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2. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 247, 1er octobre 1907 »

Les jeunes prosateurs italiens Depuis Carducci et d’Annunzio, la prose italienne a cessé de se renouveler. […] D’Annunzio, en transposant tous les rythmes de la représentation artistique dans son esprit éperdument épris de grandiose, et en transposant la vision de la vie toujours un octave ou deux au-dessus de ce qu’il est convenu d’appeler « la réalité », affina le goût de ses compatriotes, et leur inspira le désir tyrannique de « styliser » la vie en l’exagérant continuellement et volontairement dans le sens du profond ou du grandiose esthétique, afin de la représenter en beauté. La génération qui vécut autour de d’Annunzio l’imita, en subit tout le charme, en fut si éprise que, très faible sans doute, elle ne se réalisa point ou se réalisa mal ou peu. […] On a exagéré les principes d’exaltation du verbe et le virtuosisme de d’Annunzio, son pathos esthétique, et on n’a pas dépassé ni atteint sa puissance d’émotion et d’évocation lyrique ; il demeure comme le styliste-type de la langue italienne renouvelée. […] A-t-il vraiment joué dans la vie de d’Annunzio le rôle parfait que le frère idéal joue dans le roman ?

3. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »

Parmi tant de polémistes, vieux et jeunes, il y a sans doute des sincères, révoltés contre d’Annunzio, qui, dans le discours déjà fameux, non seulement a déclaré qu’il veut être et qu’il sait être le maître absolu de la littérature italienne, mais qui a affirmé aussi que depuis la Divine Comédie l’Italie n’a eu aucun poème de « vie totale » aussi parfait que son recueil Laus Vitæ. […] J’ai déjà dit que le pathos esthétique de d’Annunzio pèche toujours per excessum. […] Au surplus, d’Annunzio s’y révèle comme un commentateur vraiment rare de l’esprit tragique ancien. […] » D’Annunzio peut faire répéter à un de ses personnages le mot de Novalis : « La poésie est le réel absolu. » Novalis ajoute : « Plus une chose est poétique, plus elle est réelle. » Dans Plus que l’amour, la volonté poétique de d’Annunzio est trahie par les personnages, qui ne savent pas « inventer leur vertu » pour vivre en perfection dans le rythme de celle-ci, selon la profonde expression du poète même, mais elle est trahie par la désharmonie entre l’esprit héroïque des agonistes et la faiblesse du nœud de l’action.

4. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »

Carducci n’a eu donc qu’un disciple, un seul digne de lui, et resté vraiment disciple : d’Annunzio. […] D’Annunzio — qui, il y a une dizaine d’années, domina, et paralysa presque totalement une génération de littérateurs — a repris l’abstraction patriotique des Odes Barbares et il l’a en quelque sorte déformée avec l’excès des souvenirs du classicisme helléno-latin. […] D’Annunzio écrivit aussi des vers barbares. […] Carducci et d’Annunzio, malgré quelques défauts per excessum, résument à eux seuls les plus fiers mouvements de la littérature italienne contemporaine. […] Ce caractère est le pathos historique, analogue au pathos esthétique, qui anime, et meut, en beauté et en désordre l’œuvre de d’Annunzio.

5. (1904) Articles du Mercure de France, année 1904

La sensualité dont tout l’œuvre de d’Annunzio et presque tout l’œuvre de Maupassant sont empreints n’est donc pas un simple jeu de poète ou d’artiste. […] Maupassant jette le premier cri d’angoisse que répète après lui d’Annunzio : « Oh ! […] La mer est tout d’abord le thème fertile sur lequel se sont exercées l’imagination de G. de Maupassant et celle de d’Annunzio. […] Chez d’Annunzio, la rencontre est plus tragique et plus imprévu le réveil : la mère a arraché à l’amant, sur son lit de mort, le secret qu’il ne peut plus lui refuser. […] Les Poètes comme d’Annunzio, Pascoli, de Bosis, poursuivent un rêve de beauté et de synthèse esthétique tout vibrant d’hellénisme.

6. (1905) Articles du Mercure de France, année 1905

Elle est encore une incarnation de la « femme fatale » chère à d’Annunzio. […] D’Annunzio comme Rodin fait reposer tout son système esthétique sur l’éternel féminin. […] » Chez d’Annunzio cela est angoisse, est tourment, et fatalité implacable de la mort. […] D’Annunzio a presque réalisé la tragédie catholique. […] D’Annunzio sait éteindre une lampe avec beaucoup d’adresse.

