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2. (1912) Articles du Mercure de France, année 1912

Il s’agissait donc de la monter verticalement, le peu de longueur du bras de levier lui défendant de la faire basculer, en prenant le toit comme d’appui. […] Veut-on se figurer un homme seul, élevant verticalement une semblable masse par la force de ses bras ? […] Les Italiens feront, eux, soyons-en certains, ce que nous aurions dû faire jadis… En 1869 et en 1860, ils auraient gardé l’arme au bras et en auraient recueilli le fruit. […] Les genoux et les bras vigoureux d’Ulysse sont rompus, et son cœur est accablé… Sans haleine et sans voix, il tombe brisé dans le lit du ruisseau, et une violente fatigue l’accable. […] Et Nausicaa aux bras blancs commença une mélopée.

3. (1909) Articles du Mercure de France, année 1909

Semblablement, dans tout le domaine économique, cette scission s’est produite entre la pensée qui dirige et le bras qui exécute. […] Leur Patriarche, qui domine de si haut les siècles, passait des nuits en prière, les bras étendus, sur les sommets du Cassin. […] C’est la même fureur qui la fera se courber sur l’adolescent endormi, lui fera soulever les bras, la tête, pour l’embrasser sur la bouche, ardemment. […] Les femmes ne laissent point d’y être belles sous les rayons tièdes d’un soleil adouci quand, se promenant à leur bras, on se penche vers elles pour leur parler d’amour. […] Monsieur Ferrante suivait, portant l’enfant dans ses bras, accompagné d’un côté de Monsieur Decio, de l’autre de Monsieur Sartorio tenant chacun une extrémité du voile placé sur l’enfant.

4. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »

Elle m’accompagna dans l’allée ; mais dès que nous fûmes un peu avancés, elle quitta mon bras, et je ne pus la rejoindre de toute la nuit. […] Dès que je la sens couchée, je m’approche d’elle pour la serrer dans mes bras ; mais je la trouve accroupie et enveloppée dans sa longue chemise, les bras croisés et la tête enfoncée dans la poitrine.

5. (1911) Articles du Mercure de France, année 1911

Leurs bras et leurs jambes se perdaient dans des fouillis de corolles. […] Un manteau vert, relevé par le bras, découvre la cuirasse acier et or. […] Une armure d’acier et d’or couvrait la poitrine et les bras du héros. […] vous êtes vivantes, descendez dans mes bras !  […] Il s’effondra, à plat ventre, les bras en croix.

6. (1904) Articles du Mercure de France, année 1904

Ils s’attachent facilement à un pays qui leur demande si peu d’efforts, qui va au-devant d’eux, leur tend les bras, les conduit comme par la main au site qui convient à leur naissance. […] Une fausse manœuvre provoque un accident : l’un des marins a le bras pris, immobilisé et violemment serré entre le lourd câble et le bord du bateau. […] On parvient enfin à détendre le câble mais le bras est irrémédiablement perdu, broyé par l’étreinte qui l’enserrait. […] Une amélioration se déclare, et le blessé rentre au port en assez bon état, avec le bras mort pieusement conservé dans la saumure. […] Il ne disait rien… Les amarres s’amollirent enfin et on dégagea le bras inerte, sous la manche de laine ensanglantée.

7. (1914) Articles du Mercure de France, année 1914

Elle dort, ses bras blancs à demi nus sont allongés sur les couvertures. […] Le bras se posa avec plus de naturel et de mollesse. […] Wellseley lui retint le bras. […] Ils se contemplèrent avec une sorte de joie épouvantée, et tombèrent aux bras l’un de l’autre. […] Soudain, je le sentis serrer convulsivement mon bras.

