Ce n’est pas sans un certain sentiment de fierté triomphante, ce n’est pas non plus sans exciter chez Voltaire un réel dépit que Casanova relève sèchement ou brusquement, les erreurs du grand homme : ainsi Voltaire ayant dit que, malgré l’intérêt du Roland furieux « quarante grands chants c’était trop », Casanova se hâte de lui faire observer qu’il y a plus de quarante chants ; et voilà Voltaire déconcerté, réduit au silence, humilié ; par bonheur, Mme Denis se trouvait là et changea habilement le cours de l’entretien. […] Il est le roi et le père du pays qu’il habile, il fait le bonheur de ce qui l’entoure, et il est aussi bon père de famille que bon poète. […] Mais son bonheur ne dure guère.
Cette situation fait le sujet de la jolie nouvelle Regret, dans Miss Hariett (1884) ; elle a été reprise avec bonheur par G. d’Annunzio dans la Veglia funebre. […] Quel lien indissoluble continue pourtant à l’unir à ceux dont il avait un instant compromis le bonheur ? […] Nous avons des mots très doux qui signifient des choses très brutales : bonheurs, faveurs, abandons, etc. […] Car il fallait bien finir par là, par expédier ce « mulet » indigne à qui vont tous les bonheurs, ce bâtard noiraud, crépu et trapu, issu, dit-on, d’une passade du cardinal Jules de Médicis, depuis Clément VII, avec une servante mauresque, ce soudard heureux et goguenard, installé et maintenu dans Florence par les piquiers de Charles-Quint. […] Gauthiez) ; enfin le retour fatidique en Italie, après la mort du grand-oncle Soderini, le dernier séjour à Venise, où, par l’amour de la belle Barozza, un tardif rayon de bonheur erra un instant sur cette sombre vie, avant le coup de couteau final des sicaires de Cosme Ier.
Il improvisait des tableaux aussi facilement et. avec autant de bonheur que sa musique. […] Et cela, je le fis avec bonheur. […] Giorgio manifesta un grand bonheur : — N’est-ce pas que c’est beau ? […] » — Tu peins nos rêves de bonheur, s’écria Bordone. […] » La solitude du bonheur est une épouvantable chose.
Mais le jour arrive où ce fils tombe amoureux d’une demoiselle, Mathilde, élevée en de bien autres principes, et, les deux pères s’opposant à ce mariage dangereux, les jeunes gens s’enfuient et s’épousent loin de leurs familles… Trois mois après, Mathilde gît mourante ; toute la jeunesse de Guido semble s’effondrer avec son bonheur ; près de ce lit de mort, il cherche en vain un espoir, il éprouve le besoin de cette illusion de l’au-delà que le père a soigneusement et, paraît-il, cruellement empêchée de pousser dans son cœur. […] Pour atteindre ce noble but, il a pris Venise-Anadyomène comme théâtre, Venise où toute grâce se double d’un reflet, où la beauté se dresse hors de son propre miroir, à la fois plus décevante et plus belle d’être multipliée pour le bonheur des yeux, et il a placé, comme entre deux infinis, la mer et le ciel, la mort et l’espoir, un couple d’amants qui, par hasard, savent jusqu’où peut aller la passion. […] Il n’y a rien d’étonnant, donc, qu’il approuve les fiançailles de la Princesse Béatrice, sa fille, avec le Prince de Muringie, en obéissant à la raison d’État, bien qu’il sache que ce mariage n’exerce aucun attrait sur la jeune Princesse et quoique il se demande incessamment si le bonheur du royaume vaut son bonheur à lui et celui de toute la famille.
Il s’élança vers le bonheur, s’habilla de toutes les plumes du paon, pour mourir sans le vouloir. […] Le Cantique s’achève sur l’idylle merveilleuse de tendresse et de bonheur. […] et ses chances de bonheur. […] Bracco a pu représenter avec bonheur. […] Plus de bonheur pour moi sans travail.