7. (1910) Articles du Mercure de France, année 1910

. — d’Annunzio, la Grande Revue, 10 janvier. […] Jusqu’ici, aucun d’entre eux ne laisse prévoir une force créatrice égale à celle de d’Annunzio. […] Malheureusement, d’Annunzio n’a pas renouvelé véritablement sa manière. […] Le « pathos esthétique » de d’Annunzio est constant dans son œuvre et dans sa vie. […] D’Annunzio même l’a fait, pour un autre « type héroïque », dans Plus que l’Amour.

8. (1916) Articles du Mercure de France, année 1916

La vague guerrière que souleva le souffle de d’Annunzio enleva dans son flux à peu près toute l’Italie. […] Battisti, député du Trentin, d’Annunzio, en dernier lieu, s’adressant à la jeunesse cultivée, agitaient les grandes villes. […] La lecture d’un roman de d’Annunzio est pour moi une douloureuse épreuve. […] Il y a trop de couleur dans le langage de d’Annunzio. […] Mais c’est encore là que je chicanerais d’Annunzio.

9. (1909) Articles du Mercure de France, année 1909

Antonio Beltramelli, présentés dans une édition illustrée qui imite mal les éditions de d’Annunzio dessinée par M.  […] Tandis que d’Annunzio voit autre chose. […] Le théâtre de d’Annunzio reste isolé. […] Les « jeunes » affectent un éloignement de plus en plus marqué pour l’œuvre de d’Annunzio. […] En haine de d’Annunzio, triomphateur éclatant, on aime Pascoli, triomphateur discret.

10. (1913) Articles du Mercure de France, année 1913

Goethe est un païen par éducation, d’Annunzio l’est de naissance et tend à devenir le chrétien que Goethe a cessé d’être. […] Faust devient amoureux d’Hélène après un épisode dont nous retrouverons l’équivalent mystique et matériel dans d’Annunzio. […] Est-ce pour cette raison que l’auteur des Noces folles est allé chercher son héroïne en Italie où, sans doute, les jeunes filles ne lisent plus d’Annunzio ? […] Sommaruga, à l’heure où la Cronaca Bizantina devait révéler et « lancer » l’adolescent d’Annunzio, dont l’Italie officielle ou presque a fêté cette année le cinquantenaire. […] Elle ne servit qu’à la cause prosodique de Carducci, d’où d’Annunzio — nourri, au surplus, et très nourri, de littérature française parnassienne, symboliste et enfin vers-libriste — a pris l’élan de son lyrisme.

11. (1899) Articles du Mercure de France, année 1899

La chronique littéraire italienne retentit ce mois de l’écho des batailles inattendues dont les œuvres dramatiques de d’Annunzio ont été saluées. […] Et la première c’est que l’art dramatique de d’Annunzio n’est qu’une conception de son cerveau. […] Nous voyons avec les yeux de ces fantômes, qui, à leur tour, voient avec les yeux de d’Annunzio ; impression de troisième degré, impression nulle. […] Ici les étudiants ont pris parti contre d’Annunzio, non pas au nom de l’art, mais au nom de la morale, ce qui donne à la bataille un coloris inattendu de ridicule. […] Il était si facile, au contraire, d’accepter la morale, ou mieux le manque absolu de morale dans la tragédie de d’Annunzio, et de combattre celle-ci sur le terrain de l’art dramatique !

12. (1911) Articles du Mercure de France, année 1911

Les Novelle della Pescara, de d’Annunzio, les nouvelles siciliennes de Giovanni Verga et de Luigi Capuana, du Romagnol Beltramelli ou de la Sarde Deledda, voire même de la Napolitaine Sérao, composent peut-être la meilleure partie de la production italienne contemporaine. […] Dans la phalange des « jeunes » on ne peut pas encore remarquer celui qui s’élèvera à la hauteur, à l’ampleur réelle d’un Pascoli ou d’un d’Annunzio. […] Ce réveil poétique est vaste, après le vague sommeil de la génération contemporaine de d’Annunzio. […] Leur art, dérivé de celui de Carducci, auquel d’Annunzio emprunta pendant un assez long temps des inspirations et des rythmes, est toujours haut et vigoureux, érudit, et touffu, et quelquefois, par volonté ou par hasard, lyrique aussi. […] Il évoque l’Hellade, à la manière de Goethe imité par Carducci, ou de Carducci imité par d’Annunzio.

13. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »

Après l’exaltation presque exclusivement politique de l’œuvre de Carducci, où la conscience nationale, dans la platitude générale, retrouvait quelques rythmes de fierté et une langue renouvelée ; après les affirmations tour à tour parnassiennes et symbolistes de l’art de d’Annunzio, où la langue devenait précieuse et incomparable œuvre de virtuose ; après les douceurs lunaires et potagères de la poésie de Pascoli, souvent toutefois très belles, les jeunes demandent à l’art d’autres émotions, d’autres réalisations, d’autres fécondations. […] D’Annunzio demeure isolé, enfermé dans ses grands rêves tragiques ; l’esprit littéraire italien, fatigué de l’antique domination du poète froid des élégances, ne comprend pas encore que celui-ci a atteint le plus pur sommet de sa force avec ses tragédies.

