J’entendais des voix s’élever au-dessus d’une cité blanche immense. […] Me parlant ainsi, il me tendit sa jumelle pour mieux apercevoir les détails de la cité. […] Chaque commerçant péninsulaire proclame ainsi la gloire de sa cité ou de sa région. […] Elle sert aux besoins de la vie de ce quartier important de la cité. […] L’organisation de l’instruction publique à Tripoli a été copiée sur celle des grandes cités de la péninsule.
Le Florentin était fier de Florence, nulle cité n’égalait à ses yeux la beauté de la sienne. […] Ils avaient le sentiment de leur communauté de nature et ce sentiment se manifestait par l’amour qu’ils portaient à leur cité mère et par l’orgueil qu’ils ressentaient à la voir belle et puissante. […] Or, comme je l’ai dit déjà, un parti ne devenait maître de la cité en des moments décisifs que par un heureux coup de main. […] Récemment l’on a même institué un prix de Rome littéraire : a-t-on entendu parler d’un prix de Paris dans la cité tévérine ? […] Mais troublant ses rêves de bonheur, le souvenir des discordes et des crimes, qui sans cesse ensanglantaient la cité, inquiétait son esprit.
Pour lui et les deux généraux cités, dit-il, « l’Allemagne est une chose inadmissible ». […] Je tiens même certains des faits que j’ai cités dans mon article de confrères italiens que M. […] Sonnino sut rompre l’alliance avec l’Allemagne et l’Autriche : les textes cités sont d’un grand intérêt. […] Ce dernier nom vaut seul un long poème, car quoi de plus italien que l’histoire de cette petite cité. […] Des fouilles intelligemment menées ont mis au jour des vestiges intéressants de l’antique cité.
La cité Succombe aux lourds assauts de leur haine rapace. […] Reine entre les Cités ! […] Victorieux, le condottiere à son tour prend la place du tyran ; les cités rappellent le seigneur et cela dure ainsi jusqu’au jour où Florence ou Venise, le pape ou l’empereur intervient et s’approprie la cité. — La maison de Savoie a recommencé en somme de notre temps les condottieri et les podestats. […] Stendhal nous étonne parce qu’il nous montre l’unité fondamentale des pays et des paysages, des cités, des campagnes et des hommes qu’il vit en lui-même, toujours. […] Gustave Kahn, après avoir cité une lettre de M.
Par contre, il a beaucoup cité les Français. […] « Les muscles, qui peuvent remuer les membres, selon la volonté et le désir du sens commun, jouent le rôle des officiers que le Seigneur délègue à ses différentes provinces ou cités et qui le représentent en ces divers lieux et y exécutent ses ordres. […] tu n’es plus la cité triomphante, Que Véronèse a peinte assise en voiles d’or. […] Benson, ranger dans la même catégorie : Sœur Hélène, le Bourdon et la Besace, la Cité de Troie, le Séjour d’Eden, Stratton-Water. […] « Je voudrais citer, par exemple, les pages qui concernent Pérouse, vieille ville guerrière aux petites rues tortueuses, étroites comme des couloirs ; parfaits coupe-gorges où tout parle encore d’attaque et de défense, entre de vieux palais aux fenêtres grillées et dont les dalles n’ont pas bougé depuis les siècles où elles furent si souvent teintes sang. » Dans cette Ombrie belliqueuse, les bourgs ne vivaient que de pillage et de meurtre ; la guerre régnait de cité à cité, de quartier à quartier, de famille à famille.
L’identité des mots cités correspond à une identité d’idée ; car l’exemple du c. […] Après nous avoir amusés de citations patoises et avoir loué et blâmé les cités pour leur dialecte, l’écrivain nous déclare que l’idiome vulgaire quodlibet redolet civitate, neccabat nulla . […] Et aujourd’hui encore, son œuvre, avec son archaïsme et sa gaucherie, garde pour nous un charme sans pareil : il n’y en a pas où nous entendions mieux l’écho de l’ingénue et douce piété de la Cité de Marie.