La socialiste reste, mais, par bonheur, sa lyre a ses cordes cassées, car elle, je crois, n’écrit plus. […] Une foule immense et toujours muette assiste, inerte, à cet acte de puissance qui s’opère froidement sans obstacle et sans bonheur. […] et vous dont le bonheur est de les adorer, de grâce n’écoutez pas l’histoire que l’hôte de Rodomont se prépare à conter ! […] Rien du passé obsédant ne s’y rencontre, nulle réminiscence des « Amants Vénitiens », mais de la tendresse, de l’enthousiasme et du bonheur. […] quelque « bonheur dans le crime » même si l’on n’avait commis aucun crime et qu’on puisse bien plus aisément trouver le bonheur au coin du feu et les pieds dans ses pantoufles !
Ne pas oublier cela ; autrement j’aurais pu m’endormir dans le lieu du péril et ne me réveiller qu’au jour, ou bien, accablé de fatigue, je n’aurais goûté qu’imparfaitement le bonheur dont deux religieuses, arrivées hier a posto, m’ont privé.
Mais lorsqu’ils se sont abandonnés, après mille luttes stériles, au charme de Rome, ils entrevoient enfin le bonheur. […] Cette musique, cette odeur sont pour moi l’accompagnement de mon premier bonheur… de mon seul bonheur, soupira-t-elle encore. […] Quelques dames affirmèrent que, le soir du bal, Aurora portait sur sa figure le rayonnement du bonheur. Ce bonheur avait-il été surpris et brusquement détruit ? […] Il dit qu’il est juste que son bonheur pèse à ceux qui vivent avec lui.
Tiraillé par la présence d’un beau jeune homme, Antonio, et la crainte de voir entrer celui dont la présence mettait fin à mon bonheur, j’ai été un peu inintelligible et, peut-être, ai un peu manqué de naturel.
Souvent, pour moi, décrire le bonheur c’est l’affaiblir.
Il l’accomplit avec un rare bonheur. […] et une date, — et tout en haut, éclairant cette scène, un mince croissant de lune… Jamais poète ne fit surgir, avec plus de bonheur, du bronze lourd image plus captivante, ne fit revivre plus prestigieusement dans le métal pesant, chant virgilien avec toutes ses harmonies, son ampleur et sa suavité… chant que cette petite pédante de Cécilia récita peut-être au Pisan : Hinc alta sub rupe canet frondator ad auras ; Nec tamen interea raucæ, tua cura, palumbæ, Nec gemere aeria cessabit turtur ab ulmo… Tome XXX, numéro 114, 1er juin 1899 Science sociale. […] C’était un de ces moments où le progrès d’une grande chose — ici, celui de l’art italien — ruine le bonheur d’un individu, dont le découragement et l’abaissement font faire à l’humanité, dans des personnes plus heureuses, un grand pas vers son succès final. […] Il peignait les fleurs avec un bonheur si surprenant que divers critiques lui ont attribué une affection particulière pour certaines fleurs, comme Clément pour le cyclamen, et Rio pour le jasmin ; à Venise se trouve une feuille détachée de son carnet toute couverte d’études sur les violettes et les roses sauvages. […] Le général Gentili et le poète Arnault, commissaire civil, exaltent l’ère de bonheur qui va s’ouvrir pour les Ioniens, la soudaine renaissance des descendants d’un peuple illustre, et l’évêque grec, l’Odyssée à la main, dit aux Français : « Connaissez par ce livre ce que nous avons été. » Dans ses instructions, Bonaparte avait d’ailleurs permis à Gentili de parler aux habitants « de la Grèce, d’Athènes et de Sparte ».
Les hommes veulent la vie terrestre avec ses bonheurs et ses infortunes, ses triomphes et ses défaites, ses hasards et ses batailles. […] Je trouve que les hommes devraient tenir un plus grand compte de cette propension de la femme à être héroïque et se montrer plus indulgents envers elle lorsque, dans une vie paisible, elle se laisse aller toute au bonheur de vivre. […] Mais troublant ses rêves de bonheur, le souvenir des discordes et des crimes, qui sans cesse ensanglantaient la cité, inquiétait son esprit. […] Par bonheur plusieurs dames de qualité sont annoncées, et Garganello redeviendra Garganello. […] Buvons frais, devisons d’amour et prenons aux cheveux le bonheur qui passe !