14. (1914) Articles du Mercure de France, année 1914

Je passe d’Annunzio, dont le goût obstiné pour l’ancienneté décorative est trop connu à Paris et ailleurs. […] Les mêmes critiques dont j’ai parlé tout à l’heure ont voulu reconnaître dans son œuvre les influences de D’Annunzio et de Pascoli. […] D’Annunzio ne peut pas être médiocre. […] C’est d’Annunzio qui prend une chose quelconque et qui l’écrit. […] Serra relève, dans « l’intérêt du snobisme », « une des causes de la fortune de d’Annunzio ».

15. (1906) Articles du Mercure de France, année 1906

La nature n’est pas, comme chez ceux-ci, et comme chez d’Annunzio même dans la Ville Morte, un personnage, le personnage principal et gigantesque du drame. […] Tout d’abord le théâtre de d’Annunzio se confina tout simplement dans les domaines du rêve. […] Carducci était avec eux, d’Annunzio y faisait ses premières armes très heureuses, l’Italie espéra un renouveau merveilleux de sa poésie, quelque grande affirmation qui, après Carducci, aurait étonné les autres littératures. […] Malheureusement, ce qui manque encore à d’Annunzio c’est une grande puissance intérieure qui puisse grouper les esprits, non autour d’une formule pathétique, mais autour d’une idée, synthétique et nouvelle, d’une idée de race et non d’une formule, d’une idée tragique. […] Et il est à souhaiter que le poète d’Annunzio reprenne le protagoniste de sa pièce malheureuse et en exprime l’âme tragique en un poème profondément psychologique, qui serait vraiment moderne et beau et digne de l’écrivain du Triomphe de la Mort.

16. (1900) Articles du Mercure de France, année 1900

Il y a un an à peine il exultait d’admiration pour l’œuvre toute plastique de d’Annunzio, et aujourd’hui le Marzocco prêche un art au fond moral et universel, avec un but et une leçon de vie. […] Il est notoire qu’en bon imitateur de Frédéric Nietzsche M. d’Annunzio prêche dans ses livres et ses discours la religion de la joie. […] Panzacchi, qui, toute proportion gardée avec d’Annunzio, n’est pas le dernier venu, se fit l’interprète de ce sentiment général avec une lettre à son confrère publiée par la Nuova Antologia. […] Je veux signaler les Odes civiles de d’Annunzio et de Giovanni Pascoli. […] Les Odes de d’Annunzio et de Pascoli devraient logiquement paraître dans cette grande Revue, et elles y paraissent, au contraire, en seconde édition, ou n’y paraissent pas du tout.

17. (1912) Articles du Mercure de France, année 1912

Souvent, le lyrisme de d’Annunzio, comme toujours, est fatigant et vain à force de « littérature », par l’exagération de ce « pathos esthétique » qui enlève, depuis plus de vingt ans, tant de beauté, d’éternité, à l’œuvre du poète des Laudes. […] Quoique un peu plus âgé que d’Annunzio, Pascoli est spirituellement bien plus jeune que l’auteur des Laudes. […] C’est à cela que le génie réel, incomparable, de d’Annunzio doit ses tares et ses faiblesses. […] D’Annunzio, se rajeunissant miraculeusement, écrivit ses premiers chants nationaux, sa Chanson de Garibaldi et le début de ses Laudes du Ciel et de la Terre, de la Mer et des Héros, et Pascoli songea aux Chansons du Roi Enzo. […] On en est arrivé, sottement, à méconnaître la beauté unique de l’art de d’Annunzio, parce que l’art de Pascoli était, par sa tendresse humanitaire, par trop simple vraiment, plus près, sans doute, de la sensibilité des jeunes générations qui demandent à vivre vigoureusement, les yeux et les mains plongés dans une réalité moins intellectuelle que sentimentale.

18. (1901) Articles du Mercure de France, année 1901

Il y avait d’Annunzio, Fogazzaro et plusieurs aujourd’hui oubliés déjà, mais on attendait les traductions françaises des romans de d’Annunzio pour s’apercevoir de son existence chez nous. […] Pantini vient de ces Abruzzes qui nous donnèrent, à ne nommer que les plus fameux, D’Annunzio en littérature, Scarfoglio dans le journalisme, Michetti dans la peinture.

19. (1893) Articles du Mercure de France, année 1893

On ne peut pas dire, cependant, que l’influence de Baudelaire ait été bien appréciable en Italie, car, mis à part un Carducci ou un d’Annunzio, les baudelairiens italiens furent, sont et probablement seront d’une grande médiocrité.