8. (1902) Articles du Mercure de France, année 1902

Votre bras, monsieur La Verdure. […] La Vierge, dans ses bras l’Enfant, debout entre deux anges musiciens, dans un sanctuaire d’architecture romane. — Le catalogue dit : Van Eyck. […] Le Jésus que tient dans ses bras, dans ses longues mains, la Vierge entre les anges n’est pas joli ; il ne correspond point du tout au christianisme anthropomorphique et latin qui a produit tant d’images du Beau-Dieu. […] Mais la Mère sait qui est le Fils ; elle le tient avec un respect infini couché contre son sein comme en un sanctuaire ; les longues mains font la croix sur le petit corps qu’elles touchent à peine, — et Lui, de ses deux bras levés, nimbe le sein maternel. […] La mère et l’enfant appartiennent l’un à l’autre et l’enfant endormi, sans noblesse, sans grâce, est, peu s’en faut, dans les bras de sa mère, ce qu’il était dans son sein.

9. (1913) Articles du Mercure de France, année 1913

Dans les bras l’un de l’autre nous soupirions. […] Le bras tendu, il avait braqué sur moi son revolver, je repense à cette minute, j’ai un frisson. […] la serrer dans mes bras ! […] Je la serrais dans mes bras, j’eusse voulu l’entrer dans mon cœur, j’aspirais son souffle. […] Mets ton chapeau… ouvre tes bras… serre ma tristesse contre ta tristesse… dis : « À demain !

10. (1896) Articles du Mercure de France, année 1896

Il les prend à bras, et, toujours suivi de la foule, les replace sur les cimaises. […] De la jeune fille, juste ce qu’il faut pour l’indiquer, sèche, nerveuse et vive : un profil perdu, un allongement des lèvres, un mouvement de bras nu, frêle et robuste. […] Tout l’épuisement d’une rude existence à bout halète en cette fragile silhouette d’un pauvre corps tremblant, vacillant, effondré en son fauteuil trop large, ployant sous l’uniforme trop dur et trop lourd pour son échine rossée : les bras mous, les mains faibles, les épaules écrasées, le col rompu, le front pendant.

11. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 242, 15 juillet 1907 »

C’est une figure de jeune femme enveloppée d’un ample chiton qui tombe de son épaule droite et d’une draperie plus mince qui laisse transparaître les formes d’un corps admirable ; le bras droit manque, la main gauche tient un large disque brisé sur lequel on voit les restes d’une couronne d’olivier et d’un écrin qui devait être supporté par de petites griffes.

12. (1908) Articles du Mercure de France, année 1908

On n’obéit que par crainte ou par amour et comme le bras séculier n’intervient plus, l’amour seul courbera les fronts, non pas ceux qu’on humilie à tort. […] Toujours ce terrible bras séculier, que la foi appelle à son secours, inquiétera les bons esprits, et en lisant les manuscrits de Léonard on ne peut oublier qu’ils suffisaient à le faire brûler vif : cette pensée horrifiante pèse sur le jugement et risquerait de le fausser. […] Le saint devient dangereux dès qu’il prolonge son exemple par l’emploi du bras séculier. […] Par vaillance ou bravade, le bras droit est ramené en arrière dans un geste qui dégage la poitrine. […] Il examina leurs petits bras, leurs petites jambes, qui sont construits d’une manière si mystérieuse, dans des replis de chair qui dissimulent l’ossature et les muscles naissants.

13. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »

Si tu as aimé les grands yeux pleureurs des mères, et leurs bras tendus en te maudissant, ô déesse, de la tête pliée des fils ; si tu as aimé sur le Palatin sublime l’autel antique (le Tibre touchait encore la colline évandrienne, et le soir en naviguant entre le Capitole et l’Aventin, le Quirite, en revenant, regardait en haut la ville carrée, éclairée de soleil, et il murmurait un chant lent saturnien) ; Fièvre, écoute-moi. Les hommes nouveaux chasse d’ici avec leurs choses mesquines : cette horreur est religieuse : la déesse Rome dort ici ; la tête appuyée à l’auguste Palatin, les bras ouverts entre le Celio et l’Aventin, par le Capéna les épaules fortes elle étend vers la voie Appienne.

14. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »

Je me suis approché ; à peine m’a-t-il vu, il a fermé son livre, m’a pris le bras et s’est mis à me dire : « Je connais depuis des siècles ce petit livre : c’est la Bible, et je la relis de temps en temps quand j’ai besoin de me remettre de bonne humeur. […] Mais quand je fis un mouvement pour m’en aller, je sentis son bras qui m’étreignait avec violence et j’entendis encore sa voix qui me disait avec des sanglots : « Non, tu ne partiras pas.

15. (1901) Articles du Mercure de France, année 1901

L’usage des fauteuils, en présence du pontife, étant exclusivement réservé aux souverains régnants, les autres personnages devaient se contenter d’une chaise à dossier bas et sans appui pour les bras. […] Il doit y avoir tout un monde que ce genre de livres excite à commettre un tas d’incroyables bêtises, telles qu’à porter autour des flancs un cilice, comme le protagoniste du roman français, ou à se brûler le bras à la flamme d’une chandelle, comme le protagoniste du roman de M.  […] Et alors, tandis que Marco Cybo, s’arrachant aux bras de Nicoletta, monte rapidement voir l’ami qui se meurt, on entend un bruit sourd, le choc d’un corps qui tombe et s’écrase sur le pavé.

16. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »

Il constate avec une satisfaction marquée les témoignages d’intérêt que son hôte lui donne, la familiarité dont il use avec lui : après une récitation pathétique de l’Arioste, Voltaire l’embrasse à plusieurs reprises, avec une fougue bien divertissante ; le lendemain, il le prend amicalement par le bras et l’emmène promener dans son jardin ; un autre jour, il l’admet dans sa chambre, change de perruque devant lui et lui montre les liasses épaisses de sa correspondance qu’il conservait dans un cabinet spécial. […] Et, voyant que le sujet ne me plaisait pas, il me prit par le bras et me mena dans son jardin14. » Le surlendemain, Voltaire, qui ne se tenait pas pour battu, revint à la charge : — À propos, dites-moi, vous trouvez-vous bien libres à Venise ?

17. (1910) Articles du Mercure de France, année 1910

Écrasées, telles des grappes mûres, deux jeunes personnes tombent sur les bras de Sandro qui ne sait plus à quelle coupe s’enivrer. […] L’un d’eux, nous voyant près de sortir, arrêta mon mari par le bras en lui parlant bas avec une extrême volubilité et un air d’admiration qui nous étonnait beaucoup. […] Cinquante cierges allumés éclairèrent la rue fort obscure ce soir-là, et parmi les prêtres, silencieux comme le cortège nombreux de femmes, d’hommes et d’enfants, qui suivaient tous avec leur lumière portée sous le bras et penchée en avant, apparut un cercueil recouvert de drap noir, surchargé de franges et d’ornements d’or. […] Théodose confessa ses crimes devant le peuple dans cette église dont les portes en cyprès, chargées de bas-reliefs admirables, ont été, par une double grille, garanties du fanatisme des pèlerins qui emportaient des figures, des bras, des jambes. […] Mlle Mars, à qui je courus apprendre que le bras qu’elle touchait était celui de Marie-Louise, fit tout ce qu’il était possible de faire d’effort, sans manquer aux convenances, pour faire retourner un peu cette femme immobile.

18. (1903) Articles du Mercure de France, année 1903

… » Massimo l’embrasse, et dans les bras du jeune homme, Edoarda goûte toute l’ivresse d’un réveil, « Enfin ! […] Il s’en ouvrit aussitôt à son directeur qui faillit le serrer dans ses bras. […] Je vois les deux innocentes qui ayant un bras étendu chacun sur leur propre ventre tenaient la main un peu courbée sur les marques de leur puberté, qui commençait à pousser. […] Une fille des champs, affalée tout du long dans l’herbe, dans le plantureux foin lombard, arque de ses bras étendus une gaule glissée derrière ses épaules.