. — Il reste les images par bonheur ; elles sont nombreuses, choisies, variées, et d’une beauté d’exécution dont ne saurait trop faire l’éloge. […] L’action est conduite avec une rapidité prestigieuse, et qui ne nuit jamais à sa clarté ; des coups de théâtre qui émeuvent puissamment sont ménagés avec un rare bonheur. […] Hardouin qui a le bonheur d’estre auprès de vous, que les excelants et admirables ouvrages dont vous avez orné la France sont les moyens plus sûrs pour faire de bons architectes que tout ce que l’on voit dans Rome. […] Çà et là, des épisodes pittoresques, justifiés d’ailleurs et sagement développés, varient avec bonheur le ton grave de la pièce.
Et la mère vient et sourit au bonheur charmant de ses filles. […] Zio Félix continuait à être heureux : quand il était seul, il tâtait religieusement un sachet de reliques qui pendait sur sa poitrine nue, et il priait Sant’Esias et Santa Varvara 7 pour le bonheur de son fils. […] Pendant que Zio Félix priait, assis sur une pierre, rendant grâce à Santa Varvara et à Sant’Elias pour son bonheur, pour le bonheur de son fils, le fils se sentait profondément triste et malheureux, parce que l’horizon lunaire lui donnait un désir violent de vie, une nostalgie passionnée de choses jamais vues, de choses ignorées, de choses impossibles. […] L’imbécile, l’imbécile qui a méprisé son bonheur ! […] Mais il ne fut pas un individualiste dans le sens que Stirner et Nietzsche ont préconisé ensuite, car il crut à la mission volontairement sociale du penseur et de l’artiste, et il traita d’égoïste et de méprisable toute manifestation intellectuelle ne tendant pas au bonheur des foules.
Il impose aux gosiers, par bonheur souvent réfractaires, des spasmes, des soubresauts, des hoquets. […] Francesco Pastonchi n’a pas beaucoup de bonheur comme littérateur. […] Mais ils laissent presque toujours, malgré le bonheur étonnant de l’expression, un sens de vide et de froid : il y a là certes de l’art et un art raffiné mais il n’y a presque jamais le frisson de la poésie. […] D’Annunzio a parlé avec lyrisme du « printemps d’Italie, printemps de bonheur et de sang ». […] Par bonheur, tous les journaux ont fait à cet article la plus grande publicité ; et il a été considéré comme, définissant ce que sera désormais l’attitude de la grande majorité du groupe « socialiste officiel ».
Zola, avec peu de bonheur, s’instruisit et s’édifia pour son Rêve).
Et nous arrivons à la Renaissance, qui fut une période agitée, de vie forte, effervescente et poursuivit avant tout la joie de vivre, d’exister, d’encadrer sa vie et d’en jouir, avec les Loges de Jean d’Udine et le Culte des Antiques Symboles : le règne de la délicieuse Impéria et le culte de la beauté ; le cadre du bonheur, avec la Farnésine et la vie première avec la Villa d’Este à Tivoli. — Toutefois, si ce livre abondant et écrit avec le même soin que le précédent par M.