Enserrée en ses murs réguliers, coupée en deux parties inégales rejointes par un étroit pont fortifié, la petite cité grise avait l’air d’un énorme scarabée tombé dans la rivière. […] Voyez-vous ce paysan dans la cité des doges, dans la ville dont Commynes, qui ne s’étonnait facilement, dit : « C’est une maisonnée au milieu de l’eau, … c’est la plus triumphante cité que j’aye jamais vue et qui plus faict d’honneurs à ambassadeurs et estrangiers et qui plus saigement se gouverne… » Il est entré chez Giovanni Bellini, — Gentile, celui que la République avait député à Mahomet II, l’ayant mis à la porte, — et pour compagnons d’atelier il a Jacopo Palma et un grand diable à la belle allure, à la verve endiablée, aimant la vie de plaisir autant que le travail, ardent et élégant dans la débauche, assidu et patient à l’académie et que ses superbes aventures font appeler le grand Giorgio, — il Giorgione. […] Dans le motif X, consacré à cette cité de feu où le regard ne découvre que les sépulcres des hérésiarques et les flammes qui les environnent, les attitudes de Dante et de Virgile suffisent pour communiquer à la scène un parfum de vérité. […] Or, pour qui a vu Venise, une des principales beautés de la ville consiste en cette teinte ancienne, cette rouille historique dont les maisons se revêtent comme d’un deuil, et c’est selon moi un des plus impressionnants aspects de cette cité surnaturelle. […] Mais ce n’est pas Botticelli qui eut l’idée de cette composition, elle lui fut dictée et imposée par un de ses patrons, le néo-platonicien Matteo Palmieri, ambassadeur de la République auprès du Saint-Siège et auteur de la Cité de la vie.
Littré l’a toujours cité à propos des termes de marine. […] Dupuy ; […] Gubbio, Cité du moyen-âge, par Th. […] Nommé prieur, « prieur des arts et artisans de la Cité de Florence », le 14 juin 1300, Dante se déclara contre Boniface VIII. […] … la plus humble cité en aurait l’effigie. […] Cette vieille cité que nous croyions pleine de vie encore, n’est-ce pas pour nous rapprocher d’eux qu’elle est morte hier ?
Je pensais souvent à la chère cité, si seule au milieu de la plaine, comme une exilée (j’ai toujours cru qu’il y a des villes qui, elles aussi, sont exilées de leur véritable patrie) — sans fleuve, sans tour, sans campanile, presque sans arbres, mais toute calme et résignée autour du grand palais rococo, dans lequel bavarde et dort la Cour. […] Je suis si heureux à présent de pouvoir parler à quelqu’un qui peut me comprendre, à quelqu’un qui a encore un cœur brûlant, qui vient de la cité des vivants, qui peut écouter tous mes gémissements et accueillir mes confessions !
C’est la ville antique avec les Harmonies du Forum et du Palatin, l’Anthologie en Marbre, le Mont Testaccio, le mur d’Aurélien ; la Rome chrétienne avec les souvenirs de sainte Hélène et Saint-Jean-de Latran ; le patriotisme de la cité depuis le Moyen-Âge avec la basilique de l’Ara Coeli.
Revenant à Milan, Rosso rapportait de chez nous, outre un grand enthousiasme pour l’animation parisienne, la satisfaction d’avoir constaté que le niveau artistique de la Cité Transalpine, si monté fût-il, laissait encore de la marge aux révolutionnaires. […] Ermini de se transporter en l’une ou l’autre de ces illustres cités et de méditer longuement.
Elle a cité des noms de peintres et de poètes qu’admirent les amis que je loge chez moi, et qui sont des artistes d’avant-garde. […] La plus belle de toutes, la furlana, née dans les quartiers plébéiens de la cité des doges, devint la véritable danse nationale du pays dont Pie X fut le patriarche. […] Au moment du sac d’Alexandrie par le Soudan d’Égypte, on apporta dans la cité des doges le corps de saint Marc auquel fut dédiée la première basilique, et qui resta le palladium de Venise. — Je ne puis suivre M. […] Nous ne saurions assez insister sur ce point : jusqu’à la fin du chapitre cité, les huit premiers volumes de Paulin, les huit premiers volumes de Brockhaus, et toutes les éditions françaises connues, Méline, Rozez, Garnier, Flammarion, sont identiques. […] Napoli-Signorelli, Storia critica de’ teatri antichi e moderni (1777), cité par Max Fehr, Apostolo Zeno (Zurich, 1912), p. 25-26.