19. (1891) Articles du Mercure de France, année 1891

Déjà, quand tu allais à l’école, tes livres sous le bras, tu te croyais destiné à de grandes choses ; et la première fois que tu vis, de l’Histoire du Moyen Âge, surgir la troupe des chevaliers sans peur, amoureux de leur dame et de la justice, tu te jugeas aussitôt pareil à eux, armé, comme eux, en guerre, et comme eux sans peur et sans reproche. » A-t-il été obligé de rosser un de ses camarades, cet enfant prédestiné le relève et lui demande : «T’ai-je fait mal ? 

20. (1905) Articles du Mercure de France, année 1905

Zio Félix murmurait les berbos, les mystérieuses paroles ; il avait les bras tendus et le visage levé. […] Tout à coup, Zio Félix fit trois pas en arrière, tendit les bras en arrière, se pencha en arrière. Avec sa serpe il coupa trois tiges de jonc, ramena les bras en avant, se releva et marcha vers le fleuve, murmurant toujours les étranges paroles. […] Antine était derrière lui, debout, et le retenait par les bras, craignant de le voir tomber. […] que de fois, à la chute silencieuse d’un jour inoccupé, attachant à, terre ses yeux foudroyants, les bras croisés sur la poitrine, il s’arrêta, assailli par le souvenir des jours qui n’étaient plus !

21. (1918) Articles du Mercure de France, année 1918

Une nuit, à la faveur du brouillard, les Autrichiens réussirent à jeter une passerelle sur l’un des bras de la rivière et pénétrèrent dans l’île d’où, aux premières lueurs de l’aube, ils se lancèrent à l’assaut vers la rive occidentale du Piave, à travers l’autre bras, étroit et guéable. […] J’attends encore qu’on m’apporte un seul témoignage sérieux de cette fabuleuse histoire « des soldats italiens et autrichiens jetant leurs armes et s’en allant bras dessus, bras dessous dans les lignes autrichiennes en criant “Vive la Paix ! […] On y verra de Girolamo Induno un Portrait de Garibaldi et les Derniers moments d’Anita qui évoquent l’épisode célébré par les tercets de Giovanni Marradi, de la course du grand condottiere portant dans ses bras sa fidèle compagne mourante. […] En 1897, il mit son bras au service de la Grèce et à Domokos eut une jambe cassée par une balle.

22. (1916) Articles du Mercure de France, année 1916

Le mouvement de mauvaise humeur qui jadis poussa le gouvernement italien dans les bras perfides des Habsbourg et des Hohenzollern où il espérait trouver aide et protection pour ses ambitions méditerranéennes contre la France et l’Angleterre, a créé des liens économiques, politiques et moraux si puissants qu’ils enchaînent encore aujourd’hui sa volonté qui s’est si noblement, mais à demi seulement, libérée. […] L’une, découverte en 1913 sur l’emplacement de l’ancienne Cyrène, dans la nouvelle province italienne de Libye, est une admirable Vénus de marbre, à laquelle manquent malheureusement la tête et les bras, mais dont le corps merveilleux, dépouillé de tout voile, se dresse comme une blanche fleur aux délicates inflexions, avec une pureté de lignes délicieuse. La pose de la déesse et la présence près d’elle de ses vêtements posés sur un dauphin indiquent sans aucun doute une Vénus anadyomène qui, au sortir de l’onde, relevait probablement de ses deux bras dressés et tordait dans ses mains sa chevelure mouillée. […] Mais pensons à l’autre, à la belle passion tumultueuse et ardente qui, durant ces jours-là, parcourait les rues, en chantant, en lançant des imprécations, des acclamations ; la passion des foules unies dans un même élan, la passion des tribuns qui, en face de cent mille personnes, levèrent le bras devant l’image de Garibaldi, et le supplièrent de descendre en eux en esprit, avec le geste des anciens prophètes invoquant la présence de Dieu ; la passion qui laissait se relâcher la haine, pour faire naître l’amour : celle-là fut capable de donner à toute conscience une certitude, de construire un pont indestructible pour laisser passer l’humanité meilleure allant vers l’avenir. […] Cela veut-il dire que, les bras croisés, nous devons nous borner à regarder agir nos ennemis ?