Il s’engagea, au petit bonheur, chez un certain Agostino Tassi, peintre, qui menait un train de grand seigneur et habitait une superbe maison, non loin de Monte Cavallo. […] Le groupement des vaches dans l’eau est d’une trouvaille et d’un bonheur bien modernes. […] Ne sont-elles pas la propriété de « l’homme moyen », de « l’homme normal », celui dont l’horizon intellectuel est borné, le conservateur, le « misonéiste », l’être qui voit dans la satisfaction de ses désirs matériels la plus grande source de bonheur ? […] Nous sommes un peuple de bons enfants qui avons toutefois la caractéristique de ne pas vouloir nous laisser duper au-delà du vraisemblable ; quelqu’un vient-il se prétendre nécessaire au bonheur de la Nation, on lui tourne le dos, parce qu’on sait, d’après l’histoire, qu’il n’y a eu en ce monde rien de nécessaire, ni personne. […] En cela j’ose vous assurer qu’ils n’ont d’autre but que de se rendre plus dignes de l’honneur de votre protection, de profiter plus efficacement du voyage d’Italie et de mieux lire dans les productions des Raphaël et des Carraches. » Ceci est tout à l’honneur de la vie saine de travail fructueux et de bonheur paisible que l’auteur de la Hutte de chasse faisait mener à ses pupilles.
Quelques conteurs survivent aux vieilles tendances ; ils content encore avec plus ou moins de bonheur, parfois même d’art, des histoires de pays ou d’individus, et tout se borne au plaisir de les conter, au profit de quelques évocations de vie moderne, qui rarement atteignent la valeur d’une révélation.
Dans ces Lettere di Donne, nous voyons que nombreuses furent les vieilles amies de Casanova, qui l’entourèrent de soins et s’occupèrent de son bonheur et de sa santé jusqu’à sa dernière heure. […] J’ai eu le bonheur de connaître l’un de ces hommes : ceux qui, comme moi, ont été de ses élèves ne peuvent penser à lui sans reconnaissance et sans émotion, si toutefois ils n’appartiennent pas à la race des pharisiens, dont le cœur est sec et chez qui le spectacle de la grandeur ne provoque que l’envie. […] On ne verra plus cette bonhomie courtoise, cette lutte de finesse entre acheteur et vendeur qui se résume en ceci : « En a-t-il assez envie pour payer le prix que je demande. » Nous grattons ainsi quelques sous ; à ce jeu nous ne devenions pas des capitalistes, mais le bonheur est-il dans la fortune ? […] Ô bonheur ! […] Aussi n’a-t-il jamais pu chanter à gorge déployée son sincère bonheur de vivre, et il n’a pu, non plus, crier sans réserve une détresse que toutes les choses belles et vivantes présentées à son imagination atténuaient continuellement.
C’est aussi pour qu’Alexandre et lui ne soient pas divisés, à jamais : car Alexandre aime Blanchemarie, et pour elle il oublie Anne, sa femme, la voyante aveugle prête à se sacrifier au bonheur de celui qu’elle chérit. […] Non pour l’âme, mais pour la collectivité, il y a ce qui s’appelle naïvement progrès, le chemin de fer au lieu de la diligence, le télégraphe au lieu du messager, la lumière électrique au lieu d’une chandelle de suif ; dans ce genre, nous avons aussi un avenir, la machine à voler, les aérostats dirigeables, tout ce qui, enfin peut faire le bonheur de M. […] Ma foi, Somellini sera reçu au petit bonheur ; lui, prend le carrosse de M.
Vierge possédait son bonheur dans ses yeux : par instinct et par éducation, il s’était habitué à s’intéresser et à s’amuser du spectacle que lui offraient continuellement, sous le jeu variable de la lumière, la nature, les hommes, les bêtes, les plantes, et même les objets en apparence les moins significatifs, tels qu’une chaise éventrée, une pipe cassée, une paire de bottes, deux ou trois carottes, auxquels, bien des fois, il a demandé le motif d’une de ses charmantes vignettes décoratives. […] Il nous enlève à nous-mêmes, ou, plutôt, et au lieu de nous faire analyser, comme fait la science, à l’aide de comparaisons extérieures et palpables, il fait que, tout à coup, dégagés des contingences, nous nous sommes entrevus, dans la sérénité primitive de nos attitudes et de nos gestes, et nous avons vu surgir la source originelle de nos bonheurs et de nos douleurs, de nos passions, de nos joies, de nos tristesses. […] Rossetti goûtait un bonheur absolu. […] De Rossetti c’est le souci unique ; l’art seul l’intéresse, tout ce qui n’est pas purement l’art lui répugne : il ne rêve jamais d’améliorer l’humanité, de lui ouvrir le sentier du bonheur, non plus que d’élucider quelque grand mystère de la philosophie. […] Je crois qu’une créature, quel que soit son sexe, qui ne veut pas avant tout son bonheur est un monstre, et qu’une femme qui fait consister son bonheur à elle dans du papier noirci, ou de la toile barbouillée plutôt que dans l’amour et tout ce qui s’en suit, est une sotte.