Où trouver ailleurs, et dans quel autre temps, un spectacle comme celui de cette immense création millénaire, Venise, de cette histoire qui, le long des siècles, accumule toutes les gloires, toutes les somptuosités, toutes les tragédies, pour finir… en un éclat de rire ; qui fait servir les matériaux inouïs d’une civilisation qu’un effort titanesque étendit sur tout l’Orient… à l’ornement du carnaval où s’acheva la vie de la « cité joyeuse » ?
Et les deux volumes cités répondaient rudement bien à l’argument. […] Le fer rouge, qu’ils emploient dans les bronchites et rhumatismes, doit être cité comme leur remède héroïque ; et j’avouerai facilement que le procédé m’a laissé rêveur : — « On l’applique sur les côtes, sur la poitrine ou les omoplates ; le patient est étendu par terre et vigoureusement maintenu par quatre personnes au moins ; le médecin alors applique un fer rouge sur la partie malade en la faisant pénétrer dans les chairs avec la plus barbare indifférence ; généralement cette application se fait en deux ou trois points, jusqu’à ce que l’opérateur entende un bruit semblable à celui que produit une vessie gonflée que l’on fait éclater par la pression. […] « Voilà une belle petite chose. » Et pourtant il y a là, dans la Cité, Notre-Dame, la Sainte-Chapelle, l’hôtel de Bretonvilliers et celui des Ursins, le Grand Châtelet, Saint-Germain-d’Auxerre, combien de « bastimens curieux » du Luxembourg à l’Hôtel Saint-Paul, de l’Hôtel de Luynes au Palais-Royal… Le voilà au travail, décidé à frapper un grand coup.
D’autres pourraient dire : « Si la noblesse est individuelle, il n’y a pas de race noble et cependant l’opinion tient nos familles pour les plus nobles de la cité. » Si dans une race noble (l’orthodoxie) les bons s’en allaient un par un et que de mauvais (les contemporains) naquissent à leur place, elle ne s’appellerait plus noble, mais vile.
Et il annonce que « les sportsmen sont les premiers catéchumènes de cette religion dont le résultat prochainement attendu sera la destruction des maisons et des cités remplacées par des rendez-vous d’automobiles et d’aéroplanes ». […] Les cités modernissimes et actives comme Milan, qui selon les Américains, a le punch (coup net et précis par lequel le boxeur met son adversaire knock-out). […] La Cité futuriste Mercure. […] On trouvera dans le n° déjà cité des Musées de France la reproduction hors texte de quatre de ces peintures.
Et ce curieux cortège, le châtiment imaginé par l’avocat Fumo pour se venger d’un petit journaliste malhonnête, me faisait remonter à l’esprit toutes les singulières images, toutes les choses surprenantes que j’ai vues au hasard de tant de promenades dans les rues de Naples, Aucune cité, en Europe, n’est aussi amusante : la variété des spectacles y est infinie, c’est que l’esprit des Napolitains est ingénieux, et il possède en même temps quelque chose de simple et de suranné qui est tout à fait inattendu pour les hommes modernes que nous sommes. […] Quelle que soit son ignorance des choses de la République, le peuple sait que nulle cité, au monde, ne songerait à rivaliser avec Venise, soit en richesse, soit en puissance. […] Maximilien, furieux, offre notre cité magnifique, en échange de cinquante mille ducats d’or.
. — À propos de la Nichina Au dernier moment nous recevons de Venise, à propos de la Nichina a, une lettre dont on nous permet de donner au public quelques paragraphes : « Ce roman intéresse beaucoup les vieux Vénitiens qui, comme moi, aiment chaque pierre de la cité dogaresse ; mais ils sont choqués par certaines inexactitudes.
L’ombre des Catacombes, cependant, recelait toujours la frugale semence des symboles tumultueusement développés, là-haut, sous le ciel sonore des cités : le Cheval en course, le Paon, la Colombe, le Pélican, le Calice, Orphée8.