23. (1894) Articles du Mercure de France, année 1894

Je vois des jeunes filles descendre de l’Acropole En théories ; elles ont des tuniques blanches, Au front des guirlandes, en main des lauriers : Elles tendent les bras et chantent.

24. (1899) Articles du Mercure de France, année 1899

Et au revers alors, dans un infini paysage que ferment des collines douces, une jeune fille se dresse au corps gracile de vierge, aux seins menus, aux bras grêles, la main appuyée sur le bouc-licorne couché à ses pieds, symbole de science et de pureté ; dans le lointain un cippe avec ces mots : OPVS . […] Souvent, en modelant une draperie, ou un bras levé, ou des cheveux jetés en arrière, il lui venait quelque chose de la manière plus libre et de l’humanité plus noble de l’âge qui suivit. […] Mais notez-y, comme appartenant plus spécialement à l’art, le contour des cheveux du jeune homme, l’équilibre du bras de l’esclave au-dessus de sa tête, et les courbes de la tête de l’enfant qui semblent dessiner l’intérieur du petit crâne, mince et fin, comme un coquillage de la mer, usé par le vent.

25. (1917) Articles du Mercure de France, année 1917

Arminius étendait ses bras de colosse sur l’univers tout entier, qu’il serrait et qu’il étreignait. […] Avec une Italie comme celle de 1859, tout entière, sauf le Piémont, inféodée à l’Autriche, nous aurions eu sur les bras un million de baïonnettes de plus ; grâce à notre second empire, ce million-là travaille pour nous tous sur le dos des Austro-Allemands ; qui a perdu son âme la sauvera. […] Ton bras, armé du glaive, a menacé les rois67 ; Ton audace a blessé la majesté du trône. […] Or, les bras font défaut. […] Et voilà pourquoi, dans toutes les grandes heures de l’histoire, il se soulève et tend ses bras musclés pour la grande épreuve.

26. (1897) Articles du Mercure de France, année 1897

Ojetti se retrouvent souvent dans la même conclusion ; phénomène désespérant pour les peintres qui, repoussés par l’un, ne peuvent pas se consoler dans les bras de l’autre !

27. (1898) Articles du Mercure de France, année 1898

Reprenant un historique déjà fait par de nombreux écrivains, cet auteur nous montre la lente transformation à travers les espèces de l’instinct sexuel en amour, et regrette que chez les hommes, où l’instinct se rehausse de sentiment et d’intelligence, les lois, les coutumes, les mœurs s’unissent encore pour alourdir les bras des amants de tant d’entraves et violer une fois de plus les lois de nature. […] À trois heures et demie, le duel commençait ; au troisième assaut, le comte Macola, qui se bornait à se défendre, en voyant l’adversaire se jeter sur lui, se hâta de l’éloigner en détendant le bras.

28. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »

Ceux qui se prétendent inspirés de Dieu et bras de Dieu dépassent les autres en implacabilité.

29. (1892) Articles du Mercure de France, année 1892

Lorsque la figure du Sauveur apparaît, remplaçant l’Agneau, cette figure est, comme en Orient (telle que la consacra plus tard le Concile Quinisexte), impériale, vêtue de long, la tête nimbée, les bras ouverts (mosaïque de Saint-Étienne).

30. (1906) Articles du Mercure de France, année 1906

Sur la tombe de Keats Dressez une Victoire ici, mais mutilée ; Car son aile tardive eut le vol d’un remord Martelez-lui la bouche et les bras. […] La misère agraire apparaît ainsi autrement intense dans le Sud que dans le Nord, où la fabrique offre aux bras une occupation au moins temporaire ; et c’est l’excès même de cette détresse qui suscite l’énorme émigration annuelle, dont bénéficient les compagnies maritimes de Gênes et de Naples.

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