Je crois qu’avec le nombre immense et toujours croissant de névrosés, d’hystériques, de détraqués, de toqués qui foisonnent dans la société contemporaine, la vie sociale serait souvent troublée de manière profonde par les épidémies psychiques qui éclateraient par instants dans cette foule de demi-malades, si, par bonheur, les livres ne venaient continuellement faire dévier en tendances littéraires leurs penchants anormaux.
D’un style sobre et vif, Angelo Brofferio peint les temps où se développèrent son enfance et sa jeunesse, et de temps à autre sa manière facile et débonnaire s’efface devant la vision d’une patrie, au souvenir de ce que l’Italie attend ; l’auteur appartient à cette pleïade d’écrivains, que nous n’avons pas eu le bonheur de connaître personnellement, qui, selon l’expression de F. […] Dès lors l’enfant de l’amour, l’enfant divin, le Christ qui s’incarne par amour ou l’amour qui s’incarne en un Enfant Jésus — toutes les interprétations sont la bonne — devient le héros de la composition ; dès lors le bonheur radieux de la mère contemplatrice, et l’arbre couvert de feuilles, et sur l’alpage des agnelets qui tètent leurs mères, — rappel du motif principal dans certaines variantes, — sont autant de concordances appropriées qui se complètent et s’enchaînent les unes les autres. […] Il fallait les prévenir, leur montrer la Source du mal et leur apprendre où se fait la bifurcation du bonheur et du péché.
Guido Gozzano Il nous faut aussi dire quelques mots d’un troisième mort : mais celui-là n’a pas eu le bonheur de mourir devant l’ennemi : Guido Gozzano, bien que jeune encore, est mort de phtisie en août. […] La précision des joies vulgaires, une trop grande plénitude dans le bonheur ou le plaisir décevraient, troubleraient leur pensée. […] Elle pensait seulement que sa chère maman, qui avait vécu pour elle seule durant tant d’années et n’avait été occupée sur la terre que de son bonheur, dormirait, dans quelques heures, sous les grands noyers de Looch, dans la solitude ombreuse où se tait le petit cimetière de Castello, tandis qu’elle-même jouirait du soleil, de l’amour ! […] Dans la critique littéraire, l’Italie fut plus indépendante qu’ailleurs : nous avons eu le bonheur de posséder un critique, De Sanctis, qui, tout en subissant parfois l’influence allemande, surpassa cependant tous les critiques européens contemporains.
N’étant pas heureux, il souffre du bonheur d’autrui, dont l’évidence le surprend et l’irrite.
Mais nous courons, ô Don Juan, nous courons plus vite qu’eux ; voici qu’ils rentrent sous la terre, couver leur économique bonheur… » Mais Don Juan n’écoutait pas le voyageur sentencieux, et à peine celui-ci cessa de parler qu’il reprit pour son propre compte : « Sous le masque de ma légende, il y a peut-être un sourire, un sourire amer, mais dans mon cœur il n’y a que l’angoisse toujours renouvelée de mes désillusions.
Il y a vingt ans que je suis votre élève, et mon cœur est plein du bonheur que j’ai de voir mon maître.
Nous n’en avons plus que quelques débris et une photographie, par bonheur, fidèle.
Mais les personnes qui ont le bonheur de connaître l’italien à fond éprouvent en plus un véritable plaisir esthétique.