Colajanni qu’outre les passions et les intérêts, d’autres sentiments sont en lutte ; ce ne sont certainement pas les sentiments religieux, au sens le plus étroit du mot, mais plutôt les sentiments inspirés par la civilisation et le progrès humain. « Il est vrai, observe l’auteur déjà cité, que, comme le sentiment ethnique, le sentiment religieux est surpassé par le sentiment national. […] Elle pacifie Sienne, éteignant le feu de la vendetta qui dévore les familles principales de la cité et, avec elles, la cité ; elle réconcilie la Papauté et Florence brûlant contre elle d’une classique haine dantesque ; elle ramène, selon le vœu de l’Italie, d’Avignon Grégoire XI ; et quant au Grand Schisme (Urbain VI et l’antipape Clément VII), quelque opinion qu’un catholique français puisse avoir sur cette question, il suffit de savoir qu’elle y épuisa, en faveur d’Urbain VI, c’est-à-dire de son pays, le reste de ses forces. […] Cependant aussi bien dans la cité d’Aoste que dans les bourgades du val, le patois tend à disparaître.
Sa volonté forte et constante s’imposait à la cité, et tout dans le gouvernement et dans la vie publique se faisait sous son inspiration. […] Ce jour-là, non seulement tous les Florentins, mais un grand nombre de gens de la campagne et des cités environnantes, affluaient vers la place de la Seigneurie, avides d’assister à un si extraordinaire spectacle.
Après avoir cité cette lettre, Casanova ajoute qu’il lui a répondu, acceptant cet échange de correspondance et lui racontant brièvement ses vicissitudes ; qu’elle lui relata à son tour, en une quarantaine de lettres, toute l’histoire de sa vie. […] Elle a été trop souvent racontée pour que nous nous y attardions et toutes les revues d’art ont cité plus ou moins du fragment autobiographique où le maître avait narré, avec un humour souriant et attendri, eu même temps qu’une verve un peu italienne, sa fuite de Milan lorsque son père l’y eut abandonné et son séjour chez de braves paysans lombards qui firent de lui un petit porcher.
Mais les descriptions de cités et de monuments dans ce volume tiennent peu de place et c’est surtout la vie présente, les idées, l’état social qui ont retenu M. […] Tous ses souvenirs de jeunesse, toutes ses émotions d’artiste et ses trouvailles d’observateur tiennent à ces petites villes d’Étretat, d’Yvetot, de Caudebec et de Canteleu, où il vécut une longue enfance sans contrainte d’aucune sorte : sa vie avec les pêcheurs, ses promenades en mer, ses courses sur les falaises le forcèrent à la description précise et suggestive d’un terroir dont l’impression domine son premier roman tout entier et presque toutes ses nouvelles ; son séjour attardé dans un milieu bourgeois, dans les cités étroites et mortes où tout événement se dramatise, dans une province où tous les types sociaux sont peut-être mieux cristallisés que dans n’importe quelle autre région de la France, lui donnèrent ce sens de la réalité moyenne qui restera son meilleur titre de gloire.
On peut regretter que la nécessité de ne pas trop étendre une publication déjà très chargée ait fait négliger certaines parties comme l’Italie centrale, et des villes intéressantes comme Sienne, Assise, Viterbe ; sacrifier presque complètement encore des cités comme Ravenne, Cortone ou Pérouse. […] Sur les places intimement étroites de ces cités, des fontaines coulent librement et le rythme toujours pareil de ces cascatelles berce la mémoire. […] Il s’attarde à cette belle vision de la Ville-éternelle restituée au Pape et de Florence, la Cité des Arts et de la Beauté, devenue tout naturellement la capitale où siégerait, ralliant ainsi à elle les sympathies catholiques, la maison de Savoie.
Le courant qui l’emporte le mène, de la beauté classique des vieilles cités latines, à l’immensité de la mer et de toute sa géniale fantasmagorie.
Canaletto, discrètement, aime et connaît bien sa ville, il en traduit avec une ferveur et une sensibilité tendres la couleur foncière, fondamentale, et certes par lui on se fait une sûre et chantante idée de la cité sur la lagune.
Piermarini : Ce que j’ai vu à Berlin et dans les autres capitales de l’Europe pendant la présente guerre, et nous le présente ainsi dans le Temps : Ce personnage à peine croyable était un vieux gentilhomme campagnard des environs de la pittoresque cité de Drama, en Thessalie ; et c’est précisément dans un train omnibus qui l’emmenait lui-même vers cette petite ville qu’un éminent journaliste italien — qui cache son nom véritable sous le pseudonyme de Piermarini — a eu l’heureuse surprise de le rencontrer.