20. (1903) Articles du Mercure de France, année 1903

Sa publication a scandalisé le parti clérical, car d’Annunzio affirme encore une fois vigoureusement son caractère ultra païen. […] Après le scandale Butti, nous avons eu le scandale d’Annunzio, car les hommes n’ont pas encore appris que le seul moyen de tuer un écrivain ou une idée c’est le silence. […] Et du Sud aussi répond à ces grandes voix qui, du Septentrion, de l’Est et du Couchant, se croisent sur une tombe, un « latin épris de lumière » (selon le cliché inévitable) : d’Annunzio. […] Ce n’est qu’une vache, mais toute dessinée au trait et avec combien d’amour… Les voici à l’œuvre les mains et les yeux humbles dont parle d’Annunzio à propos de Segantini.

21. (1891) Articles du Mercure de France, année 1891

. — Carducci et son école, ce n’est pas toute la poésie actuelle en Italie, mais les Barbares tiennent une grande place ; les plus connus sont : D’Annunzio, Marradi, Ferrari, Olindo Guerrini, Giuseppe Chiarini, et Guido Mazzoni, dont nous donnons un sonnet

22. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »

Plus souple que d’Annunzio, plus nerveux et plus inspiré que Pascoli, tout en précédant par son âge ces deux poètes, il est plus jeune qu’eux dans son art.

23. (1898) Articles du Mercure de France, année 1898

De là, aussi, la concordance des citations : presque tous les interrogés citent les noms de d’Annunzio, Fogazzaro, pour la littérature, de Segantini, Michetti, Sartorio, pour l’art, de Verdi, Puccini, pour la musique. […] Ojetti n’a pas su encore s’arracher à une certaine imitation formelle et phonique de son ami d’Annunzio ; peu de chose, sans doute, mais un lecteur attentif ne s’y trompe pas. […] Je pense aussi que la langue dont l’auteur se sert a beaucoup gagné, en oubliant complètement et définitivement les exemples de d’Annunzio, tout en se conservant riche, flexible, cristalline.

24. (1908) Articles du Mercure de France, année 1908

Les poètes qui chérissent le pathos esthétique à la d’Annunzio se montrent particulièrement symbolistes. […] C’est le vers dramatique italien, le vers blanc de onze syllabes, qui devint plus parfait et bien moins puissant avec Manzoni, et que d’Annunzio a repris tout dernièrement dans la Nave, en le modifiant toutefois dans un esprit moderne. […] Sa langue, son style, ne dérivent d’aucun des deux poètes « majeurs » vivants : d’Annunzio ou Pascoli.

25. (1917) Articles du Mercure de France, année 1917

Van Rysselberghe, d’Annunzio par Mme Romaine Brooks. […] Mais d’Annunzio était déjà connu à l’étranger et on s’est plu à imaginer le Barde qui revenait exprès de l’exil pour conduire son peuple à la victoire. […] D’Annunzio avait beaucoup perdu de son ancienne popularité (qui n’a jamais été cordiale) et il a accompli son geste pour conquérir sa place de « poète national » qu’il ambitionne depuis longtemps. […] … Une d’elles porte cette épigraphe de d’Annunzio : Patria ai Veneti tutto l’Adriatico. […] D’Annunzio a parlé avec lyrisme du « printemps d’Italie, printemps de bonheur et de sang ».

26. (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »

À côté de d’Annunzio, quelques dramaturges italiens continuent leurs œuvres de pensée ou de sentiment, et contribuent à la « nationalisation » de leur théâtre.

27. (1897) Articles du Mercure de France, année 1897

Ce roman intéressant, quoique écrit avec une redondance quelquefois fatigante, met l’auteur hors de pair : ou commence à citer son nom en même temps que ceux de Fogazzaro et de d’Annunzio.

28. (1892) Articles du Mercure de France, année 1892

Lemonnier, Huysmans, Hannon, Verhaeren, Rodenbach, Rops, H. de Groux, Minne, Holman Hunt, Burne-Jones, Swinburne, Morris, Whistler ; les peintres italiens Morelli, Sartorio, Previati ; les écrivains Carlo Dossi et d’Annunzio ; Tolstoï, Rod, Goncourt, etc.

29. (1918) Articles du Mercure de France, année 1918

» C’est le cri de guerre des aviateurs italiens ; (eja se prononce eïa) c’est d’Annunzio qui l’a créé. […] [II] D’Annunzio, La Beffa di Buccari, Milan, Treves. — D’Annunzio, La Riscossa, Milan, Bestetti et Tuminelli L’aîné de nos écrivains, Gabriele d’Annunzio, est tout adonné à la guerre.

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