] scène, magistralement unie à la poésie et à la musique, il ne résulte un tout extrêmement agréable, où les sens plus vifs du spectateur se verront successivement alléchés par la variété et la magnificence des objets, au moment même où son esprit sera ému par l’intérêt qu’il prend à l’action et par la délicatesse de la poésie ; et son cœur ravi doucement par les sons de la musique. » Ces diverses lignes devront enfin se diriger toutes vers l’action comme vers le centre, et se perdre et se fondre toutes en elle : être non pas principales, mais subalternes : ne pas distraire l’attention du spectateur, mais être employées à solliciter son plaisir : ne pas lui présenter des objets hétérogènes, mais adéquats ; le poète et le compositeur de la musique, devraient toujours avoir, sous les yeux, à mon avis, le fameux précepte d’Horace : Denique sit quodvis simplex duntaxat, et unum ; précepte qu’on sait bien n’être pas seulement applicable au plan de la Tragédie ancienne et de la Comédie, mais étendre sa loi à tous les plans d’actions théâtrales imaginables31. […] « Ce fut donc Calzabigi qui finalement inspira à Gluck une musique merveilleuse sous une détestable poésie, tandis que jusqu’alors il n’en avait écrit que de la vulgaire sur les drames divins et la céleste poésie de M.
De quoi croyez-vous que ces deux gaillards causent, l’envoyé du roi, l’ami du Poussin, l’homme de goût, et le « divin maître » qui vient de traverser les graves et belles provinces de France, à la vie si intense, si particulière et si nouvelle pour lui ; de quoi croyez-vous qu’ils causent à cette heure aimable de l’accueil, par ce beau jour de juin, au milieu des campagnes merveilleuses qui ourlent la rivière ? […] Ils causent du « beau de l’architecture, qui consiste dans la proportion qu’on peut dire que c’est une partie divine, puisqu’elle tient du corps d’Adam, que la variété des ordres de l’Architecture a procédé de la différence du corps de l’homme et de la femme… ».
C’est dans une église de Florence qu’en chaire Jean Boccace a fait le premier commentaire public de la Divine Comédie, continué aujourd’hui par les lectures que l’on fait dans toutes les grandes villes. […] Aroux, catholique ultramontain, dans son ouvrage, publié en 1853, Dante hérétique, révolutionnaire et socialiste, demande à Pie IX la condamnation du chantre de la Divine Comédie ! […] Négligeant de rechercher tout ce que Wagner doit à Spontini et à Palestrina, elle a troublé la divine onde de ses mélodies. […] Le Convitto Nazionale milanais employait une édition de la Divine Comédie dont la Dédicace, imprimée en gros caractères, disait : al professore — carlo witte — che per gli studi spedi o promossi — fece dante cittadino di germania — e se stesso d’italia — eugenio camerini — intitola questo volume — come ad auspice illustre ed acclamato maestro.
Léon l’Isaurien brûla la bibliothèque de l’Octogone, véritable sanctuaire où la Pensée nouvelle, païenne encore par ses procédés spéculatifs, chrétienne déjà quant à son unique but divin, s’attestait dans les monuments les plus complets du néo-platonicisme et les conceptions les plus formelles des Conciles.
Sur 6 215 adjectifs de la Divine Comédie, 17 seulement sont au superlatif. […] Nous irons à une énergie qui unisse la force à la beauté, le talent à la grâce et qui soit animée du souffle divin de la bonté. […] On doit tout autant s’émerveiller de voir Rome produire des hommes divins, que de voir Dieu faire des miracles. […] …………………………………………… …………………………………………… J’arrête ici la citation en italien pour en donner la traduction entière : De Pierre qu’exigeait jadis le divin maître, Alors qu’entre ses mains il n’avait point encor Des deux célestes clefs dépose le trésor ?
L’imprimeur peut être fier ; c’est très bien repéré, mais que cela fait aimer le beau, le pur, le divin papier blanc.